Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Cat

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 01-07-05

Ultimo aggiornamento: 01-07-05

 

Commenti: 14 reviews

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General

 

Riassunto: Juste une petite fabulette, sans aucune prétention... Comme ça, en passant.

 

Disclaimer: Les personnages de "Le lion et la gazelle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le lion et la gazelle

 

Capitolo 1 :: Le lion et la gazelle

Pubblicato: 01-07-05 - Ultimo aggiornamento: 28-08-06

Commenti: Voilà, ce coup-ci, c’est une fic « one shot ». MDR « un coup », on dirait Ryo. C’est juste une petite fable, comme ça, pour rien… En d’autres lieux, autres temps, autres circonstances, autre littérature, j’aurai pu intituler cela "La parabole du lion et de la gazelle " mais je ne suis pas vaniteuse au point de comparer mon vagabondage spirituel et scriptural à une quelconque œuvre à connotation religieuse (^_^) Non, c’est juste une petite bouffée de fraîcheur qui m’est passé par la tête…pour me faire plaisir…et peut-être vous faire plaisir. Pour ce qui est de la symbolique, chacun pourra y voir ce qu’il veut… Modification le 28/08/2006: Pour ceux qui avaient déjà lu cette "parabole", j'ai bien réfléchi ces derniers jours sur ma vision du personnage de Ryo... Aussi, par honnêteté envers moi-même et par respect envers Ryo, il m'a semblé nécessaire de procéder à une toute petite mais néanmoins essentielle modification...

 


Capitolo: 1


 

Dans le Grand Cirque du Monde, qui aurait pu dire pourquoi le Créateur s’était trompé dans la distribution des rôles, ce jour-là ?  

En effet, lorsqu’il avait réintégré les animaux dans la ménagerie après une énième représentation de ce spectacle qu’est la vie ; qu’avait il donc bien pu lui passer par la tête pour qu’il installe cette jeune gazelle dans la cage d’un vieux lion solitaire, aigri et affamé ? Avait-il été distrait par le doux regard du frêle et gracile bovidé ? Ou bien savait-il parfaitement ce qu’il faisait ? A cet instant, nul n’y aurait trouvé explication.  

Toujours était-il que le chétif herbivore et le flamboyant carnivore partageaient désormais la même cage.  

Bien loin de ce que ses instincts primaires lui dictaient, le fauve ne se jeta pas immédiatement sur sa proie pour la dévorer. « Elle est trop maigre » se dit-il, « et bonne pour un goujat » ( juste une allusion à la fable de La Fontaine : " Le renard & les raisins")  

Non, au contraire, défiant toutes les prédictions possibles, il fut instantanément touché par ce regard plein de tendresse, de curiosité, de chaleur, de compassion et de générosité que lui adressait la petite antilope. Pourquoi diable n’avait-elle pas peur d’un grand prédateur comme lui ?  

 

***********  

 

Plusieurs lustres étaient passés depuis cette rencontre et une improbable symbiose s’était installée entre les deux mammifères. La petit gazelle avait fait sa place dans la cage du lion, rassurante au quotidien.  

Elle était là, comme à son habitude, arrangeant la litière qui jonchait le sol pendant que le prédateur, un peu plus loin, affalé sur un tas plus épais, somnolait.  

 

Ainsi, une fois de plus, Kaori s’affairait aux ingrates tâches domestiques dans le salon tandis que son partenaire, vautré sur le canapé, dévorait avidement et bave aux lèvres une de ses revues fétiches.  

 

 

Le lion somnolait donc, du moins, il en donnait l’impression. Pourtant, en réalité, de ses yeux mi-clos, il observait à loisir la petite créature dans sa tâche méticuleuse. ( Ne dit-on pas que les félins ne dorment que d’un œil ?)  

 

Ryo glissa un œil au dessus de son « alibi ». Il aimait ses instants volés où il pouvait la contempler sans qu’elle s’en aperçoive.  

 

Depuis que le Maître de toute vie et de toute chose avait placé cette petite gazelle dans sa cage, le fauve solitaire, ronchon et apatride avait bien changé. Le jeune bovidé avait fait rentrer un peu de lumière et de douceur dans sa morne vie sans avenir. Peu à peu, il s’était habitué à cette chaleureuse présence, refrénant des instincts pourtant inhérents à sa nature.  

 

Depuis que son chemin avait croisé celui de la jeune femme, le tueur froid et sans attache avait bien changé.. Un rayon de soleil éclairait désormais son univers jusque là limité au froid de la solitude. Ryo aimait sa présence féminine dans son quotidien .  

 

Pourtant, la vie n’était pas toute rose dans le Grand Cirque. La petite antilope côtoyait beaucoup de grands fauves plus féroces les uns que les autres. Néanmoins, elle apprit vite à s’en débrouiller, soutenue et protégée par la vigilance discrète mais efficace et la toute-puissance du roi des animaux .  

