Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: vivifolie

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 09-08-06

Ultimo aggiornamento: 23-02-09

 

Commenti: 30 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Quand une petite fille demande de l'aide, quand un homme retrouve son passé et quand le passé resurgit, plus noir encore, même un ange peut être blessé ...

 

Disclaimer: Les personnages de "la mort dans la peau" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: La mort dans la peau

 

Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 09-08-06 - Ultimo aggiornamento: 09-08-06

Commenti: Me voilà de retour avec une nouvelle fic! Je n'ai pas grand chose à dire, sauf que les chapitres n'auront pas de timing précis. Ce sera au petit bonheur la chance, quand j'aurais de l'inspiration ;=) Allez voir aussi " Voleur(comme d'habitude)", mon one shot, hyper court^^. Voilà voilà, je vous remercie déjà pour d'éventuelles reviews. Bisous et bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Une fois de plus, il ne rentrait pas à l’heure convenue. Enfin, convenue … tacitement dirons-nous. Bien sûr, elle savait que son travail n’avait aucun horaire fixe, aucune heure à laquelle rentrer. Tout dépendait du contrat. Mais quand même … Il rentrait toujours pour une heure convenable … pour lui, autant que pour elle. Elle savait qu’il faisait tout pour rentrer le plus tôt possible, sans pour autant bâcler son travail. Mais ce soir, il semblait avoir tout oublier … jusqu’à la date du jour.  

 

Elle soupira et ferma la gazinière. Autant arrêter de chauffer le plat. Il risquerait de brûler. Elle enleva son tablier, le rangea et, ne jetant même pas un regard derrière-elle, ferma la lumière de la cuisine. Ce soir, elle regardera la télé toute seule … elle n’avait même plus faim. Son estomac semblait partit, comme son esprit. Machinalement, elle alluma le téléviseur et écouta les nouvelles de minuit.  

 

Guerres de religions, attentats à la bombe, famines au Tiers Monde, raz de marée en Océanie, … que de nouvelles répétitives et sans grands intérêts … pour elle. Elle zappa, regardant sans la voir l’horloge murale. Une heure. Il avait beaucoup de retard. La date fatidique était passée. Comme tout les ans. Dans l’indifférence totale.  

 

Sur cette chaîne, on présentait la nouvelle “Victor Hugo”. Une jeune femme, d’une trentaine d’année, avait déjà écrit en dix ans, quatre livres sur la guerre des enfants et la paix virtuelle. Elle montait dans les box-offices et ne semblait pas sur le point de s’arrêter. Mais, chose somme toute inhabituelle, cette jeune femme ne semblait pas pressée de rencontrer les médias et de faire parler d’elle. Que du contraire, elle les fuyait comme la peste noire.  

 

« Enfin une femme normale, qui préfère sa vie privée à celle des projecteurs », pensa la jeune femme. Elle essaya de l’imaginer. Une femme petite, ronde, au lunettes noires rondes comme des hublots, un goût vestimentaire à faire tomber dans les vapes un créateur de mode et un accent à couper au couteau … Cette étrange image apparut dans son esprit, et elle ne put s’empêcher de sourire.  

 

- Ne me dit pas que tu veux acheter un de ce bouquins ? Ils m’ont l’air nuls … comme tout les livres que tu lis, sois dit en passant ….  

 

Elle sursauta. Autant de frayeur que de bonheur. Sans se retourner, elle lui répondit, d’une voix froide et sans animosité.  

 

- Je n’avais pas l’intention, jusqu’à maintenant. Tu viendras avec moi, cet après-midi. Histoire que tu prenne l’air et que nous puissions regarder ensemble le tableau.  

 

Elle ferma la télévision et se leva. Sans un mot pour l’homme qui venait d’entrer, sans un regard, elle passa devant lui et monta les marches jusqu’à sa chambre. Et, avant de fermer la porte, elle jeta par dessus son épaule :  

 

- Le repas est dans la cuisine, il te suffit de le réchauffer. Je n’ai pas faim, tu mangera sans moi. Bonne nuit …, et pour elle même, enfin, ce qu’il en reste.  

 

Et elle ferma la porte, créant une barrière entre eux.  

 

L’homme poussa un long soupir. Elle lui en veux … et c’est normal. Son travail avait été terminer très vite, même plus vite qu’il ne le pensait. Il avait eu toute la fin d’après-midi pour lui. Il aurait du acheter quelque chose, même une simple fleur. Mais il n’en avait pas eu le courage. Tout les ans, il faisait semblant d’oublier. Semblant. Car il s’en souvenait très bien. Ce jour était si spécial pour eux deux. Pour lui, c’était la fin de son errance et le début du plus doux des cauchemars.  

