Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: macema

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 28-03-11

Ultimo aggiornamento: 28-03-11

 

Commenti: 11 reviews

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GeneralSongfic

 

Riassunto:

 

Disclaimer: Les personnages de "Ma fille" sont basés sur l'oeuvre de Hojo Tsukasa.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me.

 

 

   Fanfiction :: Ma fille

 

Capitolo 1 :: Ma fille

Pubblicato: 28-03-11 - Ultimo aggiornamento: 28-03-11

Commenti: Un petit cadeau pour Yael, à l'occasion de son anniversaire de mariage. Cet OS est normalement la suite d'une fic que j'ai prévue de commencer en juillet enfin j'espère, si j'arrive à tenir l'espèce de planning saturé qui est mon emploi du temps. Nous faisons un large bond dans le temps. Cette songfic s'inpire de plusieurs chansons différentes même si je ne cite que Une femme, ma fille de Michel Sardou. Bonne lecture à vous. Bisous. Cma

 


Capitolo: 1


 

La journée s’était passée sans encombre. Ils avaient fait la fête plus que de coutume mais il fallait bien ça pour la fille de Ryo Saeba. Il n’aurait pas permis qu’elle ne soit pas la reine de cette journée, sa princesse méritait bien mieux qu’un simple bout de papier administratif signé à la va vite. Parfois, il lui arrivait de regretter que Kaori n’ait pas eu l’occasion d’avoir ce jour, qu’il n’ait pas pu le lui offrir. Les temps n’étaient pas aussi calmes à l’époque, mais les malfrats avaient fini par comprendre que Shinjuku était son territoire, et évitaient désormais de le provoquer. Le fait qu’Umibozu et Mick Angel y vivent aussi avait pas mal accéléré les choses. Chacun savait que provoquer l’un des trois, c’était le faire pour les trois en même temps, alors Shinjuku avait commencé à se vider des grands pontes. Ils préféraient s’éloigner en sachant que leurs affaires équivalaient à zéro pour cent de réussite si elles étaient basées dans ce quartier.  

 

Et alors il s’était mis à rêver... Il avait vu s’entrouvrir une porte, un bonheur supplémentaire qu'il n’aurait jamais cru pouvoir un jour offrir à Kaori : une famille.  

 

Elle était arrivée dans leur vie un été, chamboulant encore plus ses habitudes que lorsqu’il avait accueilli Kaori. Ce petit être, à sa naissance, lui avait semblé tellement fragile qu’il avait eu peur de la briser la première fois qu’il l’avait tenue dans le creux de son bras. Il émanait de ce petit corps contre lui une chaleur intense... Il en avait parfois encore la sensation quand il la regardait. Mais ce n’était rien en comparaison de celle qu’il ressentait dans son cœur. Sa fille, son petit bijou. Maintenant qu’il la voyait, là, dans sa robe blanche, au bras de celui qui l’arrachait à lui... Sa petite folle à la massue qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs... Il prenait de plein fouet qu’elle n’était plus si petite que ça.  

 

Adossé contre le coin de la sortie de secours, il se remémorait tous ces instants trop courts qu’il avait pu passer avec elle. Était-il vraiment préparé à ce qu’elle les quitte ? Ne lui avait-il appris à marcher que pour pouvoir l’amener devant cet autel ? Lui avait-il appris à lui dire “Je t’aime” pour qu’un autre en profite un jour ? Quelques années auparavant, Kaori lui avait déclaré qu’il était jaloux de ne plus être le premier dans le cœur de sa petite Yaël.  

 

S’il avait été égoïste, il l’aurait enfermée dans sa chambre lorsqu’elle était devenue une adolescente pour ne plus avoir l’envie de massacrer tous ces garçons qui se retournaient sur elle pour la regarder d’une façon plus appuyée qu’il ne l’aurait voulu... Il avait très souvent eu envie de régler ce problème à sa façon, mais Kaori lui avait répliqué que pointer un magnum sur la tête d’un gamin n’était qu’un bon moyen pour que Yaël le déteste à vie et qu‘il n‘avait pas à se mêler de ses affaires de cœur. Le bonheur de Yaël passait avant le sien, et il avait dû se résoudre à la laisser faire l’expérience des sentiments.  

 

A chacun de ses amours, il avait veillé patiemment, guettant dans un soupir les différentes ruptures ou peines de cœur de sa fille, triste pour son cœur, mais quelque part rassuré qu’elle soit encore là. Mais ce soir, sa crainte était devenue réalité. Après bien des années à la regarder de loin, Kyohei avait réussi à gagner le cœur de sa fille, en ouvrant la porte en grand pour s’y installer durablement. Et cette nuit, Ryo allait regagner pour la première fois son appartement avec Kaori, Cristina et Emon, mais sans sa princesse qui partait vivre avec celui qui était désormais son mari.  

