Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 08-09-07

Ultimo aggiornamento: 08-09-07

 

Commenti: 5 reviews

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SongficRomance

 

Riassunto: Une song-fic avec une seule prétention : Refaire passer tous les sentiments que cette chanson et City Hunter m'ont inspirés. :-)

 

Disclaimer: Les personnages de "Une fleur pour se souvenir de toi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Une fleur pour se souvenir de toi...

 

Capitolo 1 :: L'inconnue du parc de Shinjuku...

Pubblicato: 08-09-07 - Ultimo aggiornamento: 10-09-07

Commenti: Voilà, il est 1h30 du matin et ça m'a pris brusquement de vouloir écrire ceci. J'en avais besoin : J'ai entendu dans la soirée Roberto Alagna chanter cette chanson dans l'opéra "Carmen" et il m'a tellement bouleversée que j'ai voulu écrire dessus. Bon, c'était pas prévu que ce soit ce soir, mais finalement je me suis assise devant l'ordi et j'ai tout tapé d'une traite !!! ^^ Lisez donc avec Alagna en fond sonore... ;) En espérant qu'elle vous plaise et laissez-moi une p'tite review que je sache si elle vous touche autant que moi et aussi, j'avoue, si ma fic vous plaît ! ^^ :-) Bonne lecture et bon...réveil ? ^^ ;)

 


Capitolo: 1


 

Un chien errant… Voilà ce que je suis. Un chien errant et rien de plus. Je flirte tous les jours avec la mort, je la connais bien pour l’avoir déjà vue de très près… Peut-être de trop près pour en revenir.  

 

Qui pourrait me ramener ?  

 

Mes amis ? Ils vivent dans le même enfer que moi, un enfer qui a un nom bizarre : Le Milieu.  

On aurait pas du l’appeler le Milieu, mais le Fond. Le fin fond du désespoir…  

Mon métier ? Même si je transfigure de mon mieux ses mauvais côtés en bonnes actions, il ne fait que m’enfoncer chaque jour d’avantage dans toute cette noirceur.  

Je suis un homme, dira-t-on alors les femmes ? C’en serait cruel d’ironie. Les femmes ne font que passer dans ma « vie ». Femmes d’une nuit, dont je ne connais pas même le prénom. Prostituées, souvent. Parties au matin, toujours.  

Qui voudrait rester à mes côtés de toute façon ? Quelle femme serait assez folle pour cela ? Qui aimerait l’homme de l’ombre que je suis, dès l’instant même où je me montrerai vraiment, sans cacher les pires côtés de mon âme, de ma vie ou de mon passé ? Une telle femme n’existe pas, et n’existera jamais !  

 

A moins que…  

 

 

 

La fleur que tu m’avais jetée,  

 

Le parc de Shinjuku. Je flâne sans réellement penser à quoi que ce soit…  

Plus par dilettantisme que par fatigue, je m’assois un instant sur un banc. Pour voir soudain débouler à toutes jambes une superbe jeune femme. Les cheveux courts auburn, des yeux noisettes vous perçant jusqu’à l’âme plus sûrement encore que les miens, et plus encore une poitrine et des jambes à faire tourner la tête de n’importe quel homme… Une beauté.  

 

Le genre de femmes qui m’attirent, physiquement parlant. Mais je sais bien que jamais je ne pourrais toucher cette femme. Il y a bien trop d’innocence qui se dégage d’elle. Trop de sincérité, presque de naïveté dans son regard…  

Regard apeuré, tel celui d’un animal aux abois. Intrigué, je la suis du regard, et comprend brusquement mieux son angoisse lorsque je vois accourir une horde de yakusas, visiblement à ses trousses…  

 

Soupirant avec lassitude, je me suis levé. J’allais secourir la demoiselle en détresse, mais pour qui ? Pour elle ? Je ne la connaîtrai probablement jamais, elle aurait filé bien avant. Alors, pour moi ? Oui, mais moi je commence à en avoir assez de toujours sacrifier ma vie…  

 

Et pourtant… Une fois ce petit inconvénient réglé, je me suis retourné, résigné.  

 

Mais tu étais encore là. Debout, tu me regardais comme si tu ne pouvais en croire tes yeux.  

Qu’avais-je donc de si spécial, pour attirer ainsi le regard d’un ange tel que toi ?  

