Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 02-09-06

Ultimo aggiornamento: 08-10-06

 

Commenti: 54 reviews

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General

 

Riassunto: Non pas de résumé, faut bien conserver un peu de mystère, non?

 

Disclaimer: Les personnages de "Désirs troubles" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Désirs troubles

 

Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 02-09-06 - Ultimo aggiornamento: 02-09-06

Commenti: Hello tous le monde!!!! Et oui, me revoilà avec une nouvelle histoire, et ce qui n'était au début qu'un one-shot s'est finalement transformé en mini fic !! J'espère qu'elle vous plaira, même si elle risque d'en faire bondir certain, mais "chut", c'est une surprise^_^!!!! N'oubliez pas de me laisser un ti comm' ça motive et puis ça fais toujours plaisir!!! Bon aller j'arrête mon baratin. Bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Debout face au miroir, le nettoyeur des rues de Shinjuku commençait réellement à perdre patience, tandis qu’il tentait pour la énième fois de nouer ce « fout…! » nœud pap’. Et chaque nouvelle tentative s’avérait plus désastreuse que la précédente. Le petit morceau de tissu semblait animé des plus mauvaises intentions et tentait délibérément de l’étrangler. Ou alors il se mettait à pendre lamentablement sur la belle chemise de soie blanche. Ca en devenait exaspérant. Ses mains ne lui obéissaient plus. Lui, qui était d’habitude parfaitement maître de ses émotions, était en proie à une nervosité extrême. C’était bien sa veine, justement aujourd’hui où il devait être impeccable, et surtout à l’heure, parce qu’autrement sa future douce moitié n’hésiterait pas à lui arracher les yeux s’il osait seulement la faire attendre un jour comme celui-là.  

A bout de patience, il arracha violement le nœud de son cou et l’envoya valser à travers la pièce au moment même où la porte s’entrouvrait.  

 

« Tout va comme tu veux ?!!! » demanda amusée la belle Miki qui ramassa le nœud de soie noire qui venait de s’échouer à ses pieds.  

 

« Au poil !!!! Ca se voit pas ?!!! Par contre j’ai décidé de ne pas porter ce « truc », dit-il en désignant son instrument de torture, j’trouve que le col ouvert ça fait plus décontract’ !!!! »  

 

« Arrête de dire n’importe quoi !!!!, commença à dire Miki tout en avançant « dangereusement » vers le col de la chemise afin d’y nouer le nœud pap’. Un marié sans costume de cérémonie en règle, c’est comme…Ben…C’est comme une tasse sans sa soucoupe !!!! » Fini par s’exclamer Miki, heureuse d’avoir enfin trouvé l’inspiration.  

 

« Merci pour la comparaison !!!! »  

 

Miki ne releva pas la raillerie, trop occupée à vérifier la parfaite symétrie de chaque côté du nœud. Cette délicate opération terminée, Miki présenta la veste du smoking et aida le maladroit futur marié à l’enfiler. Enfin calmé, ce dernier sembla apprécier le résultat. Oui, il avait vraiment de l’allure dans ce smoking. Il se tourna vers Miki pour lui demander son avis.  

 

« Alors, ça va comme ça ?!!! »  

 

« Ouais, c’est pas mal, répondit-elle malicieusement, tu es presque aussi beau qu’Umi !!! »  

 

Cette remarque le laissa quelque peu dubitatif et il leva un sourcil narquois.  

 

« Attends, il manque quelque chose. » Dit-elle en farfouillant dans la pochette, qui pour l’occasion était assorti à sa robe et qu’elle avait posé sur une chaise.  

Avec précaution elle en sortit un fragile bouton de rose qu’elle épingla au revers de la veste du smoking, puis recula pour juger de l’effet que produisait l’ensemble.  

 

« Voilà, c’est parfait. Et maintenant en route, tu sais que la patience n’est pas la qualité principale de Kaori. »  

 

« Elle est prête ?!!! »  

 

« Oui, mais elle voulait rester un moment seule, alors elle m’a envoyé voir comment tu t’en sortais. Elle a eu raison, non ?!!!!! » Ajouta Miki en lui faisant un clin d’œil complice.  

 

Il sourit et s’apprêtait à lui ouvrir la porte, quand il prit une de ses main et la porta à ses lèvres.  

