Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 3 capitoli

Pubblicato: 13-11-05

Ultimo aggiornamento: 23-11-05

 

Commenti: 26 reviews

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General

 

Riassunto: Trois mois qu'Hideyuki est mort. La tristesse est toujours là pour Kaori mais Ryo va tenter pour une nuit de la lui faire oublier.

 

Disclaimer: Les personnages de "Une nuit pour oublier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une nuit pour oublier

 

Capitolo 1 :: Une soirée pour oublier…

Pubblicato: 13-11-05 - Ultimo aggiornamento: 13-11-05

Commenti: Me revoici pour une mini fic de 3 ptits chapitres. Une petite histoire simple qui j'espère vous plaira. J'attends vos reviews et un gros kissou à ma super star pour ces corrections. ++

 


Capitolo: 1 2 3


 

-« Vieux frère, voilà maintenant plusieurs semaines que tu nous as quitté. Ta mort a été vengée même si cela ne te ramènera pas. »  

Ryô tira une nouvelle latte sur sa cigarette avant de reprendre son entretien à sens unique avec son ancien camarade et ami.  

-« Etrangement, ta présence me manque. Tu m’as laissé une partie de toi, ton trésor mais chaque jour qui passe me laisse perplexe quant à l’avenir qui nous attend.  

Oui, c’est vrai, mon avenir est très compromis si je garde une heure de plus ta furie de frangine chez moi. Non mais sérieux mec, elle aura ma peau un de ces jours avec ses massues. Elle me traque comme une bête féroce, m’empêche de traîner dans les cabarets et me force à travailler pour les hommes, tu imagines un peu ! », se plaignit le nettoyeur le plus craint du Japon.  

 

 

Makimura tomba du haut de son petit nuage en observant la scène qui se jouait. Il pensait bien que l’arrivée de sa chère petite sœur dans la vie quelque peu désorganisée de son partenaire ne serait pas facile pour le nettoyeur mais jamais il n’aurait cru entendre tout ça.  

« A mon ami, je ne peux malheureusement plus rien pour toi. Tout est entre tes mains désormais. », pensa Hideyuki avant de disparaître parmi les anges.  

 

 

De son côté, Ryô resta un long moment silencieux face à cette pierre de marbre. Trois mois, trois long mois que cet homme avait disparu. Trois long mois que le nettoyeur passait chaque semaine faire le vide ici, auprès de son frère d’arme.  

La nuit commençait à se manifester et Ryô se décida à rentrer à son appartement. Il monta dans sa mini qui l’attendait à quelques mètres et se faufila dans la circulation de fin de journée.  

 

 

***************************************************************************  

 

 

Appartement de C.H., 19h45  

 

 

Kaori tentait tant bien que mal de préparer le dîner. Elle ne se sentait pas d’humeur, comme à chaque fois que l’image de son défunt frère s’imprégnait dans son esprit. Elle mit du riz sur le feu, un poisson au four et s’attabla avec une tasse de thé.  

Mais rien ne passait, elle avait besoin d’une seule et unique chose, de le voir, maintenant.  

Elle abandonna son infusion et se dirigea d’un pas rapide jusqu’à sa chambre.  

Elle ouvrit la porte sans même prendre le temps de la refermer, s’assit sur le lit et empoigna la photo qui la représentait en compagnie d’Hideyuki.  

Elle caressa du bout des doigts le verre froid qui protégeait la photographie et une première larme coula lentement sur sa joue.  

-« Frangin, pourquoi, pourquoi es-tu parti loin de moi ? »  

La jeune femme était totalement submergée par l’émotion qui la prenait. Elle avait refoulé depuis toutes ces semaines la colère et le mal qui la rongeaient mais ce soir, elle n’y arrivait pas. Le silence qui pesait dans l’appartement n’était pas pour l’aider à passer cette nouvelle soirée sans lui.  

-« Ca fait déjà trois mois que tu m’as laissé Hide et j’ai l’impression que c’était hier. Arriverais-je un jour à accepter que tu ne sois plus là ? »  

 

 

« Kaori, sois forte petite sœur. Je serais toujours là pour toi, ne pleure pas. »  

Makimura se sentit incroyablement triste et coupable d’être parti et de l’avoir en quelque sorte abandonné. Mais son heure était venue et il ne pouvait plus faire marche arrière. Il ne pouvait que la protéger de là haut, en silence et en secret. Il avait fini de la guider et il avait passé le flambeau à son meilleur ami pour la soutenir et l’aimer. (NDB : très jolie image ma sœur !)  

