Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 07-04-05

Ultimo aggiornamento: 04-08-06

 

Commenti: 980 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Capitolo 1 :: Au commencement.

Pubblicato: 07-04-05 - Ultimo aggiornamento: 07-04-05

Commenti: Salut à vous, une nouvelle fic, qui ne sera pas très longue mais que je sentais bien donc je vais essayer de majer souvent et j'espère que ça vous plaira. Laissez des tas de reviews et bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Shinjuku, immeuble de City Hunter, lundi 23h50  

 

La pièce était plongée dans le noir, aucun bruit ne se faisait entendre. Aucun ? Si celui d’une jeune femme de 26 ans, seule, perdue au milieu de ses draps blancs. La douleur qu’elle ressentait à cet instant n’avait pas de nom. Elle ne savait pas comment l’atténuer et n’y comptait de toute façon pas. Il fallait que tout cela sorte, elle devait retrouver cette paix intérieure qui la caractérisait. Pourquoi, comment, elle ne savait pas. En fait si, mais elle refusait de se l’avouer. Malgré ces quelques jours qui s’étaient écoulés, elle ne voulait toujours pas y croire.  

 

 

*********************************************************************  

 

 

4 jours plus tôt.  

 

Kaori était passée comme chaque jour à la gare et pour une fois, elle y avait trouvé ce qu’elle cherchait. Une offre pour un travail, de garde du corps apparemment. Elle avait immédiatement téléphoné au client qui s’avérait être un homme. La jeune femme s’imaginait déjà en train de batailler avec son fainéant de partenaire pour qu’il accepte cette demande mais elle était décidé à le faire flancher.  

Elle rejoignit donc l’homme, un certain Lee HAO, un jeune comptable au Cat’s Eye.  

Kaori espérait simplement ne pas rencontrer Ryo sur place car elle devait d’abord discuter de l’affaire avec le client sinon elle ne pourrait jamais défendre sa cause auprès de son partenaire.  

 

Une dizaine de minutes plus tard, elle entra dans le café, salua les propriétaires et Miki lui indiqua la table de son futur client.  

Elle la remercia et alla s’installer en face du jeune homme. Il devait être un peu plus âgée qu’elle, très classe, bel homme.  

-« Bonjour, Kaori Makimura, je vous ai contacté pour le XYZ. »  

-« Bonjour mademoiselle, Lee Hao. Je vous remercie de bien vouloir me rencontrer. J’ai entendu parler de votre équipe et je n’étais pas sûr que vous accepteriez mon affaire. »  

-« Je n’ai encore rien accepter monsieur. Si vous commenciez par m’expliquer ce qu’il vous arrive. », répondit la jeune femme d’un ton très professionnel.  

Au fil des années, elle avait, malgré les dires de Ryo, prit énormément d’assurance avec les clients et elle avait aussi beaucoup travaillé pour devenir une bonne assistante.  

 

-« Voilà, comme je vous l’ai dit au téléphone, je suis comptable dans une petite entreprise familiale. Mon patron travaille directement avec de grands importateurs d’objets d’arts et j’ai malencontreusement mis mon nez dans leurs affaires. »  

-« Oui et en quoi pourrions-nous vous aider ? Vous avez été menacé pour avoir appris des choses que vous auriez du ignorer, c’est ça ? »  

-« Oui mais ces clients là ne sont pas de simples acheteurs ou revendeurs, il s’agit de la mafia. Et je ne sais vraiment plus quoi faire. J’ai quitté mon emploi à la suite lorsque j’ai découvert tout cet argent qu’ils blanchissaient mais ils doivent penser que je ne suis pas parti les mains vides. »  

-« Et c’est le cas ? », demanda Kaori, soupçonneuse.  

-« Pas du tout, je ne suis pas fou, je tiens à ma vie. »  

L’homme baissa son regard comme pour montrer qu’il était à deux doigts d’abandonner.  

