Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: nodino

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 05-06-11

Ultimo aggiornamento: 07-04-12

 

Commenti: 62 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Anciennement "Île était une fois"... Quand Kaori et Ryo se retrouvent coincés sur une île déserte...

 

Disclaimer: Les personnages de "Île était une fois..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mokkori Island.

 

Capitolo 1 :: Oh mon bateau...

Pubblicato: 05-06-11 - Ultimo aggiornamento: 05-06-11

Commenti: Bonjour à tous. Suite à une punition donnée par une petite crêpe sucrée, je commence une nouvelle fic, qui sera surement très courte, trois chapitres je pense. Le thème imposé était une certaine île dans laquelle j'ai déjà envoyé certains d'entre vous. Bon, celle-ci ne sera pas tout à fait aussi farfelue que l'île du "membre de la semaine" mais en tout cas, j'ai essayé d'y mettre un poil d'humour, ce qui n'est pas facile. En tout cas, c'est une fic sans prise de tête et c'est quand même bien agréable à écrire alors j'espère qu'elle vous plaira. Grisou, tu m'avais lancé un défi toi aussi, avec les mots caramel, Ryo/Kao, île, mensonge, drame, alors vu le sujet, on peut dire que la fic y répondra ^^. Donc, je la dédie à Pancake pour son anniversaire et à toi. Avant de vous laisser lire, je voudrais aussi remercier Cris pour son avis qui m'est toujours précieux. Biz et à bientôt !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

-Oh Ryo, regarde, des dauphins !!  

 

Quittant des yeux l'horizon, Ryo se retourna vers la jeune femme qui venait de l'interpeller. Accrochée au bastingage et penchée en avant, Kaori pointait du doigt un mouvement d'écume au loin, sur la droite du bateau. Avec ses cheveux au vent, ses yeux brillants d'excitation et son petit maillot de bain deux pièces porté sous un tee-shirt blanc, elle était tout bonnement... tout simplement... Mokkori. Ryo en oublia de regarder dans la direction indiquée par le doigt pour s'attarder sur ces courbes graciles, découvertes à intervalles réguliers par un vent espiègle qui s'engouffrait sous son léger maillot de corps pour le soulever. Il était presque hypnotisé par ces hanches, juste revêtues d'un mutin petit nœud de satin rouge. C'était comme si elles jouaient à cache-cache avec lui, se servant de ce tee-shirt comme d'un exhausteur de sensualité pour attiser l'envie d'en découvrir plus. Il aurait pu rester des heures à le regarder se soulever et se plaquer sur son corps si la jeune femme ne s'était retournée pour offrir à son regard fasciné son nombril – vision à ce point érotique qu'il faillit en tomber à la renverse - mais surtout pour lui offrir un de ces hurlements dont elle avait le secret :  

 

-Mais ne me regarde pas comme ça abruti ! Les dauphins ne sont pas sur mon tee-shirt mais là-bas ! Regarde ! Oh, s'écria-t-elle, dépitée, ils sont partis. Tu les as loupés, c'est dommage. Je ne sais pas ce qui t'a pris, mais tu avais tout de l'idiot du dicton !  

 

-Hein, quel dicton ? demanda Ryo, qui avait l'impression d'être un somnambule qu'on aurait sorti brusquement de son sommeil, de quoi tu parles ?  

 

-Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde son doigt ! énonça doctement la jeune femme sarcastique.  

 

-C'est toi l'idiote, répliqua-t-il un poil vexé, regarde, tes dauphins sont revenus.  

 

Kaori poussa un petit cri de joie en découvrant que les dauphins avaient réapparu, à la proue du bateau cette fois, et elle se précipita à l'avant, abandonnant Ryo à ses pensées.  

