Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 2 capitoli

Pubblicato: 22-04-11

Ultimo aggiornamento: 14-05-11

 

Commenti: 20 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Et si Ryô ne pouvait plus mentir...

 

Disclaimer: Les personnages de "Menteur menteur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressions. - PG: Parental Guidance Suggested. Some ma ...

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   Fanfiction :: Menteur menteur

 

Capitolo 1 :: Un ange en colère

Pubblicato: 22-04-11 - Ultimo aggiornamento: 22-04-11

Commenti: Arf ! Je m'étais jurée de ne jamais avoir plusieurs fics en cours... Mais une idée me titillait depuis un petit moment et je n'ai pas pu résister. J'espère que ça vous plaira... Bises

 


Capitolo: 1 2


 

Surplombant Tokyo sur un nuage vaporeux, un ange broyait du noir. Demain, cela ferait sept ans qu’il était mort. Non pas que l’anniversaire de sa mort le traumatisât plus que ça, il s’était plutôt bien accoutumé à son nouvel état, mais ce qu’il voyait sur terre le désespérait chaque jour davantage… Et tout particulièrement son imbécile d’ancien partenaire ! Jamais il n’aurait soupçonné que « l’Etalon de Shinjuku » pût être aussi nigaud avec la femme qu’il aimait. Sept ans ! Bon sang, sept ans ! Il n’avait cessé de les observer tout ce temps, il avait vu leur amour grandir jour après jour, et cette bourrique de Ryô s’entêter à le dissimuler. Quand se laisserait-il enfin aller à écouter son cœur ?  

 

Bon, à la vérité, les premières années, l’ange n’était guère enthousiaste à l’idée de confier le cœur, et surtout le corps, de sa chaste Kaori au pire pervers qu’ait connu le Japon. Cependant, au fil des années, il avait vu la profondeur des sentiments du nettoyeur, les attentions constantes, bien que dissimulées, dont il entourait Kaori… et il avait su qu’il avait fait le bon choix en la lui confiant. Toutes ces années, Ryô avait protégé Kaori comme le plus précieux des trésors, il la respectait comme il n’avait jamais respecté aucune autre femme… Et surtout, Hide avait compris que seul Ryô pourrait rendre sa sœur heureuse. Il enrageait d’autant plus de les voir perdre leur temps en vaines tergiversations.  

 

S’il avait pu revenir sur terre, ne serait-ce que quelques minutes, il aurait volontiers botté les fesses de ce séducteur à la manque, mais de là-haut, il était impuissant… Enfin pas totalement. Depuis peu, il s’était découvert de nouvelles aptitudes. Il réussissait à agir sur ses proches. Il avait ainsi joué quelques farces à ce brave étalon… Un sourire peu angélique se dessina sur ses lèvres au souvenir de la blessure honteuse qu’il avait occasionné à celui qui faisait souffrir sa petite sœur. Il avait été si simple de pousser ce tabouret cassé juste derrière lui au moment où une massue le fauchait. Certes, les anges n’empalaient habituellement pas leurs amis sur des tabourets de bar, toutefois ce crétin ne l’avait pas volé… Et puis, cela avait été si cocasse de le voir avec ses suppositoires !  

 

Cependant, Hide n’avait plus goût à ces facéties. Il était las des éternelles dérobades de cet âne qui se prétendait étalon. Il avait espéré qu’après l’aveu de Ryô devant le Général Krutz, les choses changeraient enfin, malheureusement cet idiot avait repris ses mauvaises habitudes. Trois jours plus tôt, Kaori lui avait préparé une fête magnifique pour son anniversaire, elle avait invité tous leurs amis, préparé un repas somptueux… Et Ryô en avait été profondément touché, l’ange n’en doutait pas. Cet homme sans attache avait vraiment senti qu’il appartenait à une famille… une famille qu’il devait à la femme partageant sa vie depuis sept ans. Seulement, au lieu de l’en remercier, ce baudet avait préféré fuir à nouveau. Il l’avait abandonnée avant même la fin de la fête pour s’enivrer avec des hôtesses de bar. Pour Hide, sa sœur avait pleuré une fois de trop. Ryô Saeba allait devoir assumer ses sentiments !  

 

Normalement, les anges n’avaient pas le droit d’intervenir trop visiblement dans la vie des vivants, mais là, la coupe était pleine. Tant pis s’il s’attirait des réprimandes divines !... D’autant qu’il commençait à connaître les dieux, ils le gronderaient pour la forme avant de s’amuser du sort lancé. Au fil des années, les deux nettoyeurs étaient devenus un des spectacles préférés du monde du dessus. Nombreux avaient posé des paris sur la date d’un futur premier baiser… Certains optimistes l’avaient programmé pour la prochaine décennie.  

 

Hide regarda la nuit tomber sur Tokyo. Il allait faire un cadeau des plus originaux à sa sœur pour son anniversaire.  

