Capitolo 1 :: Un départ mouvementé

Pubblicato: 09-12-04 - Ultimo aggiornamento: 10-12-04

Commenti: Voilà c'est le premier chapitre de ma première fanfic. Je suis morte de trouille à l'idée que vous , les fans d'HFC, me trouviez mauvaise.... N'hésitez pas à me faire savoir ce que vous en pensez, d'accord? Spéciale dédicace à Maya grâce à qui j'ai connu ce site, et à ma copine adorée, Cindy, sans oublier Mathilde !

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« …Les passagers à destination deNew-York sont priés de se rendre porte C pour embarquement immédiat… »  

- Mamaaaan ! Non je veux pas, NOONNNN !!!!  

- Enfin Ryô ! Ca suffit comme ça ! Tu vas arrêter de faire l’enfant à la fin ?  

- Je ne fais pas l’enfant, je ne veux pas y aller un point c’est tout !  

Kaori jeta un regard dédaigneux vers son pitoyable partenaire. Boudeur, ce dernier faisait mine de rester scotché au sol. Elle avait beau savoir qu’il s’agissait du « grand » City Hunter, du nettoyeur numéro 1 du Japon, pour l’instant, il lui semblait surtout que c’était le plus grand froussard de la planète dès qu’on parlait d’avion… Un cas vraiment désespérant.  

- Ah ça mon grand, il fallait y réfléchir avant de donner ton accord. Maintenant que c’est fait il est bien trop tard pour pouvoir reculer, alors… tu viens !  

Joignant le geste à la parole et sans porter plus d’attention aux cris et aux gémissements de Ryô, elle le traîna de force sans aucun ménagement jusqu’à la porte d’embarquement et le poussa à l’intérieur de l’appareil. Les hôtesses, ahuries par ce spectacle, avaient bien du mal à accueillir normalement ces étranges passagers. Kaori leur sourit tout en leur adressant un regard d’excuse pour son compagnon. Il fallait qu’il se calme, et vite, sinon le voyage serait infernal. Elle allait devoir ruser pour ne pas craquer nerveusement.  

- Ryô, tu exagères. Cet avion regorge de jolies hôtesses et toi tu ne les vois même pas… Tu es vraiment le plus ridicule des étalons de Shinjuku que je connaisse !  

- QUOI !!!! hurla Ryô en se redressant brusquement Je ne suis pas du tout ridicule, cet …engin me rend mal à l’aise c’est tout.  

Il allait continuer à défendre son idée lorsque la portée de toute la phrase de Kaori lui arriva au cerveau.  

- Et comment ça, le plus ridicule DES étalons de Shinjuku ??? Comment peux-tu dire une chose pareille ! Je suis le seul, le vrai, l’unique étalon de shinjuku !! Le meilleur coup du siècle !!!!  

Avec sa discrétion habituelle lorsqu’il traitait de ce sujet, Ryô avait déclamé sa tirade haut et fort, de sorte que tous les passagers dans un rayon de dix rangées autour de lui avaient pu profiter de son…euh... profil…Et les réactions ne se firent pas attendre. La plupart des passagers, les femmes surtout, se moquaient plus ou moins ouvertement de lui. Il faut dire que les tremblements qui l’agitaient étaient quelque peu en contradiction avec ses dires…  

De dépit, il fit un gros (mais alors vraiment gros) effort pour se calmer. Mais à peine était-il installé sur son siège que la panique le regagna. Son front suintait de peur et il devenait de plus en plus agité.  

- Ka Ka Ka….  

- Quoi ? Tu veux déjà aller aux toilettes ?!  

Un corbeau passa derrière Ryô. Décidemment quand elle s’y mettait sa partenaire devenait vraiment comme lui. Mais il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, aussi préféra-t-il ignorer sa remarque.  

- Ka Kao…ri…Je veux dé dé dé…  

- Ryô, ce n’est pas le moment de jouer aux dés.  

Deuxième corbeau. Il finirait par croire qu’elle faisait délibérément exprès de se moquer de lui. Mais il se sentait aussi de plus en plus oppressé, alors il ne relava pas non plus cette remarque-là.  

- Je veux dé dé DESCENDRE !!!!!!  

