Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 1 :: Un passage vers le passé...

Pubblicato: 14-03-05 - Ultimo aggiornamento: 11-12-05

Commenti: Ma béta-lectrice c'est Elodéa ^^ vous la connaissez peut-être pas elle ne fait pas parti de Hojo Fan City, si non j'ai plus l'habitude de faire un petit commentaire à la fin du chapitre vous pourrez toujours le passer en allant au chapitre suivant mdr ^^! donc merci à Elodéa ^^ Bonne lecture

 


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- RYOOOOOOOOOO !!!!! hurla une voix dans l’appartement. (Elo :J’ai déjà entendu ça quelque part ^^)  

 

La personne concernée avala son café de travers et faillit s’étrangler face à la force de la voix de sa partenaire ! Il se demanda ce qu’il avait encore fait quand un marteau vint lui fracasser la tête contre l’armoire de la chambre d’invités, il se sortit tant bien que mal de l’armoire écroulée sous le coup. Il grogna contre sa furie de partenaire en se demandant si son appartement allait survivre encore longtemps à cette dernière. Quand elle s’avança vers lui, il se releva péniblement, remit ses vertèbres en place et lui demanda agacé :  

 

- Qui y’a t’il espèce de folle furieuse ! - Puis dans un murmure amusé il ajouta - chassez le naturel il revient au galop !  

- Où étais-tu cette nuit ! Demanda t-elle avec un regard d’acier.  

 

Kaori lui signifiait de cette manière qu’elle n’accepterait aucun faux fuyants et elle encaissa tant bien que mal le « folle furieuse ».  

 

- Et c’est pour çà, espèce de folle que tu as fracassé ma jolie armoire ! Déclara t’il pour l’agacer encore un peu.  

 

Cette fois-ci s’en fut trop pour Kaori, elle lui abattit une nouvelle masse de 1’000 tonnes sur la tête. Elle n’ajouta pas un mot et quitta la chambre. Ryo rit jaune en soulevant sa carcasse, il grogna :  

 

- Tu devrais demander la raison de mon retour tardif au lieu de tout fracasser sur un coup de jalousie excessive ! Surtout que j’y suis pour rien en plus cette fois !  

 

Kaori tourna la tête, se sentant un peu fautive de penser toujours à mal de son partenaire… Elle lui demanda :  

 

- A oui ? Et c’est quoi ton excuse monsieur ?  

- Saeko m’a demandé d’effectuer une surveillance sur un entrepôt contre trois coups…  

 

A peine les deux derniers mots prononcés, Ryo comprit son erreur, il se ratatina sur lui-même. Quelques secondes étonné de ne rien sentir contre sa pauvre tête, il risqua un coup d’œil sur sa partenaire… mais cette dernière bien que visiblement furieuse essayait de se contrôler en se serrant les bras. Quand elle vit qu’il la regardait elle lui dit :  

 

- Comme tu t’es déjà pris deux coups de massues… je ne vais pas t’en donner un nouveau, mais si tu ajoutes un mot… tu n’y échapperas pas…  

 

Sur ce Kaori tourna définitivement les talons, sans avoir oublié de lancée un regard noir à son partenaire lourd de significations.  

Ryo penaud se dirigea vers la sortie de la chambre rejoignant sa partenaire à l’étage du dessous, puis se dirigea vers le toit.  

 

- Comme tu es responsable du désastre, je te laisse les opérations de nettoyage ! Déclara le nettoyeur.  

 

Et avant de se recevoir les foudres de sa comparse, il fila vers son refuge.  

Ce n’était pas son jour, Ryo le savait, il était toujours mal le 22 décembre, trop de souvenirs, trop de décisions prises ce jour-là…  

Malgré le froid il s’accouda à la balustrade et sortit une cigarette, tout en se remettant douloureusement les dernières cervicales en place. Il se refusait à se souvenir, il se sentait si coupable !  

 

Au même instant Kaori qui était retourné dans la chambre d’amis en face de celle de Ryo elle dit :  

 

- Mais qu’est ce qu’il faisait dans cette chambre ?  

