Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 05-03-07

Ultimo aggiornamento: 05-03-07

 

Commenti: 4 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Un résumé pour un one-shot ? ^^

 

Disclaimer: Les personnages de "La peur du feu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La peur du feu

 

Capitolo 1 :: Pourquoi n'ai-je pas réagi ???

Pubblicato: 05-03-07 - Ultimo aggiornamento: 05-03-07

Commenti: Bonjour tout le monde ! Eh oui, c'est bien moi, je suis de retour de deux semaines à la montagne !!! :-) N'ayant pas d'ordi pour continuer "La Force du Passé", je souhaitais me faire pardonner, alors j'ai écrit un petit one-shot ! ;) Mais ce n'est pas l'unique raison. Tous les faits décrits ici qui ne sont pas purement "City Hunter" se sont réellement déroulés, jusqu'aux plus simples détails. Cette histoire m'a énormément marquée et les phrases de Kaori sont beaucoup les miennes. J'avais un impératif besoin d'évacuer, alors naturellement j'ai pris un stylo et j'ai écris, écris... ça fait un bien fou !!! ^^ :-) (Je précise d'ailleurs au passage que le couple de médecins correspond dans les faits à mes parents avec en prime un Ryô qui est en fait ma mère...^^) Enfin, bonne lecture et en espérant que vous aimerez le final, là je me suis un peu (beaucoup ?) amusée... ^^ ;) (Et si le site ne fait pas trop des siennes, laissez-moi une petite review, j'adorerais vraiment savoir ce que vous en pensez !!! :-))

 


Capitolo: 1


 

Sans souvenir d’avoir jamais été si mal, je revois les images défiler. Cet hôtel. Ce restaurant. Cet homme. Je réentends le bruit de la chute, le vacarme tambourinant de la porte à battants qui claque et claque encore, comme si cela n’avait pas de fin. Les cris de surprise et de choc des vacanciers résonnent une énième fois à mes oreilles.  

Mais plus que tout, il me semble toujours voir luire les flammes. Elles s’élèvent à nouveau, au-dessus des jambes du serveur écroulé à terre…  

 

D’un bond je me suis levée. Et pourtant, le temps que j’ai complètement réalisé ce qui se passait sous mes yeux et pensé à réagir, Ryô n’était déjà plus à mes côtés. Le temps de cligner des yeux, et il est déjà sur ce gamin de 19 ans, ayant saisi une nappe au passage sur la première table venue.  

Je ne l’ai pas vu partir. Je ne l’ai pas vu saisir cette nappe. Je ne peux que le voir la jeter sur ce serveur qui nous parlait l’autre jour de ses études, et tenter d’étouffer le feu.  

 

Je suis toujours debout, dressée près de ma chaise rejetée en arrière. J’ai un mouvement pour rejoindre mon partenaire, mais je me retiens. Des gens convergent, un ou deux autres clients et plusieurs serveurs, je ne pourrais que les gêner. Aussi je reste à ma place, en colère contre moi-même : J’aurais du réagir plus tôt. Ces deux bonnes secondes auraient pu être fatales si Ryô n’avait pas été là...  

 

Encore et toujours Ryô… Encore et toujours ses capacités incomparables… Encore et toujours le même schéma…  

 

L’agitation semble s’être un peu calmée. Je me dirige d’un pas décidé vers mon amour, que je saisis d’une main un peu trop ferme pour une situation désormais maitrisée.  

En chemin, à une table sur ma gauche, j’aperçois une petite-fille qui tire sur la manche de sa mère, debout, et qui gémit d’une voix plaintive :  

« Dis à papa de revenir… Maman… Dis à papa de revenir ! »  

Et c’est pleine de cette vision que je demande à l’homme de ma vie, d’une voix que je force à être posée, sans doute pour me donner une illusion de contrôle :  

« ça va, Ryô ? »  

« Oui. » me répond-t-il sobrement. Mais sa voix est chaude et son regard en dit long.  

Rassérénée, je le lâche néanmoins, reprenant contact avec la réalité.  

 

Un couple de médecins qui ont, eux aussi, réagi instantanément, commencent à parler médicaments avec le patron qui a accouru. Me sentant de trop, je m’éclipse vers le salon, sans repasser par la table. De toute façon, nous avions fini cette maudite fondue…  

 

Enfoncée dans l’un de leurs confortables fauteuils et me prenant la tête à deux mains, j’essaye de remettre de l’ordre en moi. Je ne suis pas bouleversée, certes non, mais cet événement m’a malgré tout bien chamboulée.  

