Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autori: CHANLYR , Libellule

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-01-05

Ultimo aggiornamento: 12-12-06

 

Commenti: 95 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Partenaire Particulier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Partenaire Particulier

 

Capitolo 1 :: Encore un matin

Pubblicato: 23-01-05 - Ultimo aggiornamento: 23-01-05

Commenti: Voilà. un mois après avoir relevé le défi de Naomy, on se lance. un gd merci à toi Nao pour cette histoire servie sur un plateau. Voilà, Chan et moi, on vous souhaite de passer un agréable moment. En route pour l'aventure...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

… La vie réserve parfois bien des surprises… Qui eût cru qu’après avoir vécu autant de noirceur et d’errance, la vie saurait se monter clémente.  

 

… Une famille… Une vraie famille… Et dans tous les sens du terme !  

 

Jamais, au grand jamais, le premier Nettoyeur made in Japan ne l’aurait imaginé. Sa clandestinité s’arrêterait-elle ici ? Makimura d’abord, son premier grand repère… Son ami… Non, plus qu’un ami, une bonté à faire pâlir les anges eux-mêmes. Si loyal et humain. Puis Kaori… ah, SA Kaori…  

 

Que de chemins parcourus depuis sa première rencontre avec ce petit bout de femme. Ce qu’elle pouvait lui en faire voir ! Et ce matin-là encore…  

 

***********************************************  

 

« Ryô ! »  

 

 

« Mmmm, oui, quoi encore ? »  

 

 

« Quand vas-tu cesser de rester affalé sur ce maudit canapé à te « soulager » les yeux devant de pareilles inepties », souffla Kaori dans un accès de colère, tout en lui arrachant des mains une de ses revues préférées. Vêtue d’une chemise noire, courte, sur un jean taille basse, Kaori se penchait sur Ryô, les yeux complètement sortis de la tête. Son regard lançait des flammes, et ne quittait pas les yeux de Ryô. Ryô fut scotché par ce regard. Il aimait voir sa partenaire dans un tel état de colère avancée. Mais cette fois-ci, il se demandait bien ce qui pouvait lui passer par la tête. Il n’avait rien dit encore qui puisse l’énerver. L’hiver avait de bien bizarres effets sur sa partenaire. Perdu dans ses yeux, il fit un effort suprême pour se tirer de sa torpeur.  

 

 

« Quel rabat-joie ! » dit-il en faisant la moue. « Laisse-moi donc tranquille. Je n’ai pas d’autres choix ! Tu as vu le temps dehors, il pleut depuis une semaine. Et avec ça, pas moyen de soulever quelques jupes depuis des lustres. » répondit-il le regard brillant, la bave pointant déjà au coin de ses lèvres, tout en agitant ses dix doigts mus par un frétillement involontaire.  

 

 

« Pffffff, à quoi ça te sert, puisque de toute manière tu ne conclus jamais rien. En fait, je comprends pourquoi tu te rabats autant sur ces revues. Remarque, tu n’as que ça pour te soulager ! » dit-elle dans un ricanement, qui eut pour effet d’attiser la colère de son comparse à son tour. Les yeux toujours rivés dans les siens, Kaori se délectait de voir son partenaire prendre ainsi la mouche.  

 

 

« Comment ! » dit Ryô sortant de ses gonds, et de sa masturbation mentale. « Aucune femme en ce bas monde n’a le droit de remettre en question mes compétences en matière de… sex…séduction ! bredouilla-t-il.  

 

 

« Mouais, si tu le dis ! mais en attendant, je ne t’ai jamais vu sérieusement au bras d’une femme », lui dit-elle d’un sourire malicieux tout en se redressant de tout son long. Elle lui adressa un regard en coin.  

 

 

« Pffff, forcément, avec une furie collée à mes basques 24/24, dimanche et jours fériés, une massue fixée dans les mains, et qui me saute à la gorge dès que je suis à deux doigts de séduire une femme. Impossible de conclure dans de pareilles conditions ! »  

 

 

« Tu m’énerves ! Bon, si tu n’as rien d’autre à me dire, moi je sors faire un tour… je vais passer voir Miki et Falcon », lança Kaori en faisant brusquement demi-tour et laissant ainsi son partenaire dubitatif.  

