Capitolo 1 :: réchauffement!

Pubblicato: 11-08-05 - Ultimo aggiornamento: 11-08-05

Commenti: Mesdames et messieurs, vous allez lire le one-shot le plus long de toute l'histoire du HFC! Désolée, je voulais faire plus court mais je n'arrivais plus à m'arrêter! Depuis le temps que ma petite harceleuse adorée, à savoir Tiffany, me le demandait, il était temps! Je dédie ce one-shot à la petite chiffonnette à Cat, j'espère qu'elle sera vite sur pieds! J'ai mis le rated R pour certaines scènes difficiles. Merci aussi à tous ceux qui me lisent, vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me fait plaisir! Je remercie mon staff de son soutien inconditionnel. Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

Capitolo: 1

- Bon sang Kaori, t’aurais pu trouver un autre endroit !  

- Dis donc Ryô, je te signale que tu étais d’accord !  

- Ouais mais sur le prospectus j’avais vu un endroit de rêve et là…  

-C’est vrai que la photo n’était pas contractuelle !  

Flash-back  

Saeko avait confié une mission très risquée à City Hunter : démanteler le gang du Rat Blanc, une organisation satanique qui avait des adeptes dans le monde entier et particulièrement au Japon. Les gens qui avaient été endoctrinés retournaient chez eux après un « traitement » d’une semaine dans un centre spécialisé toujours pas localisé par la police.  

Les victimes, surtout des jeunes de familles aisées, y subissaient un lavage de cerveau et retournaient chez elles, assassinaient tous les membres de leurs familles, s’emparaient de l’argent et autres objets de valeur et s’en retournaient au centre. Malheureusement, la substance qu’on leur injectait était tellement forte qu’au bout de quelques jours les moins résistants mourraient. Leurs cœurs et intestins étaient prélevés et servaient de nourriture aux autres membres. Le reste était brûlé dans un grand incinérateur.  

Une fois par mois, un grand rituel avait lieu où certaines jeunes vierges étaient données en sacrifice à leur idole. Ryô s’était demandé comment Saeko avait eu ces informations, vu que personne ne connaissait l’endroit.  

En fait, un jeune avait réussi à s’échapper du centre (NDA : Non, c’est pas Jarod !) et avait pu renseigner la police sur les agissements de cette secte. Mais il mourut avant d’avoir révélé leur repère secret. Finalement, à coups d’indics et de la précieuse aide de Falcon et Mick, la cachette fut trouvée après plus d’un mois d’investigations.  

Faire sortir le grand chef ainsi que ses acolytes sans blesser les jeunes fut une autre histoire. Ils menaçaient de tout faire sauter. Heureusement que certains membres avaient retournés leur veste et les nettoyeurs purent sortir les victimes sans dégâts importants. Kaori avait voulu participer malgré les réticences de Ryô et fut blessée au bras.  

Malgré tout les pertes furent lourdes car des cadavres de jeunes furent retrouvés, enterrés à quatre mètres de profondeur, tous à un stade de décomposition avancée. Certains étaient même à l’état de squelette, preuve que la secte sévissait depuis des années…  

Kaori en sortit profondément affectée, jamais de toute sa vie de partenaire de Ryô elle n’avait vu une telle horreur. Pour lui changer les idées, il lui proposa des vacances dans un lieu de son choix. La jeune femme apprécia l’idée de son partenaire et accepta. Elle feuilleta un catalogue et son choix se porta sur une ancienne maison, un peu en dehors de Tokyo et du bruit, un endroit paisible avec beaucoup de verdure, tout ce qu’elle aime. La publicité proposait une semaine de tranquillité au milieu des arbres et des petits animaux sauvages. Kaori fut enchantée et montra le catalogue à Ryô.  

Devant les yeux brillants de sa partenaire, le jeune homme accepta. Et puis c’est vrai que cette maison avait un certain charme…  

Le lendemain, ils allèrent à l’agence où Kaori avait trouvé le prospectus et ils réservèrent pour une semaine.  

Fin du Flash-back  

- Franchement Kaori, tu crois qu’on va pouvoir vivre une semaine là-dedans ?  

