Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 03-02-12

Ultimo aggiornamento: 22-08-12

 

Commenti: 13 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: « Chère Kaori, si un jour tu lis cette lettre, c’est que la vie m’aura enlevé à toi… Tant de chose que j’aurai voulu te dire, des souvenirs inavoués, des sentiments inachevés, sache que rien ne nous séparera et surtout pas l’amour que j’ai pour toi… Je n’ai pas le temps de t’expliquer certaine chose, pas le courage ni le cœur, alors je confis cette tâche à l’homme que je considère comme l’ami le plus précieux, Ryô Saeba… Il te dira ce que je n’ai pas pu te dire, tu verras, c’est un homme… Incroyable… Tendre baisers ma chère sœur… Je t’aime… »

 

Disclaimer: Les personnages de "Comme une évidence..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Comme une évidence...

 

Capitolo 1 :: Rencontre...

Pubblicato: 03-02-12 - Ultimo aggiornamento: 03-02-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

Après avoir lu cette lettre, assimilée et acceptée chaque mot laissé par son frère adoré, Kaori se laissa emporter par le chagrin. Des larmes d’une grande tristesse s’écoulèrent sur ses joues blanchit par la nouvelle. Nouvelle arrivée affreusement le jour de ses vingt ans. Elle ne put s’empêcher de se laisser aller à ses souvenirs, elle sourit, son frère était un homme bon et généreux, elle avait mis toutes ses forces pour lui ressembler. Hide avait eu la générosité de lui payer son école de médecine, elle était ainsi devenue une grande infirmière bien qu’il espérait qu’elle aille encore plus loin.  

 

Une sonnerie bruyante la fit sortir de ses songes, elle décrocha l’appareil, tremblante.  

 

- Allô ?  

- Bonjour, vous êtes Kaori Makimura ?  

- Oui…  

- Je représente la société Kawashi, des pompes funèbres, nous avons fixé une date pour l’enterrement, le vingt-huit mars à deux heures de l’après midi…  

- Oui, très bien… Je vous enverrai le paiement d’ici là !  

- Très bien mademoiselle ! Au revoir !  

- Au revoir !  

 

Elle raccrocha, triste, quelle date affreuse, il fallait qu’elle prépare les faires parts, commande des fleurs et toutes autres tâches morbides. Alors qu’elle se résigna à commencer les démarches, on frappa à sa porte.  

 

- Bonjour Kaori !!  

- Bonjour Reiji !  

- Tu as une petite mine… Je suis désolé pour ton frère…  

- Entre je t’en pris…  

 

Reiji s’avança dans l’appartement et fit comme chez lui. Il enleva ses chaussures, mit sa veste sur le dos d’une chaise et s’assit sur le canapé. Kaori vint le rejoindre.  

 

- Je sais que ce n’est pas la meilleure des questions, mais comment te sens tu ?  

- J’essaie de me résigner… Mon frère me manque déjà terriblement, il m’a laissé une lettre…  

 

Le jeune homme lis la lettre, son frère avait l’air très attaché à sa petite sœur et bien entendu il comprenait pourquoi. Reiji était assez intime avec Kaori, il était médecin dans l’hôpital où Kaori travaillait également et ils étaient tout de suite devenus amis. Il était sous son charme, il la trouvait belle, intelligente, délicate, généreuse et était d’une incroyable gentillesse auprès des gens, surtout avec ses patients. Il n’entendait que des compliments la concernant, tout le monde la trouvait agréable, elle était comme un ange passant dans les couloirs du désespoir et bien évidement, elle plaisait aux hommes, mais jusqu’à présent personne n’avait réussi à capturer son cœur, même pas lui.  

 

- Reiji ?  

- Oui ?  

- Tu veux bien m’aider à organiser l’enterrement de mon frère ?  

- Bien sûr Kaori ! Je peux même m’occuper de tout si tu veux !  

- Non, juste quelques détails, je tiens quand même à faire ça, c’est mon frère après tout… J’espère seulement qu’il a rejoint notre père… Confessa-t-elle une larme tombant sur sa main.  

- Ne t’en fais pas, ils sont tous les deux réunis et ils veilleront encore mieux sur toi ainsi…  

- Oui…  

 

Reiji posa son bras sur l’épaule de Kaori et pris sa tête entre ses mains, afin qu’elle déverse son chagrin sur son cœur. Sa tête enfouit sur son torse, il pouvait respirer l’odeur de ses cheveux.  

 

- L’agrume…  

- Hein ?  