 

« Merci Miki. Merci pour tout ce que tu as fait pour nous ces derniers mois et pour nous avoir accueilli. Sans toi, je ne sais pas si on aurait réussi à organiser tout ça. »  

 

Emue par de tels remerciements, Miki rougit et l’embrassa sur la joue.  

 

« Je suis tellement contente pour vous deux. Après tout ce qui s’est passé, vous méritez vraiment d’être heureux. »  

 

Et, glissant un bras sous celui du futur marié, Miki descendit gaiement les escaliers qui menaient au café où les attendaient Umi et tous leurs amis.  

 

 

Seule depuis quelques minutes à peine, Kaori examinait son reflet dans le miroir. Elle ne reconnaissait pas la silhouette de cette femme élégante et féminine que lui renvoyait le miroir. Elle s’approcha, la main tendue, prête à effacer d’un geste cette image qui la fixait de son étrange regard. Ses doigts effleurèrent la surface lisse et froide de la glace. Rien. L’inconnue se tenait toujours devant elle, droite et fière dans sa robe de soie blanche.  

 

Depuis le début de l’après-midi, Kaori n’avait eu aucun répit. Un va et vient incessant lui avait fait perdre conscience du temps et des choses. Elle comprenait à peine quel était l’objet de toute cette agitation, et il lui fallait faire un effort de concentration particulier pour se rappeler que c’était le jour de son mariage.  

 

Oui, c’était bien elle qui se tenait debout face au miroir. Elle, qui était coiffée et maquillée. Elle, qui portait une robe de mariée. Dans le reflet, elle pouvait apercevoir le voile de tulle et de dentelle posé sur une chaise. Mais dans la pénombre de la chambre, où Miki l’avait installée la veille, toute cette blancheur prenait la teinte blafarde d’un linceul. Kaori sentit un léger frisson lui picoter la nuque et dresser les petits cheveux qui s’échappaient déjà de son chignon. Elle se détourna brusquement du miroir.  

 

Désemparée, Kaori promena un regard indifférent sur les objets de la pièce, avant de l’arrêter sur le voile. Dans quelques minutes, Miki allait revenir pour l’aider à le fixer dans ses cheveux. Dans quelques minutes, elle serait sa femme à lui.  

 

Lui ?!!!  

 

A cette pensée, une violente agitation fit battre le cœur de Kaori. Déjà une boule se formait dans sa gorge, brûlante, étouffante. Ce n’était pas possible. Ce ne pouvait pas être elle qui allait se marier, elle était tout simplement en train de faire un rêve étrange.  

 

Kaori tenta de reprendre son souffle, de calmer les pulsations de son cœur. Mais c’était trop tard, une à une des larmes perlaient au coin de ses cils, glissant le long de ses joues, tombant sur les délicates broderies qui ornaient le décolleté plongeant de sa robe. Kaori essaya de les retenir.  

Non, elle ne devait pas pleurer. Elle s’était engagée, elle avait fait une promesse. Ils comptaient tous sur elle.  

 

Rapidement, elle essuya ses larmes et, se dirigeant vers le bureau, elle ouvrit l’agenda qu’elle avait déposé la veille au soir. Entre les pages noircies d’écritures, de notes et de numéros de téléphone, une photographie apparue. Kaori la prit délicatement. A sa vue, un sourire illumina son visage.  

 

Amoureusement, elle passa un doigt léger sur le visage de celui qui jetait à l’objectif un regard sombre, dans lequel brillait une douce ironie. Kaori connaissait bien ce demi-sourire figé sur le papier glacé. C’était le même air moqueur qu’il affichait en toute occasion, et particulièrement quand il avait réussi à la rendre folle de rage. Toujours en bataille, les épais cheveux noirs formaient des boucles autour de son visage. Habillé de son éternelle veste et d’un vieux t-shirt, les mains enfoncées dans les poches, il affichait son habituel air désinvolte. Il donnait souvent l’impression de passer à côté des choses et des êtres, comme s’ils ne comptaient pas pour lui, et cette attitude avait longtemps blessé Kaori. Et puis elle avait fini par comprendre que derrière cette façade battait un cœur généreux.  

 

Reculant, Kaori s’assit lourdement sur la chaise, écrasant les dentelles de son voile de mariée. Une ombre de tristesse passa sur son visage. Tout ce temps perdu à vivre en silence l’un près de l’autre, toutes ces années passées sans oser se dire les choses, sans jamais s’avouer la tendresse et l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.  