Du regard, elle fit un rapide tour d’inspection. La maison tombait en ruine et la porte d’entrée tenait à peine debout. Soit ils se sont trompés de maison, soit la photo était truquée ! Kaori fulminait mais ne voulait pas le montrer à Ryô, pour ne pas lui donner raison. Elle avait quand même sa fierté ! Déjà qu’ils n’avaient pas pu prendre la voiture à cause du mauvais état de la route et que le train passait toutes les heures sauf les samedis et dimanches ! Il avait fallu rajouter une demi-heure pour arriver à la maison. Son partenaire essaya d’appeler l’agence avec son portable mais la communication ne passait pas.  

- Décidément, tout va mal ! Tu parles d’une semaine de repos !  

- Ryô…  

Kaori ressentait une vive douleur à son bras gauche, séquelle de leur dernière mission. Ryô s’en aperçut et s’approcha d’elle.  

- Kaori, ça va ?  

- Oui, ne t’inquiète pas ….  

Mais il voyait bien qu’elle avait mal.  

- Donne moi ton sac, je vais le porter…  

- Non, ça peut aller…  

Il lui prit des mains quand même.  

- Qu’est ce qu’on fait ?  

- Je ne sais pas….hum, si on allait voir s’il y a un endroit habitable dans les parages ? Tu crois que tu peux y arriver ?  

- Je ne suis pas invalide Ryô, j’ai juste un peu mal au bras !  

- Ok, bon ben allons-y !  

Les deux partenaires marchèrent pendant presque une heure sans rien trouver. Ils entendaient le tonnerre au loin.  

- Il n’y a vraiment rien dans ce patelin ! Et pour arranger le tout, voilà qu’un orage se prépare !  

- Tu ne crois pas qu’il vaut mieux rebrousser chemin Ryô ?  

- Tu as raison, à choisir, cette vieille route qui ne mène nulle part ou la vieille bicoque, y a pas photo !  

La pluie commença à tomber, d’abord doucement puis violemment, accompagnée d’éclairs. Kaori sursauta quand un coup de tonnerre se fit entendre à proximité. Ils accélèrent le pas puis finir par courir. Ils arrivèrent tout essoufflés à la maison.  

A peine arrivé, Ryô chercha quelque chose pour fermer la porte d’entrée. Kaori lui donna un coup de main. Ils trouvèrent une barre de fer pour bloquer la porte et un vieux tournevis plat. Il arriva tant bien que mal à rentrer les vis rouillées, et la porte fut presque comme neuve.  

Kaori alla chercher des serviettes pour qu’ils s’essuient. Elle s’arrêta un instant pour contempler son partenaire, accroupi devant la porte. Elle le voyait de profil, l’eau dégoulinant sur son visage. Les gouttes suivaient les courbes, du front à l’arête du nez, puis de la bouche aux lèvres pleines pour venir mourir sur son menton. Il était magnifique dans l’effort ! Une légère rougeur couvrit les joues de Kaori. Quel bel homme tout de même ! Si seulement il pouvait…  

- Kaori ! Alors elle vient cette serviette ?  

Ryô s’était relevé et avait posé une main sur son épaule.  

- Heu, oui oui…tiens ! dit-elle confuse.  

- Mais à quoi tu pensais ?  

- A rien….  

- Tu es vraiment bizarre…  

Elle s’éloigna un peu de lui, elle ne voulait pas qu’il voie son embarras. Elle se frictionna bien les cheveux, ce geste la réchauffant car la température avait baissé de plusieurs degrés à cause de la pluie.  

Ryô en fit de même. Son regard se posa malgré lui sur sa partenaire. Sa robe, trempée, lui collait à la peau et mettait ses formes en valeur. Il regarda les quelques gouttes qui se faufilaient par le décolleté de sa robe. Quelle chance elles avaient de pouvoir entrer en contact avec cette peau veloutée, objet de convoitise depuis presque huit ans ! Il déglutit difficilement mais n’arrivait pas à détacher ses yeux de ce corps qui semblait l’appeler…  

- On ferait mieux de se changer, dit Kaori, sans se retourner.  

