Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Billy

Beta-reader(s): Sand

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 2 capitoli

Pubblicato: 31-07-07

Ultimo aggiornamento: 03-08-07

 

Commenti: 29 reviews

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General

 

Riassunto: Certains ressentent l’amour comme une bénédiction, une chance inestimable, une joie de tous les jours et surtout une raison de vivre. Pour d’autre l’amour est une torture, un tourment, un poison qui nous rongent chaque jour les veines et qui finit par nous tuer à petit feu. C’est un sentiment étrange et pourtant si indispensable dans nos cœurs. La vie est bien étrange.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un au revoir… un adieu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un au revoir… un adieu

 

Capitolo 1 :: Lassitude

Pubblicato: 31-07-07 - Ultimo aggiornamento: 31-07-07

Commenti: Ma toute première petite fic que je dois à un très bon auteur de ce site qui m’a beaucoup poussée et qu’il m’a donner de quoi écrire une jolie histoire, merci je sais que tu te reconnaitra. Et merci beaucoup à Sand pour son aide précieuse, pour m’avoir trouver un titre accrocheur et surtout pour ces corrections. Bonne lecture à tous, j’espère que ça vous plaira.

 


Capitolo: 1 2


 

- Non, non et non. Pourquoi tiens-tu toujours à le mettre dans une situation dangereuse ? Quel est ton but Saeko à la fin ? Le voir mourir pour une augmentation ou la reconnaissance de tes paires ???  

 

Silence.  

 

- Réponds à la fin ? Je rêve, la grande Saeko Nogami a perdue sa langue ?  

 

- Ca suffit, Kaori.  

 

- Bien sûre, j’oubliais quand il s’agit de Saeko, je n’ai plus mon mot à dire.  

 

- Kaori, rentre à la maison. Nous avons une cliente et ce genre de comportement est intolérable.  

 

Kaori regarda autour d’elle. Tous ses amis s’étaient tus, les regards se faisaient fuyant même Miki n’osait soutenir sa prunelle noisette où luisait la colère mais aussi la peur et la tristesse. Se sentant soudainement de trop, elle se leva aussi dignement qu’elle put et se retira dans la nuit.  

 

Un pas derrière l’autre, Elle déambula dans les rues sombres et sordides de Shinjuku. Aucune larme, aucune tristesse, Kaori ne ressentait plus rien. Elle respirait presque par automatisme. Comme si son corps avait décidé de survivre malgré elle.  

 

Kaori arriva enfin devant l’immeuble de brique rouge. D’une main tremblante, elle caressa les pierres froides.  

 

- Je pense qu’il est temps pour nous de….  

 

Kaori monta les marches lentement, sa démarche était pesante mais assurée ; il se dégageait d’elle une certaine sérénité et un calme qu’elle ne se connaissait pas.  

 

Une fois dans l’appartement, elle se dirigea dans sa chambre. Elle laissa la porte entrouverte et resta debout au milieu de la pièce.  

 

Plusieurs heures passèrent ainsi sans qu’elle n’esquisse le moindre mouvement.  

 

Machinalement, elle se dirigea vers la salle de bain pour se délasser sous une douche chaude qu’elle voulait revigorante mais rien n’y fit. Les cheveux encore humides, elle s’était à présent installée sur le canapé. Kaori avait besoin de se réchauffer un peu, seule sa tasse de thé fumant semblait pouvoir la réchauffer.  

 

La silhouette affaissée, Kaori était assise dans l’obscurité ; elle profitait du calme accordé par la nuit éclairée par l’astre lunaire pour attendre son partenaire qui serait, comme toujours, impitoyable à son retour.  

 

Elle ne tarda pas à entendre les pas lourds et rapides de Ryo dans les escaliers.  

 

Kaori souffla et but une nouvelle gorgée de thé. Silencieuse et toujours aussi calme, elle attendit l’affrontement.  

 

Ryo entra quelques secondes à peine après. Il se fondit dans l’obscurité qui l’enveloppa rapidement puis brisa le silence en claquant la porte pour signifier son humeur.  

 

Il s’approcha rapidement de Kaori, il jeta sa veste sur le canapé près de la jeune femme.  

 

- Alors t’est contente de toi ? Tu ne pouvais pas attendre d’être à la maison pour faire ta petite crise d’hystérie ?  