 

« Ce qui lui avait pris ? » Oh, il le savait très bien ce qui lui avait pris, il avait encore été pris en traître par son fidèle ami, qui tentait par tous les moyens de lui faire passer un message, message qu'il se refusait à écouter. Certes, on pouvait désormais dire que Kaori et lui était en couple, car depuis l'enlèvement de la jeune femme par le général Kreutz et son propre aveu, ils s'étaient comportés comme tel. Enfin, comme tel, c'était beaucoup dire : il continuait à repousser les limites de sa patience en la houspillant encore plus qu'avant et, elle, elle testait sur sa personne de nouvelles armes de destructions massives et montrait encore plus d'ingéniosité qu'avant dans ses prises de catch. Mais ils savaient maintenant tous les deux ce qu'il en était et ils se retrouvaient souvent, de plus en plus naturellement, pour partager de tendres moments de complicité... sans pour autant passer un certain cap qu'allez savoir pourquoi, il craignait de franchir.  

 

Eh oui, ne vous moquez pas, mais l'étalon de Shinjuku se sentait aussi démuni devant Kaori qu'un jeune éphèbe tout juste sorti des jupons de sa mère. Lui, qui se considérait comme un maître en la matière et connaissait sur le bout des doigts les secrets du plaisir féminin, il ne savait comment s'y prendre devant la fraîche pureté de sa compagne. Il avait l'impression d'être l'heureux détenteur d'une perle, sauvage et pure, et il craignait de la ternir à jamais si par malheur il se montrait trop empressé ou même simplement maladroit.  

 

 

Cela n'allait d'ailleurs pas sans difficultés, car si lui repoussait à chaque nouveau jour l'échéance de s'unir à Kaori, son mokkori ne l'entendait pas de cette oreille. D'autant plus que la demoiselle, maintenant qu'elle se savait aimée, avait gagné en chaste confiance et qu'elle devenait de plus en plus désirable, ce qui ne laissait pas son traître de compagnon indifférent. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait dû excuser un saignement de nez intempestif ou prétexter une course urgente pour pouvoir s'enfuir de l'appartement. Cela le prenait en général après avoir croisé Kaori au sortir de la douche, ou en train de faire du sport, en pyjama au réveil, voire même en train de faire le ménage ! Chaque moment de la journée, même anodin, pouvait devenir un supplice pour peu qu'elle adoptât une posture, une attitude, ou même un simple port de tête que son mokkori pouvait trouver sexy, autant dire pratiquement tout le temps !  

 

 

Bref, cela devenait insupportable, mais malgré tous les messages de son corps, sa tête n'était pas prête. Que voulez-vous, on n'efface pas comme ça huit années d'auto-suggestion intensive. Il lui fallait maintenant réussir à se déconditionner, mais pour ça il avait besoin de temps. Et comme cela avait l'air de convenir à sa compagne, les choses allaient donc doucement et chastement, même s'il était à bout de nerfs à force de devoir museler les revendications de son mokkori !  

 

 

C'est pourquoi l'invitation de Falcon et Miki à les accompagner dans l'archipel d'Okinawa pour cette semaine de vacances avait été la bienvenue. Il avait besoin de repos et se disait qu'être en constante compagnie de toute la bande lui permettrait de penser à autre chose et de garder une distance raisonnable avec sa partenaire. Mais c'était sans compter avec un tout petit détail : Kaori et son fichu maillot de bain ! Ce si petit, minuscule, ridicule, pratiquement inexistant petit bikini en vichy rouge et blanc qu'Eriko avait fourré de force dans sa valise, criant au scandale en apercevant le une-pièce de natation qu'elle utilisait habituellement. On n'avait pas idée de faire un truc aussi indécent ! Bon ok, il n'avait rien d'indécent, mais sur elle il le devenait ! Il révélait la longueur interminable de ses jambes, la finesse ferme de sa taille, les courbes gracieuses de sa poitrine parfaite et ça c'était inadmissible ! Pour couronner le tout, la fraîcheur du vichy était associée à d'audacieux petits liens noués, qui servaient d'attaches de chaque coté du slip et du soutien-gorge. Ces petits nœuds étaient un appel au fantasme, car l'esprit s'attardait forcément sur ce qu'il découvrirait si quelqu'un tirait dessus par mégarde et les dénouait. Bref, l'ensemble constituait un savant dosage de candeur et d'érotisme brut, et Ryo avait failli avoir une crise d'apoplexie lorsqu'elle l'avait porté pour la première fois. Il avait ressenti une affreuse bouffée de chaleur et avait dû immédiatement se jeter dans la piscine pour calmer ses ardeurs et donner le change, suivi de près par Mick – mais lui, c'était Kazué qui l'y avait balancé.  