- Oui, sinon on va attraper un mal un rhume ! dit Ryô en sortant de sa rêverie.  

Ils firent le tour de la maison, qui se composait d’un salon avec un canapé où les ressorts dépassaient et une table pour deux, une petite cuisine avec un frigo (vide !), une salle d’eau avec juste une douche (pas de lavabo) et une grande chambre…avec un seul lit !  

- Heureusement que le robinet de la douche et l’évier fonctionnent, parce que je me voyais pas rester sans me laver !  

- Quoique là, on a pris une sacré douche ! dit Kaori en riant  

Ryô en fit autant, ce qui leur fit oublier leurs petits malheurs un moment.  

Dehors, le temps ne s’arrangeait pas, le ciel était noir et à quatre heures de l’après-midi, on se serait cru en fin de soirée.  

Ryô laissa Kaori dans la chambre pour se changer et se déshabilla dans le salon.  

Une fois qu’elle se fut changée, Kaori se dirigea vers la cuisine pour préparer quelque chose à manger. Ils n’avaient rien pris depuis le matin et mourraient de faim. Heureusement que la jeune femme avait tout prévu. Elle avait ramené, outre des conserves, tout ce que son goinfre de partenaire aimait. Au moins, il ne lui ferait pas de reproches là-dessus !  

Ryô avait opté pour un polo et un pantalon en toile, décontracté mais élégant. Il sentait une bonne odeur venir de la cuisine et suivi les effluves.  

Il stoppa net devant le seuil de la cuisine et regarda Kaori s’affairer en chantonnant. Quelle douce musique ! Elle chantait et cuisinait divinement bien. Qu’est ce qu’un homme comme lui pouvait demander de plus ? Si, son cœur en voulait beaucoup plus mais son esprit s’obstinait à refuser ce qu’il lui dictait…  

Kaori sentait une douce chaleur l’envahir. Ryô était derrière elle, elle en était sûre. Rien que sa présence suffisait à la faire rougir.  

- C’est presque prêt Ryô…dit-elle sans se retourner.  

Ce dernier fut surpris dans un premier temps puis sourit. Décidément elle devenait une partenaire parfaite, elle arrivait à sentir sa présence sans qu’il ne fasse de bruit !  

- Je vais installer les couverts…  

Bientôt, ils mangèrent en silence, un silence pesant. Aucun des deux ne savait quoi dire. Ryô avait vraiment envie que les choses bougent entre eux, surtout depuis la dernière mission où elle avait failli mourir. Il s’est aperçu qu’il ne pouvait plus se passer d’elle. Il jeta un œil vers elle plusieurs fois mais cette dernière s’obstinait à regarder son assiette !  

Kaori n’était pas loin de penser la même chose que lui. Quand elle s’est reçue la balle dans le bras, Ryô avait crié, un cri désespéré, comme si on lui arrachait sa vie. Il était resté tout le temps à côté d’elle à l’hôpital, lui tenant la main. Ses yeux transmettaient tellement de douceur !  

Elle avait pensé qu’il voulait que leur relation change. Malheureusement, il avait recommencé à faire l’imbécile, à sauter sur tout ce qui porte une jupe et à se moquer d’elle devant les autres, une fois qu’elle fut tirée d’affaire. Elle en aurait pleuré…  

Le tonnerre se fit entendre à nouveau, beaucoup plus fort, Kaori sursauta. Ryô la regarda car il savait qu’elle avait peur des orages violents et surtout du tonnerre. Plus d’une fois il l’avait entendu crier dans leur appartement de Shinjuku et avait dû la calmer en la prenant dans ses bras.  

Les mains de Kaori s’étaient crispées sur l’assiette en carton. La main rassurante de son partenaire se posa sur elle.  

- Ne t’inquiète pas, ça ne va pas durer…  

Elle le regarda et vit cette douceur dans yeux, la même qu’à l’hôpital. Elle lui sourit en guise de remerciement.  

Cette proximité les troublait tous les deux mais Ryô, comme à son habitude, y mit fin. Kaori voulut se lever afin de débarrasser la table met il l’en empêcha.  

