Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Spot2001, Têtard

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 3 capitoli

Pubblicato: 25-11-06

Ultimo aggiornamento: 08-02-07

 

Commenti: 58 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un gala de charité orchestré par Eriko avec l'aide de Mick et Ryo qui doivent assurer un petit défilé vétus des créations de la styliste..mais Eriko ne leur a pas tout dévoilé du déroulement de la soirée, elle a volontairement omis une certaine vente aux enchères...

 

Disclaimer: Les personnages de "Gala de charité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Gala de charité

 

Capitolo 1 :: Vente aux enchères un peu particulière

Pubblicato: 25-11-06 - Ultimo aggiornamento: 25-11-06

Commenti: Bon encore une petite fic qui ne comptera que 3 chapitres dont voici le premier. C'est juste un délire de ma part, j'espère que ca vous plaira bonne lecture et gros bisous à mes petites bétas Spot2001 et Tetard, merci les filles de votre aide :) Dédicace spécial à Messlat pour son anniversaire, désolée la miss j'ai un peu de retard :( Merci aussi à ma Sand pour le tappage :)

 


Capitolo: 1 2 3


 

- Vous savez, je n’ai fait que mon métier, avoua Mick Angel avec un sourire désarmant à la jeune héritière brune qui le dévorait du regard.  

 

La bouche en cœur, cette dernière se pendait outrageusement à son bras, mettant en valeur son argument de poids : un décolleté plongeant à peine dissimulé sous une rivière de diamants.  

 

- Mais vous êtes incroyablement courageux, Monsieur Angel, s’écria-t-elle en battant des cils.  

 

- Voyons, Mademoiselle...  

 

- Akiko Onuma, s’empressa de répondre la brunette avec une œillade incendiaire à l’intention de l’Américain.  

 

- Mademoiselle Akiko, lui sourit-il en retour. Etre détective privé implique de se consacrer jour et nuit à son client ou à sa cliente. Je ne compte pas mes heures quand je m’occupe d’une affaire, d’où mes tarifs exorbitants.  

 

- L’argent n’est pas un problème, Mr Mick et j’avoue que j’aurais bien besoin de vos services ; tenez, voici ma carte.  

 

Mick la prit et fit un baisemain à son interlocutrice. Celle-ci avait interprété la tirade du détective comme une invitation à la luxure et imaginait déjà comment elle aimerait qu’il passe des nuits entières à « travailler » sur son cas.  

 

- Akiko, voyons ! Ne monopolisez pas Mr Angel la taquina Madame Mishiho, veuve du regretté Monsieur Mishiho le négociant en perle le plus réputé de l’archipel en se frayant un chemin parmi les jeune femmes agglutinées autour de l’Américain.  

 

Elle lui tendit une flûte de champagne qu'il pris et porta à ses lèvres.  

Vraiment, il ne regrettait pas le moins du monde l’invitation d’Eriko. Il n’avait qu’à crâner au milieu de ces oies naïves, jouer les charmeurs et la partie était gagnée ; elles tombaient toutes dans ses filets. Il n’avait pas la moindre intention de tromper Kazue mais ressentait le besoin vital de faire craquer les femmes qu’il l'approchait. C’était plus fort que lui ; il devait se prouver que même casé, il pouvait plaire et séduire n'importe quelle femme.  

 

A quelques mètres de là, le manège du Blondinet n’échappait pas au nettoyeur le plus craint du Japon qui rageait littéralement sur place. Il chercha de prendre à témoin Kaori et se pencha vers cette dernière pour couvrir le bruit ambiant des conversations atour d’eux :  

 

- Non mais, regarde le faire le paon ! Maugréa Ryo en vidant, d’un trait le fond de son verre sans quitter des yeux son rival.  

 

Kaori qui était en pleine dégustation de son petit four, regarda dans la direction de Mick et sourit  

 

- Eh bien ?  

 

- Franchement, je le trouve pitoyable !  

 

- Moi, je le trouve particulièrement élégant ce soir, le taquina sa partenaire.  

 

-Quoi ? S’étrangla Ryo en entendant la répartie de sa partenaire. Tu plaisantes ! Je suis bien plus élégant que lui et de loin, fanfaronna le nettoyeur en bombant fièrement le torse. Après tout, ne suis-je pas l’Etalon de Shinjuku ?  

 

- Je concède que vous êtes très séduisants tous les deux, mis en valeur par les smokings qu’Eriko vous a crée spécialement pour vous.  

 

- Ah ! Tu vois, tu reconnais que... Attends, tu as dit tous les deux ?  

 

- Oui mais...  

 

- Mais ? Reprit le Nettoyeur suspendu à ses lèvres.  

 

- Il me semble plus doué que toi pour draguer si j’en juge par le nombre de femmes qui se pressent autour de lui.  