 

Il avait vite compris que cet homme était le bon, que Yaël l’avait choisi... Il n’y avait qu’à voir ses sourires lorsqu’elle l’attendait ou le voyait, ou les crises de larmes qu’il avait tenté de calmer sans jamais y arriver quand les tourtereaux se disputaient. Qu’il avait pu le détester ces soirs là, comme ce soir où il le détestait pour lui voler sa fille. Un sourire aux lèvres, Ryo regardait sa princesse épanouie de bonheur. Jamais elle n’avait été plus belle et plus heureuse que ce jour-ci. Savait-elle seulement à quel point son cœur saignait de la voir partir ? Même s’il allait encore la voir, sa vie allait changer sans sa princesse à la massue aussi alerte que celle de sa mère. Et plus tard encore, il devrait en faire autant avec Cristina et Emon.  

 

Il secoua la tête, se promettant de mettre cette fois ses projets à exécution pour ne pas revivre cette épreuve. Son sourire s’amplifia en voyant sa cadette embrasser sa sœur, les larmes au bord des yeux, un grand sourire sur le visage. Elle aussi prenait la mesure de ce départ, elle allait se retrouver seule dans la grande chambre qu’elles partageaient depuis des années. Cristina se retourna finalement laissant enfin couler ses larmes silencieuses en tournant le dos à Yaël. Ryo fit un pas en sa direction avant de stopper en la voyant se réfugier dans les bras de son amoureux du moment. Un nouveau pincement au cœur, Ryo sentit une tête se poser contre son bras.  

 

- Et si on kidnappait les nouveaux mariés ? dit-il avec sérieux. Elle n’aurait pas à partir de la maison...  

 

- Ne dit pas de sottises Ryo, répondit tranquillement Kaori en se lovant contre lui. Et ce n’est pas comme si elle partait loin de nous vu que tu leur as offert l’appartement du dessous ! Qu’est-ce que ça sera quand Cristina partira en Corée avec Yi Jung ?  

 

- Comment ça en Corée ? Il est hors de question que son étudiant l’emmène là bas. C’est décidé demain, je les enferme à clef dans sa chambre... Non, dans des chambres séparées. se mit-il à bouder.  

 

- Nos filles deviennent des femmes Ryo... annonça-t-elle doucement avant de lui attraper le bras. Aller viens dire au revoir à Yaël avec moi...  

 

S’il avait cru que le moment où il conduirait sa princesse à l’autel serait le plus douloureux, ce n’était rien en comparaison avec celui des adieux... Il avait quelque part espéré que cette soirée ne finisse jamais pour ne pas avoir à la quitter vraiment. A chaque pas vers le couple, il ressentait son cœur se déchirer, perdant des lambeaux de bonheur passé qu’il était certain de ne jamais retrouver totalement : la voir dormir paisiblement, ses petits ronflements se transformant en soupirs quand il l’embrassait sur le front, jouer avec elle au milieu du salon, ou discuter paisiblement de ses tracas dans sa vie quotidienne, l’emmener où elle le désirait pour faire les magasins et se retrouver à porter ses paquets dans la rue tout en la voyant radieuse, courir devant lui, profiter de sa présence pour visiter le zoo...Tout cela était dévolu à Kyohei. Maintenant, ce n’était plus son rôle.  

 

En avançant vers elle, il la revit bébé, à peine sortie du ventre de Kaori, première des preuves de leur amour, puis elle se mit à grandir dans son esprit. Il se voyait, lui donnant maladroitement un plat à la cuillère, Yaël attrapant cette dernière pour repeindre une partie de la cuisine en orange carotte... Puis sa première rentrée à l’école, des massues bien cachées dans son petit sac. Tout ce qu’il avait refusé de voir en elle, la considérant éternellement comme son bébé, défilait dans sa mémoire, alors qu’à douze ans étaient venus s’ajouter aux tracas quotidiens les frasques de sa princesse, assommant les garçons qui voulaient l’approcher tout en soupirant après celui qu’elle espérait dans son cœur A quinze ans, elle avait ramené son premier fiancé à la maison, lequel c’était enfui en courant en le voyant, laissant Yaël en larmes. Peut-être aurait-il dû éviter de lui faire son regard noir ? Puis à son diplôme qu’elle avait eu les yeux pratiquement fermés. Et lui, assis parmi les parents, avait applaudi sa petite fierté, son bébé qu’il n’avait pas vu grandir... Cette femme qui se tenait maintenant devant lui au bras de son mari, de son amant....  