- Laisse, je vais le faire…  

Par deux fois, il l’avait étonné aujourd’hui. D’abord il avait mis les couverts puis il débarrasse la table ! Mais que lui arrive t-il ?  

Elle retourna dans sa chambre et entreprit de changer le drap. Elle ne savait pas si le précédent était propre mais elle ne voulait pas prendre de risques. Elle changea la couette par la même occasion. Le linge sale fut jeté dans la corbeille prévue à cet effet. Elle sortit un drap et une couverture et fit le lit. La chambre était plus présentable quand Ryô y entra.  

- Kaori…tu n’as qu’à prendre le lit, je vais prendre le canapé…  

- Mais Ryô, tu as vu l’état du canapé ? Tu vas te faire mal !  

- Qu’est ce qu’on fait alors ? On ne va tout de même pas dormir ensemble ?  

L’évocation de cette éventualité la fit rougir immédiatement.  

- Surtout avec un machin comme toi ! Je tiens à ma réputation moi !  

Ses rougeurs disparurent en une fraction de secondes et une massue se matérialisa dans ses mains. Elle faisait peur à voir maintenant !  

- Kaori, non !!…c’était une plaisanterie !!  

Mais ses supplications tombèrent dans l’oreille d’une sourde car il se retrouva écrasé sous un cent tonnes !  

- Hé bien là, imagine que je t’ai fait une plaisanterie !!  

Furieuse, elle se dirigea vers la salle de bain pour calmer se nerfs.  

Ryô se releva et remit ses cervicales en place. Une minute de plus et il aurait craqué, elle était tellement belle ! « Je ne suis qu’un imbécile ! Comment vais-je faire pour me rattraper ? »  

Il la rejoignit et pouvait entendre ses sanglots à travers la mince cloison.  

- Kaori…  

La jeune femme ne pouvait pas retenir ses larmes, elle en avait marre, marre du comportement de son partenaire, marre de ses hésitations, d’être humiliée en permanence… « J’ai été bête de penser qu’il changerait, vraiment bête ! »  

- Kaori, ouvre moi !  

- Va t-en !!  

- Il n’en est pas question !  

- Très bien, tu l’auras voulu !  

Il força la serrure qui resta dans ses mains et entra. La jeune femme était recroquevillée dans un coin de la pièce, les jambes ramenées contre elle. Ses yeux étaient gonflés de larmes. Le cœur de Ryô se serra. Il s’agenouilla près d’elle et la prit dans ses bras. Elle essaya de le repousser mais il resserra encore plus son étreinte.  

- Désolé Kaori, je ne suis qu’un abruti…  

- Oui, pour une fois, je ne te contredirais pas ! dit-elle en reniflant.  

Il sourit et déposa un baiser sur son front.  

- Mon sugar…  

Ils restèrent un moment dans les bras l’un de l’autre. Soudain un coup de tonnerre déchira le ciel et Kaori poussa un petit cri. Elle se blottit encore plus contre Ryô qui sentit son fidèle compagnon se manifester ! Mais il n’avait pas envie de s’écarter de son ange, pas maintenant.  

Kaori sentit le mokkori de Ryô contre son ventre et devint rouge pivoine ! Elle releva la tête vers lui et vit qu’il la regardait aussi. Une étrange lueur dansait dans ses yeux.  

Il la trouvait magnifique, les joues rosies, les yeux brillants et ses lèvres…non, la tentation est trop forte ! Il se pencha et prit ses lèvres.  

Agréablement surprise, Kaori le laissa faire. Le baiser devint plus passionné, aucun des deux ne voulait y mettre fin. Finalement ils s’arrêtèrent à bout de souffle.  

Mais Ryô ne comptait pas s’arrêter là. Il se leva et Kaori aussi. Il l’embrassa à nouveau et la souleva de terre. Il se dirigea vers la chambre où il la déposa délicatement sur le lit.  

Cette nuit, il fit d’elle sa femme. Une nouvel aspect de la vie s’ouvrait à eux maintenant : la vie de couple, un couple particulier certes mais il faut bien un peu de piment dans la vie ! En tout cas, ces vacances avaient plutôt mal commencé mais il a fallu un orage pour tout arranger !  

Capitolo: 1