Maintenant elle allait se marier avec lui. Et c’était une épouvantable trahison.  

 

Bien sûre c’était son coéquipier, et il était aussi son meilleur ami. Il l’avait aidé, épaulé après la mort tragique de son partenaire et de celui qu’il considérait comme un frère.  

 

La douleur s’imposa, impérieuse, l’écrasant du poids de ses regrets et de ses désillusions.  

 

« Maki, si seulement tu étais là, tu me dirais quoi faire. City Hunter c’était toi et lui. Moi je ne suis qu’une pâle imitation. Et je n’ai plus la force de me battre sans … » Murmura Kaori d’une voix brisée.  

 

Le revoir. Le revoir juste une dernière fois.  

 

Cette idée fusa dans l’esprit confus de la jeune femme comme une évidence. Elle devait faire la paix avec son passé et se faire pardonner. Elle devait lui dire adieu. C’était à cette seule condition qu’elle pourrait respecter ses engagements.  

 

Résolue, elle bondit de sa chaise, renversant au passage le voile qui glissa sur le sol dans un bruit mou. Kaori n’y prêta aucune attention et se dirigea vers la porte, mais elle se ravisa. Non, elle ne pouvait pas sortir par là, en bas les autres l’attendait. Et il n’y avait plus une minute à perdre, Miki allait bientôt monter pour l’aider à finir de se préparer. Déjà Kaori entendait des bruits de pas qui se rapprochaient.  

 

La jeune femme se précipita vers la fenêtre dont elle repoussa les volets d’un geste brusque. Il n’y avait qu’un étage, et elle s’était déjà retrouvée dans des situations plus dangereuses que celle-là. Sans plus d’hésitation, elle retira ses chaussures qu’elle laissa tomber sur la pelouse du jardin, puis enjamba le rebord de la fenêtre et, déchirant le bas de son jupon, sauta.  

 

 

« Kaori ? Je peux entrer ?!! » Demanda Miki.  

 

N’obtenant pas de réponse, Miki poussa lentement la porte.  

 

« Kaori, tu es prête ? Tout le monde t’attend en b… »  

 

Miki ne termina pas sa phrase. Surprise, elle regarda la chambre vide. Où pouvait bien être passé Kaori ? Miki s’avança jusqu’à la porte qui donnait sur le cabinet de toilette.  

 

« Kaori ? »  

 

Personne.  

 

Miki fit une nouvelle fois le tour de la pièce, puis son regard tomba sur le voile froissé que Kaori avait piétiné avant de s’enfuir.  

 

Elle le ramassa, et le serrant entre ses doigts entreprit de faire le tour des autres chambres.  

 

Rien. Personne.  

 

Et il n’y avait qu’un seul escalier pour se rendre au rez-de-chaussée, si Kaori avait décidé de descendre seule, elles se seraient obligatoirement croisées. Et puis elle aurait répondu à son amie. Il fallait se rendre à l’évidence, Kaori avait disparu.  

 

Très inquiète, Miki descendit quatre à quatre l’escalier.  

 

Appuyé au comptoir de son café, Umi prenait un malin plaisir à se moquer du futur marié qui, à l’approche de la cérémonie, se montrait de plus en plus agité.  

Ce dernier n’arrêtait pas de gigoter et de passer nerveusement un doigt dans le col de sa chemise.  

 

« Dis donc t’as peur que les clients prennent froid dans ton café ? Il fait une chaleur ici, j’ai l’impression d’étouffer !!!! »  

 

« Mais non, c’est juste que t’es en train de sentir le nœud coulant du mariage se serrer autour de ton cou. » Fit le géant en mimant l’étranglement avec ses gros poings.  

 

« Très drôle, vraiment !!! »  

 

« Et puis franchement j’vois pas pourquoi tu t’agites comme un asticot au bout de sa ligne !!!! Ce serait plutôt à Kaori d’être nerveuse, tu n’crois pas ?!!! Il faut vraiment qu’elle soit tombée sur la tête pour épouser un zigoto comme toi !!!! »  

 

Le « zigoto » allait riposter, quand Miki apparu.  

 

Aussitôt, Umi devina que quelque chose n’allait pas. Il connaissait bien sa femme et surtout ce regard là.  

 

« Qu’est-ce qu’il y a Miki ? »  

 

« Kaori a disparu !!! » Sa voix s’étrangla. Sous l’effet de l’inquiétude, elle avait presque crié.  

 

 

 


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