Capitolo 1 :: La rupture

Pubblicato: 17-01-05 - Ultimo aggiornamento: 22-01-05

Commenti: Slt! Je suis de retours avec la suite de Lune de Miel explosive. L'histoire se passe trois ans plus tard. Je compte surtout développer la relation Ryô Kaori mais avec tous les problèmes que peut rencontrer un couple dans la vie detout les jours. Il s'agit ici de raconter les - derniers mois de leur vie en y rajoutant une affaire qui va tout compliquer, et peut-être un heureux dénouement. Ici, pas de scène chocs ou à sensation, juste de l'émotion, beaucoup même. J'espère que vous apprécierez. Il s'agit là de mon point de vue sur ces personnages en ce qui concerne leur futur et leur relation, des points qui me sont très chers.

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Dans le parc de Shinjuku, un homme et une femme semblaient avoir une vive discussion. L’homme était grand, brun, avec semble t-il une belle carrure. Il devait avoir dans les trente huit ans, un regard ténébreux, plutôt bel homme en fait. Elle, mince, les cheveux court, brune, la peau pâle, plutôt jolie et beaucoup de nervosité à revendre, semble t-il. Quelques passants se retournaient pour les regarder. La scène sembla dégénérer quand la jeune femme hurla toutes sortes de choses à celui qui devait être son compagnon. Elle était rouge et les larmes semblaient lui monter très vite aux yeux.  

-« Tiens ! Voilà ce que j’en fais de notre relation ! » Elle enleva ce qui semblait être une bague à son doigt et l’envoya de toute ses forces à la figure de l’homme.  

-« Kaori ! Mais attends !! » Il voulu la rattraper, mais quelque chose le retint. Il frappa violemment le sol avec ses pieds et parti à la recherche du précieux objet. C’est au bout de quelques minutes qu’il l’aperçu dans l’herbe. Il s’accroupit et ramassa l’anneau qui brillait sous les derniers rayons de soleil. Il le regarda un moment, puis baissa la tête comme pour pleureur.  

-« Mais qu’ai-je donc fait ? Je ne suis qu’un imbécile ! Comment un homme peut faire souffrir une femme telle que Kaori ?… et je suis en train de te perdre, et c’est peut-être même déjà trop tard… mais comment on en est arrivé là ?.... Pourquoi toutes ses disputes insensées depuis quelques temps déjà ? » Il pensait à tellement de chose. Rien n’allait plus dans son couple et là, il venait de toucher le fond. Il essaya alors de faire le point, savoir où est-ce que tout avait commencé, mais il n’y arrivait pas. Il ne pensait qu’à une chose, la retrouver, il ne pouvait pas la laisser filer comme ça. Elle était la femme de sa vie, et il le savait, elle était sa raison de vivre « Ma raison de Vivre… Kaori, tu es ma raison de vivre ! »  

Ryô Saeba, c’était son nom. Un nettoyeur sans pitié dont le job consistait à faire le ménage parmi la vermine de notre société. Il protégeait la veuve et l’orphelin. Sa vie n’était qu’un grand désert noir, semé de terreur, de sang, de guerres et autres fantômes morbides, jusqu’au jour où il rencontra Kaori Makimura, son ange, sa partenaire, la femme de sa vie. Il lui avait fallu plus de sept ans pour lui avouer son amour et puis ils ont même fini par se fiancer, jusqu’à aujourd’hui semble t-il.  

L’homme se redressa et retint une larme d’émotion. Il revit le geste de Kaori lui renvoyant sa bague, cela l’avait profondément blessé, horrifié même, son pire cauchemar s’était déroulé devant ses yeux. Il mit alors le précieux objet dans sa poche et couru en direction de leur appartement, espérant l’y trouver, même si c’était pour la voir en larmes sur son lit. Il détestait la voir pleurer et pourtant, Dieu sait combien il était responsable de toutes ses larmes. Il se détestait lui-même quand il la faisait souffrir. Il ne la méritait pas et pourtant, il était incapable de vivre sans elle, sa seule raison d’être. Il hâta le pas et traversa la rue qui l’emmenait jusqu’à chez eux. « Chez eux ! Un drôle de concept !» Pourtant, il n’imaginait plus un seul instant rentrer dans cet immense appartement sans savoir qu’elle n’y serait plus jamais. Il grimpa les escaliers quatre à quatre et ouvra la porte.  