-« Ecoutez monsieur Hao, pourquoi ne pas aller voir la police ? »  

-« Si je vais voir la police, ils penseront immédiatement que je veux dénoncer leur magouille et là je ne donnerais pas cher de ma vie. Vous êtes le seul espoir qu’il me reste. J’ai même songé à quitter le pays mais je ne veux pas fuir toute ma vie. »  

La jeune femme comprenait parfaitement ce que pouvait ressentir cet homme. Lorsque Makimura avait été tué par l’Union Teope, Ryo avait essayé de la faire partir pour sa sécurité mais elle ne voulait pas vivre dans la peur d’être retrouvé. Puis ils avaient vaincus ensemble et elle était restée à ses côtés.  

-« Ok, je ne vous promets rien mais je vais aller discuter de votre affaire avec mon partenaire. Vous n’avez qu’à me rejoindre ici dans deux heures et je vous communiquerais notre réponse. »  

-« Merci mademoiselle Makimura. Merci beaucoup. »  

-« A tout à l’heure. »  

Et la jeune femme laissa Lee le temps de convaincre son partenaire de protéger cet homme.  

 

 

********************************************************************  

 

 

Une fois à l’appartement, Kaori trouva Ryo confortablement installé sur le sofa avec une de ces revues préférées à la main. Elle déposa sa veste sur le dossier et vint s’installer à ses côtés.  

-« Ryo, on a du travail. »  

Kaori opta pour une approche directe et autoritaire, pour lui montrer qu’il n’avait pas le choix.  

-« Hum. »  

-« Oui, prépares-toi, on rejoint notre client au café dans une heure et demie. »  

-« Client ? Tu rêves ma vieille, je ne travaille que pour de jeunes et jolies femmes, tu le sais très bien. », dit-il sans même lever les yeux de son magazine.  

Kaori se leva, en colère et lui arracha le bouquin des mains.  

-« Ryo, j’en ai marre de ces salades. Tu crois que tu peux te permettre de jouer les difficiles en ce moment. On a plus un sous en banquer alors que tu le veuilles ou non, tu vas accepter ce travail. »  

-« Non mais ça va pas. Je fais ce que je veux et il est hors de question que je travaille pour un homme. S’il n’est pas capable de défendre sa peau tout seul ce n’est pas mon problème. »  

Le nettoyeur se leva, prêt à quitter la pièce quand sa partenaire l’interpella.  

-« Ryo, comment peux-tu être aussi égoïste. Tu ne connais même pas son problème et tu te permets de le juger. Si c’est comme ça, je le protègerais toute seule. Je n’ai pas besoin de toi. »  

Ryo ne se retourna même pas et ajouta juste un « Très bien », avant de quitter l’appartement pour se réfugier dans les rues peuplées du quartier.  

 

 

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Kaori n’en revenait toujours pas du manque d’humanité dont faisait parfois preuve son partenaire. Elle savait parfaitement que son côté sombre existait mais depuis qu’ils faisaient équipe, il s’était un peu ouvert au monde et là, elle ne le reconnaissait plus. Si, elle reconnaissait son mauvais côté. Celui qui ne travaille ni pour les enfants, ni pour les hommes, tout simplement parce qu’il n’arrive pas à en tirer quelques choses.  

La jeune femme ne savait réellement plus quoi penser. Elle savait parfaitement que tout cela n’était pas vrai mais dans ses moments là, le cœur n’a plus le dessus.  

Elle jeta un coup d’œil à sa montre qui n’indiquait que 11h00. Elle ne voulait pas rester à l’appartement alors je décida à attendre l’heure du second rendez-vous directement au Cat’s Eye, en compagnie de Miki.  

