Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 19-01-19

Ultimo aggiornamento: 01-02-19

 

Commenti: 16 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori se réveille un matin : vit-elle un rêve ou un cauchemar?

 

Disclaimer: Les personnages de "Cette nuit" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Cette nuit

 

Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 19-01-19 - Ultimo aggiornamento: 19-01-19

Commenti: En route pour une nouvelle histoire. J'espère que vous apprécierez. Bonne lecture et merci d'avance pour vos commentaires^^.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 1  

 

Un matin chaud et radieux se levait. Kaori s’éveillait lentement après une nuit pleine de rêves qui la firent rougir et frissonner. Elle avait mal à la tête, la bouche légèrement pâteuse et ses oreilles étaient saturées d’un son ignoble. Elle n’aurait pas dû boire la veille. Elle savait qu’elle ne tenait pas l’alcool mais ces idiots l’avaient défiée et elle n’avait pas voulu les laisser se moquer d’elle. Elle aurait mieux fait pourtant.  

 

Doucement la réalité prit place. Elle refusait d’ouvrir les yeux à cause du soleil qui l’éblouissait. Puis elle se sentait bien, au chaud, en sécurité… Son oreiller sentait la poudre : c’était étrange… Les draps semblaient glisser sur sa peau en une douce caresse. Elle se figea et ouvrit lentement les yeux. Elle était dans la chambre de Ryo. Que faisait-elle là ? Elle releva la tête, lentement. Elle était dans les bras de Ryo, la tête posée contre son torse. Sa main était posée sur sa fesse et elle se rendit compte avec horreur qu’elle était nue. Que s’était-il passé ?  

 

Elle s’efforça de se souvenir mais rien ne remontait. La dernière chose dont elle se rappelait était que Mick, Ryo et elle étaient allés prendre un verre après une mission assez compliquée. Là elle se réveillait dans les bras de Ryo, nue comme un ver et lui… Elle souleva le drap, les joues rouge pivoine. Il était également nu. Il ronflait comme un bon. Elle se tourna pour sortir du lit et fut stoppée net par la vision devant ses yeux. Mick était étendu juste à côté d’elle, nu également. Elle réprima un cri. Elle se leva précautionneusement et sortit du lit. C’est alors qu’elle vit les quelques traces de sang sur les draps et les larmes lui montèrent aux yeux devant la terrible situation : elle avait eu ses premiers rapports intimes, avec son partenaire et un autre homme, et elle ne s’en souvenait pas…  

 

Sentant la panique l’étouffer face à l’horreur de la situation, elle déguerpit en vitesse. Non, elle n’aurait pas… pas avec les deux tout de même… ce n’était pas possible… Elle courut s’enfermer dans la salle de bain et se précipita sous la douche. Elle devait s’éclaircir les idées, réfléchir, comprendre ce qu’il s’était passé. La première chose qui lui vint c’était qu’elle avait consenti à… à ça. Elle se morigéna : même dans sa tête, elle n’arrivait pas à prononcer ces mots sans rougir. Ils ne l’auraient pas forcée, même saouls. Ryo et Mick étaient des pervers certes mais pas des violeurs.  

 

En se lavant, elle sentait que certains endroits de son corps avaient été sollicités, ce qui confirmait ses soupçons : elle avait eu des rapports intimes avec l’un et/ou l’autre de ses amis. Elle pensa immédiatement à Kazue et se dit qu’elle serait incapable de la regarder en face. Et Mick et Ryo ? Elle rougit. Ils ne la laisseraient plus en paix : Ryo se moquerait d’elle ou l’ignorerait. Peut-être lui demanderait-il de partir ? Une sourde angoisse naquit dans son coeur. Elle ne pourrait pas vivre loin de lui. Finalement elle sortit de la douche et alla s’habiller. Elle ne put s’empêcher de s’observer dans le miroir mais son corps ne laissait apparaître aucun changement sauf… Magnifique, en plus, elle avait un suçon maintenant ! Elle s’habilla d’un jean un peu large et d’un débardeur sans manche mais avec un col suffisamment haut pour cacher la marque.  

 

Il n’y avait toujours aucun son provenant de la chambre de Ryo hormis les ronflements des deux hommes. Elle descendit à la cuisine préparer un petit-déjeuner. Elle en profita pour prévenir Kazue, tentant tant bien que mal de cacher son malaise, que Mick était resté dormir chez eux. Faire la cuisine calma un peu ses nerfs et elle aborda la question suivante : comment réagir devant eux deux ? Elle se voyait mal leur dire : «  eh les mecs pour deux supers coups comme vous, j’aurai aimé avoir un souvenir mémorable mais je ne me souviens de rien... ». Comment faire ? Mettre les choses à plat ou laisser couler ? Aborder le sujet ou les laisser venir à elle ? Elle décida de laisser venir les choses. Après tout, ils avaient beaucoup bu eux aussi, peut-être n’auraient-ils aucun souvenir également ? Ainsi, tout cela s’arrêterait là et elle serait la seule à savoir…  