 

Kaori se rappelle le nombre de fois ou elle avait espionné son partenaire à son insu (tout du moins en apparence) le nettoyeur venait de temps en temps s’asseoir sur ce lit et son regard était toujours posé sur l’armoire. L’armoire ? Qu’est ce qu’une armoire pouvait bien avoir avec son partenaire ? Un détail attira son attention et elle commença à déblayer le passage, cette fois-ci elle n’avait pas lésinée et l’armoire était en morceau. Heureusement cette dernière était en bois et ce qui se trouvait à l’intérieur n’était rien d’autre que de la literie. Literie qu’elle n’avait encore jamais vue. Des couleurs douces en totale opposition avec le nettoyeur n°1 du japon ou l’étalon de Shinjuku, du violet pâle ou du jaune…  

Une fois qu’elle eut rassemblé l’ensemble de ce trésor sur le lit. Elle veilla à ne pas se faire de mal en déplaçant les restes de l’armoire, elle resta perplexe face à sa découverte : une porte.  

 

Ryo se demanda si sa partenaire arrivait à déblayer ce qui reste l’armoire, l’armoire ! Cela fit tilt dans sa tête il réagit au quart de tour, il descendit en trombe dans la chambre, et là il vit Kaori, et cette dernière lui demanda :  

 

- C’est quoi cette porte ?  

 

Elle allait pour saisir la poignée et ouvrir la porte, mais Ryo d’un pas rapide l’arrêta dans son geste. Il saisit beaucoup plus fort que voulu le poignet de la jeune femme et lui dit, le regard sévère et sans équivoque :  

 

- Je t’interdis d’entrer dans cette salle.  

 

Déroutée par l’attitude de son partenaire, un petit sentiment de peur face à lui s’insinua en elle, elle recule face à ses yeux noirs, ses yeux qui d’habitudes n’étaient ainsi que face à l’ennemi. Elle lui dit comme pour se convaincre elle-même :  

 

- Ryo…que…, je ne suis pas ton ennemie dit-elle d’une voix un peu éteinte.  

 

Ces mots eurent l’effet d’une douche froide sur lui et soudain son regard s’adoucit et il lâcha le bras de Kaori par la même occasion. Kaori semblait déceler bien que très bien dissimulé une onde de tristesse et de culpabilité, il lui dit d’un ton un peu bourru :  

 

- Pardon, j’espère que je ne t’ai pas fait mal au poignet.  

- Cette salle…  

- Je t’interdis d’y aller dit-il doucement. J’espère que tu ne vas pas me désobéir sur ce point.  

 

Il avait dit cette phrase avec douceur mais fermeté.  

 

- Bien dit-elle absente.  

 

La jeune femme tourna les talons, le visage triste. Beaucoup de questions la préoccupaient.  

Ryo entends la porte d’entrée, et par la fenêtre de la chambre d’ami la vit se diriger probablement vers le café Cat’s Eyes. Il soupira. Son intention première n’était pas de lui faire mal et de la blesser mais seulement de protéger cette salle.  

D’un geste un peu hésitant, il alla devant la porte, cette porte qu’il fixait toujours de la même manière depuis sept ans, à certaines dates clés telles que le 22 décembre.  

Pour lui cette date correspondait au début de tout il y a dix ans et à la fin d’un souhait trois ans plus tard.  

Il saisit la poignée et entra.  

La pièce était en réalité une chambre composée d’un bureau, d’une chaîne hi-fi qui faisait un peu obsolète à présent et un lit. Un détail attira alors son attention il alla s’asseoir sur le lit une place et prit en main l’objet de son attention, un faible sourire se dessina sur son visage, ses yeux se firent un brin mélancolique. Et puis ces mots lui revinrent à l’esprit… un voile ferma alors son visage.  

 

Au café Cat’s eyes.  

 

Kaori entra dans l’établissement tel un automate. Elle s’assit à sa place devant le comptoir le regard perdu dans le vague. Miki et Falcon ne l’avaient pas quittée des yeux, ils sentaient que quelque chose tourmentait la jeune femme. Miki tout en lui posant une tasse de café devant elle lui demanda :  

 

- Kaori, qu’est ce qui te met dans cet état ? Ryo a encore fait l’imbécile ?  

 

Kaori réagit et dit :  

 

- Oh, sur ce point il est fidèle à lui-même. Ce qui me préoccupe c’est qu’il soit encore plus sur ses retranchements surtout vers la fin de l’année, enfin on dirait que le 22 décembre est un jour qu’il n’aime pas.  