 

 

 

Le visage enfoui dans l’oreiller, il grogna en entendant le bruit de ses pas dans l’escalier. Il aurait volontiers dormi quelques heures de plus, il était rentré à cinq heures cette nuit, et son corps n’avait pas éliminé les litres de saké qu’il avait englouti… Ah ses petites bunnies s’y entendaient pour remplir son verre ! Elles étaient si aguichantes qu’il… Qui espérait-il donc tromper ainsi ? Il se moquait de ces filles ! Il n’allait plus à Kabukicho que pour ne pas rester seul avec Kaori…  

 

Les choses étaient devenues si compliquées… Comment avait-il pu être assez fou pour avouer son amour à la jeune femme ? Oh, il savait qu’ils étaient arrivés à un stade critique. Il avait pressenti qu’elle avait besoin d’être rassurée sur leur relation… Mais cet aveu n’avait rien arrangé, bien au contraire. Il avait naïvement cru que tout pourrait continuer comme avant… Il avait juste négligé un détail. Il avait oublié que Kaori était devenue carrément mokkori… En vérité, elle avait toujours été belle sous ses allures de garçon manqué, et pour son malheur, au fil des années, une féminité des plus troublantes s’était ajoutée à son charme innocent. En lui révélant ses sentiments, il avait détruit les barrières dérisoires qu’il avait dressées entre son désir et son amour. S’il avait pu contrôler son mokkori en présence de sa partenaire toutes ses années, son fidèle compagnon n’avait plus envie de se maîtriser plus longtemps. Le nettoyeur avait essayé de le canaliser avec les sous-vêtements de Kaori, mais cela ne suffisait plus. Il voulait la toucher, sentir le parfum de sa peau, caresser le satin de son corps, découvrir des territoires qu’il s’était défendu d’imaginer… Il n’en avait pas le droit. C’était la femme qu’il aimait, il ne pouvait pas la traiter comme toutes les autres… C’était bien la peine d’avoir connu autant de femmes pour se retrouver aussi embarrassé qu’un collégien face à Kaori !  

 

Il ne voulait plus la blesser et, néanmoins, il était encore incapable de l’aimer… Alors, il l’évitait. Ce qui ne valait guère mieux… Il avait lu une telle tristesse quand il l’avait abandonnée le soir du 26 mars. Elle lui avait organisé une soirée merveilleuse… Il la revoyait si lumineuse au milieu de leurs amis, ses yeux si remplis d’amour qu’il avait cru perdre la tête. Il aurait été capable de prendre son corps comme cadeau d’anniversaire ! Il s’était donc enfui.  

 

Mais aujourd’hui, c’était l’anniversaire de Kaori… et aussi l’anniversaire de la mort de Makimura. C’était un jour difficile pour elle bien qu’elle n’en dît rien. Il saurait la soutenir. Aujourd’hui, il ne ferait pas l’imbécile… enfin, pas trop !  

 

La porte s’ouvrit et un délicieux parfum embauma la pièce. Comment faisait-elle pour sentir si bon ? Ce n’était pas ces fragrances artificielles dont les autres femmes se badigeonnaient, c’était son odeur… Celle qu’il humait avec délice dans les dessous qu’il lui subtilisait. Ce n’était pas le moment de penser à ça ! se tança-t-il en enfonçant son nez dans l’oreiller.  

 

- Debout, Ryô ! claironna-t-elle gaiement. Il est presque dix heures, fainéant !  

 

En réponse, il grommela des paroles indistinctes et se pelotonna davantage dans la couette.  

 

Kaori n’avait pas envie de commencer cette journée par une sempiternelle massue. Aussi posa-t-elle timidement la main sur l’épaule du nettoyeur pour la secouer légèrement.  

 

- Allez, lève-toi !  

 

- Non, continue, gémit-il.  

 

Les doigts de Kaori s’immobilisèrent, signe évident qu’il avait réellement prononcé ces mots. Qu’est-ce qui lui avait pris de manifester ainsi son contentement devant sa partenaire ? Il n’avait qu’une solution pour corriger cet impair : simuler un rêve érotique. S’il prononçait le prénom de Saeko, il serait sauvé.  

 

- Kaori, souffla-t-il.  

 

Il se mordit aussitôt les lèvres, mais il était trop tard.  

 

- Tu vas bien, Ryô ? s’inquiéta-t-elle.  

 

Dieu qu’elle était belle avec cet air tendre et soucieux ! Sans compter que dans ce petit top rose pâle et cette jupe rikiki, elle était à croquer.  

 

- Kaori, je… balbutia-t-il.  

 

- Oui ?  

 

Il ne devait pas parler. Il le sentait bien, il allait dire une horreur, mais en dépit de ses efforts, les mots jaillirent de sa bouche.  

 

- J’ai envie de faire mokkori !  

 

La jeune femme se figea et ses joues s’empourprèrent vivement. Puis, une gigantesque massue apparut entre ses mains et s’écrasa sans plus de façons sur un Ryô aussi vermillon qu’elle.  

 

- Dire que je m’inquiétais, espèce de crétin ! gronda-t-elle en claquant la porte. 

 


Capitolo: 1 2


 

 

 

 

 

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