 

 

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« Mais quel crétin ! »  

Ryo marchait dans les rues de Shinjuku sans but précis. Il ne voulait pas aller au Cat’s Eye pour ne pas tomber sur Kaori et « son client ». Il s’en voulait de s’être une nouvelle fois fâchée avec elle et de l’avoir poussé à accepter ce travail sans lui mais il ne voulait pas travailler pour un homme. En fait, il ne voulait pas que Kaori travaille pour un homme. Il ne supporterait de les voir ensemble, de la voir s’occuper de lui pour lui changer les idées. C’est pour cela qu’il n’acceptait jamais d’hommes parmi ses clients. Les quelques fois où il n’avait pas eu le choix, ça s’était toujours mal passé. Soit elle ressentait des sentiments pour lui soit l’homme devenait complètement fou d’elle et lui dans tout ça, il était obligé de refréner les ardeurs de ces types et de se dévoila à chaque fois un peu plus. Et ça, il n’en pouvait plus. En fait, il était tout simplement jaloux même s’il se refusait catégoriquement d’y croire.  

 

« J’ai l’air fin maintenant. Qu’est-ce que je peux faire pour lui sortir cette affaire de la tête ? », se demanda le nettoyeur tandis que ses pas le menaient chez Falcon. « Et merde, me fallait plus que ça. »  

-« Tiens Ryo, qu’est-ce que tu fais ici de si bonnes heures ? Kaori t’a enfin mis à la porte ? », s’empressa de demander Mick.  

-« T’es un marrant toi. »  

-« Où est-elle, que j’aille consolé son pauvre petit cœur mais surtout son joli petit corps. »  

-« Abruti arrêtes de parler comme ça de Kaori et laisses là tranquille ! », hurlait le brun contre son double.  

Il n’avait pas besoin de faire totalement semblant devant l’américain qui l’avait rapidement percer à jour. Mais il ne lui confiait pas pour autant toutes ces interrogations. Et aujourd’hui, il était bien une des dernières personnes qu’il souhaitait rencontrer.  

-« Bon, je veux pas t’ennuyer mais toutes les jolies femmes de Shinjuku attendent leur étalon donc salut ! », finit-il avant de partir dans la direction opposé à celle du café.  

 

Ryo ne fit pas plus d’une centaines de pas qu’il croisat sa partenaire. Mais cette dernière ne fit pas un geste envers lui, toujours fâché contre lui. Cette attitude l’énerva encore plus et il s’arrêta quelques rues plus loin pour faire demi tour. Il devait en savoir plus sur ce client et surveiller la jeune femme pour être sûr qu’elle ne se mette pas, une fois encore, dans de sales draps.  

 

 

Mick lui en avait profité pour taquiner Miki et avait sauté sur la belle Kaori à son entrée dans le café.  

-« Mick, c’est pas le jour ! », avait-elle expliqué après le coup de massue.  

-« Ouais, je vois ça, mais c’est contagieux on dirait. »  

-« Pourquoi dis-tu ça ? », demanda l’ex mercenaire.  

-« Parce que Ryo avait l’air dans le même état. Il a encore fait des siennes, je vais le tuer c’est pas possible. »  

-« Mick, s’il te plaît. »  

Kaori n’avait pas l’air de vouloir en parler. Les deux amis n’insistèrent pas. Miki lui servit un café avec une bonne part de tarte et ils restèrent à discuter dans le calme, en attendant l’arrivée de Hao.  

 

 

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A l’heure convenue, Lee Hao arriva et Kaori eut un certain plaisir à lui annoncer qu’elle acceptait son affaire. Elle le pria de le suivre chez elle, une fois qu’il serait passé à l’appartement du jeune homme pour prendre quelques affaires. Elle n’avait aucunement l’intention de changer leurs habitudes de travail malgré le fait que Ryo ne soit pas sur cette affaire. Le meilleur moyen de faire comprendre à ses bandits qu’ils ne devaient pas s’en prendre à cet homme était de leur faire savoir qu’il était protégé par City Hunter.  

Kaori allait pour une fois faire jouer la réputation de son équipier en sa faveur et priait au fond d’elle-même d’être à la hauteur des attentes de son client. Elle mettait aussi sa propre réputation en jeu, aux yeux de ses amis et surtout de son partenaire. Si elle arrivait à se débrouiller toute seule, il ne pourrait plus jamais la traiter d’incapable et là, les choses changeraient.  

 

 


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