 

Heureusement pour lui, Kaori était restée la même et, mal à l'aise d'être aussi peu vêtue, elle avait rapidement pris l'habitude de porter un ample tee-shirt blanc par-dessus, ce qui avait permis à ryo de passer une semaine plus ou moins correcte et relaxante.  

 

 

La semaine étant bientôt terminée, ils rentraient le lendemain sur Tokyo. Pour clore en beauté ces vacances, ils avaient donc tous décidé de louer un petit bateau à moteur et d'aller visiter les petits îlots qui constituaient le reste de l'archipel. Ils s'étaient donné rendez-vous très tôt le matin même, mais une fois arrivés sur l'embarcadère, Kaori et Ryo s'étaient retrouvés seuls. Le téléphone avait alors sonné avec, au bout du fil, une Kazue dépassée qui leur avait annoncé que le reste de l'équipe était malade, sûrement à cause du plateau de fruits de mer qu'ils avaient partagé la veille, et qu'elle restait à leur chevet pour gérer la crise. Le bateau étant déjà loué et payé, ils n'avaient qu'à aller faire l’excursion, car il fallait bien que quelqu'un en profite. Ce n'était pas la peine qu'ils restent ici, car il n'y avait vraiment rien d'autre à faire qu'à attendre que ça passe. Ils avaient ensuite entendu derrière elle des bruits de spasmes et d'estomacs retournés et elle avait brusquement raccroché.  

 

 

Ils s'étaient concertés puis avaient décidé de partir faire un tour, au moins jusqu'à la première île, se disant qu'ils reviendraient plus tôt que prévu pour passer du temps avec les convalescents, qui iraient sûrement mieux en fin d'après-midi.  

 

 

 

 

 

-Dis-moi Ryo, cria Kaori pour couvrir le bruit du moteur, tu sais, toi, pourquoi les dauphins se mettent à l'avant des bateaux ?  

 

-Oui, c'est pour économiser de l'énergie. Comme ça, ils se laissent pousser par la vague que forme l'étrave du bateau à l'avant.  

 

Les jambes pendant dans le vide, le tee-shirt gonflé par la vitesse de l'embarcation, Kaori l'écoutait silencieusement, un petit sourire flottant sur les lèvres. « Dieu que cette femme est jolie », pensa-t-il en découvrant le tableau formé par la jeune femme assise, le visage nimbé de cette lumière que crée le soleil naissant en se réverbérant dans la mer. Alors que le silence s'installait et consciente du regard de son partenaire sur elle, elle le soutint sans sourciller, les joues juste légèrement teintées de rose. C'était ce genre de moments qui faisait désormais la différence avec l'ancien City Hunter. Il n'y avait plus de non-dits... enfin presque, il fallait juste qu'ensuite il trouvât un dérivatif à son désir pour éviter que son mokkori ne prenne les commandes. Et là, il sentait qu'il était temps de trouver un truc...  

 

-Tiens, viens prendre les commandes, j'ai soif !  

 

-Ok, dit la jeune femme en se relevant, les bouteilles sont dans la glacière. Je te ramène ça.  

 

-Non, laisse, j'y vais. Tu tiens la direction actuelle et tu ne touches à rien précisa le nettoyeur en rentrant dans la petite cabine, où il se précipita sur la glacière pour attraper les pains de glace. A défaut de douches glacées et de piscine à portée de main, il avait le choix entre sauter à la mer, ce qui aurait paru étrange vu le nombre de fois où il aurait dû le faire, et se calmer à grands coups de glaçons dans le caleçon.  