 

 

« Mais qu’est-ce qu’il lui prend ce matin ? » pensa-t-il.  

 

 

 

Ce disant, Kaori prit sa veste, et se dirigea vers la porte.  

 

 

« Mouais, c’est ça, va t-en, que je puisse lire tranquille! »  

 

 

Ryô, qui n’avait pas daigné lever le moindre petit sourcil en disant ça, sentit un malaise s’immiscer en lui. BAMMMM !!!!! La porte par où venait de sortir Kaori claqua, laissant Ryô seul face à lui-même.  

 

 

Abaissant sa revue, il resta quelques secondes à fixer cette porte. « Pardon, Kaori. Je ne saurais jamais faire preuve de tact envers toi, mais que puis-je faire d’autre ? T’avoir sous les yeux tout le temps est un vrai supplice. Tu es chaque jour de plus en plus belle. Quel homme ne s’en rendrait pas compte ? Je suis à tout moment sur le fil, au point de rupture. Le matin, quand tu viens me réveiller, quand tu me souris et me fixes avec tes yeux si candides ; quand tu prononces mon nom alors que tu es dans une rage folle ; quand tu te préoccupes de moi ; quand tu as peur pour moi. Et puis… tu m’as tellement changé. J’ai enfin vu la lumière au bout du tunnel dans lequel j’errais depuis des années. Combien de fois ai-je tenté de te dire que tu représentais beaucoup pour moi, trop même… mais cette voix, cette promesse faite à un ami de te protéger. Bon sang, tu es ce que j’ai de plus cher. Mais ai-je le droit de t’aimer ? »  

 

 

« Mais quel obsédé, c’est foutu, il est irrécupérable », marmonnait Kaori dans sa barbe. « Il y a quand même des activités beaucoup plus intéressantes que s’adonner à toute cette lubricité ! Mais non, Môssieur préfère se rincer l’œil devant des midinettes qu’il n’aura jamais l’occasion d’approcher à moins de 20 kilomètres ! Mais comment peut-il ne pas voir combien je tiens à lui. Il n’a que si peu à faire pour que… pour que… Pfff Kaori, tu rêves ! Tu n’arrives pas à la cheville du genre de femme que Ryô affectionne. Je n’ai pas l’étoffe d’une Saeko ! »  

 

 

C’est dans cet état d’esprit que Kaori arriva au Cat’s Eyes. Miki était au bar, tandis que Falcon, haut perché sur un tabouret, réparait les derniers dégâts causés par le couple terrible de Shinjuku. Il régnait au Cat’s Eyes une certaine tension. Quand elle ouvrit la porte, Destinée se tenait sur le rebord intérieur de la devanture, suivant les passants de son regard félin. Elle lui tendit la patte en guise de salut, l’accueillit en clignant des yeux, dont la couleur frôlait la pureté de l’opale. Kaori s’approcha d’elle, lui caressa les oreilles avant de lui gratouiller le cou, ce qui déclencha un ronronnement qui figea Falcon. Elle soupira. « Si Ryô pouvait aussi gentil avec moi ! »  

 

 

« Bonjour Miki ! Hello Falcon !  

 

 

« Oh, salut Kaori », répondit le couple.  

 

 

Kaori prit place sur son tabouret habituel et demanda à Miki de lui préparer un café, en affichant son plus beau sourire à sa meilleure amie. Cependant, Kaori fut surprise de la réaction de Miki. Celle-ci ne lui rendit pas son sourire, et affichait un air des plus contrariés.  

 

 

Falcon sentit qu’il était de trop et s’échappa dans l’arrière salle. Destinée quitta son poste d’observation. Elle se tapit sous une chaise, la tête dans le prolongement de sa colonne, les oreilles basses, les pupilles dilatées. Elle se mit à onduler des épaules, à balancer son postérieur de droite à gauche, sa queue décrivait un mouvement sinueux, saccadé, de plus en plus rapide. Elle fondit sur Falcon, planta ses griffes acérées dans sa peau et commença son ascension. Elle se lova dans le creux de son cou.  