Pourquoi donc ai-je mis tant de temps à réagir ? Je suis une nettoyeuse ! Enfin, je devrais…  

Oh, je sais bien que jamais je n’atteindrai le niveau de Ryô, mais cependant j’avais cru ces derniers temps que mes réflexes s’amélioraient, que me réactions devenaient plus rapides, plus ciblées, plus…efficaces.  

Il faut dire que le feu a toujours été une hantise personnelle, la mort par le feu est ce qui me terrifie le plus. Est-ce pour cela que je suis restée tétanisée à regarder les flammes s’élever, alors que Ryô était parti et s’activait déjà ? Ryô…  

 

Tiens, justement le voilà. Je le sens debout devant moi. Je peux ressentir le regard qu’il pose sur moi. Je devine l’inquiétude, la sollicitude que l’on doit immanquablement y lire.  

Mais je ne relève pas la tête. Je n’ai pas le courage de l’affronter dès maintenant.  

« Kaori ? tu es sûre que ça va ? » me demande-t-il d’une petite voix. Il n’est pas habitué à me voir amorphe, en général mes colères s’expriment. Sans doute ne sait-il pas bien comment s’y prendre…  

« Oui Ryô, ça va. Je m’en veux d’avoir été aussi nulle que toujours, c’est tout. Tu n’as pas à t’en faire pour moi. »  

Blam ! Pourquoi ai-je dit cela ? C’est une manière de me défouler sur lui, mais aussi de l’appeler à l’aide, car je sais qu’il va tenter de me réconforter.  

 

Il s’assied à mes côtés, et à ma grande surprise vient entourer mes épaules d’un bras rassurant et protecteur, me ramenant tout contre lui et me serrant sur son torse chaud.  

« Cesses donc de dire pareilles sottises, enfin, Kao… »  

« Ce ne sont pas des sottises, et tu le sais. Ce soir, j’ai encore été incapable de…incapable d’agir ! Le temps que je réalise consciemment ce qui se passait, toi tu éteignais déjà le feu ! »  

 

Ma voix s’élève et s’échauffe sans que je le veuille réellement, et je m’écarte de lui d’un mouvement brusque. Mais il ne fait qu’un doux sourire, avant de me ramener lovée contre lui une nouvelle fois, d’une douce mais ferme pression, malgré ma résistance.  

Finalement je m’abandonne, et je frissonne. Refermant convulsivement mon poing sur sa chemise, je murmure d’une voix frémissante :  

« J’ai eu si peur, Ryô… Pas peur au sens où j’ai eu conscience d’avoir peur, non, pas cette peur-là. Non, la peur insidieuse que l’on ne perçoit pas et qui paralyse… »  

 

Baissant la tête, il vient poser sa joue sur mes cheveux, et sa main sur mes épaules descend sur mon dos, y dessinant des arabesques…  

« Le feu est un élément très particulier, Kaori… Il terrorise beaucoup de monde, et à te voir encore à présent, toi aussi n’est-ce-pas ? » J’hoche la tête, sans un mot.  

« Et puis, de toute façon, tu n’auras pas souvent à y faire face en tant que nettoyeuse… »  

« Mais le jour où j’ai eu à y faire face, je n’ai pas été à la hauteur. » Ma voix est atone. « Si tu n’avais pas été là, encore une fois… »  

« Kao, je sais que ça ne va sans doute pas te plaire, mais… »  

Je me crispe alors inintentionellement, intriguée mais avec un brin d’angoisse, lorsque j’entends le ton grave qu’il emploie.  

 

« Lorsque tu as fondu sur moi et que tu m’as demandé si tout allait bien, le soulagement incroyable que l’on lisait sur ton visage à mon simple 'oui'… Ce soulagement n’a pas de prix pour moi, Kaori. Savoir que je signifie quelque chose pour toi…  

Avant de même de m’en rendre compte, je m’étais redressée, et je lui jetais à la figure, debout face à lui :  

« Les sentiments, toujours les sentiments ! Je ne suis pas un soulagement, Ryô ! Je suis une femme vivante, et tellement vivante qu’elle voudrait jouer un vrai rôle et ne pas être qu’une partenaire en paroles dans un duo qui n’existe pas !!! »  

 

Brusquement, je réalise ce qui vient de m’échapper. Confuse, ne sachant plus bien ce que je ressens ni ce que je veux, je m’enfuis, ne pouvant soutenir son regard.  