- Tes cheveux sentent toujours l’agrume…  

- Hum… Oui…  

 

Elle rougit, sentant son cœur battre un peu plus vite, elle était intimidée. Elle se détacha de ses bras, ne voulant pas que Reiji pense quoi que se soit d’elle. Reiji ne connaissait que trop bien ce regard distant, il ne savait jamais si Kaori avait peur d’aimer ou de l’aimer, mais il ne lui posait jamais de question, ne voulant pas la mettre mal à l’aise et surtout ce n’était pas le jour pour la perturber.  

 

- Bon, tu veux que l’on commence par quoi ?  

 

Kaori et Reiji passèrent leur journée à tout préparer. Les faires-parts, la commande de fleur et de la tombe. Toutes ses tâches étaient remplies de peine et de désespoir. Kaori écrivait les adresses sur les enveloppes quand un nom l’interpella, Ryô Saeba. Qui pouvait être cet homme que son frère qualifiait d’exceptionnel ? Elle n’en avait que rarement entendu parler par son frère, mais se rappela qu’effectivement, c’était toujours en bien. Pourtant, Kaori connaissait pratiquement tous les collègues de police de son frère et elle n’avait pas le souvenir d’avoir rencontré cet homme.  

 

- Qui est-ce ? Demanda-t-il une pointe de jalousie dans la gorge.  

- De qui parles-tu ?  

- De Ryô Saeba, tu le connais ? Ton frère en fait l’éloge dans sa lettre ?  

- Oui, enfin, je ne connais pas Ryô, pourtant, il me semblait connaitre la pluparts de ses partenaires…  

- Peut-être ne le connait-il que depuis peu ?  

- Oui ?!  

 

Le soir arriva et l’heure de diner également.  

 

- Je sais que tu vas dire non, mais je t’invite à diner, ça te feras le plus grand bien !  

- Non, Reiji, c’est très gentil de ta part, mais je n’ai pas la tête à ça !  

- Kaori, tu ne peux pas te renfermer sur toi-même, il faut que tu sortes…  

- Oui, mais pas maintenant…  

- Très bien, je n’insiste pas… On se voit plus tard ! Part-il un peu vexé.  

- Reiji !  

- Oui ?  

- Merci pour tout, ça compte beaucoup pour moi…  

- C’est surtout toi qui compte pour moi… Dit-il posant une main réconfortante sur sa joue. A jeudi…  

- Oui…  

 

Kaori ferma sa porte à clef. Elle se doucha, se fit quelque chose de rapide à manger et partit directement se mettre au lit. Elle essaya de lire un livre, pour se détendre, mais celle-ci n’y parvint pas, passant la moitié de la nuit à pleurer, quand de fatigue, elle s’endormit enfin.  

 

Le jeudi pointa son nez, aujourd’hui était l’enterrement de son frère, il pleuvait, forcément, il pleuvait toujours dans ces moments, le temps traduisait-il votre humeur ? Elle prit une douche chaude, très longtemps, comme si l’eau chaude roulant sur son corps pouvait laver sa tristesse. Elle enfila ses sous-vêtements, mit des bas de couleur peau, puis se saisit de sa robe noire corbeau. Elle enroula une écharpe de la même couleur autour de son cou, un manteau et empoigna son parapluie afin d’affronter la pluie dehors.  

 

La messe fut morbide, il y avait beaucoup de monde, finalement pas mal que Kaori ne connaissait pas. Puis, ils suivirent le cercueil, le prête effectua sa dernière prière. Kaori ne put empêcher ses larmes, on aurait pu les confondre avec cette pluie fluide. Plus rien n’existait autour d’elle, à part le chagrin, les regrets, les souvenirs, elle n’avait plus qu’eux.  

 

Du coin de l’œil, un jeune homme au regard perçant et troublant observait Kaori. Elle pleurait, ses jolis yeux noisettes empreint d’une tristesse jamais consolable, elle était pâle, n’avait-elle passé ces derniers jours à pleurer ? Ryô l’admira, oui « admirer », jamais il n’avait eu la chance de voir une femme aussi belle, elle était élégante, elle dégageait beaucoup de grâce et de chaleur. Pas étonnant que Hide est toujours refusé de lui présenter « sa merveille » elle était somptueuse et dire que c’était à lui d’annoncer d’affreuse nouvelle à cette charmante femme. Il ressentit une étrange sensation, il la fixait depuis un moment déjà, son cœur s’emballait. Kaori, ce prénom l’inspira, il eu un sentiment unique pour elle, elle avait l’air différente…  

 

Auprès d’elle se tenait, un homme, plutôt beau d’ailleurs, lui aussi ne cessait de la regarder, son regard était doux, ils avaient l’air proche, puisqu’il entoura de son bras ses épaules, elle ne dit rien, son visage s’illumina même. Etait-ce son fiancé ? Pourquoi se poser cette question ?  