 

Falcon bien que ne montrant rien fut surpris que la jeune femme ait remarqué l’air morose de Ryo spécifiquement à cette date. Le géant aurait voulu lui expliquer mais ce dernier lui avait interdit d’en parler à qui que ce soit.  

D’un ton décidé Kaori regarda Falcon et lui demanda :  

 

- N’y a t’il rien dans le passé de Ryo qui fasse qu’il déteste cette date ?  

- Tu es bien franche Kaori, cependant même si je sais quelque chose, ce n’est pas à moi de te le dire.  

 

Kaori sembla un peu déçue mais n’insista pas, cependant Falcon la surprend en disant :  

 

- Cependant je peux peut-être te dire, que pour lui le 22 décembre est un jour aussi joyeux que cauchemardesque. Il a dut prendre quelques décisions à cette date là et je pense sincèrement qu’il s’en mord les doigts.  

- S’il s’en mord les doigts pourquoi il ne revient pas en arrière ?  

- Il ne peut pas, il s’est fait une promesse. Je n’en dirais pas plus, j’aimerais vraiment qu’il se libère de cette culpabilité et tristesse.  

 

Appartement de City Hunter.  

 

Ryo n’avait toujours pas bougé à une seule différence qu’il avait reposé l’objet à sa place au millimètre près et qu’il se tenait à présent la tête dans les mains.  

Alors qu’il s’apprêtait enfin à mettre les choses au clair avec Kaori voilà que ce souvenir lui revenait en pleine figure, même s’il ne l’avait pas du tout oublié. Bien entendu qu’il regrettait son choix il y a sept ans, cette décision difficile à prendre, se détacher fut la chose la plus difficile pour lui. Voilà pourquoi il avait finalement laissé les choses avec Kaori, pour ne pas faire deux fois la même erreur et être sûre de le vouloir avant de le regretter.  

Il se laissa tomber sur le dos, regardant le plafond blanc comme s’il y trouvait une réponse.  

 

- Si je veux enfin prendre mes responsabilités, Kaori a le droit de savoir ce qui s’est passé et pourquoi il m’était et m’est toujours difficile de voir cette chambre…  

 

Il se décida à se lever, il referma la porte de la chambre sans pour autant la fermer à clé, il ne tenait pas à la fermer après tout c’était peut-être un signe qu’il fasse quelque chose pour débloquer cette situation.  

 

Quelques minutes plus tarde, le nettoyeur sortit de l’appartement avec la ferme intention d’aller chercher Kaori au Cat’s Eyes et de la ramener ici pour lui expliquer de quoi il retourne.  

 

Ryo bien que toujours sensible aux jolies femmes qui l’entouraient, il ne leur sauta pas dessus.  

 

Il poussa la porte et se dirigea directement vers Kaori sans essayer de sauter sur Miki ni même prononcer un mot. Il pausa sa main sur son bras droit, cette dernière sursauta et tourna la tête. Ryo était bouleversé par ce que les yeux de la jeune femme lui disent. Il lui dit :  

 

- Tu viens ?  

 

Il avait prononcé ces mots de manière très douce pour ne pas la brusquer, puis joignant le geste à la parole, il lui prit la main et l’incita à se lever. Ce n’était pas un ordre tacite mais plutôt un souhait à demi dévoilé.  

Intriguée par la douceur de son partenaire et sur son regard étrange, la jeune femme ne put qu’obtempérer.  

 

Une fois dans l’appartement, une petite tension s’installa. Il ne savait pas comment en parler.  

 

- Viens, on va dans le salon, je dois te parler de choses sérieuses.  

 

Ryo la regarda tout à coup et il comprit qu’elle avait peur qu’il mette fin à leur partenariat Il porta la main de la jeune femme à sa bouche, il y déposa un petit baiser.  

 

Il adressa à une Kaori complètement déroutée un sourire enjôleur. Il l’attira à lui, et lui dit dans les yeux :  

 

- Je ne remets pas en considération notre partenariat, si c’est ce qui t’inquiète. J’ai décidé d’être honnête un peu avec moi-même et avec toi aussi. Ne m’en demande pas trop, trop vite.  

 

Avec une tendresse infinie il l’embrassa sur le front, puis il se dégagea d’elle à contrecœur, et la tira par la main pour l’amener dans le salon. Kaori était rouge pivoine, elle ne savait plus trop quoi penser. Il s’immobilisa et regarda le poignet endolori, de la jeune femme et l’embrassa tendrement. Il lui dit :  

 

- Je suis désolé.  