 

Elle s’assit à table avec sa tasse de café. Elle la tenait entre ses mains pour se réchauffer. Elle était frigorifiée. Elle revit soudain des images de ses rêves et se dit qu’en fait il s’agissait de réminiscences de cette nuit. Elle fut soulagée de ne voir que Ryo puis soudain la colère s’invita parce qu’après toutes les méchancetés qu’il lui avait assénées sur son corps de garçon manqué, son allure, etc., finalement ce corps avait bien l’air de lui plaire. Elle en ressentit étrangement un peu de fierté également.  

 

Soudain, elle entendit un hurlement suivi d’un autre provenir de la chambre de Ryo. Elle partit en courant voir ce qu’il en était. Ryo se tenait de bout, nu comme un ver, tenant un oreiller pour cacher son intimité et Mick lui faisait face, ayant lui tiré le drap pour se cacher. Ils se faisaient face avec un air hébété :  

 

- Qu’est-ce que tu fous dans mon pieu, Mick ? Qui plus est à poil ?  

 

- J’en sais rien, moi. Je me souviens juste m’être écroulé dans le salon après plus rien.  

 

- Comment t’es arrivé ici alors ?  

 

- J’en sais rien. Je pourrai comprendre être arrivé dans le lit de Kaori mais le tien…  

 

Une massue de 100 tonnes atterrit sur la tête du blondinet pour avoir osé penser cela. Tiens, se dit Kaori, ça soulage.  

 

- Bien fait, Angel. Faut vraiment être désespéré pour vouloir aller faire une visite nocturne à Kaori.  

 

Ryo ne vit pas venir la massue 10000 tonnes vengeance divine lancée par une Kaori plus qu’en colère.  

 

- Ca t’apprendra à faire le guignol. Et je t’ai déjà dit de t’habiller pour dormir : ton mokkori ne m’intéresse pas !  

 

A ces mots, tout un flot d’images lui revint en mémoire pour lui signifier son mensonge : son mokkori ne l’avait pas laissée indifférente cette nuit. Elle sentit ses joues virer au rouge, à nouveau, et recula pour sortir de la pièce.  

 

- Je… je vais voir si on a des messages.  

 

Elle planta là les deux hommes toujours empêtrés sous leurs massues respectives.  

 

Tout en se dégageant, Ryo se dit qu’il aurait mieux fait de continuer à dormir. Ces rêves étaient beaucoup plus agréables que la réalité, même si une fois encore, la protagoniste était la seule personne qu’il se refusait à toucher. Ca lui avait semblé tellement réel. Il regarda son ami qui se dépoussiérait et d’une voix dégoûtée :  

 

- Mick, enfile un caleçon par pitié.  

 

- Eh c’est bon ! Je me fais déjà cueillir dès le matin par une massue après m’être réveillé auprès d’un mec, alors du calme, il faut que je me remette du choc…  

 

- Dis-moi, tu ne m’as rien fait tout de même ?, lui dit Ryo, les yeux plissés, en enfilant un pantalon.  

 

- Ca va pas la tête !!! Et toi d’abord, qui me dit que tu ne m’as pas sauté dessus ?  

 

- Plutôt sauter sur Kaori !  

 

- Fais pas le dégoûté : il suffirait qu’elle claque des doigts pour que je lui saute dessus. Y a que toi pour pas remarquer que c’est une bombe., lança Mick, énervé.  

 

Ryo se releva après avoir ramassé son holster et lança un regard assassin à son comparse. Mick déglutit quand il vit Ryo prendre son Magnum et respira quand il le rangea dans son étui. Il devait arrêter de débiter cent idioties à la minute.  

 

- Bon, je vais rentrer chez moi. A mon avis, je suis bon pour une autre massue…, fit Mick en riant bêtement et se frottant la tête.  

 

- Oublie pas tes fripes en route !, lui lança Ryo.  

 

Il descendit déjeuner. Il profita du calme pour se relaxer un peu après les jours stressants qu’ils avaient eus. La mission qu’ils avaient acceptée d’effectuer pour Saeko avait été périlleuse et avait fait remonter beaucoup de souvenirs surtout pour Kaori car elle avait un lien avec une vieille enquête de son frère. Lorsque Mick avait proposé d’aller boire un verre à trois pour en fêter la fin, il avait accepté et, à sa grande surprise, Kaori aussi, elle qui ne sortait que rarement et en général avec les filles. Ils avaient beaucoup bu, Kaori les suivant avec des boissons non alcoolisées. A vrai dire, le reste de la soirée resta dans le flou pour lui. Il se secoua : il n’allait pas rester planté là toute la journée.  