 

Kaori tourna la tête, elle cherchait du regard qui pouvait être Monsieur Saeba ? Quand elle vit qu’un homme la regardait, il tourna de suite la tête comme gêné.  

 

- « Moi, gêné ? »  

 

Kaori l’observa à son tour, était-ce cet homme ? Elle le trouvait beau, imposant, son cœur rata un battement tellement cet homme dégageait du charme. Il avait l’air perdu dans ses pensées. Il était bien entouré, le lieutenant Nogami se tenait à ses côtés, avec sa sœur cadette, Reika. Une jeune femme, brune, très belle, se tenait à ses côtés aussi, elle le collait fortement d’ailleurs. Puis, un homme grand, très imposant, accompagné d’une charmante jeune femme qui lui tenait le bras. Elle tourna la tête, pourquoi sentait-elle son cœur battre aussi rapidement.  

 

L’enterrement était enfin fini. Pendant que les invités discutaient entre eux, Kaori resta devant la tombe de son frère, tenant une tulipe rouge dans ses mains. Elle la déposa délicatement, murmurant un dernier adieu. Elle rejoignit son ami.  

 

- Tu as vu Monsieur Saeba ?  

- Non, je ne sais pas qui c’est, il y a tellement de monde…  

- Viens, allons le chercher !  

 

Kaori se renseigna auprès de plusieurs invités, personne ne connaissait ce nom, quand un vieil homme, lui indiqua du bout des doigts, l’homme qu’elle cherchait. C’était le jeune homme qui la fixait tout à l’heure. Etrangement, elle eut un sentiment de bonheur, comme ravis que se soit lui. Elle s’avança en compagnie de Reiji, celui-ci parlait à ses amis.  

 

- Excusez-moi ! Dit-elle subtilement.  

- Oui ? Dit-il se retournant.  

- Vous êtes Monsieur Saeba ? Demanda-t-elle d’un beau sourire.  

- Oui !  

- Enchantée, je suis Kaori Makimura, la petite sœur de Hide… Annonça-t-elle lui tendant sa main.  

- Enchanté… Kaori… Dit-il serrant doucement sa main, ressentant une chaleur enivrante l’envahir.  

- Hum… Dit-elle détachant sa main de la sienne, qu’elle serrait depuis trop longtemps. Je suis désolée de vous déranger, mais mon frère m’a souvent parlé de vous et il m’a dit que si j’avais des questions à lui poser, je devais m’adresser à vous…  

- En effet, il m’a demandé de vous remettre quelque chose…  

- Ah oui ?  

- Hum, on ne va pas rester à discuter ici, pourquoi ne pas aller déjeuner… Retentit la voix de Reiji.  

- Oui, vous avez raison, pourquoi ne pas aller déjeuner au Cat’s Eyes !  

- Au Cat’s Eyes ? C’est un café ça ?  

- Oui et alors ?  

- Ce n’est pas très convenable pour…  

- Reiji ! Souffla Kaori. Ca sera parfait… Sourit-elle.  

- Bien ! Il lui rendit son sourire  

 

Reiji suivait avec sa voiture celle de Ryô. Le conducteur de cette mini rouge l’agaçait fortement, il avait tellement observé Kaori qu’il avait fini par le remarquer et son regard ne lui avait pas du tout plu.  

 

- Tu es sûr qu’on peut lui faire confiance ?  

- Oui, pourquoi ?  

- Il n’a pas l’air clair, il n’a pas l’allure d’un policier et son arrogance m’insupporte !  

- Son arrogance ? Tu n’exagères pas un peu, je te signale que c’est toi qui a critiqué ce café, le Cat’s Eyes, c’est ça ?  

- Oui et c’est un café très mal fréquenté, il y a peu de monde et il s’y passe des choses étranges !  

- Mais comment tu sais tout ça toi ? Demanda-t-elle avec ironie.  

- Ce café est situé dans le quartier de Shinjuku et tu sais aussi bien que moi que c’est un quartier très mal fréquenté !  

- Oui je sais, tu as d’ailleurs même refusé que je travaille là-bas en tant qu’infirmière, pourtant la paie était beaucoup plus intéressante !  

 

Arrêté à un feu rouge, le jeune homme se permit de capturer dans sa main celles de Kaori.  