 

 

« Rôn, rôôôôônnnnn, rôôôôôôôônnnnn »  

 

 

Le faible ronronnement de Destinée augmentait considérablement de volume dans l’oreille de Falcon. Plus son visage devenait écarlate, plus elle ronronnait.  

 

 

« J’aurais dû me méfier. Je savais qu’elle préparait quelque chose !!! » Statufié, il avait déjà cessé de respirer.  

 

 

Tout avait commencé quand Miki lui avait parlé du maneki-neko, ce chat porte-bonheur réputé pour assurer une bonne recette. Les yeux de Miki avait alors scintillé d’enthousiasme.  

 

 

« Falcon, je sais ce qui manque dans ce café pour attirer la clientèle. »  

 

 

Comme elle gloussait de rire, il avait commencé à s’inquiéter. Il l’avait regardé d’un air dubitatif. Entendre sa femme parler par énigme n’était guère dans ses habitudes.  

 

 

« J’en ai trouvé un, ravissant. » avait-elle continué. « Il est adorable et puis il a une si jolie frimousse. Je suis sûre qu’il te plaira. »  

 

 

Miki avait gloussé de rire.  

 

 

Soudain, un bruit sourd résonna dans l’arrière salle, provoquant une onde de choc telle que les assiettes et les verres s’entrechoquèrent. Falcon venait de tomber lourdement par terre, le postérieur en premier. Miki et Kaori se retournèrent en même temps. A la grande surprise de Kaori, Miki ne réagit aucunement.  

 

 

« Miki… »  

 

 

« Kaori, ce n’est rien. Une petite baisse de moral, c’est tout. Tu sais, avec ce temps, la joie n’y est pas. »  

 

 

Kaori sentait bien qu’il y avait plus. Cela n’était pas dans les habitudes de Miki d’être aussi morose. Miki était sa meilleure amie. Combien de fois cette dernière n’avait-elle pas aidé Kaori lorsqu’elle ne supportait pas les frasques de son partenaire. C’est pour cette raison que Kaori insista.  

 

 

« Miki ? Je … je vois bien que quelque chose ne va pas… » bredouilla Kaori, tout en triturant ses doigts, les yeux rivés au sol. « Je n’ai pas l’habitude de m’immiscer comme ça dans la vie des gens, mais tu es ma meilleure amie. J’aimerais à mon tour t’être utile. »  

 

 

Sur ces dernières paroles, Kaori vira au rouge, un rouge de timidité et de honte.  

 

 

« Oh Kaori, merci ! » A présent, Miki contenait mal son chagrin, et son visage prit un air sombre. « Tu sais qu’après mon mariage avec Falcon, je pensais être la femme la plus heureuse. J’obtenais tout ce que j’avais toujours désiré. Etre auprès de Falcon. Mais bien vite, je me suis aperçue qu’il me manquait autre chose. J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour les gens et en particulier les… » à ces mots Miki stoppa net, comme si les prononcer signifiait avouer l’irréparable. Mais Kaori avait déjà compris le malaise de son amie. C’est en lui prenant chaleureusement la main que Kaori répondit :  

 

 

« Un enfant Miki, n’est ce pas ? Tu veux un enfant ? »  

 

 

Miki releva alors la tête et ébaucha un maigre sourire.  