Je passe en coup de vent devant la réception et me jette sur le bouton d’appel de l’ascenseur. Tout ce que je veux maintenant, c’est m’écrouler sur mon lit et pleurer, pleurer jusqu’à avoir la tête suffisamment vide pour qu’elle redevienne lucide…  

Mais il est utilisé, et je dois me rabattre sur les escaliers.  

Seulement, lorsque je me retourne pour emprunter la porte d’accès qui se trouve derrière moi, je me retrouve face à…Ryô.  

 

Il me semble que la terre s’ouvre sous mes pieds. Quelle parole acide va-t-il me dire, cette fois ? Je l’ai blessé, je le sais. N’a-t-il pas dit « ‘City Hunter’, c’est toi et moi » ? Et pourtant je les pense, ces paroles, même si je les sais dures pour lui…  

« D’accord, Kaori. J’accepte. » Son visage est exceptionnellement grave, mais ni dur ni fermé.  

« Tu acceptes, Ryô ? Mais tu acceptes quoi ? Je… Je ne te suis pas… »  

 

Il se rapproche imperceptiblement de moi, me faisant reculer d’un pas. Je suis à présent dos à l’ascenseur. Dos au mur, en quelque sorte…  

 

D’un souffle, il est près de moi, et me fixant dans les yeux il me déclare :  

« J’acceptes de t’entraîner. Enfin, si tu le veux bien. Mais à une seule condition : Que tu gardes à jamais ce soulagement de me voir en vie. »  

« Ryô… Je… »  

 

Je ne sais plus rien, je bafouille et il me semble que le monde tourbillonne autour de nous… Ces paroles… Essaierait-il de me dire que…  

 

Soudain, il saisit mon visage entre deux doigts et murmure :  

« Alors, partenaire ? Va-t-on se défiler ? Ou bien va-t-on me prouver que j’ai raison de te faire confiance ? »  

Suivant le léger mouvement que la pression de ses doigts imprime à mon visage, je relève le menton et en profite pour me redresser légèrement, retrouvant une posture plus digne que celle que j’avais un instant plus tôt : Affalée contre la paroi d’un ascenseur.  

Alors, tout près l’un de l’autre, nos souffles se mélangeant, c’est plongeant dans son ténébreux regard que je murmure en réponse :  

« D’accord, Ryô. J’accepte de te prouver que je peux être à la hauteur de tes espérances. Mais alors toi, tu as intérêt à être un professeur à la hauteur des miennes ! »  

Je n’ai pu m’empêcher de le taquiner. Peut-être pour désamorcer la tension croissante de la situation actuelle...  

 

Il sourit, et dépose un léger baiser sur mon front.  

Sans me laisser le temps de délibérer sur la meilleure réaction, la meilleure attitude à adopter, il m’entraîne déjà, reposant un bras possessif autour de ma taille. Ouvrant de son bras libre la porte des escaliers puis la tenant du pied et m’invitant d’un gracieux geste de la main à avancer, il me lance :  

« Allez viens ! On monte, petit diable ! »  

 

Je souris, me sentant épanouie comme je ne l’avais pas été depuis longtemps, et posant la tête sur son épaule, je réponds dans un éclat de rire :  

« Peut-être, mais moi au-moins je suis déguisée en ange ! »  

Et stupéfaite de ma propre audace, je lui chuchote à l’oreille d’une voix douce :  

« Un ange qui veillera sur toi aussi longtemps que tu le désireras… »  

 

Souriant d’un sourire que je ne lui avais encore jamais vu, il me glisse dans le creux de l’oreille : « Toujours alors… », avant de, sans me permettre de réaliser, laisser la porte se refermer sur nous…  

 

 

 

 

Je tiens à préciser ici que la personne en question va parfaitement bien, enfin, si l'on peut dire. Elle a tout de même eu la jambe brûlée entre un deuxième et un troisième degré, une bonne plaque de peau s'est décollée, et le bout des doigts est également brûlé, car il a bien sûr naturellement eu le réflexe de taper sur sa jambe avec sa main en voulant contenir le feu...  

Il est resté longtemps sous l'eau froide puis il l'ont descendu à l'hôpital mais il paraît que ça va aller... :-/  

En gros, il y a bien sûr des pots cassés, mais on a évité bien pire car les réactions ont été rapides et efficaces et quelqun de sensé lui a tout de suite déchiré le pantalon afin d'éviter qu'il n'adhère à sa jambe, étant du polyamide...  

Voilà, juste histoire de rassurer un peu sur la santé de ce pauvre serveur... :-(  

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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