- C’est pas grave dit Kaori consciente que son partenaire culpabilisait beaucoup trop.  

- Bon je te laisse un petit moment je vais aller chercher quelque chose en haut peut-être que çà réussira à me motiver à te parler de quelque chose d’important pour moi.  

- Je vais faire du café si tu veux…  

- Bonne idée, approuva Ryo.  

 

Ryo remonta dans la « chambre cachée » et récupéra l’objet, il le tint fermement dans ses bras et il sortit de la chambre en refermant la porte.  

Il descendit doucement toujours avec ce précieux bien dans les bras. Il entra dans le salon il s’assit dans un fauteuil, déposant son fardeau dans le deuxième fauteuil et il alla dans la cuisine. Kaori était dos au plan de travail un peu perdue dans ses pensées. Ryo s’inquièta et lui demande en fronçant les sourcils :  

 

- Ca va ?  

- Oui, oui affirme Kaori en tournant son regard vers lui.  

- J’espère que tu n’as pas eu peur de mon comportement devant cette porte tout à l’heure.  

- Non pas du tout.  

- Tu es sûre ? Demanda Ryo inquiet. Je t’assure que çà ne se reproduira plus. J’ai l’intention de te dire ce qu’il y a dans cette salle.  

- Tu n’es pas obligé Ryo !  

 

Il la regarda étonné, mais lui dit :  

 

- Sans doute, mais j’y tiens.  

 

Il porta les tasse et sa partenaire le suivit jusqu’au salon. Le regard de Kaori fut attiré par l’objet dans le fauteuil. Kaori le saisit et le prit dans ses bras.  

 

- Qu’est ce…  

- Un nounours dit Ryo.  

- Je vois mais…pourquoi…  

- C’est “Kerry’S first bear”. Le premier ours de Kerry.  

- Kerry ?  

- Oui.  

- Qui est cette Kerry ?  

- Il m’est douloureux d’en parler. Assieds toi tu veux ?  

 

Kaori s’assit et serrat le nounours contre elle. Sentant une petite tension s’installer Ryo dit :  

 

- Je te préviens tout de suite, tu peux garder le nounours le temps de mon récit mais après je le récupère c’est LE mien !  

 

Kaori faillit tomber de son fauteuil. Il ajouta :  

 

- Sans blague, j’y tiens beaucoup… enfin ne le répète à personne ! Si Falcon ou Mick l’apprennent !  

 

Ryo avait prononcé les derniers mots comme alarmé. Kaori lui dit avec un sourire et un clin d’œil:  

 

- T’inquiète, je ne leur dirais rien.  

 

Ryo sourit à Kaori. Mais son visage devint un peu plus sombre.  

 

- C’est une histoire difficile à entendre, tu es sûre de vouloir aller jusqu’au bout ?  

- Oui bien entendu. Tu as besoin d’en parler et je veux être pour toi une oreille attentive.  

 

Le nettoyeur n°1 était toujours étonné de voir sa douce et tendre partenaire faire don à ce point de sa personne. Il en était même émerveillé.  

 

- Je dois t’avouer que j’ai déjà manqué l’occasion de t’en parler, il y a six ans, mais c’était beaucoup trop dur à cette époque là. Kerry est ma fille.  

 

Il vit Kaori blêmir devant ses yeux aussi se dépêcha t’il d’ajouter :  

 

- Ma fille adoptive. Désolé, je ne voulais pas te traumatiser mais pour moi c’est comme si elle était réellement ma fille. Comme tu l’as déjà dit, il y a des liens que l’on appelle les liens du cœur.  

 

Kaori retrouva un peu de couleurs. Il captura sa main en espérant qu’elle ne la retirerait pas, ce qu’elle ne fait pas au soulagement de Ryo, dont le regard était emprunt d’une immense tristesse. D’un sourire compréhensif et rassurant Kaori l’invita à raconter cette histoire vieille de dix ans.  

 

Fin du chapitre  

 

 

Elodea : Ca commence fort ^^ Mais il faut avouer que Ryo est drôlement attentionné dans cette version vis-à-vis de Kaori. Ah ah alors cette quoi cette histoire de porte ? Une ancienne petite amie ? Pauvre Kaori !! ^^  

 

 


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