Capitolo 1 :: Deux p'tits coeurs solitaires!!!

Pubblicato: 21-04-06 - Ultimo aggiornamento: 21-04-06

Commenti: Coucou, me revoilou!!!! Ben oui, j'allais comme même pas les laisser comme ça, c'était trop horriiiiible!!!! Alors, comment supportent-ils leur séparation?...

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Chapitre 1 : Deux p’tits cœurs solitaires !!!!  

Surveiller des dizaines d’enfants n’était vraiment pas un travail de tout repos, et Kaori s’en rendait parfaitement compte. Pourtant vivre avec Ryo l’avait entraîné à réagir rapidement face à n’importe quelle situation, surtout quand son partenaire était particulièrement en forme pour draguer !!! Mais voilà, là il y avait beaucoup trop de « Ryo miniatures » à gérer en même temps!!!!  

Entre ceux qui se battaient, se chamaillaient ou se blessaient, la pauvre Kaori ne savait plus où donner de la tête. ( et croyez moi, en tant que surveillante dans une maternelle je vois tout à fait ce qu’elle endure !!!!)  

Tout en consolant une fillette qui venait de tomber, Kaori ne quittait pas des yeux l’air de jeux.  

« Tony !!! Non !! Descends tout’suite, tu vas t’faire mal !!!! » criait Kaori à un garçon qui se tenait dangereusement debout au sommet de l’un des toboggans.  

Elle fut donc bien soulagée d’entendre la sonnerie lui indiquant que la récré était finie. Kaori, aidée de Mme Pony et d’une autre surveillante, rassembla tout ce petit monde et les poussa vers l’entrée de l’orphelinat.  

Bien caché sous les épais feuillages des buissons qui entouraient une partie de la cour de récréation, Ryo n’avait pas pu s’empêcher de venir « espionner » Kaori dans son nouvel environnement.  

Depuis trois mois que Kaori était partie, ils ne s’étaient pas revus. Par lâcheté, par honte aussi, Ryo préférait se tenir loin de son ancienne partenaire. Il n’allait plus dans les endroits où il était susceptible de la croiser, et il n’avait plus remis les pieds au Cat’s Eye. D’abord par crainte des reproches de Miki, qui n’aurait pas manqué de lui dire qu’elle l’avait prévenue, ensuite parce que le café lui aurait rappelé trop de souvenirs.  

Pourtant, quelques jours plutôt, il avait reçu un coup de fil de Kaori. A moitié endormi sur le canapé, Ryo, qui récupérait d’une soirée bien arrosée, n’avait pas décrocher, et avait laissé le répondeur prendre le message.  

« Bonjour Ryo… C’est Kaori… Je,… j’espère que tu vas bien ?...Moi ça va… j’ai beaucoup de travail avec les enfants…( longue hésitation) J’viens de passer à la gare, il y a un message…Mais bon, t’as dû le voir…( gros soupir) Bon ben, au revoir… tut, tut, tut… » et elle avait raccroché.  

Il avait été surpris d’entendre la voix de Kaori, et de voir qu’elle demandait de ses nouvelles. Franchement, après ce qu’il lui avait fait, il était persuadé qu’elle ne voudrait plus jamais lui adresser la parole. C’était sans compter l’extrême générosité dont la jeune femme savait faire preuve. Mais cette indulgence, il n’était pas sûr de la mériter.  

Quelque part au milieu du naufrage de leur relation, un reste d’amitié avait donc survécu et cela soulagea un peu Ryo. Sans doute ne lui avait-elle pas complètement pardonné, et c’était bien naturel, mais peut être qu’au-delà de la peine qu’il lui avait causé, Kaori avait eut pitié de lui et avait décidé de faire le premier pas.  

Il se rendait bien compte que cela avait dû demander de gros efforts à Kaori. Elle avait du mettre de côté son chagrin et son orgueil blessé pour lui téléphoner.  

Depuis son départ, la jeune femme n’avait pas l’esprit en paix. Elle s’était sentie tellement humiliée et en colère lorsque Ryo l’avait rejeté, qu’elle avait préféré fuir. Partir, sans laisser un mot ou une explication, lui avait semblé être la meilleure solution sur le moment. En vérité, elle voulait infligé à Ryo une souffrance au moins aussi grande que la sienne.  

Pendant plusieurs jours, blottie dans les bras de Mme Pony, elle avait pleuré, tout en maudissant Ryo et le jour où ils s’étaient rencontrés.  

La directrice ne lui avait posé aucune question quand, au milieu de la nuit, elle avait vu Kaori descendre d’un taxi avec le reste de ses affaires. Elle l’avait prise dans ses bras et recueillit ses larmes. Le lendemain, Mme Pony avait aidé Kaori à s’installer définitivement dans la chambre qu’elle n’occupait jusqu’alors que partiellement.  

La jeune femme avait scruté les murs de cette nouvelle chambre, passé une main hésitante sur ses nouveaux meubles. Une autre vie s’offrait à elle, dans le confort et la sécurité, une vie sans danger, sans chagrin,…sans amour.  

Sans amour ? De cela Kaori en était de moins en moins sûr. Car le chagrin s’atténuant, elle avait été stupéfaite de constater que son amour pour Ryo demeurait intact. Elle s’en était rendue compte une nuit, quand couchée dans son lit, elle avait rêvé de son ex-partenaire. Un rêve doux et heureux. A son réveil, Kaori s’était sentie bien, comme si rien ne s’était passé, comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Un sentiment de rage l’avait alors envahie. Kaori avait enfouie son visage dans l’oreiller et frappé du poing sur le matelas. Elle avait sous-estimé la force des sentiments qui la rattachaient encore à Ryo.  

