Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sarah

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 28-10-04

Ultimo aggiornamento: 06-11-04

 

Commenti: 109 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Kaori a mentit à une vieille amie d'enfance. Pourquoi diable a-t-elle été racontée qu'elle était la fiancée... de Ryo !

 

Disclaimer: Les personnages de "Un petit coup de pouce" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un petit coup de pouce...

 

Capitolo 1 :: Le mensonge

Pubblicato: 28-10-04 - Ultimo aggiornamento: 28-10-04

Commenti: Je suis nouvelle et c'est ma toute première fanfic. Alors un peu d'indulgence... J'attends vos commentaires!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

La main sur la poignée, Kaori se demandait si elle avait pris la bonne décision. À cette pensée, elle se sentit rougir jusqu’aux oreilles. Mais quelle mouche l’avait piqué pour sortir un mensonge pareil ! Mais si elle ne l’avait pas cherchée aussi… De toute façon, il était trop tard pour reculer. Les dés sont jetés ! Advienne que pourra !  

Elle prit une profonde respiration et tourna la poignée.  

Il lui fallait maintenant assumer son mensonge jusqu’au bout…  

- C’est moi !  

Vautré sur le canapé, son partenaire ne lui prêta aucun intérêt. Il était bien trop occupé à baver devant les créatures sulfureuses qui envahissaient ses magazines.  

Kaori soupira.  

Ne pas s’énerver. Surtout ne pas s’énerver !  

Elle passa donc devant lui sans lui jeter le moindre regard. Il lui fallait absolument garder son calme si elle voulait le mettre dans sa poche. Ce qui serait loin d’être facile. Elle balaya d’un revers de la main les remarques sarcastiques qui allaient inexorablement déferlées de la bouche de son partenaire.  

Dans la cuisine, elle posa ses paquets sur la table et entreprit de ranger les courses dans les placards. Mais ses pensées s’envolèrent dans un passé de quelques heures… Le rouge lui monta aux joues.  

Il fallait qu’elle lui avoue tout de suite sinon elle n’aurait jamais le courage de le faire.  

C’était maintenant ou jamais !  

Elle laissa les courses en plan et se dirigea dans le salon.  

- Ryo, j’ai à te parler !  

Déçu d’être dérangé en pleine page centrale, Ryo lâcha un soupir à vous fendre le cœur et essuya la bave qui lui dégoulinait sur le menton…  

- Tu vois pas que tu me déranges, soupira-t-il en frétillant sur son coussin.  

- Ryo c’est sérieux… enfin… non pas vraiment… mais… enfin…  

Kaori se tordait les mains. Ryo eut un nouveau soupir.  

- Kaori tu me déranges en pleine documentation !  

- Hein ?  

Ryo lui mit sous le nez la page centrale de son magazine. La réaction de sa partenaire ne se fit pas attendre. Elle devint écarlate. Amusé de la voir aussi mal à l’aise, Ryo crut bon d’ajouter :  

- Je suis bien obligé de me documenter. À force de vivre avec un garçon manqué, je ne sais même plus à quoi ressemble une vrai femme ! Tu sais, Kaori, si tu veux je te le prête. Après quelques années d’efforts intenses tu pourras peut-être ressembler à miss boudin…  

- Miss boud…  

C’en était trop. Au diable les résolutions ! Ryo n’eut que le temps de pousser un cri de terreur que Kaori l’avait déjà attrapé par le col de sa chemise et envoyé embrasser le mur.  

- Espèce de crétin ! rugit-elle.  

Quand elle le voulait, Kaori devenait une véritable catcheuse professionnelle…  

- Comment ais-je pu dire une telle ânerie à Miyato ! Aucune femme sensée ne pourrait te supporter, espèce de pervers !  

Ryo dégagea son visage aplatie du mur.  

- Qui est cette Miyato ? demanda-t-il soudainement très sérieux.  

Kaori grogna.  