Il faisait vraiment peine à voir, et le cœur de Kaori se serra à se spectacle. Il avait beau lui faire toute sorte de misère, elle ne pouvait pas le laisser ainsi et le prit en pitié. Discrètement elle s’adressa à une hôtesse.  

- Excusez-moi. Mon…ami ne supporte pas les décollages. Auriez-vous des somnifères ?  

- Mmmm oui je vois, fit le jeune femme en jetant un regard vaguement moqueur du côté de Ryô. Nous n’avons pas de somnifères, mais juste des calmants, Cela vous suffira-t-il ?  

- Oui ça ira, je vous remercie.  

Kaori savait qu’il serait difficile de faire prendre un calmant à Ryô, et son honnêteté la poussait de toute façon à le lui proposer directement. Sa réaction était prévue d’avance, et il lui restait à choisir entre la manière douce et la manière forte pour que la pilule passe (c’est bien le cas de le dire lol ^.^).  

- Ryô, l’hôtesse m'a donné un calmant pour toi. Tu supporteras mieux le voyage de cette façon…  

- Ah non ! Il n’est pas question que je touche à cette drogue !  

- Très bien, c'était juste pour t'aider... ""C’est ce que nous allons voir mon cher Ryô…""  

Se battre contre Ryô n’aurait pas servit à grand-chose. Dans son état, il se serait défendu comme un diable…Il ne lui restait plus qu’une seule solution…le manière douce…  

Kaori savait quoi faire pour réussir, et pour cela, elle devait mettre de côté sa timidité ou se résigner à supporter son compagnon tout le long du voyage. Elle fixa donc Ryô dans les yeux et sans plus attendre elle l’embrassa. Et n’allez pas croire à un baiser où seules les lèvres s’effleurent, non, s’était un véritable baiser. Kaori remarque que son partenaire s’était tout d’abord figé, de surprise certainement, mais qu’il prenait bien vite goût à cette étreinte et elle décida d’y mettre un terme… avant de ne plus vouloir faire que ça…  

Elle se rassit normalement dans son fauteuil faisant comme si rien ne s’était passé, malgré les battements précipités de son cœur.  

Ryô lui, ne pouvait détacher ses yeux de Kaori. Elle l’avait embrassé ? Vraiment ou avait-il rêvé ? Il fallait qu’il lui demande pour en avoir le cœur net. Il déglutit difficilement et se lança.  

- Kaori ?  

- Oui, Ryô.  

- Tu...tu m’as embrassé là ?  

Kaori pouffa devant l’air hébété avec lequel Ryô lui posait sa question. Rien à dire, il était vraiment craquant comme ça.  

- Et bien… oui et non !  

- Hein ? Attend tu peux m’expliquer là, parce que je comprend pas très bien…  

- En fait c’est très simple Ryô. Oui je t’ai embrassé, et non je n’ai pas fait que ça. Par la même occasion, je t’ai aussi fait avaler le calmant que tu refusais de prendre…  

- Quoi !!! Tu m’a piégé !? Toi… ma partenaire !!!!  

- Oui et c’est à cause de toi parce que tu es une véritable tête de mule qui ne veut pas se montrer raisonnable. Vois donc le bon côté de la chose, pour une fois tu vas pouvoir assister au décollage sereinement.  

- Mouais c’est ça. Dis plutôt que tu mourai d’envie de savoir quel effet cela fait d’être embrassé par le meilleur de tous les amants, oui.  

Un sourire malicieux sur le visage, Kaori répondit.  

- Oui tu as parfaitement raison, c’est exactement ça. Ravie que tu m’ai si bien comprise… N’empêche, ce n’est pas toi qui m’a donné ce baiser, c’est moi !  

La mâchoire de Ryô tomba sur le plateau repas. Sa Kaori ne pouvait pas lui dire des choses pareilles, ça ne lui ressemblait pas. D’ailleurs, il n’aurait jamais ru qu’un jour elle oserait l’embrasser… Quelque chose était-il en train de changer chez Kaori ? Etait-ce dû à ce voyage, cadeau de tous leurs amis, qu’il avaient tous deux acceptés de faire ensemble ?  

Ryô ne pu approfondir plus loin sa réflexion. L’avion se mit en route et bien avant qu’il ne décolle, Ryô avait sombré dans l’inconscience.  

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