Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: vivifolie

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 19-02-06

Ultimo aggiornamento: 05-04-06

 

Commenti: 63 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Quand un homme se met entre Kaori et Ryô, personne ne sait comment cela se passera.

 

Disclaimer: Les personnages de "Juste un sourire de toi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Juste un sourire de toi

 

Capitolo 1 :: Là où tout commence ...

Pubblicato: 19-02-06 - Ultimo aggiornamento: 19-02-06

Commenti: C'est ma toute première fic, soyez indulgent^^ Tous ce qui se trouve entre '...' est une pensée ou un mot d'originie étrangère. Bonne lecture

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Dehors, le ciel était noir. La rue, désertée de tout être vivant, excepté peut être ce chat errant, cherchant un abri pour la nuit. Dans l’appartement, la télévision fonctionnait, débitant sur un ton monocorde les tragédies du jour. Assise dans le canapé, une jeune femme lisait un livre. Sur le guéridon, un verre d’eau posé sur une feuille de papier à moitié déchirée. Sur la table de la salle à manger, un repas froid. Tout dans l’appartement était statique, comme suspendu dans le temps. La main de la jeune femme se souleva, lentement pour finir près du verre. Ses doigts effleurèrent à peine le bord du verre qu’un énorme bruit brisa le silence quasi-religieux. Elle cilla, sans plus. La femme porta le verre à ses lèvres et but une gorgée. Un homme entra dans la pièce.  

 

« Pourquoi n’es-tu pas couchée ? »  

Elle ne lui répondit pas. Elle ferma son livre, éteignit la télévision, reposa son verre sur la table dressée et se dirigea vers l’escalier.  

« Kaori ? »  

La jeune femme ne se retourna pas. Une fois qu’il entendit le bruit d’une porte qui se ferme, il soupira. D’un soupir à fendre une âme.  

 

Il enleva sa veste trouée et ensanglantée et fit mine de la déposer sur le canapé. Mais il se ravisa. Si il le faisait, Kaori risquait de le trucider. Il le pendit donc sur le porte-manteau, endroit stratégique, car sa partenaire y avait placé des journaux, pour ne pas devoir toujours nettoyer.  

Ryô souleva le couvercle de la soupière et huma la bonne odeur de bouillon. Hélas, c’était froid, comme tout le repas d’ailleurs.  

 

‘Elle m’attendait encore une fois  

Seule, sans personne à qui parler  

… Mais le jour où je serais tué  

Qui donc reviendra vers toi ?’  

 

Il se mit à tout ranger, se disant que demain, il sera là, avec elle. Ryô regarda l’horloge murale. 01h00. Elle avait passé toute la nuit à veiller. Et si un jour elle se lassait ? Et si un jour, un soir, elle décidait de partir, loin d’ici … et de lui. Il ne survivrait pas. Le nettoyeur voulut fermer la lampe, mais découvrit le papier. Intrigué, il le prit et lu :  

 

‘16h30, Café del Ricoletta, table 11, Z.A.’  

 

Un client. Kaori avait du passé à la gare. Z.A. Homme, femme ? Et puis, c’était quoi ce café ? Un bar mafieux ? Il n’en avait jamais entendu parlé. Il fronça les sourcils. Un piège peut-être.  

Il leva les yeux vers la porte close de la chambre de Kaori. Dormait-elle vraiment ? A quoi, à qui, rêvait-elle cette nuit ? Etait-ce un cauchemar ? Il se massa la nuque. La nuit avait été longue, plus longue que prévue … et plus dangereuse.  