 

Ça aussi il avait du mal à s’y faire : s’il avait pu se persuader que ces amoureux n’avaient pas passé le cap, il devait se résoudre à accepter que son bébé puisse connaitre le plaisir d’être aimée. Cela l’étonnerait vraiment que Kyohei fasse désormais chambre à part comme il l’obligeait à le faire lorsque celui-ci dormait à l’appartement. Et même si Yaël avait déjà découché plusieurs fois, il n’avait jamais accepté cet état de fait... Pas pour sa princesse.  

 

Et même s’il estimait qu’aucun homme n’était digne d’elle, il se fit une raison en arrivant devant les jeunes mariés. Après tout, dans quelques temps, il serait peut-être grand-père, un grand-père de vingt ans d’âge. Il respira un grand coup et attrapant la main de Kyohei la serra vivement.  

 

- Fais attention à elle, murmura-t-il doucement à son oreille.  

 

Le jeune homme acquiesça avant de se retourner vers Kaori. Lorsqu’il se retrouva face à face avec sa fille, il lui tendit les bras pour la serrer contre lui, pour ressentir une dernière fois la chaleur qui ne l’avait pas quittée depuis sa naissance. S’écartant d’elle, il lui adressa un sourire avant de la taquiner :  

 

- S’il y a un problème, vous savez où venir...  

 

- Papa. murmura Yaël avec un soupir d’exaspération.  

 

- Et puis, quitte à vivre dans notre immeuble, vous pourriez tout aussi bien vivre à la maison... Y’a de la place pour Kyohei dans le garage...  

 

Riant doucement, Yaël s’approcha de son père pour effacer de la main une larme qui venait de tomber, avant d’appliquer comme ce dernier quand elle pleurait petite, un baiser sur sa joue.  

 

- Je t’aime papa.  

 

Sortant dans la rue, ils regardèrent le couple monter ensuite dans la limousine qui les emmèneraient à l’aéroport pour leur voyage de noce. Kaori, accrochée au bras de son mari, émue de voir sa fille partir, se retourna vers la salle où elle s’en alla ensuite débarrasser avec Miki et Eriko ce qu’il restait de la fête et nettoyer la salle.  

 

 

 

 

 

Si tu peux supporter l’idée qu’il est plus fort,  

Pas dans les joies du cœur, mais dans les jeux du corps,  

Pour te désaltérer à la même fontaine,  

Si tu peux rapprocher ton âme de la sienne,  

Si tu sais te servir de ta beauté, ma belle,  

Et pour lui faire plaisir t’encombrer de dentelles,  

Si le goût de tes nuits a celui des baisers,  

Si tu n’écoutes pas la voix des mal-aimées  

Qui voudraient à tout prix te citer comme témoin  

Au procès du tyran qui caresse ta main,  

Si tu as bien compris que source de la vie,  

Tu n’as rien de commun avec qui la détruit,  

Si tu lui donnes l’enfant qu’il te prie de lui faire,  

Comme un cadeau du ciel, comme un fruit de la terre,  

Si tu remplis son cœur au fil de chaque jour,  

De ta tendre chaleur et de tes mots d’amour,  

Si tu peux l’écouter quand il chante trop haut  

Et chanter avec lui pour que ce soit moins faux,  

Si tu prends le pouvoir, certains soirs de rafale,  

Pour guider le bateau, cap sur la bonne étoile,  

Si tu es,  

Si tu sais,  

Si tu fais tout cela,  

Comme les milliards de femmes qui l’ont fait avant toi,  

Et si dans son bonheur, tu vois le tien qui brille,  

Ce jour-là tu seras une femme, ma fille, ma fille...  

 

Une femme, ma fille par Michel Sardou  

 

 

Perdu dans ses pensées, Ryo n’entendit pas Kaori le prévenir qu’ils étaient prêts à partir. Ce n’est que lorsqu’elle appuya sur l’avertisseur de la Mini qu’il se retourna pour apercevoir Emon, Cristina et le petit copain de celle-ci entassés sur la banquette arrière. Souriant, il regarda ce petit couple qui lui briserait à nouveau le cœur. Mais finalement peu lui importait : du moment que ses enfants étaient heureux, il le supporterait. Mais pour le moment :  

 

- Dis Kaori, ça te dirait pas de laisser ta place à Yi Jung et de rejoindre les enfants à l’arrière....?! 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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