Et soudain tu as couru vers le bas-côté, tu as cueilli une fleur et tu es venue me l’apporter. Plantée devant moi, un sourire timide qui n’osait pas complètement se montrer sur les lèvres, et le regard inquiet attendant ma réaction, tu m’as tendu cette fleur. Je l’ai prise délicatement, comme un remerciement, comme la plus belle façon de sceller notre rencontre, comme un souvenir de toi…  

Dans tes yeux s’est allumé une étincelle de joie, puis soudain tu as semblé revenir à la réalité, pour t’éloigner de nouveau en courant. J’aurais voulu t’appeler, te retenir, te dire que j’allais te protéger de ces yakusas qui n’allaient pas te laisser en paix. Mais c’était comme si la fleur dans ma main me disait de me taire, que tout était déjà dit et qu’il ne restait plus qu’à l’accepter en adieu…  

 

 

 

Dans ma prison m’était restée,  

 

De retour dans mon appartement, je tourne en rond, évoquant un lion en cage qui ne rêve de s’élancer à nouveau dans sa savane, son territoire. Or c’est étrange, mon territoire, c’est ici, plus que n’importe quel endroit. Et pourtant je ne m’y sens plus chez moi. Il y manque quelque chose, il y manque quelqu'un, et la seule présence de cette fleur ne peut tout à fait combler l’absence que tu as laissée, malgré la brièveté de notre rencontre…  

 

 

 

Flétrie et séchée, cette fleur  

 

Oh oui, cette fleur a séché. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour la garder fraîche aussi longtemps que possible. Mais un matin, en me réveillant, je l’ai découverte fanée.  

Sans trop savoir pourquoi, cela m’a inquiété. Comme si à travers la fleur, c’est toi qui me disait que tu allais mal. Avais-tu de nouveau des problèmes avec ces imbéciles de yakusas ?  

 

A chaque fois que cette pensée m’effleurait, mon sang bouillait et j’avais un mouvement pour attraper ma veste et sortir écumer tous les indics de la ville.  

Mais pour demander quoi, qui ? Une magnifique brunette pourchassée, dont je ne connaissais pas même le prénom, et qui ne m’avait laissé pour toute trace de son existence réelle qu’une fleur qui venait de se faner ? Je reposais alors immanquablement ma veste et mon arme.  

 

 

 

Gardait toujours sa douce odeur;  

 

Il m’arrive souvent de la poser contre mes narines, allongé sur mon lit, respirant tout contre ses pétales, l’humant pour tenter de percevoir derrière la senteur de la fleur l’odeur de la femme qui l’a cueillie pour moi. Qui l’a cueillie pour moi… C’était bien la première fois que qui que ce soit m’offrait quelque chose, encore moins une fleur…  

 

Alors je cherche une trace, aussi infime soit-elle, de ton passage. Je te revois la saisir entre deux doigts, et je caresse doucement la tige que tu as touchée. Je peux rester un temps infini à contempler cette fleur et pas uniquement à cause de sa beauté. Aussi parce qu’elle a une personnalité, parce qu’elle m’apaise. Parce qu’elle est toi en somme, aussi stupide que cela puisse paraître. Cette fleur, je pense parfois que tu me l’as donnée pour garder un lien entre nous, instaurer une relation, qu’elle communique entre nous à notre place et même notre insu… Telle une petite chose fragile mais vivante, dans laquelle battrait un cœur qui se cache.  

 

Là encore, c’est tellement toi.  

 

 

 

Et pendant des heures entières,  

Sur mes yeux, fermant mes paupières,  

 

Souvent, je finissais par m’endormir, la tête pleine de ton image et de l’odeur de cette fleur si vivante encore, et c’était bien les seules fois où je dormais enfin tranquille, oubliant tout le reste. Oubliant le danger, oubliant mes ennemis, oubliant la mort qui me guette depuis toujours ou presque. Il n’y avait plus que toi qui comptait alors, toi, ton image et cette odeur enivrante, qui me faisait tourner la tête et parvenait à calmer mes sens, désarmant mon instinct de défense comme jamais personne n’avait pu le faire.  

 

Ah, si mes chers ennemis avaient jamais pu me voir devant cette fleur ! Comme ils auraient été étonnés ! Moi toujours si froid, si distant, si impersonnel, je fondais littéralement devant une toute petite fleur, et les souvenirs que son odeur me rendait à chaque fois me rendaient aussi en même temps toute mon humanité…  

 

 

 

De cette odeur je m’enivrais  

 

Cette odeur… Je connais bien l’alcool, pour lui avoir très souvent demandé de l’aide pour fuir ma réalité trop terrible et si absurde à la fois, mais là… Je ne connais pas d’alcool pouvant tourner la tête d’un homme aussi sûrement que ce que faisait pour moi cette fleur.  

 

 

 

Et dans la nuit je te voyais!  