 

- Pff ! N’importe quoi ! Il est minable ! Une pâle copie de moi ! Il ne m’arrive pas à la cheville !  

 

- Ah non ? Alors, comment se fait-il qu’aucune femme ne t’ait abordé de la soirée, hein ? Si tu es si irrésistible que ça ?  

 

La vérité de cette révélation frappa Ryo de plein fouet ; il baissa la tête de dépit. Kaori rit de bon coeur ; au fond d’elle-même, elle était injuste. Ryo était incroyablement attirant dans ce smoking mais elle ne pouvait décemment pas lui dire qu’elle se sentait toute chose en sa présence.  

Depuis leur arrivée, elle ne l’avait pas lâché d’une semelle, de peur qu’il n'aille papillonner et ne séduise toutes les superbes femmes de la soirée. Les regards envieux des autres invitées présentes n'avaient pas échappé à Kaori.  

Le pauvre Ryo, il croyait vraiment qu’il ne plaisait pas ce soir et pestait intérieurement du succès affiché de son rival. Il se creusa la tête en en vint à cette conclusion :  

 

- Je sais pourquoi aucune femme digne de ce nom, ne m’a abordé de la soirée.  

 

- ...  

 

- Tu as l’air d’un homme et elles doivent croire que je suis homo ; la honte pour ma réputation !  

 

- Quoi ? Moi ? Un homme ?  

 

C’en était trop ; il ne lui avait pas accordé un seul regard de la soirée ; lui avait tout juste demandé si elle pouvait lui passer une coupe de champagne.  

 

- Ben oui ! Avec tes cheveux courts et ta démarche de cow-boy...  

 

-Tiens, voilà pour ma démarche de cow-boy !  

 

BOOM, la massue venait de s’abattre sur le crâne de l’infortuné qui gisait au sol. Il s’en extirpa rapidement et chercha sa partenaire du regard, peine perdue elle s'était volatilisée.  

 

- Enfin, le champ est libre ; parfait ! Dit-il en se frottant les mains et en se dirigeant vers l’attroupement autour de Mick Angel.  

 

Il fut stoppé dans sa course par la main d’Eriko qui se glissa sous son bras, l’entraînant dans son sillage.  

 

- Ryo, tu as promis de m’aider à récolter des fonds lors de cette soirée, en portant ce smoking et en défilant pour moi, mentit-elle.  

 

- Bien sûr beauté fatale, on s'y est engagé. Et si on parlait un peu de la manière dont tu comptes me dédommager ?  

 

La face de pervers baveuse si caractéristique du nettoyeur refit surface et Eriko le recadra rapidement.  

 

- Sois sérieux deux secondes tu veux ? Où se trouve Mick, ça va être à vous incessamment sous peu.  

 

- Tout droit, désigna Ryo de la tête.  

 

Eriko fendit la foule, suivie par le Nettoyeur et c’est donc flanquée des deux hommes que la jeune styliste prit la direction des coulisses.  

 

- Au fait où est passée ta charmante partenaire ? S’enquit l’Américain. Elle est à tomber ce soir.  

 

- Fiche lui la paix ! Ton harem ne te suffit pas, bougonna Ryo à son encontre.  

 

- Ah mais, Kaori est bien au dessus de toutes ces femmes...  

 

Le regard du nettoyeur se voila : dans son fourreau noir, Kaori éclipsait toutes les autres femmes, il en convenait. Sublime ! Si désirable ! Depuis qu’ils avaient quitté l’appartement, il n’avait eu de cesse de la dévorer du regard. Si cela n’avait tenu qu’à lui, il aurait envoyé balader les rares hommes qui avaient osé braver leur peur et tenté une approche auprès de sa belle, nullement dissuadés par la présence de Ryo à ses côtés. L’un d’eux, un dénommé Enzo, l’avait même invitée pour un slow et devant le manque évident de réaction de Ryo, la jeune femme s’était empressée d’accepter le peu d’attention qu’on lui témoignait.  

Ryo feignait l’indifférence et l’avait vu s’éloigner sur la piste, le cœur serré. Impossible de lui avouer à quel point, elle le faisait craquer ; cela reviendrait à briser la promesse qu’il s’était faite pour son bien. Ne jamais l’entraîner dans son monde ; à aucun prix.  

Perdu dans sa réflexion, Ryo en fut extirpé par un coup de coude de Mick qui s’apprêtait à s’élancer sur la scène.  

 

- Messieurs, si vous êtes prêts ; cela va être à vous dans quelques secondes intervint l’assistante de Ryo en arrivant à leur hauteur.  

 

Dans la salle, les lumières s’éteignirent, un à un et les invités regagnèrent leur place puis la voix d’Eriko s’éleva :  

 

- Mesdames, Messieurs, je vous remercie d’être venus si nombreux ce soir. Vous allez assister à un petit défilé à l’issue duquel nous débuterons les ventes.  