 

- Je ne me le pardonnerais pas s’il t’arrivait quelque chose…  

- Reiji…  

 

Dans la mini rouge, Ryô observait du coin de l’œil la voiture qui le suivait. Il avait une pleine vue sur Kaori. Pourquoi ne pouvait-il pas s’empêcher de la regarder ?  

 

- Et bien Ryô, tu me sembles très courtois avec cette jeune femme ! Dit sa partenaire Aya, d’un ton très ironique.  

- Cette femme a perdu son frère… Et puis, serais-tu jalouse !!! Cria-t-il d’un air bête.  

- Ryô ton naturel est vraiment insupportable !  

 

Aya fit la moue, le feu repassa au vert et les deux voitures redémarrèrent. Ils arrivèrent au café.  

 

- Tu exagères Reiji, cet endroit à l’air charmant…  

- Il l’est ! Retentit la voix de Ryô, qui venait d’ouvrir la portière à Kaori.  

- Merci…  

 

Reiji commençait à être fortement agacé par ce bellâtre. Les jeunes gens rentrèrent. Ryô et sa partenaire ainsi que Reiji et Kaori s’installèrent à une table. Kaori se rendit compte que les deux propriétaires n’étaient autres que l’homme imposant et la jeune femme qui lui tenait le bras. Elle sourit, ils avaient l’air complice et très amoureux. « Quelle chance ».  

 

- C’est beaucoup mieux quand vous souriez… Lui confessa Ryô.  

- Merci… Rougit-elle légèrement. Je ne savais pas que Hide fréquentait ce genre d’endroit, ce n’est pourtant pas à côté du poste de police…  

 

Ryô se tut et sa partenaire pris un air dépitée.  

 

- Vous ne savez pas que…  

- Euh… Que faites vous dans la vie ? Demanda subitement Ryô.  

- Je… Je suis infirmière, je travaille dans l’hôpital de mon ami Reiji qui est médecin…  

- Intéressant…  

- Quoi donc ? Demanda Reiji, inquiet de la réponse.  

- Le…  

 

Un bip se fit entendre, brisant net la conversation. Reconnaissant le numéro, Reiji rageait de devoir partir.  

 

- Excusez-moi, je dois aller travailler… Kaori, je peux te voir une minute…  

- Oui…  

 

Les deux jeunes gens se levèrent et partirent discuter dehors.  

 

- Tu fais vraiment confiance à ce type ?  

- Oui, pourquoi ?  

- Tu ne trouves pas qu’ils ont l’air étrange…  

- Non, c’est vrai qu’ils ont l’air original, mais je me sens bien avec eux…  

- Pardon ?  

- Reiji, qu’est-ce que tu as ?  

- Je me suis un peu renseigné sur ce Ryô Saeba et les avis le concernant sont plutôt contradictoire…  

- Tu as fais quoi ? Reiji, tu n’as pas le droit de fouiller la vie privée des gens comme ça !  

- Je l’ai fais pour toi et…  

- Reiji, écoute j’apprécie ton geste mais tout ira bien ? Dit-elle voulant retourner à l’intérieur.  

 

A peine avait elle tournée les talons que Ryô lui sauta dessus.  

 

- A terre !!!!  

- Quoi ?  

 

Reiji se coucha derrière une voiture et Ryô se saisit de Kaori dans ses bras et se protégea également derrière une voiture. Au bout de quelque temps les feux cessèrent, Ryô entendant deux pneus crispés sur la route, il les regarda s’éloigner.  

 

- Aya, tu les as repérés ?  

- Impossible, il n’avait pas de plaque sur leur voiture…  

- Merde ! Vous allez bien ?  

 

Kaori tremblait dans les bras de Ryô, elle avait eu très peur.  

 

- Vous n’avez rien ? Demanda-t-elle à son tour inquiète.  

 

Ryô fut très surpris par cette question.  

 

- Non mais…  

- Vous êtes fou, vous auriez pu être tué !  

- Ah… Sourit-il. C’est que, c’est mon métier…  

- Pardon ?  

- Je suis, hum, une sorte de détective privé… Dit-il d’un grand sourire.  

- Un détective privé ?  

- Oui et je crois que vous avez besoin de mon aide…  

- Hein ?  

 

Reiji se saisit de Kaori par le bras et l’enleva des bras puissant de cet homme.  

 

- Nous n’avons pas besoin de votre aide ! Nous allons aller à la police porter plainte et c’est tout…  

 

Reiji conduisit Kaori dans sa voiture et la fit monter presque de force.  