Alors qu’elle aurait pu s’évader si souvent de cette cage en se faufilant à travers les barreaux, elle avait choisi de rester… avec lui…  

 

La vie ne lui avait pas fait de cadeaux. Le milieu des ombres était empli de dangers et Ryô protégeait ses mystères . Mais Kaori s’était frayé un chemin dans ce monde sordide et dangereux où il évoluait avec cette aisance née de l’habitude .  

A force de générosité et de volonté (et de quantité de massues, aussi, il faut bien le dire), elle avait su se faire une petite place à l’ombre du grand Nettoyeur.  

Alors qu’elle aurait pu partir, rejoindre une vie normale, elle avait choisi de rester… avec lui…  

 

*********  

 

Une nuit, dans le confort douillet de sa litière, le grand fauve fit un cauchemar.  

Il vit la petite antilope, fatiguée des éternels grognements et sorties de crocs de son acariâtre co-locataire, se glissant au dehors de la cage, attirée par les joyeux babillages des autres animaux qui paissaient dans un enclos.  

Elle lui jeta un dernier regard, comme une ultime supplique pour qu’il la retienne enfin… en vain.  

De loin, du fond de sa cage, le lion la regarda rejoindre le troupeau, son troupeau, qu’elle n’aurait jamais dû quitter.  

Malheureusement, si elle avait su tenir à distance les carnivores, elle se trouva désarmée face aux autres bovidés. Ils s’accaparaient tout le fourrage, quitte à s’en étouffer, laissant la pauvre gazelle totalement affamée.  

Les jours passants, elle tentait de subsister, toujours courageuse, digne dans sa solitude, même rejetée par ces animaux censées être ses semblables… mais peu à peu elle perdit des forces.  

Et c’est ainsi que, se croyant rejetée par son seul ami, abandonnée , elle se laissa mourir d’ennui.  

 

Une nuit, dans le confort douillet de sa litière, le grand fauve fit un deuxième cauchemar.  

Il vit la petite antilope, fatiguée des éternels grognements et sorties de crocs de son acariâtre co-locataire, se glissant au dehors de la cage, attirée par les ronronnements enjôleurs d’un autre félin.  

Elle lui jeta un dernier regard, comme une ultime supplique pour qu’il la retienne enfin… en vain.  

De loin, du fond de sa cage, le lion la regarda se câliner à un autre pelage.  

Et c’est ainsi que, par son seul ami se croyant rejetée, mortifiée de regrets elle se laissa dévorer.  

 

 

Une nuit, alors qu’il était finalement rentré après la tournée des bars, le très craint Ryo Saeba fit un cauchemar.  

Il vit Kaori, lassée de ses constants rejets et de ses éternelles brimades, rassembler ses affaires pour quitter son milieu.  

Elle lui jeta un dernier regard, comme une ultime supplique pour annuler son départ. Un mot aurait suffit, mais de sa bouche, rien ne sortit.  

Elle partit rejoindre le monde normal et ses multitudes de vies banales.  

De loin, de son repaire de nettoyeur, il la vit tenter de s’y faire une place.  

Mais la vie ne l’avait pas préparée à encaisser la morne et sordide réalité.  

Le cœur gros de regrets et de mesquineries humaines, elle se laissa mourir sans jamais avoir soigné sa peine  

 

Une nuit, alors qu’il était finalement rentré après la tournée des bars, le très craint Ryo Saeba fit un deuxième cauchemar.  

Il vit Kaori, lassée de ses constants rejets et de ses éternelles brimades, rassembler ses affaires pour rejoindre un autre homme.  

Elle lui jeta un dernier regard, comme une ultime supplique pour annuler son départ. Un mot aurait suffit, mais de sa bouche, rien ne sortit.  

De loin, de son repaire de nettoyeur, il la vit se plonger dans d’autres bras.  

Le cœur gros de regrets, par l’autre elle se laissa voler sa virginité et puis être abandonnée.  

 

Secoué par ce double cauchemar, le Grand Prédateur, tout luisant de sueur, se réveilla en sursaut. Il faisait grand jour, le soleil était haut.  

Il chercha sa protégée. Mais le réconfort fut de courte durée, elle partait.  

Bon sang ! Les cauchemars étaient-ils prémonitoires ?  

Non, car vers lui, elle n’esquissa pas le moindre regard…  

La peur l’envahit soudain .  

Un feulement, un gémissement s’échappa de sa gorge… une plainte, un appel au secours…  

« - Kaori ? Reste… »  

La douce créature se retourna, stoppant son élan.  

« - S’il te plaît… Reste... Je... j’ai besoin de toi… »  

 

 

 

 

 

Pour la morale de cette histoire, et bien elle dépendra de ce que chacun y aura compris…  

La mienne, c’est que : lorsque l’on accepte d’être à deux ; pour avancer dans la vie, c’est mieux..  

 

" La vie c'est mieux quand on est amoureux... "  

 

[Bonus-track "Chansons pour les pieds" de J-J. Goldman]  

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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