 

Lorsque Ryo et Mick s’élancèrent, arborant, tour à tour, les créations de leur amie ; elle leur sourit et leur dit :  

 

- N’oubliez pas que c’est pour la bonne cause.  

 

Le défilé s’acheva sous les applaudissements et Eriko monta à son tour sur scène:  

 

- Mesdames, nous allons maintenant vous offrir la chance de pouvoir dîner avec l’un de ces deux magnifiques mannequins. Soyez généreuse, l’argent récolté ira à la construction d’un orphelinat au Bangladesh. Nous démarrons les enchères avec Monsieur Saeba à 10.000 Yens.  

 

Ryo manqua de s’étrangler. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Il avait donné son accord, ainsi que Mick, pour défiler mais jamais, il n’avait été question d’être vendu comme une vulgaire marchandise. En notant l’air déconfit qu’affichait son acolyte, il comprit que lui aussi s’était fait berner.  

 

- 11.000 Yens, renchérit une vieille femme obèse en envoyant un baiser à Ryo.  

 

Le sang de celui-ci se glaça. Pitié, pas de dîner en tête à tête avec mamie !  

Ryo bouillonnait intérieurement, il faudrait qu’Eriko s’explique. Par respect pour elle, il ne ferait pas d’esclandre tant qu’il serait sur scène mais après...  

 

- 13.000Yens. Proposa une femme d’âge mûr.  

 

- Kaori, où es-tu ? Songea Ryo en la cherchant du regard.  

 

Kaori s’était éclipsée aux toilettes pour se ressaisir.  

 

- Ne pas pleurer ! Ne pas lui donner ce plaisir ! Allez Kaori, prends sur toi ! Tu le connais depuis le temps, il ne te voit jamais que comme sa partenaire. Tu ne lui plais pas, cesse de te bercer d’illusions. Il ne changera jamais, à quoi bon espérer. Tu es idiote, ma pauvre!  

 

Elle parvint à refouler les larmes et inspira profondément en fixant son image dans le miroir. Elle ne remarqua pas l’entrée d’une femme à la tignasse rouge flamboyant qui avait remarqué la correction que Kaori avait donné à Ryo et venait tâter le terrain  

Elle sortit un tube de rouges à lèvres de son petit sac à mains et rajuste son maquillage.  

 

- Bonsoir.  

 

- Bonsoir, répondit faiblement Kaori.  

 

- Vous n'y allez pas de main morte dites-moi !  

 

- Je vous demande pardon ?  

 

- La massue de tantôt …  

 

-Oh ! Il l'avait mérité et puis il a l'habitude expliqua Kaori.  

 

-Il est terriblement sexy. Vous êtes ensemble ?  

 

- C'est-à-dire...  

 

Mentir ? Avouez que non, malheureusement, ils n’étaient pas ensemble ? Elle se mordit la langue et répondit :  

 

- Nous ne sommes que partenaires de travail.  

 

-Parfait s'écria d'un air de triomphe la rousse incendiaire en remontant sa plantureuse poitrine et en regagnant la sortie.  

 

-Mais, je peux vous assurer d'une chose  

 

-Oui ?  

 

-Il n’aime pas les rousses.  

 

- Vraiment ? Nous verrons cela, coupa sèchement son interlocutrice rembrunie.  

 

Sa rivale sortit laissant Kaori se morfondre. Nul doute que si cette pimbêche abordait Ryo, elle n’aurait aucun mal à l’avoir. Elle était si belle !  

Lorsque Kaori ressortit à son tour, la salle était plongée dans la pénombre. Elle localisa aussitôt Ryo et Mick sur la scène aux côtés d’Eriko.  

Le défilé avait-il déjà eu lieu ? Pourtant elle ne s'était pas éclipsée si longtemps que ça ?  

Elle remarqua que Ryo ne semblait pas particulièrement heureux. Que se passait-il ?  

 

- 50.000 Yens, annonça la jeune femme qui l’avait abordé aux toilettes.  

 

Elle était assise quelques rangées devant l’endroit où se tenait Kaori. Celle-ci cru que son cœur s’arrêtait lorsqu’elle entendit la pimbêche dire à sa voisine :  

 

- D’accord, il ne s’agit que d’un dîner mais s’il voulait aller plus loin, je ne dirais pas non, loin de là !  

 

-Je te comprends parfaitement ma chérie, un male pareil il n'y a strictement rien à jeter lui répondit avec un gloussement de dinde sa voisine. Mais si jamais tu ne l'emportais pas Sachiko ? Les prix s'envolent !  

 

-T'inquiètes pas, je parviendrai à mes fins, il sera dans mon lit ce soir !  

 

 

 

 


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