 

Il passa une main sur son visage fatigué. Il jeta un bref coup d’œil vers la cuisine, mais lui non plus n’avait pas faim. Il savait qu’elle avait passé la journée à faire à manger, à préparer un souper digne d’un prince. Il ne le méritait pas. Il ne la méritait pas …  

 

L’homme jeta un regard vers la porte close. Non, pas ce soir. Comme chaque nuit, il restera dans sa chambre, à imaginer une possibilité de transformer ce cauchemar en un rêve idyllique. Et il s’endormira, s’il y arrive, que tard dans la nuit …  

 

 

***********
 

 

- Non, je ne le prendrais pas ! Tu as vu l’écriture ? C’’est celle d’un homme ! Donc, je prendrais pas !  

 

Ryô faisait tune nouvelle fois sa forte tête. Pourtant, il devait absolument prendre ce job. Hommes, femmes, vieillards … n’importe qui, n’importe quoi, pourvu qu’il paye le loyer en retard.  

 

Kaori prit note du lieu et de l’heure du rendez-vous. Elle jeta un œil sur l’horloge murale. Il lui restait deux heures avant le rendez-vous. Le temps de prendre un café et d’obliger Ryô à venir.  

 

- Et puis, regarde son écriture ! Elle penche de tout les cotés. Il doit être ivrogne. Et en plus, il a effacé je sais pas combien de fois ! Il est indécis, … donc, on rentre !  

 

Il se retourna et se mit à marcher vite. Pourtant, le paysage ne changeait pas beaucoup. C’était étrange, très étrange … et puis, cette sensation d’être retenu … il tourna la tête lentement, pour voir la main de Kaori le retenir avec une main et dans l’autre, une jolie petite massue.  

 

Oups ...  

 

BANG ! ! !  

 

- Tu croyais pouvoir te défiler? On a besoin de cet argent, et tu le sais très bien ! Alors, ivrogne, indécis voire pervers, comme toi, je m’en moque. Tu fera ce travail, de gré ou de force !  

- Si tu savais combien j’aime ta façon de me persuader. Si douce, si légère, si compréhensive pour mon pauvre crâne …  

- Pardon ?  

 

Ryô se releva et évita de marmonner une autre phrase du même style. Son seul moyen d’avoir la paix, c’était d’accepter le rendez-vous. Elle n’avait jamais dit que LUI devait accepter. Elle pourrait s’en charger, si c’était un simple petit travail.  

 

**********
 

 

- Tu es bien sûre que c’est ici ?  

- Certaine. Il est marqué “ … à 12h00, devant la plaine de jeux du square du quartier sud.” Donc, sauf si le quartier sud a plusieurs squares, c’est bien ici.  

 

Ryô tira un tronche de six pieds de longs. Quand un client demandait de venir par ici, c’était soit un homme de la pègre demandant un service non-rémunéré, soit un maman croyant que son homme la trompe. S’il devait choisir, il préférait que ce soit la deuxième solution. Une jeune mariée devant l’horrible vérité.  

 

Une balle roula jusqu’à ses pieds. Machinalement, il la bloqua avec son pied. Une petite fille s’approcha de lui. Sans la regarder, il poussa la balle vers elle.  

 

- Tiens, et fais attention la prochaine fois. Elle aurait put rouler jusqu’à la route et tu te serais fait écrasée.  

- Ryô !  

 

La voix de Kaori avait claqué dans l’air. Manifestement, elle ne semblait pas avoir apprécié sa tirade.  

Elle se pencha vers la gamine. Un sourire aux lèvres, elle lui demanda :  

 

- Comment t’appelle-tu ?  

- Laura, mademoiselle. Et vous ?  

- Kaori Makimura , enchantée Laura. Tu attends ta maman ?  

 

Laura fit signe de la tête que non. Elle prit sa balle dans les mains et s’approcha de Ryô.  

Ce dernier la regarda d’un air blasé. Trop jeune. Il les prenait quand même pas au berceau non plus. Même si, plus tard, elle aurait du charme. Grâce à ses yeux. Un œil vert et un œil brun.  

 

- Vous, vous êtes Mr Ryô Saeba.  

 

La phrase sonnait plus comme une affirmation, que comme une question.  

 

- Oui, comment le sais-tu ?  

- Vous êtes venu ici parce que vous aviez rendez-vous avec un client ?  

- Tu es plutôt bien renseignée …  

 

Ryô sourit. Décidément, cette petite était tout sauf commune. Elle devait être intelligente ou tout simplement futée. En tout cas, c’était rare de voir une enfant connaître son nom et son métier.  

 

- Normal, c’est moi qui vous ai engagé.  

 

 


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