 

Ryo était dans une colère noire, cette altercation avec Kaori l’avait humilié. Kaori avait été trop loin, le faisant passer pour un idiot incapable de prendre des décisions tout seul.  

Kaori ne bougea pas, elle but une nouvelle gorgée de thé et fixait l’extérieur.  

 

- Tu va répondre à la fin ?  

 

- Où est ta cliente ?  

 

Kaori venait d’ouvrir la bouche.  

 

- Tu te fous de moi ? En quoi cela te concerne ? Tu n’as pas été capable de faire preuve de self contrôle tout à l’heure et maintenant tu me demandes de ces nouvelles ?  

 

- Fais comme tu veux, Ryo.  

 

- Arrêtes ça tout de suite, je veux une explication et tu as intérêt d’en avoir une qui soit en béton si tu ne veux pas…  

 

- Si je ne veux pas quoi ?  

 

Ryo serra les poings. Kaori le poussait à bout et il n’appréciait pas ce comportement. Il s’installa sur le canapé avec la ferme intention de ne pas la laisser se défiler. Il voulait comprendre ce comportement agressif et brutal dont elle avait fait preuve.  

 

Plusieurs minutes passèrent dans un silence glacial. Kaori regarda le tailleur qui était posé sur le dossier du canapé.  

 

- Je me suis toujours demander ce qui t’attirer chez les autres femmes.  

 

- Quoi ? Mais t’es sérieuse en plus ?  

 

Ignorant les paroles de Ryo, Kaori reprit son discours.  

 

- Le soir de l’anniversaire de Mick, tu n’avais d’yeux que pour Reika et son tailleur qui épousait si bien ses formes féminines dont je semble dépourvue.  

 

- Qu’est ce que tu racontes ?  

 

- Alors je me suis mise à me maquiller, j’ai repris mes cours de danse pour m’affiner. Mais tu n’as rien remarqué. Sourit-elle tristement en fixant la tasse que ses frêles doigts crispaient.  

 

Ryo resta silencieux face à cet aveu. Il avait bien remarqué que la silhouette de sa partenaire se modifier et devenait de plus en plus excitante, mais il avait fait comme si de rien n’était comme toujours.  

 

- J’ai demandée à Eriko de me trouver le même tailleur que Reika. Je l’ai porté souvent, j’ai mis des escarpins pour gagner quelques centimètre, j’ai même fais appel à Miki pour me maquiller et ainsi me mettre plus en valeur. Mais tu sais quoi… Tu ne m’as pas regardé, tu n’as même pas vue la différence. Souffla-t-elle mélancoliquement.  

 

- C’est trop demandé.  

 

- Je voulais lire dans tes yeux autres choses que l’ignorance ou l’indifférence. Mais je me suis lourdement trompée, encore une fois. Et j’ai compris une chose importante. Ce n’est pas les tenues ou les accessoires qui t’attirent réellement. C’est le physique en lui-même. J’ai bien assimilé les choses, je ne t’attire pas, il va falloir que je me rentre ça dans le crâne car je ne compte pas faire appel à un chirurgien pour toi.  

 

- Je ne t’en demande pas tant.  

 

- Le fait est que je suis lassée, par tout ça. Tu ne voulais pas de moi et je me suis entêtée pour rien. 8 ans à vivre à tes cotés et tout ce que je peux dire de cette cohabitation, c’est que la souffrance a été bien plus dominante que le reste.  

 

- Que comptes tu faire ?  

 

Kaori continuait son discours comme s’il n’était pas dans la pièce.  

 

- J’ai enfin découvert pourquoi tu y mettais tant d’acharnement. Tu me fais payer un choix que je pensais bon à l’époque, je sais que Hide te manque, il me manque à moi aussi. C’était ma seule famille, je n’ai pas choisis. Si j’avais pu, j’aurai pris sa place. J’aurai préférée mourir si j’avais eu la certitude qu’il vive. Lui au moins avait des choses qui le retenaient ici. Il t’avait toi et il avait Saeko. Quel gâchis. Avoua-t-elle alors qu’un sanglot naissait dans sa voix.  

 

- Ne t’enfonce pas dans ces réflexions, on ne choisit pas Kaori. Mais qu’est-ce que tu as ce soir ? S’inquiéta-t-il soudainement.  