 

-Bon tu te calmes toi, maintenant, dit-il à son partenaire, sinon notre pique-nique va finir complètement avarié si je continue à faire fondre tous les pains de glace à cause de toi ! Alleeeeez, dépêche-toi, faut que je remonte avant qu'elle nous conduise en Corée ou carrément en Amérique !  

 

Peu obéissant d'habitude quand il s'agissait de Kaori, son mokkori se mit pourtant immédiatement au repos quand Ryo sentit que le bateau était à l'arrêt et qu'il entendit les appels légèrement inquiets de sa partenaire. Il sortit rapidement de la cabine.  

 

-Qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce que t'as fait ?  

 

-Comment ça qu'est-ce que j'ai fait ? Mais rien du tout ! Le moteur s'est arrêté tout seul et je n'arrive pas à le redémarrer.  

 

-Mon dieu, marmonna le nettoyeur en appuyant sur les différents boutons, quel que soit le volant, dès qu'il se trouve entre les mains d'une femme, c'est la catastrophe !  

 

-Non mais dis-donc toi ! s'exclama la jeune femme en dégainant d'on ne sait où une énorme massue, tu sais ce qu'elle te dit la catastrophe ?!  

 

-Nooonnnn, Kaoriiii, on est sur un baaaa...  

 

Mais Ryo n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un craquement sinistre annonçait la fin prématurée de la promenade ! Immédiatement, l'eau s'engouffra sur le pont par le trou provoqué par la massue.  

 

-Mais c'est pas vraiiiiii, t'es aussi efficace qu'un iceberg toi ! s'écria le nettoyeur, avant de se précipiter sur le petit coffre contenant le bateau pneumatique de secours.  

Il le jeta à l'eau et celui-ci se gonfla automatiquement. Attrapant un gilet de sauvetage, il ordonna à sa partenaire :  

 

-Tiens, enfile ça et saute. Il y a un îlot là-bas, on va y attendre les secours. Allez, saute, dit-il en attrapant la main de Kaori et en l'accompagnant dans l'eau.  

 

Une fois tous les deux en sécurité dans le canot, ils regardèrent sombrer leur navire. Puis Ryo attrapa les pagaies et commença à ramer en direction de l'îlot, tandis que la jeune femme restait assise, silencieuse et prostrée. Après de longues minutes de silence, elle murmura :  

 

-Désolée... Je me suis emportée... Je fais vraiment n'importe quoi... Et maintenant on est perdus au milieu de nulle part par ma faute.  

 

En voyant son compagnon lui tourner obstinément le dos, elle se sentit encore plus coupable. Si Ryo ne lui adressait plus la parole c'était que l'affaire était grave. Quelle ne fut donc pas sa surprise quand celui-ci se mit à rire.  

 

-Ahahahahah, ne t'inquiète pas, lui dit-il avec un clin d’œil, c'est ce que j'aime chez toi : aucun risque que la routine ne s'installe quand on vit avec une furie pareille! Mais dis-moi, tu es sûre qu'il n'y avait pas une de tes ancêtres à bord du Titanic ?  

 

Et pendant que Ryo s'esclaffait de plus belle, la jeune femme rougissait de cette petite déclaration déguisée. Mais quelque chose la chiffonnait. Ils allaient se retrouver naufragés sur une île, déserte apparemment, et elle trouvait que Ryo prenait la chose un peu à la légère. Mais il la rassura immédiatement :  

 

-Ce pneumatique est équipé d'une balise de détresse automatique. On aura juste à attendre qu'on vienne nous chercher, les doigts de pied en éventail. Regarde, elle se trouve à coté de la petite boite avec les réserves de survie. Allez, détends-toi et laisse-moi ramer.  