 

 

« Oui, Kaori. Mais ce n’est pas si simple. J’ai déjà tenté d’en parler à Falcon mais… il n’est pas pour. Il pense qu’avec la vie que nous menons, une telle arrivée ne serait pas la bienvenue. Mais ce n’est pas ce qui me chagrine, car ça je le sais déjà. Ce qui me fait mal, c’est que je sens que malgré tout, Falcon voudrait un enfant ! Il le désire autant que moi… ah… pourquoi est-ce si compliqué Kaori ? »  

 

 

« Tu sais Miki. Je comprends Falcon. Souviens-toi, le mal que nous avons eu à le convaincre de te garder près de lui…. Et maintenant, il faudrait en plus qu’il protège un petit être. Même s’il le désire plus que tout, il ne conçoit pas qu’il puisse arriver malheur un jour à un enfant. Or, les femmes et les enfants sont les cibles parfaites pour ses ennemis. Mais je pense que Falcon a le temps de changer d’avis. Laisse-lui du temps pour se faire à cette idée », conclut Kaori en lançant un sourire complice à Miki.  

 

 

« Oui, Kaori, tu as raison… » rajouta Miki le sourire radieux aux lèvres. « Je crois que ce qu’il faut, c’est laisser faire le temps. Falcon a toujours prêté attention à ce que je désirais, et je sais que malgré son faux air de vieil ours, il y réfléchit bien plus qu’on ne le pense. A moi de prendre patience ! »  

 

 

Kaori était ravie d’avoir pu rendre sa joie de vivre à Miki. Elle le méritait tant. Elle non plus n’avait pas eu une vie facile…  

 

 

« Bon, je dois filer Miki. Merci pour le café ! »  

 

 

« Déjà Kaori ? » s’étonna Miki.  

 

 

« Oui Miki, je ne vais pas m’éterniser plus longtemps. J’ai fait ce que j’avais à faire ici, je crois. » lui répondit-elle d’un clin d’œil.  

 

Miki comprit tout de suite, et lui adressa son plus radieux sourire.  

 

 

« Et puis, MA feignasse de partenaire doit encore râler que je suis toujours partie en vadrouille, et doit maugréer que le ménage ne se fait pas tout seul. Ra lalalalala »  

 

 

C’est sur ces mots que Kaori quitta le Cat’s Eyes. A peine sortie, elle sentit une vague de bien-être l’envahir. Ce n’était pas pour faire le ménage qu’elle rentrait, ni même pour faire taire une bonne fois pour toutes, les plaintes de son partenaire. Non, elle devait bien avouer que rassurer Miki l’avait rassuré elle aussi. Et si Ryô allait bientôt s’apercevoir que son vœu le plus cher était de rester près de lui. Se lancera-t-il ? Quand ? Depuis sa déclaration au mariage de Miki, elle n’attendait que ça. Les rares passants regardaient cette jeune fille, complètement perdue dans ces pensées, un sourire divin posé au coin des lèvres. Plus d’un l’aurait vu comme une superbe femme !  

 

 

Sur le chemin du retour, Kaori ne prit pas garde au temps qui se gâtait de plus en plus. Au bout de quelques minutes, elle se rendit compte de son état. Trempée des pieds à la tête !  

 

 

« Je suis bonne pour une sacrée pneumonie. Il faut que je m’abrite avant de ressembler à une serpillière humaine. » Tournant la tête sur sa droite, Kaori entr’aperçut une petite ruelle sombre, dans laquelle un haut-vent trônait.  

 

 

« Cet endroit ne me dit rien qui vaille, mais ce n’est que l’affaire de quelques minutes, le temps que la pluie soit moins forte. »  

 

 

Elle s’assit le long du mur, boutonna le haut de sa veste, et se perdit dans ses pensées. Un craquement non loin de là l’en fit sortir. D’un geste vif, sa tête pivota vers l’origine du bruit. Des cartons… « Mais qu’est-ce que tous ces cartons ? » se dit-elle. Alors que le bruit se rapprochait, Kaori sentit un frisson la parcourir.  

 

 

« Je ne suis pas seule ici » dit-elle tout haut, mais doucement pour elle-même. Se relevant et fronçant les sourcils, elle tacha de mieux dessiner la forme qui semblait avancer vers elle.  

 

« Alors ma petite dame, on s’est perdue ? » lâcha une voix sortie de nulle part. Alors que cette voix résonnait encore dans ses oreilles, une forme s’avançait de plus en plus vers elle.  

 

 

 


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