Ryo s’attendait à faire un nouveau bisous à son mur adoré mais il ne se passa rien. Comprenant que quelque chose la perturbait, il se dégagea complètement et revint s’asseoir.  

Kaori n’osait pas parler. Elle observait un point à ses pieds. Ryo suivit son regard… et esquissa un sourire.  

- Si c’est lui que tu veux je te le prête.  

Kaori lui lança un regard étonné et comprit aussitôt. Sans le vouloir, elle n’avait pas quitté des yeux la couverture du magazine préféré de son partenaire qui était tombé à terre. Elle rougit de plus belle. Décidément ce ne serait pas facile.  

- Mais non, pas du tout. Je ne le regardais pas !  

- Inutile de te justifier. (Ryo prit la pose débile du penseur.) Je comprends que cela doit être très frustrant pour toi. Tous les hommes te repoussent. Mais cela n’a rien d’étonnant, avec tes bourlets mal placés et tes slips de grands-mères cela ne doit pas t’aider…  

Kaori serra les poings. Ne pas s’énerver, surtout ne pas s’énerver !  

- Je les comprend les pauvres. Les gens n’arriveraient même pas à différencier l’homme de la femme. Je suis sûr qu’il t’arrive de te faire draguer par des femmes, non ?  

Toutes à ses explications, Ryo avait fermé les yeux. Lorsqu’il les rouvrit, il hurla de terreur. Kaori serrait les dents… et une massue de mille tonnes dans les mains qu’elle brandissait au-dessus de sa tête.  

- Meurt !  

- Ah non pitié, cria Ryo. Pitié, je ferais tout ce que tu veux, mais pitié !  

Il se réfugia sur le canapé et… rien ne se produisit. Il rouvrit les yeux et vit sa partenaire hésiter entre l’envie de l’écraser comme une crêpe… et de laisser courir ?  

- Kaori…  

Elle ne l’écoutait pas.  

- Tu as dit tout, n’est-ce pas ?  

- hein ?  

- Tu as dit tout, n’est-ce pas ?  

- Je… heu… oui… c’est possible. Tu n’as pas l’intention d’utiliser ça contre moi quand même ? demanda-t-il tout penaud en pointant la massue du doigt.  

Kaori observa l’objet de terreur pendant une seconde puis rougit de nouveau.  

Ryo l’observa sans comprendre.  

- Kaori ?  

- Ryo j’ai un service à te demander.  

Son partenaire la regarda un pli soucieux sur le front.  

- Ne me dis pas que nous avons un client ?  

- Hein… quoi… non ça n’a rien à voir.  

- Une cliente alors ? demanda-t-il l’œil pétillant.  

Mais il se calma rapidement quand il vit la massue prendre un kilo… Oups.  

- Et bien alors, parle.  

- Ryo, j’ai… j’ai mentit, avoua-t-elle en baissant la tête.  

- Quoi t’es un homme ? demanda-t-il l’air grave.  

- TU M’ÉNERVES !! TU PEUX PAS ÊTRE SÉRIEUX UN PETIT PEU !!  

 

Et BOOUMMM !! Et mille tonnes et un kilo sur l’adorable tête de notre Ryo !  

 

- Et bien alors c’est quoi ce mensonge ?  

- Je… j’ai… j’ai mentit.  

- Oui t’arrête pas de me le dire. Passe à la suite où je vais m’endormir.  

Kaori lui lança un regard meurtrier. Ryo s’enfonça profondément dans le coussin du canapé…  

- Bon et à qui tu as menti ?  