 

 

 

 

 

Après de longues minutes d'effort à lutter contre les courants, Ryo réussit à échouer l'embarcation sur une plage de sable et les deux passagers purent enfin poser pied à terre. Le nettoyeur mit tout de suite le bateau en sécurité à l'autre bout de la plage, pour éviter que le ressac ne l'emporte au loin mais, alors qu'il revenait vers sa partenaire, ce qu'il vit le figea sur place et il se jeta soudain face contre sol.  

 

-Qu'est-ce qu'il y a Ryo ? s'inquiéta Kaori en accourant vers lui.  

 

-Rien, c'est juste le fait d'avoir ramé. Je suis épuisé... vais faire un somme moi ! Va voir si tu trouves un coin pour établir un campement.  

 

-Hein ? Mais... Tu es sûr que tout va bien ? Tu ne veux pas venir avec moi ?  

 

-Fais ce que je te dis ! marmonna-t-il, la tête toujours fichée dans le sable.  

 

Habituée aux étranges comportements de son partenaire ces derniers temps, la jeune femme n'insista pas et elle s'éloigna en direction des rochers derrière eux. Lorsqu'elle eut disparu, Ryo se releva prestement et recracha les grains de quartz qu'il avait avalés pendant qu'il essayait de la convaincre de s'éloigner de lui. « Alors là, c'est le pompom ! » pensa-t-il en comblant le trou dans le sable formé par la vigueur de son mokkori.  

 

 

Là, c'en était trop ! Kaori avait enlevé son gilet de sauvetage ! On n'avait pas idée de faire un truc pareil... Enlever son gilet de sauvetage alors qu'on ne porte en dessous qu'un tee-shirt ! Cette fille ne connaissait décidément rien aux lois de l'érotisme et du sex-appeal. En tout cas, elle ignorait apparemment tout des tourments qui l'étreignaient ! Lui qui paniquait à la simple vue de son nombril, voilà que celui-ci devenait le cadet de ses soucis, car au travers du tee-shirt mouillé, il avait eu une vision quasi parfaite de chaque courbe de son corps ! Comment ne pas voir ce que révélait par transparence ce tissu collé dans le sillon de ses seins ? Comment ne pas focaliser sur ce vichy rouge, plus du tout candide, qui accentuait le galbe de ce qu'il moquait avant comme étant sans aucun relief. Aucun relief ?? Mais un randonneur se serait épuisé à grimper ces collines ! Oh oui... s'égara-t-il une seconde, randonner sur les collines de Kaori, partir à la découverte de ses vallées, à l'assaut de ses plaines, de ses vallons...  

 

-Ça va mieux Ryo ? Ah bah non, visiblement pas ! dit Kaori en revenant, alors que Ryo replongeait face en avant dans le sable. Bon écoute, tu n'auras qu'à me rejoindre quand tu auras terminé ta sieste. J'ai trouvé une petite grotte juste derrière ces rochers. Et, au fait, l'île est toute petite et il n'y a personne ici, à part des singes.  

 

Alors qu'elle s'éloignait pour retourner vers la grotte, elle se ravisa et revint s'accroupir à ses côtés pour lui murmurer :  

 

-Et à ta place je ne resterais pas trop longtemps couché comme ça, parce que j'ai lu qu'à partir d'une certaine heure, les crabes sortent pour chasser !  

 

Ryo serra instinctivement les fesses mais resta immobile, jusqu'à ce qu'elle s'éloigne de nouveau. Peu importaient les crabes, il allait rester encore un peu couché comme ça. De toute façon, si jamais il levait la tête, il verrait ce foutu tee-shirt souligner la cambrure de ses reins et onduler en rouge et blanc au rythme de ses fesses.  

 

 

Pfffff, maudits soient le vichy et les tee-shirts mouillés ! Il était bloqué sur une île déserte avec l'objet de toutes les tentations... Pourvu qu'on vienne vite les secourir, car lui qui trouvait que la vie à l'appartement était difficile, il sentait qu'ici, dans cet endroit paradisiaque, elle allait être infernale.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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