-« Kaori ?! T’es là ? » Aucune réponse ne se fit entendre. De toute façon, il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui saute dans les bras. Il alla d’abord jusqu’à sa chambre et déposa sur une pile de carton une pochette transparente « Si seulement tu m’avais laissé le temps de tout t’expliquer. » Puis, il descendit et fila directement jusqu’à la chambre de sa partenaire. Il ouvra la porte en prenant soin de frapper au cas où. Rien, personne, elle n’était pas là visiblement. Toutes ses affaires étaient encore présentes, elle n’était donc pas repassée par l’appartement.  

-« Mais où est-ce qu’elle a bien pu passer ? » Ryô s’assit sur son lit et essaya de regrouper ses idées. «Son lit… c’est marrant… » Elle n’avait jamais voulue se défaire de sa chambre même si Kaori dormait pratiquement depuis trois ans dans la chambre de Ryô. Cette pièce était devenue un peu son refuge quand elle doutait ou quand elle avait peur. Il ne comptait plus le nombre de fois qu’il l’avait trouvé là, pleurant silencieusement ou simplement en train d’essayer de trouver un peu de repos bien mérité après quelques affaires sordides. Rien n’avait bougé dans cette chambre depuis qu’ils formaient l’équipe City Hunter. Il connaissait chaque cachette, chaque vêtement, chaque objet, chaque photo. Il se revit en train de fouiller sa commode de lingerie. « Pauvre crétin de pervers que tu es, Ryô ! » Se dit-il. Son regard s’arrêta sur la photo de Hideyuki Makimura, le frère de Kaori. Il lui sourit « Toi et tes surprises ! Tu ne m’avais pas raté ce jour là… » Ryô se leva du lit et essaya encore une fois de remettre ces idées en place. Ses yeux rencontrèrent une carte sur la commode. Il s’agissait d’une carte qui annoncer la naissance d’un bébé. « Miki ! » Pensa t-il. Peut-être qu’elle est allée chez elle ? » Après tout, elles étaient très amies et n’arrêtaient pas de se voir depuis la naissance de Akura. Une petite fille venait de naître depuis trois mois, était celle de Mikki et Falcon. « Qui aurait imaginé ce grand géant avoir un aussi joli bout de chou comme Akura ? » Ryô se surprit à sourire. Il reposa la carte et prit son portable, petite merveille technologique qui étaient en train de transformer la vie de tous les japonais (NDA : Je rappelle que normalement, on est en 1997 à ce moment de l’histoire puisque cela fait dix ans que Ryô et Kaori se connaissent) Il composa le numéro de Mikki que Kaori avait prit soin d’intégrer à la mémoire de son téléphone, tête en l’air comme il était. Une sonnerie se fit entendre.  

-« Allo ? » Fit une petite voix féminine.  

-« Miki ? C’est Ryô ! Tu n’aurais pas vu Kaori par hasard ? »  

-« Non. Elle est juste passée cet après midi mais elle devait rentrer. »  

-« Ok. Bon, écoute, si tu la vois, tu pourrais lui dire que je la cherche ? »  

-« Qu’est-ce qui se passe Ryô ? Tu t’es encore disputé avec elle ? »  

L’homme fit un silence.  

-« Ryô, ça ne peut plus durer commença, elle n’arrête pas de pleurer. C’est l’enfer votre relation. »  

-« Oui, je sais… »  

-« Si je la vois, je lui dirais, mais ne compte pas sur moi pour recoller les morceaux cette fois-ci… » Elle raccrocha. Ryô avait définitivement touché le fond. Il regarda son portable et essaya celui de Eriko, une autre de ses meilleures amies.  

