Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Lexine

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 28-08-05

Ultimo aggiornamento: 28-08-05

 

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Disclaimer: Les personnages de "Enfer, Paradis : même combat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Enfer, Paradis : même combat

 

Capitolo 1 :: que suis-je ?

Pubblicato: 28-08-05 - Ultimo aggiornamento: 28-08-05

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Dans sa chambre, une jeune femme se déshabillait.  

Elle se posta devant le miroir et scruta chaque parcelle de son corps, cherchant et trouvant de trop nombreux défauts et de bien maigres qualités.  

Pourtant, malgré ce qu’elle pouvait bien penser ou croire, il n’en était rien. Elle avait un corps sublime que, même les plus grands mannequins, pourraient envier s’il le voyait.  

Son corps, d’une peau légèrement halée mais tout en restant laiteuse, faisait de magnifiques contrastes avec la couleur châtaigne de ses yeux et cheveux et le rouge passionnant pulpeux naturel de ses lèvres, qui faisait penser à un fruit bien mûr ne demandant qu’à être croquer, voire dévorer avidement.  

Dans cette chambre, se trouvant dans un magnifique clair-obscur, les reflets de son corps se prononçaient, pour donner encore plus de mystère, de charisme et de beauté à cet ange déjà diaboliquement tentant. Si un photographe se trouvait dans la pièce à cet instant, celui-ci en aurait certainement fait un cliché, qui se serait certainement vendu à des milliers voire des millions d’exemplaires.  

En la détaillant bien, avec ce corps élancé, sa fine taille, ses seins fermes et de tailles convenables, ses formes épanouies, musclées, ses traits d’une finesse quasi irréelle et ses mensurations de rêve, on pouvait croire que cette jeune femme avait un succès monstre auprès de la gent masculine, ce qui était pourtant vrai mais celle-ci l’ignorait totalement. Elle ne voyait pas le regard des autres hommes, chargé de convoitise, de désirs non avouables mais aussi de respect et de fascination. Si elle savait, elle s’en ficherait, quand même, de ces regards-là. Tout ce qu’elle voulait, c’est qu’un seul de ces hommes pose un jour ce genre de regard sur elle. Malheureusement pour elle, celui-ci lui était inaccessible. Une barrière, un mur, entourait cet être, si cher à son cœur, qu’elle convoitait secrètement. De plus, cet homme, au charme dévastateur, l’enfonçait et la faisait douter, de plus en plus, sur sa condition de femme, le faisant comme s’il s’agissait d’un hobby, aussi cruel, douloureux et destructeur soit-il. Elle doutait déjà beaucoup avant de le rencontrer mais maintenant, c’était encore pire. Pire encore, elle ne se voyait plus comme une femme, mais plutôt comme une « chose » ayant toutes les caractéristiques d’une femme mais n’en étant pas une .  

Elle se détestait de croire à ses ignominies, mais le temps avait fait son œuvre et avait gravé ces blessures à fleur de peau de la jeune femme. Désormais, elle arrivait même à se dégoûter de ce corps qu’elle haïssait tant, celui-ci n’étant pas dans les critères, et les normes, de l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde.  

Là dans ses morbides pensées, elle s’écroula en pleurs, ceux-ci ravageant, depuis un bon moment, déjà, son si beau visage, et se retrouva à même le sol, nue. Elle eut envie de hurle, d’extérioriser ses mots qui lui faisaient mal et la faisait souffrir depuis beaucoup trop d’années déjà, mais, se ravisa, sachant que cet homme, juste à coté, n’aurait pas manqué de la blesser et de l’humilier encore une fois.  

Elle en avait assez. Elle était lasse, fatiguée. Cette situation n’avait que trop duré. Elle devait y mettre fin. Si cet homme ne voulait vraiment pas d’elle alors, elle abandonnerait, s’éloignerait, petit à petit, de celui-ci et essaierait, ensuite, de renaître de ses cendres et de laissait aller la vie.  

Tentant alors le tout pour le tout, elle sortit de cette chambre, à l’atmosphère étouffante de tristesse, et se dirigea vers la porte au prénom gravé dessus, qui lui procurait immense chaleur enivrante, brûlante mais aussi grand froid frissonnant, mortel quand elle l’entendait prononcer, ou le lisait.  

Trois lettres. Trois lettres qui composaient ce prénom tant aimé mais tout aussi redouté.  

Trois petites lettres.  

R.Y.O.  

 

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Pendant ce temps, l’homme était sorti de la salle de bain, après une bonne douche, qui se voulait relaxante mais aussi revigorante. Il avait laissé la salle complètement embuée de part la chaleur de sa douche. Il se dirigeait, maintenant, vers sa chambre, une serviette autour de ses hanches comme seul vêtement. L’eau avait eut pour effet de dénouer tous les nœuds de son corps et le froid vivifiant de la maison, contrastant avec la chaleur étouffante de la salle de bain, le remit en pleine forme.  