 

- Depuis le premier jour, où j’ai emménagé ici. Je vis chaque nuit comme une torture. Lorsque tu sors avec Mick dans vos virées, je reste dans mon lit à attendre ton retour. Alors que je sais parfaitement, que tu as passé la nuit à boire et que certains soirs, tu te soulages avec une ou deux hôtesses dans une ruelle sordide. Mais mon cœur ne pouvait se résoudre, je ne pouvais pas dormir, tant que tu n’étais pas rentrée. Rongé par la peur et la tristesse.  

 

De sa main, elle caressa le canapé.  

 

- Dans cet appartement, il fut mon plus fidèle ami et confident. Durant toutes ces années, lorsque tu partais en mission ou lorsque tu te rendais à un de ces satanés duels, j’étais assise à cette place. Le cœur lacéré, j’avais peur pour ta vie, je priais de toute mon âme pour que tu me reviennes. J’angoissais à chaque bruit de pas, à chaque sonneries de téléphone. Ma hantise était d’apprendre que tu n‘étais plus. J’ai vécu dans la peur et dans l’angoisse de te perdre à tout jamais. J’ai trop pleurée pour toi, j’ai trop eu mal pour toi.  

 

Ryo s’approcha de Kaori, il prit place à ses cotés comme pour lui apporter du réconfort et l’inciter à allez plus loin dans ses confidences douloureuses.  

 

Parce que Ryo avait mal. Il ne pensait pas qu’elle souffrait autant, il se rendit compte à quel point, il l’avait réellement meurtrie et détruite.  

Kaori sentit Ryo près d’elle, elle se doutait qu’il était à présent attentif à ce qu’elle disait, elle continua pour terminer sa poignante confession.  

 

- Il ne se passait pas une nuit en te sachant dehors sans que je ne sois terrifiée par ce qu’il pouvait t’arriver. Aujourd’hui, je me rends compte que ça à changer. Depuis quelques temps, je monte me coucher et je ne t’attends plus. Ce sentiment qui me broyait les entrailles a disparu. A présent, je dors et je n’ai plus peur. Je ne me pose plus la question de savoir où et avec qui tu es. Je me contente de continuer ma vie comme si de rien n’était. Je n’angoisse plus. Et ça me fait peur. Parce que je sens que c’est terminé.  

 

Ryo n’en croyait pas ses oreilles.  

 

- Une femme qui n’a plus peur, est une femme lassée. Et c’est ce que je suis devenue, un monstre d’égoïsme.  

 

- Ne dis pas ça. Bredouilla-t-il avec anxiété.  

 

- Je n’ai plus envie de subir tout ça. Je me fais peur. Je me demande ce que serait ma vie, si tu disparaîtrais ? Et j’en arrive toujours à la même conclusion, elle sera moins douloureuse. Pour mon salut, je dois m’éloigner de toi. Je ne veux pas être un monstre. Etre celle qui n’arriverait pas à pleurer s’il t’arrivait quoi que ce soit ou celle qui sera abusivement plainte par tes amis.  

 

- Tu n’es pas comme ça et je te signale que ce sont nos amis.  

 

- Je vais partir, Ryo.  

 

- Mais pourquoi ?  

 

- Parce que s’il t’arrive quoi que ce soit, je préfère l’ignorer et vivre ma vie sans avoir à culpabiliser pour mes sentiments ou plutôt un manque de sentiments.  

 

- C’est radical.  

 

- Je quitte Tokyo, et je n’irai pas à New York, je veux mettre de la distance entre vous et moi. J’ai besoin de vivre comme une jeune femme. J’ai le droit au bonheur, même si je doute que ce sera possible. Après le passage de Ryo Saeba, mon cœur est à jamais meurtri et je ne pense pas qu’il puisse de nouveau ressentir le moindre sentiment.  

 

- Tu me charges beaucoup, je trouve.  

 

Ignorant, ces dernières paroles, Kaori poursuivit.  

 

- J’aurai du faire quoi ? J’en viens à me dire, que j’aurai du vivre comme toi, d’alcool et d’aventure d’un soir. Ma vie sera bien plus simple.  

 

- Ce n’est pas une vie Kaori.  