 

Tu peuplais mes rêves, et pas seulement lorsque je m’endormais la fleur à la main. Je te revoyais telle que je t’avais rencontrée ce jour-là, plus belle encore que dans la réalité de mon souvenir. Le temps qui passait te magnifiait d’avantage encore, mais je n’ai jamais oublié ni déformé le regard de tes yeux alors qu’ils me sondaient, pas très sûrs d’eux, pour essayer de voir comment je prenais cette offrande végétale…  

 

 

 

Je me prenais à te maudire,  

 

Je t’en ai voulu, c’est vrai, je t’en ai voulu de me rendre si faible. Ton simple souvenir parvenait à abattre toutes mes défenses et je ne savais pas même pourquoi, alors je n’attendais que de te rerencontrer, tout en étant terrifié à cette simple éventualité.  

 

Si une simple rencontre, si brève, avait un tel effet sur moi, qu’en serait-il si je te revoyais ?!  

Déjà tu prenais un ascendant sur moi que tu n’as sans doute jamais soupçonné, tu ne te doutais sûrement pas que j’allais à ce point vénérer cette fleur et cultiver ton souvenir…  

 

 

 

À te détester, à me dire :  

Pourquoi faut-il que le destin  

L’ait mise là sur mon chemin?  

 

Si je ne t’avais jamais rencontrée, pensais-je, je serais à la fois mieux et moins bien.  

Le nettoyeur serait mieux, car je n’étais que plus désespéré de cette sorte de vie qu’avant toi, mais l’homme serait toujours en aussi mauvais état.  

 

Et après tout, que m’importe de mourir parce tu m’affaiblis, si cela m’a au-moins permis de connaître la paix une fois dans ma vie ?  

 

Une fois ? Que dis-je ! Plusieurs fois. A chaque fois que je me ressouviens de toi…  

 

 

 

Puis je m’accusais de blasphème,  

 

« A chaque fois que je me ressouviens de toi… »  

Cette pensée seule suffisait à effacer toute la rancune que je pouvais te garder pour la douceur que tu insinuais si sournoisement en moi, et à ramener cette paix royale dans mon cœur…  

 

 

 

Et je ne sentais en moi-même,  

Je ne sentais qu’un seul désir,  

Un seul désir, un seul espoir:  

 

Mais cette paix n’était malheureusement pas seule à se disputer la nouvelle place que tu avais créée inconsciemment dans mon cœur : Le désir me brûlait également.  

 

Désir de te revoir, désir de te parler, de te connaître, de te protéger une nouvelle fois et cette fois pour toujours, désir de comprendre ce qui m’arrivait…  

 

Seul l’espoir de te revoir me faisait continuer à avancer, me donnait la force de tout supporter, me portait sur ses ailes au-dessus de toutes les embuches et autres ornières dont mon chemin était couvert.  

 

Te revoir… Te revoir pour te dire tout cela. Te revoir parce qu’en j’ai envie, envie et terriblement besoin finalement. Te revoir pour enfin comprendre ce que je ressens véritablement pour toi…  

 

 

 

Te revoir, ô Carmen, oui, te revoir!  

Car tu n’avais eu qu’à paraître,  

Qu’à jeter un regard sur moi  

 

Notre rencontre n’a pas du durer plus de cinq minutes. Tu n’as pas prononcé une seule parole, je ne connais même pas le son de ta voix. Mais je n’ai eu qu’à te voir une seule et unique fois pour que cette vision si éphémère s’incruste tant et si bien en moi, que sans être présente tu fais plus partie de ma vie que ceux qui m’entourent…  

 

 

 

Pour t’emparer de tout mon être,  

 

Tu vis le jour dans mes actes, qui ont changés depuis lors, grâce à toi.  

Je ne suis plus simplement un nettoyeur, je suis aussi un homme.  

Je ne tente plus simplement de survivre, mais aussi de faire régner un minimum de justice.  

Je n’attends plus simplement la mort au coin d’une ruelle où je ne régirais pas assez vite, je tente de faire ce que je peux de ma vie.  

 

Tout ça, c’est toi mon ange. C’est grâce à toi…  

 

 

 

Ô ma Carmen !  

Et j’étais une chose à toi  

 

C’est l’un des plus vieux et des plus mauvais clichés, mais… Je t’appartiens. Entièrement.  

Sans même m’en apercevoir, je suis devenu dépendant de toi, enfin de ton souvenir et de cette odeur que tu as laissée derrière toi, dépendant de cette fleur que tu m’as donnée…  

C’est à la fois sublime et effrayant. Sublime de beauté et effrayant de force.  

 

Je ne comprends pas tout de ce qui se passe, ô belle inconnue, alors reviens ! Reviens vers moi m’expliquer, reviens me dire que tu ne m’as pas oublié, que tu n’es pas heureuse ailleurs, dans les bras d’un autre, reviens vers moi qui sait qui tu es mieux que personne ne le pourra jamais en te côtoyant des années !  

 

Reviens, reviens belle inconnue, reviens mon ange… Reviens me voir un jour…  

 

 

 

Carmen, je t'aime ! 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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