 

Il partit un peu plus tard après une douche revigorante. Il fit le tour de ses indics pour se tenir au courant des dernières informations puis se rendit au Cat’s eye. Il fut stoppé dans son entrée volante par une massue qui l’envoya valser dans le mur.  

 

- Eh oui, j’étais déjà là., soupira Kaori. Miki retint son rire et Falcon poussa un léger grognement.  

 

- Ah ah Kaori, je t’avais vue bien évidemment. Il faudrait être aveugle pour ne pas te voir.  

 

- Très drôle, Ryo. Il faudra penser à renouveler tes blagues., dit-elle en se penchant sur sa tasse de café, une lueur de tristesse dans les yeux. Ryo vint s’asseoir à côté d’elle.  

 

- Alors le tableau ?  

 

- Rien, pas de message. Tu peux vaquer à tes occupations.  

 

- A moi les jolies miss Mokkori, dit-il en se frottant les mains, le regard libidineux. Kaori soupira.  

 

- Je rentre. J’ai des choses à faire.  

 

- Ok. Dis Kaori, t’es en deuil ?, lui demanda-t-il. Elle lui fit volte-face, surprise.  

 

- Non pourquoi ?  

 

- C’est rare de te voir en noir, surtout par ce temps… répondit-il simplement. Elle le dévisagea puis sortit.  

 

Il savait qu’il avait été maladroit. Il se demandait si elle allait bien. Il savait que le doc lui avait donné un traitement à base de plantes pour qu’elle se détendit. Mais aujourd’hui il la sentait stressée, il aurait aimé pouvoir l’aider. A quoi bon ? Kaori était forte ! Elle s’en sortirait. Il partit d’un pas guilleret arpenter les trottoirs de Shinjuku à la recherche de compagnie. Il se prit autant de baffes, coups de poing, pied et sac à mains. Ce fut la mine dépitée qu’il rentra chez lui.  

 

Pendant ce temps, Kaori avait nettoyé et rangé la maison. Elle avait changé les draps des lits pour effacer toutes les traces de la nuit dernière et ne pas éveiller les soupçons, lavé tous les vêtements. Elle préparait à manger quand Ryo rentra.  

 

- Eh bien, ça brille. Tu t’ennuyais ?  

 

- Non, j’ai juste rattrapé le retard dû à la mission. Je dois aller dépendre le linge, je te laisse.  

 

Il partit dans sa chambre et s’aperçut qu’elle avait changé les draps également.  

 

- Elle n’a pas chômé…  

 

Une telle orgie de ménage l’inquiéta et il se demanda si elle n’était pas plus à cran qu’il ne le pensait. Il monta la rejoindre. Elle était perdue dans ses pensées, accoudée à la rambarde.  

 

Kaori repensait aux images qui défilaient dans sa tête. Celles de cette nuit se mélangeaient avec les souvenirs du passé. Elle était submergée par les émotions qui l’assaillaient et n’arrivait pas à faire le tri. Elle se dit que la nuit lui porterait conseil, soupira et se retourna. Ryo la regardait en silence. Il s’approcha d’elle et s’accouda à ses côtés.  

 

- Ca va, Kaori ?  

 

- Oui, Ryo. Je suis juste un peu fatiguée. J’irai me coucher tôt.  

 

- Tu es sure ?  

 

- Oui, ne t’inquiète pas., lui répondit-elle en posant une main sur son bras. Elle partit dépendre le linge, puis rentra.  

 

Le contact de sa main avait ravivé les images de ces rêves de cette nuit et il dut prendre sur lui pour calmer ses ardeurs. Il avait beau dire : Kaori n’avait rien de masculin et sa tenue d’aujourd’hui, jean et tee-shirt noirs, soulignait agréablement ses formes.  

 

Kaori avait préparé le repas et, pendant que les plats finissaient de mijoter, elle faisait les lits. Lorsqu’elle refit le lit de Ryo, elle sentit son estomac se nouer. Elle aurait aimé se souvenir des sensations ressenties quand il l’avait touchée, embrassée, caressée. Mais rien… Juste des impressions fugaces. Elle essuya une larme de dépit et ressortit de la pièce.  

 

Ils mangèrent en silence. Même Ryo se priva de ses remarques acerbes sur la qualité des plats. Puis Kaori partit se coucher. Elle entendit Ryo sortir : il allait certainement faire le tour de Kabukicho. Elle serra son oreiller et s’endormit non sans mal.  

 

Lorsqu’il rentra dans la nuit, Ryo s’arrêta dans la chambre de Kaori. Elle était agitée dans son sommeil. Il replaça une mèche qui s’était mise en travers de son visage. Le contact sembla l’apaiser. Il se promit de la surveiller discrètement les jours suivants pour voir si la situation évoluait favorablement. Sinon il en parlerait au Doc. Il la laissa et partit se coucher. 

 


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