Une fois entré dans sa pièce, il enleva la serviette, désormais trempée de l’eau qui ruisselait sur son corps quelques secondes auparavant, et la jeta, en boule, dans un coin de la pièce où se trouvait un panier exprès pour le linge sale, laissant à la vue de tous, des cuisses faites dans le roc, fines mais musclées agréablement.  

L’homme s’étendit. Tout son corps, couleur de sable chaud, se courba, s’élança. Ses muscles, présent sur tout son corps, se réveillèrent et se contractèrent sous l’effort. Son corps s’élança, faisant craquer, au passage, quelques vertèbres, et rechuta complètement revigoré.  

Il se déplaça, se mit dos au lit et se laissa tomber sur ce dernier. Les draps étaient bien frais et sentaient le parfum exquis d’amande douce. Il se glissa à l’intérieur de ces douceurs, se mit sur le ventre et admira, de sa fenêtre, sa ville. Le bruit des voitures, l’éclairage mal assuré de certains néons ou encore le ciel surplombant cette ville toujours en vie, le rassurait. Avec tout ce bruit et cette agitation, il se sentait bien, serein, à l’abris.  

Là dans son observation, il se remit sur le dos, les mains croisées derrière sa nuque, afin de continuer sa contemplation. Il était bien ainsi, ici. Il n’avait pas envie de sortir ce soir. Il voulait rester chez lui. Dans son chez lui. Cette simple planque était devenue sa maison, le lieu où il vivait, où il aimait vivre. Il soupira envers ce bonheur. Aussi éphémère qu’il soit, l’homme en profitait au maximum désormais. Il n’aspirait plus qu’à cela.  

Il frissonna. Il se leva, ouvrit l’armoire et en sortit sa grosse couette. Ainsi, il serait sur de ne plus avoir froid, du moins pour cette nuit. Il la mit bien sur son lit et se coucha à l’intérieur, tout en étant envahi par la chaleur que dégageait la douce couette.  

 

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La jeune femme commença à grelotter de froid. Celui-ci était extérieur mais aussi intérieur. Elle était vidée de cet intérieur et plus aucune chaleur n’arrivait à y pénétrer. Pourtant, malgré cela, elle était résignée à aller jusqu’au bout de sa tentative. Elle ne devait pas s’arrêter là, à quelques mètres de la porte du fameux Ryo.  

 

Elle se trouvait, désormais, devant le palier de cette même porte et attendait, calmement. Elle devait remettre ses quelques idées en place avant d’entrer dans cet antre. Une fois cela fait, elle posa sa main sur la poignée et la baissa…  

 

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L’homme reposa sa tête sur son oreiller. Il tourna dans son lit afin de trouver la bonne position qui lui garantirait une bonne nuit de sommeil, à la fois réparatrice et régénératrice.  

Bien couché, il vérifia si sa meilleure amie, son arme, était bien en dessous de son oreiller, qu’il commença à maltraiter afin de la raplatir et de le rendre beaucoup plus souple pour ses cervicales. Enfin, il se retourna et ferma les yeux… pour les rouvrir aussitôt. Il venait d’entendre la porte s’ouvrir. Le bruit que celle-ci avait fait était faible, très faible. Il avait même cru rêver. Mais, peu après, la sensation de présence dans sa chambre l’avait rassuré. Quelqu’un se trouvait bien dans son repère. Qui pouvait bien être cette personne ?  

Son esprit, en pleine cogitation, il se retourna et eût le choc de sa vie.  

 

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Lorsque la jeune femme était entrée dans la chambre, toutes les lumières y étaient éteintes et elle pouvait entendre la respiration de Ryo, douce et régulière, qui signifiait que celui-ci était prêt à s’endormir. Elle avança encore plus dans la chambre et le vit. Il était de dos. Ce dos, large, musclé et fort, fit monter une bouffée de chaleur dans l’intruse. Il avait beau être maculé de cicatrices en tout genre, il lui faisait toujours le même effet.  

Soudain, elle entendit la respiration de l’homme se faire plus pressée, jusqu’à être saccadée. La jeune femme se rendit alors compte qu’il s’était retourné et qu’il la fixait les yeux ébahis d’une telle découverte. L’intruse fut heureuse du résultat.  

 

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Ryo n’en revenait toujours pas. Il avait la bouche ouverte, la surprise étant tellement grande. Celle-ci se fit plus sèche lorsqu’il se rendit compte de la tenue de l’étrangère. Puis, son regard, qui n’avait cessé de parcourir ce corps complètement nu, se dirigea vers le visage de la sublime inconnue. Second choc, et pas des moindres.  

 

- Kaori !  