- … C’est quelqu’un que j’ai connu au lycée. Elle… comment dire… elle avait tout ce que les autres n’avaient pas. Elle était ravissante, sportive… J’étais un peu jalouse d’elle à cette époque, je n’avais rien de spécial et j’étais très complexée…  

Ryo se mordit les lèvres pour ne pas l’interrompre. Mais une petite lueur malicieuse éclairait son regard. Se taire et la laisser parler. Ensuite tu pourras l’ouvrir…  

- … enfin bon, je l’ai rencontré il y a deux heures. Elle est de passage ici. Je l’ai vraiment rencontré par hasard, et j’aurais préféré ne pas rentré dans cette boutique d’ailleurs, mais il y avait ce joli pull dans la vitrine. Il me plaisait depuis quelques temps et comme…  

- Kaori, coupa Ryo amusé de son embarras, viens-en au fait.  

- Et bien de fil en aiguille, on en est venu à discuter de nos vies, de nos parcours. Elle est fiancée depuis presque un an à un homme qui travaille dans le showbis. Il est fortuné et ils s’aiment énormément. Elle vit une vrai vie de princesse. Ensuite, on en ait venu à moi. Je lui est dit que je vivais dans un appartement avec quelqu’un…  

- Je ne vois pas pourquoi tu es embarrassé, c’est la vérité non ?  

- Oui… non… En fait, tu comprends comme elle a une vie amoureuse…  

- … et que la tienne est désespérément vide…  

- Ryo, si tu veux goûter à ma massue, continue comme ça, t’es sur la bonne voie !  

- Désolé. Continue.  

Kaori soupira. Il fallait lui dire. Assumer.  

- Et bien j’ai dis que nous étions proche.  

- Comment ça proche ?  

- Et bien… proche.  

Ryo leva un sourcil interrogateur. Kaori commençait à s’énerver. Ce n’était pourtant pas compliqué à comprendre !  

- Proche, triple imbécile !  

- Tu veux dire…  

Ryo venait de comprendre. Kaori baissa la tête, honteuse. Mais la réaction de son partenaire ne fut pas celle qu’elle attendait. De la colère, de l’indifférence pourquoi pas. Mais pas ce rire tonitruant. Entre deux larmes, Ryo s’adressa à elle.  

- Proche comme un homme et une femme tu veux dire ?  

- Tu vois une autre définition !  

- Mais enfin, pourquoi lui avoir raconté ça ?  

- Je n’avais pas le choix. Face à tout cet étalage de bonheur, que voulais-tu que je lui dise ! Que je suis la partenaire d’un tueur qui me considère comme un boudin !  

Ryo repartit de plus belle. Vexée, Kaori se leva.  

- Moi qui croyais que tu allais m’aider à me sortir de cette galère !  

- Pourquoi ne pas lui dire la vérité ?  

Kaori se renfrogna. Pour que Miyato comprenne qu’elle n’était que l’ombre d’un tueur ? Qu’elle était amoureuse d’un homme qui ne la considérait ni comme une partenaire efficace ni comme une aventure potentielle ?  

- J’aurais du m’en douter, lâcha Kaori peinée.  

Ryo l’observa une seconde en silence.  

- Pourquoi tu te mets dans des états pareilles, c’est idiot !  

Kaori n’eut pas le temps de répondre, le téléphone sonna.  

- Oui allô ? Miyato ! Oui… ce soir ? Oh… non pas du tout ! Mais bien sûr. Tu veux connaître l’homme avec qui je partage ma vie ? Oui… je comprends… non au contraire, j’en serais ravis également. Oui c’est ça, à ce soir.  

Et elle raccrocha.  

Quelle idiote ! Qu’allait-elle faire maintenant. Elle était bien avancée ! Ryo ne voulait pas entrer dans son jeu et Miyato, curieuse comme elle l’est, s’en rendra immédiatement compte. Elle aurait l’air de quoi… Lui dire la vérité. Oui, c’était la seule solution.  

- Ryo, on a du monde à manger ce soir.  

- Qui ça ?  

- L’amie dont je t’ai parlé. Miyato.  

Ryo n’eut même pas le temps de faire l’imbécile heureux que Kaori l’envoya valser contre le mur avec une massue spéciale « tu me le paieras ! ».  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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