 

- Cette attaque peut avoir un rapport avec votre frère… Dit-il sérieusement, éveillant la curiosité de Kaori.  

- Comment ?  

- Kaori, allons nous en !  

- Mais ?  

 

Reiji la tira dans la voiture et démarra sous les chapeaux de roues. Dans la voiture Kaori avait l’air furieuse.  

 

- Je suis désolé Kaori, je n’aurais pas dû te traiter ainsi mais, je n’ai vraiment pas confiance en cet homme…  

- Je ne vois pas pourquoi, il m’a sauvé la vie et la tienne aussi, ne crois-tu pas que c’est une bonne raison pour lui faire confiance…  

- Kaori, tu es aveuglé par le fait que cet homme connaisse ton frère, c’est tout…  

- J’ai confiance en mon frère, s’il pensait que Ryô était un homme bien, je le crois !  

- Ma parole mais il te plait on dirait !  

 

Kaori le gifla.  

 

- Pardon…  

- Non, ce n’est rien, je suis allé trop loin, excuse-moi, mais… Comprends que tu es… Importante pour moi et que je ne veux pas que tu sois encore plus malheureuse…  

- Reiji… Ah !  

 

Kaori fut secouée, une voiture les avaient violement percuté.  

 

- Qu’est-ce que ?  

 

Encore une fois.  

 

- Démarre ! Lui cria Kaori et le jeune homme s’exécuta.  

 

Reiji démarra à toute vitesse, ne sachant que faire pour échapper à cette voiture entreprenante qui les pourchassait sans cesse. Pour couronner le tout, ils commencèrent à tirer.  

 

- Baisse-toi ! Lui conseilla Reiji.  

- Ah ! Mais qu’est-ce qu’ils veulent ?  

 

Kaori se retourna et vit qu’un homme tenait fermement un bazooka.  

 

- Il ne va pas faire ça ?!  

- Non !  

 

Au moment où Kaori se résigna à rejoindre son frère, elle entendit qu’une voiture s’était cartonnée. Quand elle releva la tête, elle vit Ryô sortir de sa mini rouge, arme à la main, se dirigeant vers les hommes qui leur en voulaient. Kaori sortit de la voiture, affolée, partant à la rencontre de Monsieur Saeba. Elle vit Ryô tirer sur eux, afin qu’ils ne puissent plus utiliser leurs armes.  

 

- Vous lui voulez quoi ? Demanda froidement Ryô.  

- Ah, tu aimerais bien le savoir Saeba, mais tu rêves !  

 

L’un des deux hommes jeta une bombe poudreuse, ils ne virent plus rien et Ryô entendit une deuxième voiture démarrer, emportant sûrement les deux complices.  

 

- Merci, Monsieur Saeba…  

- Je vous en pris…  

- Kaori, ça va ?  

- Oui…  

- Je suis vraiment désolé, mais je crois que vous êtes en danger… Annonça Ryô.  

- Pourquoi ?  

- Ca, je l’ignore et mon métier, c’est de savoir et de vous protéger… Sourit-il, posant une main sur son épaule.  

 

A ce contact, Ryô sentit pour la première fois un frisson envahir tout son corps. Le regard doux et profond de cette jeune femme le troublait. Elle lui souriait.  

 

- Monsieur Saeba ?  

- Euh ? Oui ? Dit-il enlevant sa main au regret de Kaori, qui aimait ce contact.  

- J’accepte votre aide…  

- Kaori !  

- Les derniers mots de mon frère était pour vous également, j’ai confiance en lui et… - …  

- Hide vous estimez et il aurait été sûrement ravi que nous fassions connaissance et j’ai cru comprendre également que vous aviez des choses à m’apprendre… Finit-elle plus sérieusement.  

- Vous m’engagez si j’ai bien compris ! Sourit-il.  

- Euh ? Oui…  

- Très bien, Ryô Saeba pour vous servir ! J’ai hâte de discuter avec vous des différents moyens de paiements que je propose ! Sourit-il plus bêtement.  

- Hum…  

 

Reiji ne sentait pas du tout ce type, des sources sûres lui avaient certifié que cet homme était un vrai débauché, un homme gourmand de la fumette, de l’alcool et des jolies femmes. Concernant son métier de détective privé, à Shinjuku on n’appelait ça plus familièrement un yakuza.  

 

- Kaori…  

- Votre prix sera le mien Monsieur Saeba !  

- J’espère bien ! Ria t-il d’un air bête.  

 

Ryô était plus qu’enchanté de ce nouveau XYZ…  

 

 


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