Ryô finit par monter l’escalier et entrer dans sa chambre. Il se déshabilla, machinalement. Laissant traîner ses vêtements et sous-vêtements un peux partout dans la pièce. Car demain, comme d’habitude, elle viendrait le réveiller. Et comme d’habitude, il le serait bien avant elle …  

 

****************************************************  

 

« Ryô ! Lève-toi. Kya ! Et habille-toi quand je viens te réveiller ! »  

Elle referma la porte rageusement. Une fois qu’il entendit ses pas se diriger vers la cuisine, Ryô se dégagea du trou créé par la massue 100% pudeur et s’habilla. Comme chaque matin, avant même de le réveiller, elle avait plier et ranger ses vêtements. Ainsi, elle était sûre qu’il s’habillait avec des vêtements différents chaque jours. Les femmes et leurs notions d’hygiènes …encore que puer le sang et la racaille, il n’appréciait pas trop.  

 

Il descendit prendre son petit déjeuner. Kaori lui avait préparé un plat de charcuterie, de poisson, de laitue et autres petites choses qui lui firent monter l’eau à la bouche.  

Ryô finit par s’asseoir, vite rejoint par sa partenaire, une tasse de thé à la main. Elle ne lui laissa pas le temps d’enfourner son sandwich.  

 

« Tu as remarqué que nous avons, enfin, un nouveau client. »  

« C’est un mec. Je prends p… »  

« Tu n’as pas le choix. Je t’oblige à le prendre. Nous avons grandement besoin d’argents. La banque ne veux plus nous faire crédits et l’épicier ne veux plus me voir tant que je n’aurais pas réglé la facture. »  

« Demande à Umibôzu et Miki de te prêter un peu d’argent. »  

Un seul regard lui suffit. Kaori n’était pas d’humeur à plaisanter. Il irait donc à ce rendez-vous, de gré ou de force.  

« Et je viens avec toi bien sûr. Je n’ai aucune envie de te voir te défiler . »  

Elle vida sa tasse dans l’évier et sortit sur le balcon, faire sécher le linge. Ryô fut étonné. Kaori n’avait plus confiance en lui ? Croyait-elle vraiment qu’il ferait une telle chose ? Il haussa les épaules et mangea de tout son soûl.  

 

*****************************************************  

 

« Café del Ricoletta, c’est ici, pas de doute. »  

Ryô fit la grimace. C’était le genre de bar qu’il détestait. Des hommes d’affaires, rien que des hommes. Pas une femme. Sauf peut être la vieille, derrière le comptoir. Mais il préférait nettement celle du café d’à coté, avec une jupe si courte et si moulante. Avec une paire de jambes …  

« Gargl ». »  

« Ryô, ce n’est pas le moment, tu veux ? Après le rendez-vous, si vraiment tu ne tiens plus, mais pas avant. »  

Il ne répondit pas. Une fois à l’intérieur, il se sentit presque mal. Pas une seule jolie serveuse.  

D’ un pas décidé, Kaori alla chez la vieille et demanda :  

« La table 11, s’il vous plait. »  

La vieille la regarda par dessus ses lunettes. Un sourire découvrit ses dents jaunes mais pourtant parfaites.  

« Vous ne devez pas le connaître. A droite, au fond. Près du bonzaï. »  

Kaori la remercia et fonça vers la table. Ryô eu du mal à tenir debout, vu qu’elle l’étranglait, mais il ne s’étala pas. La jeune femme s’arrêta soudain et il buta sur elle. Elle tendit la main et la posa sur l’élégante épaule de l’homme.  

« Vous êtes Z.A ? Notre client ? »  

L’homme se retourna et fixa Kaori. Elle suspendit son souffle. Il était beau comme un dieu. Sa peau était lisse, sans une seule imperfection et halée par le soleil. Sa bouche était ni trop petite ni trop grande, avec des lèvres sensuelles. Ses cheveux, mi-longs, étaient attachés en catogan, laissant deux trois mèches acajou danser sur son front. Et ses yeux … Elle n’en avait jamais vu d’aussi bleu, d’aussi profonds.  

Il sourit, découvrant des dents blanches et nacrées. D’une voix basse et profondes, il répondit :  

 

« 'Si'. Et vous, vous devez être ma, oh combien charmante, garde du corps. »  

 

 


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