La réponse ne se fit pas attendre très longtemps et fut à l’identique de celle de Miki.  

Pour le moment, il n’avait pas de raison de s’inquiéter, il n’était que dix-huit heures du soir, et Kaori ne faisait pas le dîner avant dix-neuf heures. Elle était certainement allée se calmer en faisant le tour du quartier, cela lui arrivait souvent ces derniers temps, un peu trop d’ailleurs même. Ryô sortit de la chambre et alla vers le salon qu’il trouva étrangement vide ce soir là. Il alla jusqu’à la fenêtre, puis son regard s’arrêta sur le meuble à apéritif. Il fallait qu’il prenne un verre, cela l’aiderait sans doute à le calmer. Il ouvrit le placard et sortit une bouteille de whisky ainsi qu’un verre qu’il s’empressa de remplir avant de gagner le canapé dans lequel il s’affala.  

Ryô se mit alors à penser à toute sa vie avec sa bien-aimée, toutes ces fois où ils avaient frôlé la mort, toutes ces fois où il l’avait sauvé. Toutes ces massues qu’il s’était pris sur la tête « D’ailleurs je donnerai n’importe quoi pour me prendre la pire de ses massue maintenant… » Pensa t-il tout haut. Ses rires, ses pleures, leurs instants à deux, leur voyage à New York, sa déclaration, et même leur premier véritable anniversaire, un certain 25 mai 1995 où ils avaient fait une très belle fête au Cat’s Eyes. Tout s’était bien passé malgré les quelques missions dangereuses qu’ils avaient du subir une fois de plus. La dernière en date, une prise d’otage en avion, avait failli tourner très mal, il avait plus de huit mois de ça. « Huit mois que tu ne bosses quasiment plus Ryô ! Sauf pour quelques demoiselles en détresse ! » Il était vrai qu’ils s’étaient mit un joli paquet de côté, presque un million de dollars, de quoi voir venir, mais cela devait servir à un projet qui le tenait à cœur et surtout depuis la promesse que s’étaient faite Kaori et Ryô au sujet de leur avenir. Ils devaient continuer comme d’habitude pendant trois ans, puis trouver une solution pour que Ryô puisse prendre enfin sa retraite, la quarantaine approchant, pour avoir une vie normale. Mais voilà, rien ne s’était passé comme prévu, surtout ces six derniers mois. « D’ailleurs, demain cela fera trois ans… le temps passe trop vite…» Certes, il avait pensé à un projet et il en avait un, mais il ne voulait rien dire jusqu’à demain. Mais cela en valait-il encore la peine ?  

Vingt heures, déjà. Ses pensées ne lui avaient pas permis de voir le temps passer. Ryô se redressa et se gratta la tête un moment. « Qu’est-ce qu’elle peut bien faire ? » Même quand ils se disputaient, elle revenait toujours faire la cuisine. Cela le perturbait beaucoup. Ryô poussa un long soupir et se resservit un grand verre d’alcool. D’habitude, il allait dans les cabarets avec son copain Mick pour se changer les idées quand ça allait mal, mais ce soir, c’était différent. C’était allé trop loin, beaucoup trop loin, elle avait rompu. Ce mot résonna dans la tête du tueur comme un gouffre dans lequel il tombait sans en sentir le fond. « Elle a rompu…. » Il se prit la tête dans les mains et des larmes se profilèrent dans ses yeux. Il n’avait presque jamais pleuré de sa vie, sauf pour elle, Kaori. Elle était la seule à pouvoir lui déchirer son cœur ou à l’émouvoir. Furieux, le tueur balança un des coussins qui se trouvait par là de toutes ses forces. « T’es trop con, Ryô ! » Il pleurait vraiment pour la première fois de sa vie.  

Ses pensées résonnaient à travers ses quelques silencieux sanglots. « Mais comment en suis-je arrivé là ? » Ryô tentait de savoir d’où est-ce que tout avait pu bien partir quand soudain, il se souvint de cette journée. « La robe de mariée… »  

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