« Courage ma belle, garde au fond de toi cet amour de la vie et des autres, n’abandonne jamais, je serais toujours près de toi. »  

 

 

Lorsque Ryô pénétra dans l’appartement silencieux il ressentit immédiatement la tristesse qui avait pris place dans les lieux. Il déposa son imper et son holster sur une chaise avant de monter l’escalier qui le mènerait à sa partenaire.  

 

Dans sa chambre, Kaori continuait toujours de pleurer en silence même si elle sentait depuis quelques secondes une chaleur réconfortante qui l’entourait. Elle n’arrivait pas à décoller son regard plein de larmes du cadre qui se trouvait entre ses fines mains. Elle n’entendit pas son partenaire se positionner dans l’embrasure de la porte qu’il poussa légèrement.  

-« Kaori. », prononça Ryô d’une voix tendre.  

 

La jeune femme releva brusquement la tête vers son interlocuteur en affichant un visage surpris. Elle ne s’attendait pas du tout à voir son partenaire apparaître dans un tel moment. Elle tenta un peu maladroitement de sécher ses larmes du revers de sa manche tout en reposant la photo sur sa table de chevet.  

-« Je ne m’attendais pas à te voir maintenant. »  

 

Ryô fit un pas dans la pièce avant de répondre :  

-« Tu pleures pour la mort de ton frère ? »  

-« Non, j’ai une poussière dans l’œil. »  

-« Idiote, tu as le droit d’être triste et de pleurer sur sa disparition. »  

Elle le fixa un moment avant de lancer :  

-« C’est bien toi qui m’a dit que je n’avais pas le temps de pleurer sa mort non ? Que tu ne me considérais plus comme une femme mais comme ton partenaire, et un partenaire ne pleure pas. »  

Le nettoyeur se remémora cet entretien après la mort de son ami. Il avait essayé de faire quitter la ville à Kaori mais cette dernière voulait avant tout venger la mort de son défunt frère et leur bataille contre l’Union Teope avait changé beaucoup dans leur relation.  

 

Ryô s’assit un instant aux côtés de Kaori :  

-« Tu n’as pas besoin de cacher ton chagrin Kaori. Si tu as besoin de parler, je suis là et c’est tout à fait normal qu’il te manque. »  

Il marqua un temps d’arrêt avant de reprendre :  

-« Allez viens, on sort, on va se changer les idées ! »  

Il se leva, tirant sa partenaire par le bras.  

-« Mais… mais Ryô, attends. »  

Il s’arrêta dans son élan et tourna la tête.  

-« Allez partenaire, fais-moi un peu confiance. »  

-« Ryo, j’espère que tu ne comptes pas me faire faire la tournée des cabarets. »  

Un troupeau de libellules s’écrasa violemment sur la tête du pervers numéro un du pays.  

-« Mais non, qu’est ce que tu racontes ! En plus, tu risquerais de me piquer mes fiancées. »  

Une énorme massue intitulée ‘Crève ordure !’ se matérialisa en un dixième de secondes dans les mains de Kaori qui prit un grand plaisir à l’abattre sur la tête du nettoyeur. (NDB : bien fait !)  

Ryô se confondit en excuses une bonne dizaine de minutes avant de convaincre la jeune fille de le suivre.  

 

 

Ils arrivèrent rapidement au garage pour récupérer la mini, non sans avoir fait un petit détour à la cuisine pour arrêter le four que Kaori avait mis en marche.  

La voiture circulait dans les rues encore bondées du centre ville pendant une vingtaine de minutes avant de se garer dans une petite rue peu éclairée, ce qui ne rassurait en rien la jeune fille.  

-« Ryo, c’est glauque comme quartier. »  

-« Mais non, c’est très sympa, y’a un petit resto tout proche où les nouilles sont merveilleuses. »  

-« Oui, et je parie que la serveuse aussi l’est. » (NDB : tu m’étonnes !)  

-« Ah, ah ah, ah. » (NDB : quel gredin celui-là !)  

 

Ils s’installèrent tous les deux au comptoir et commandèrent deux plats.  

Ils discutèrent de tout et de rien et Ryô sortait de temps à autre une de ses blagues qui faisait tant rire sa partenaire. Il n’aimait pas la voir triste et faire l’idiot était la seule chose qu’il pouvait utiliser pour la distraire.  

Ce début de soirée se passa dans une ambiance bonne enfant et une fois le repas terminé, le nettoyeur proposa à la jeune femme de boire un verre pour finir la soirée. Elle accepta avec un peu de réticence et ils quittèrent le petit restaurant pour rejoindre la voiture et prendre la direction d’un bar où les serveuses étaient un peu plus présentables que les lieux où le nettoyeur avait l’habitude de traîner. (NDB : merci pour cette délicate attention Ryô !)  

 

 

 

 

 


Capitolo: 1 2 3


 

 

 

 

 

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