« Je n’arriverai donc jamais à me libérer de toi, Ryo Saeba !!! De toi et de cet amour !!!!» s’était écriée Kaori.  

De dépit et de colère, Kaori avait finit par se confier à sa vieille institutrice. Raconter son histoire et sa vie avec Ryo, avait permis à Kaori de prendre un peu de recul, et d’y voir plus clair.  

« Le temps, laisse faire le temps Kaori. » lui avait dit Mme Pony « Tu verras, il t’apportera le calme et la sérénité dont tu as besoin. De toute façon, Je ne connais pas de meilleurs remèdes pour les chagrins d’amour. »  

S’investir à fond auprès des enfants avait été un puissant dérivatif à son chagrin. Leurs petites mains et leurs visages tendus vers elle en quête d’amour et d’affection, lui faisait oublier ses déboires personnels et sentimentaux.  

Son temps libre, Kaori le consacrait à ses amies Miki, Kazue et Saeko, qui se remettait doucement de sa pénible aventure.  

Elle aussi évitait la plupart des endroits où elle aurait pu tomber nez à nez avec Ryo. Mais parfois, par habitude et par nostalgie, quand elle passait à proximité de la gare, Kaori ne pouvait s’empêcher d’aller voir s’il n’y avait pas un message sur le tableau.  

Longtemps celui-ci était resté vide, et puis, il y avait quelques jours de cela, le code était apparut. Ce jour-là, Kaori avait été prise de l’irrésistible envie de téléphoner à l’appartement. Elle avait composé le numéro à de nombreuses reprises, mais à chaque fois elle raccrochait. Après bien des hésitations, le cœur battant, elle avait finalement entendu la tonalité, puis le répondeur se mettre en marche.  

Ryo n’était pas là.  

Il n’avait pas changé la présentation du répondeur, et Kaori fut étonnée d’entendre sa propre voix à l’autre bout du fil.  

« Bonjour, vous êtes bien chez Ryo et Kaori. Nous ne sommes pas là, mais vous pouvez nous laisser un message – et votre numéro de téléphone, surtout si vous êtes une jolie fille !!!!- arrête imbécile !!! – BOUMMM - …euh… ah oui !! Nous vous rappellerons dès que possible !!! »  

En écoutant l’annonce, Kaori avait sourit en repensant à Ryo qui n’avait pas manqué de faire l’idiot, comme à son habitude. Partagée entre déception et soulagement, Kaori lui avait laissé un message.  

Les mains enfoncées dans les poches, Ryo retraversa les rues qui le séparaient de l’appartement. Il y passait le moins de temps possible, et préférait faire la tournée des bars en compagnie des jolies hôtesses qui, contre quelques billets, lui offraient l’illusion qu’il n’était plus seul.  

Cette solitude après laquelle il avait tant de fois soupiré du temps où Kaori était encore sa partenaire, lui pesait terriblement. Jamais il n’aurait cru qu’elle lui manquerait autant. Bien sûr il l’aimait depuis longtemps, et ça même lui il le savait, mais il n’avait pas soupçonné une seule minute la force de cet amour.  

Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir tout fait pour extirper ce sentiment de son cœur. Il avait toujours pris soin de tenir Kaori le plus loin possible de lui. Et cette distance avait, pendant longtemps, donné le change. Mais à présent, il fallait regarder la réalité en face…  

« Facile à dire, ça se voit que t’es pas à ma place ?!!!! » (nda : …. ?)  

« Ho !! Tu m’écoutes quand je te parle ?!!! » ( nda : C’est à moi que tu parles ?!!! )  

« Ba oui, à qui d’autre ?!!! C’est bien toi l’auteur de cette fic non ?!!! Alors t’as intérêt à m’arranger l’coup avec Kaori, parce que je l’aime moi !!!! » ( nda : Ben dis donc, c’est pas trop tôt !!! Et c’est maintenant que tu t’en rends compte ?!!! Il t’en faut du temps à toi !!!)  

« Oui bon ben, c’est dit voilà, je l’aime ! Alors on fait quoi ?!! » ( nda : T’es sûr que tu changeras pas d’avis cette fois, parce que sinon, moi j’pourrai plus rien pour toi si tu lui brises encore le cœur !!!!)  

« Non mais tu m’prends pour un mufle ou quoi ?!!! ( nda : …) Bon O.K, promis juré, je ne me défilerai pas cette fois, croix d’bois croix d’fer, si j’ments …ect !!! » ( nda : Ouais, ben crois moi que si tu lui refais le coup de la dernière fois, tu vas voir c’que c’est l’enfer !!!!)  

« Alors tu veux bien que Kaori et moi on soit à nouveau ensemble ? Aller, dis oui !!! » ( nda : Ok, mais gare à tes fesses si tu r’commences !!! Bon, j’vais voir c’que j’peux faire !)  

« Merci t’es la meilleure… !! »( nda : arrête les flatteries, ça marche pas avec moi !!! Bon, aller, j’me sauve parce que j’vais avoir du pain sur la planche pour rattraper tes bêtises !!)  

Quand Ryo entra de nouveau dans son appartement, une surprise de taille l’attendait.  

« Déjà ?!!!! » ( nda : Rêve pas trop quand même !! J’ai dit que j’allais essayer, pas que j’allais faire des miracles !!!! )  

Une belle enveloppe, toute blanche, avait été glissée sous sa porte. Curieux, Ryo l’ouvrit.  

C’était une invitation pour un mariage. Le mariage de d’Umi et de Miki !!!!  

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