Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 08-10-05

Ultimo aggiornamento: 08-10-05

 

Commenti: 4 reviews

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Songfic

 

Riassunto: Petite rétrospection de Ryo sur sa vie illustrée par une belle song.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ma liberté" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ma Liberté

 

Capitolo 1 :: Ma liberté

Pubblicato: 08-10-05 - Ultimo aggiornamento: 08-10-05

Commenti: Voilà une pitite song fic sur la très belle chanson de Serge Reggiani. Même si elle est déjà classée dans la catégorie vieille chanson, moi elle m'émeut beaucoup. J'epère que ça vous plaira. Biz à tous. PS: n'oubliez pas un petit mot Merci ^_^

 


Capitolo: 1


 

Ma liberté, longtemps je t’ai gardé, comme une perle rare.  

Ma liberté, c’est toi qui m’a aidé, à larguer les amarres.  

 

 

« Si je n’avais pas été cet homme libre sans attaches, je n’aurais jamais pu survivre dans ce monde emplit de ténèbre, où le crime et la trahison se trouvent à chaque coin de rue. Oui, je ne me suis jamais attaché à rien ni à personne, j’ai vadrouillé sur plusieurs continents, dans différents pays pour pouvoir rester libre coûte que coûte. Mais les années aidant, j’ai atterrit au Japon… Et là, la seule attache fut cet appartement à Shinjuku où je pouvais m’évader en regardant du toi, les lumières envahir toute la ville. Cette liberté, c’est ma vie… Ma vie… »  

 

 

 

On allait n’importe où, on allait jusqu’au bout des chemins de fortune.  

On cueillait en rêvant une rose des vents sous un rayon de lune.  

 

 

« Peu importe se que je faisais et avec qui, cela ne durait jamais. De toute manière dans cette vie, il n’y avait pas de temps pour souffler. Sinon c’était la mort qui te prenait avant même que tu puisses réagir. Toutes ces choses qu’un homme « normal » peut faire, comme d’aller le matin au travail après avoir tendrement embrassé sa femme pour lui exprimer tout l’amour qu’il lui porte, puis le soir retrouver sa petite famille avec les rires d’un enfant lui souhaitant la bienvenue. Toutes ces choses me sont interdites. En effet, je n’ai pas d’horaire pour mon travail, cela peut être toute la nuit ou la journée. Et, je ne sais jamais si je reviendrais vivant d’un travail que l’on me propose. C’est pour cela que les rêves me sont interdis. Dans mon monde, il n’y a que cauchemars et peur. Pourtant, je suis libre… »  

 

 

 

Ma liberté, devant tes volontés, ma vie était soumise.  

Ma liberté, je t’avais tout prêté, ma dernière chemise.  

 

 

« Mais quel est le prix de cette liberté. Et suis-je vraiment aussi libre que je le crois ?... Oui j’étais soumis à cette vie, à ce passé qui me rattrape sans cesse et que je voudrais tellement oublier. Oui cette liberté, est une prison dorée. Je lui ai tout donné, et elle m’a tout pris… Vivre… Vivre pour quoi et pour qui ? Non je ne vivais pas dans cette liberté, je ne faisais que survivre. Survivre en étant l’ombre de moi-même ».  

 

 

 

Et combien j’ai souffert pour pouvoir satisfaire toutes tes exigences.  

J’ai changé de pays, j’ai perdu mes amis pour gagner ta confiance.  

 

 

« Souffrir… Oui, je crois que j’ai souffert lorsque j’étais enfant, et que j’ai été élevé dans la guerre, et la haine. Mais maintenant, qu’est-ce donc que la souffrance ?... Pour souffrir, il faut avoir un cœur capable de ressentir des émotions. Et moi je l’ai refermé il y a bien longtemps. Je ne voulais plus ressentir tout cela, j’ai fait comme on m’a dit de faire. Je n’étais plus un être humain, mais une machine de guerre.  