 

- Ca a l’air de te garder en forme, des femmes sans attaches, tu n’es qu’un égoïste. Assouvir tes envies bestiales et rentrer comme si de rien n’était. Alors que tu connaissais mes sentiments pour toi. Quelle ordure ? Qu’est je bien pu faire pour mériter un tel châtiment ?  

 

Ryo resta pétrifié par ses propos.  

 

- Et puis, cela n’à plus aucune importance. Une nouvelle vie s’offre à moi. Demain, je prends l’avion.  

 

Elle se leva, et fit quelques pas puis toujours de dos.  

 

- Je t’ai mis l’adresse d’une bonne agence de femmes de ménage, cela t’évitera de faire la même erreur qu’avec moi. Je te conseille de te payer une femme qui passera une ou deux fois par semaine pour faire tes tâches ménagères plutôt que de prendre une autre coéquipière que tu tueras à petit feu comme tu l’as fais avec moi. Les femmes ne sont pas des objets, elles ont le droit au respect et à la tendresse. J’espère que notre cohabitation te servira au moins à comprendre ça. Ne culpabilise pas, ça devait arriver un jour ou l’autre.  

 

- Attends.  

 

- J’ai plus le temps d’attendre. Nous sommes quitte à présent. Le paradoxe de City Hunter, je me suis donnée corps et âme pour toi, pour nous et aujourd’hui, j’ai perdu cette étincelle qui me faisait vivre.  

 

- Discutons de tout cela calmement, s’il te plait.  

 

- Pourquoi faire ? Me parler de tes soi-disant sentiments ? De ta soi-disant difficulté à dire et à assumer les choses ? Non Ryo, ouvre les yeux. Tu n’as jamais eu besoin de moi, j’ai toujours été un boulet. Et soit honnête, regarde ce que je suis devenue. Je t’ai offert mon cœur pour te donner un semblant de vie normale, je me suis battue tant que j’ai pu pour te sortir des ténèbres et d’amener un peu de lumière. Résultat, j’ai échouée, pire encore, tu es toujousr aussi destructeur. Comme dirait le proverbe, tel est prit qui croyait prendre. Au lieu d’arriver à mes fins, c’est toi qui m’as offert les ténèbres, l’obscurité et la froideur du cœur.  

 

Ryo se leva et se planta devant Kaori. Jamais dans sa vie, il n’avait vu autant de tristesse, d’indifférence glaciale chez une personne. Et aujourd’hui, il ressentait ce qu’elle lui disait, lui qui était arrivé dans le but de la remettre à sa place, se trouva fort dépourvu. Ryo avait mal, chaque mot, chaque parole, chaque image qu’elle utilisait lui transperçait le cœur.  

 

La douleur devenait si forte, si violente, qu’il devait rester concentré pour ne pas sombrer et se laisser aller.  

Ryo devait la raisonner, lui montrer que la vie n’était pas si morbide, si moche.  

 

- Kaori, regarde moi.  

 

Kaori reprit sa marche, elle monta lentement les escaliers mais elle fut arrêtée par la main de Ryo étreignant son poignet.  

 

- Ecoute moi, Kaori.  

 

- Je suis épuisée, lassée par tous ça. Si tu as la moindre affection pour moi, je t’en supplie… laisse moi partir. Je t’en prie, Ryo, j’ai besoin de partir si je veux vivre.  

 

Ryo relâcha le bras de Kaori. Elle venait de l’achever. Après tout cela, Kaori Makimura, la femme fière et rebelle qu’il avait connue et avec qui il avait vécue les plus belles années de sa vie, le suppliait. Son cœur implosa littéralement, il souffrait à présent, la plaie était ouverte et saignait.  

 

Kaori regagna finalement sa chambre. Sans un regard pour Ryo, rien. Elle venait tout bonnement de le crucifier et elle ne ressentait aucune culpabilité, aucun remords. Kaori se sentait juste fatiguée. Elle regarda la photo de son frère et la retourna.  

 

- Merci pour le cadeau, Hide. Un sacré cadeau empoisonné.  

 

Kaori s’endormit sans mal, elle ne rêvait plus. Ses nuits n’étaient qu’un état d’inconscience pour que l’organisme se ressource, rien de plus. Ce n’était plus ces douces nuits peuplées de rêves de Ryo, ou de gentils fantasmes.  

 

 


Capitolo: 1 2


 

 

 

 

 

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