 

La belle inconnue, qui, quelques minutes auparavant, l’avait fait rêver devant ce corps si splendide, se révélait être sa partenaire. Il n’en revenait pas. Comment une femme, surtout sa partenaire, pouvait avoir un corps aussi beau ? Il ne le savait et se reposa la question plusieurs fois. Et dire qu’il connaissait cette splendeur depuis presque quinze ans. Déjà quinze ans depuis sa première rencontre avec cet ange. Que le temps passait vite…  

Il essaya de reprendre ses esprits avant de poser une des questions qui lui brûlaient les lèvres depuis l’arrivée de cette nymphe.  

 

- Que fais-tu ici, dans cette tenue ?  

 

Ryo devait se reprendre où s’en était fini de lui. Heureusement qu’il avait eut froid et que, par chance, il avait trouvé une bonne grosse couette d’une épaisseur certaine, sinon, mû par le désir de ce corps si beau, sa partenaire aurait pu facilement constater l’anormale protubérance au niveau du bas-ventre de son partenaire. En effet, devant ce corps, celle-ci s’était réveillée et c’était un sexe rougi et gonflé de désir qui se présentait sous l’énorme couette. Ça lui faisait mal. Les frottements étaient horribles. Pourtant, comme d’habitude, il ne laissa rien paraître et, à cause de cela, se fit encore plus tranchant que d’habitude lorsque la jeune femme, se trouvant maintenant en face de lui, ouvrit la bouche pour lui adresser la parole.  

 

- Qu’y a-t-il cher partenaire ? Je ne suis pas assez « mokkori » pour toi ?  

 

Sa voix fit tressaillir, intérieurement, Ryo. Il n’avait jamais entendu cette intonation dans la voix de sa partenaire. Elle était suave, sensuelle mais aussi d’une froideur peu habituelle. Il devait faire vite où il ne tiendrait pas longtemps et regretterait son geste, même dans la mort.  

 

- Mokkori ? Ce mot te va bien dans la bouche ! Dit-il d’un ton ironique mais tranchant.  

 

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Ces mots mirent la jeune femme encore plus en colère que lorsqu’elle était entrée dans cette chambre. Comment osait-il lui parler sur ce ton alors qu’elle était là, totalement nue, dans sa chambre ? Elle ne lui pardonnerait jamais cet affront. Elle s’attendait déjà, plus ou moins, à ce genre de réaction, mais pas à ce ton. Elle ne pouvait en supporter davantage. A bout, elle le regarda dans les yeux, le surplombant de toute sa hauteur et le défiant du regard. Elle voulait juste savoir si même ainsi, elle le ferait réagir et, ainsi, elle pourrait connaître ses sentiments, même si cela s’arrêtait là. Elle n’en demandait pas plus.  

Devant le regard encore plus indifférent que d’habitude, elle baissa les yeux et demanda d’une toute petite voix ce qu’elle avait de moins que les autres. La réponse ne se fit pas attendre et la blessa plus profondément qu’elle ne l’aurait cru.  

 

- Ce que tu as de moins que les autres ? Mais, voyons Kaori ! Regardes-toi et tu verras qu’il te manque le principal pour une femme ! La féminité !  

- Même ainsi, fit cette dernière montrant son corps nu de ses mains.  

- Bien sur. C’est encore pire. Tu n’as rien. Et dire que depuis huit ans, j’ai toujours eu raison…  

 

Tel un couteau qui s’enfonçait dans sa chair, elle eut un mal indescriptible. Elle qui doutait déjà de son corps, venait d’avoir la pire réponse qui existe sur Terre. Elle n’avait rien. Elle n’était rien, voilà l’interprétait-elle. Telle une ombre, elle sortit de la chambre.  

Elle se dirigea vers la sienne et, sans qu’aucune larme ne coule, se mit sur son lit et sombra dans le pire des cauchemars qu’elle ait pu faire jusqu’à ce jour.  

 

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Il avait bien vu le regard de la jeune femme. Celui-ci avait perdu tout de son éclat que l’homme affectionnait tant. La jeune femme avait tout perdu aussi. Et il était le seul responsable. Si jamais elle faisait une bêtise, il s’en voudrait encore plus que s’il n’avait cédé à la tentation que lui aspirait les formes de la jeune femme. Celle-ci était sortie mais pas assez vite selon l’avis de Ryo. En effet, lorsqu’elle l’avait défiée de ses yeux châtaigne, il n’avait plus répondu de rien. Si la jeune femme avait été encore plus inconsciente et s’était glissée dans le lit, elle aurait pu aisément se rendre compte que ceux-ci étaient mouillés, résultat de l’effet qu’avait eu celle-ci sur son partenaire.  

Il se leva alors et changea les draps, après avoir été prendre une bonne douche froide pour se calmer de cette divine tentation.  

Il se remit au lit et sombra, lui aussi, dans un sommeil sans rêve, sans rien. Froid et indifférent comme lui l’avait été quelques minutes seulement, auparavant.  

 

 


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