Changer de pays ? Je ne suis même pas sûr d’avoir vraiment un pays natal. Car celui-ci où je vis actuellement ne me propose pas mieux que les pays que j’ai quitté.  

Pourtant, certaines personnes ont su me faire découvrir ce pays avec un autre regard, certaines personnes ont su fissurer cette carapace. Surtout toi mon ami… Maki, toi qui es partit il y a bien longtemps… Dans cette vie, je t’ai perdu. Au nom de quoi ?... Puis il y a eu Kaibara… Ce père, m’aimait-il vraiment comme un fils ? Sûrement… Mais c’était de l’amour à sa manière. Puis, j’ai failli perdre Mick, Falcon et tant d’autres… »  

 

 

 

Ma liberté, tu as su désarmer mes moindres habitudes.  

Ma liberté, toi qui m’as fait aimer même la solitude.  

 

 

« Désarmer mes moindres habitudes ?... Si seulement cela pouvait être vrai. De la guérilla, je suis passé à une autre guerre, mais une guerre qu’en même. Cette guerre dans laquelle j’ai perdu le seul être qui, avait réussi à faire de moi, non plus seulement un guerrier assoiffé de sang et de mort, mais un être un peu plus humain. A tes côté Maki, j’ai réappris à vivre tout simplement. Pourtant dans cette nouvelle vie, où certes j’étais libre, libre mais seul. Malgré tes mains tendues, tu respectais cette solitude dans laquelle je m’étais établi cette liberté. Je n’avais jamais besoin de parler, pour que tu me comprennes. C’est sûrement cela qui a rendu notre amitié encore plus forte. Pour tout cela mon vieil ami merci…  

 

 

 

Toi qui m’as fait sourire quand je voyais finir une belle aventure.  

Toi qui m’as protégé quand j’allais me cacher pour soigner mes blessures.  

 

 

Des aventures, oui j’en ai eu. De belles mais aussi de moins belles, pourtant, je ne regrette rien. Quelque part, même si ce n’était que par pur instinct la plupart du temps, il y avait cette tendresse que seules les femmes peuvent donner. Cette tendresse qui m’a si souvent manqué tout a long de ma vie. Moi qui ai été élever à la dur. Sans jamais montrer ses émotions, ne jamais s’attendrir sur la moindre petite chose, ne jamais espérer un futur moins cruel…  

Grâce à cette liberté, il n’y avait pas de regard en arrière, donc pas de blessure… De blessures… Me mentirais-je à moi-même ? Les blessures les plus profondes sont bien celles qui ne se voient pas, et que l’on n’exprime jamais. Ces blessures sont les miennes et font de moi l’être que je suis…  

 

 

 

Ma liberté, pourtant je t’ai quitté une nuit de décembre.  

J’ai déserté les chemins escarpés que nous suivions ensemble.  

Lorsque sans me méfier, les pieds et poings liés je me suis laissé faire.  

Et je t’ai trahis pour une prison d’amour et sa belle joaillière.  

 

 

Oui, cette liberté que je croyais inébranlable après toutes ces années a été balayée comme si un ouragan était passé dessus. Et cet ouragan n’était autre que le profond amour qu’une seule femme a réussi à éveiller en moi. Elle s’appelle Kaori Makimura…  

Malgré mes efforts pour t’éloigner de moi, tu t’es accroché à cette espérance qu’était l’amour. Tu voulais me faire découvrir qu’il existait dans ce monde une autre forme de liberté appelée amour. Patiemment tu as brisé ma carapace en m’apprivoisant, tu as réussi à faire de moi un homme à part entière… Pour toi Kaori, je veux voir la lumière, je veux rêver d’une vie meilleure, d’un autre monde…  

Alors Kaori, laisses-moi m’attacher à toi pour toujours et devenir ainsi ton prisonnier libre d’aimer…  

 

 

Et je t’ai trahis pour une prison d’amour et sa belle joaillière.  

 

 

 

« Ma Liberté » paroles et musique de Serge Reggiani  

 

 

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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