Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: ouititi

Beta-reader(s): Amelds

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 07-11-07

Ultimo aggiornamento: 07-11-07

 

Commenti: 15 reviews

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General

 

Disclaimer: Les personnages de "Une ultime fois." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une ultime fois.

 

Capitolo 1 :: Une ultime fois.

Pubblicato: 07-11-07 - Ultimo aggiornamento: 08-11-07

Commenti: Bonsoir tout le monde, me revoilà avec un nouvel One-Shot. L’idée m’est venue hier à 2h et demi du matin. Résultat : j’ai du me relever pour écrire, par peur que tout s’envole durant la nuit ^^°. J’espère sincèrement que vous aimerez. Je sais que je suis un peu, beaucoup, en retard mais ces quelques lignes sont pour l’anniversaire de quelqu’un que j’adore : ma puce Kary, y te kissouilles fort tout plein. Et puis, je ne pouvais pas vous laisser sans dire un énorme merci à la plus géniale de toutes les bêtas. Celle sans qui, me lire serait pour vous un véritable cauchemar : Amelds, ma puce à moua. Tu fais un travail formidable ma chérie, merci infiniment. Bon cette fois-ci je me tais et je vous laisse lire. Biz à tous.

 


Capitolo: 1


 

- NON !  

 

Ce cri dans la nuit, c’est le mien. Celui que je hurle sans cesse depuis que ma vie s’est brisée. Je regarde mes mains d’une blancheur cadavérique dans l’obscurité et j’y plonge ma tête en essayant de réfréner les frissons glacés qui emplissent mon être, jusqu’à en geler mon cœur. Non, je n’ai plus de cœur ! Cet organe vital s’est fissuré avant d’exploser en un millier de morceaux. Une douleur effroyable, telle que je n’en avais jamais connue… telle que je n’en connaîtrais jamais plus. Ce jour reste gravé en moi, aussi intact que s’il venait de se produire. Cinq ans déjà et toujours cette même douleur qui me fait plier en deux.  

 

Lui et moi, face à face. Son nom, son visage ? Je les ai oubliés ! Voilà d’ailleurs la seule chose que j’aie pu oublier. Tout de lui et rien de toi… Mais bordel ! Pourquoi a-t-il fallu que tu me rejoignes alors que je te l’avais strictement interdit ? Plus têtue que toi y a pas ! Et ça t’as apporté quoi, dis-moi ? ! Une balle à quelques centimètres du cœur pour toi et une virée chez Satan pour moi !  

 

Deux coups de feu tirés au même instant et mon prénom hurlé dans la nuit, alors que tu te jettes sur moi pour faire de ton corps mon bouclier. Certes, ma balle a atteint sa cible directement entre les deux yeux mais la sienne, qui aurait dû me tuer, a fait plus de dégâts qu’il n’aurait pu escompter. En te touchant, il m’a tué de la pire manière qui soit : directement à l’âme. Le corps suivra, lui aussi. Je n’attends que ça ! Que pouvait-il me faire subir qui soit pire que cette sentence ? Rien, absolument rien !  

 

Nos deux corps ont touché le sol ensemble, en même temps. Soudés une dernière fois. Sentant le froid glacial de la mort déployer ses ailes lugubres sur toi, tu m’as alors souri. Du bout des lèvres, tu as prononcé ces mots, que j’ai plus devinés qu’entendus : Je t’aime, avant de fermer les yeux. C’est la dernière fois que j’ai pu en admirer la couleur ! Je t’ai alors portée jusqu’à la mini et c’est à tombeau ouvert que j’ai roulé jusqu’à la clinique du Doc. Le pied au plancher, les mains crispées sur le volant. J’ai psalmodié la même prière tout au long des kilomètres : Faites qu’elle s’en sorte, Faites qu’elle vive ! Ta respiration se faisait plus difficile à mesure qu’on approchait. Mon corps penché en avant, comme pour donner plus de vitesse à la voiture. Vite, toujours plus vite ! Le code de la route ? ! Sur le moment je m’en fichais royalement ! Tout ce qui m’importait, c’était d’arriver à temps pour que Doc te sauve. Un stop grillé, un feu passé au rouge ou un piéton frôlé… Plus rien n’avait d’importance. Ma vie ne tenait qu’à la tienne, qu’au mince souffle qui sortait avec difficulté de tes lèvres.  

 

À deux rues de la clinique, je klaxonnais déjà comme un fou, pour réveiller le quartier et faire en sorte que Doc se tienne prêt. Ça n’a pas loupé ! Le vieux se tenait sur le perron, dissimulant avec peine un bâillement. Au moins, il était là et te prit tout de suite en charge sans même prononcer un mot ou poser une question. C’était tout lui ça : discret et efficace !  

 

Des heures durant, j’ai attendu en parcourant le couloir de long en large. Ne desserrant pas une seule fois les dents. Vissées, au point qu’elles en devenaient douloureuses mais je n’en avais cure. Et puis enfin, aux premières lueurs de l’aube, il est sorti. Le visage fatigué, il a posé une main sur mon épaule en me murmurant un faible : Il faut attendre !  

 

Alors j’ai attendu. Forçant même son accord, je suis resté là, à tes côtés. Des jours entiers à surveiller ta respiration, les battements faibles de ton cœur. Attendre une infime preuve d’un futur rétablissement.  

 

Je t’ai parlée…Je t’ai tout avoué… Je t’ai caressée du bout des doigts. Tes cheveux, ton visage, le dos de ta main… et j’ai continué à prier. Tu étais la seule personne à qui j’adressais la parole.  

 

Dix jours plus tard, je disparaissais en laissant tout derrière moi, à part ma mini et mon arme. Je n’ai plus jamais donné de nouvelles, à qui que ce soit. J’ai bougé le plus possible pour effacer ma trace. City Hunter était mort. Ryô Saeba était mort. JE suis mort. À présent, il ne reste plus qu’un inconnu qui se noie le jour dans la foule et la nuit dans l’alcool. J’ai beaucoup navigué, au sens propre comme au figuré. Je me suis embarqué sur un navire et j’ai voyagé. Non, j’ai fui ! Oui j’ai fui le plus loin possible mais tu m’as toujours rattrapé. Ton esprit me poursuivait inlassablement. J’en ai marre de fuir ! Je réalise enfin, que ça n’a rien changé. Tu me hantes toujours autant.  

 

Me revoici à Tokyo. Cette ville est telle que je l’ai laissée. C’est moi qui ai changé. J’ai pris une chambre dans un hôtel minable et j’ai fait en sorte que personne ne me remarque. Les nouvelles sont souvent plus rapides que le vent ici. Du fin fond de ma rue obscure, je regarde cet endroit que nous aimions tant : le Cat’s eyes. J’y aperçois Miki qui sert une ravissante cliente, sous le regard pervers de Mick, ignorant la menace qui le surplombe. Kazue met toute sa puissance en assenant le coup. Je souris faiblement, rien n’a changé.  

 

- Je savais que tu reviendrais, déclare une grosse voie derrière moi.  

 

Je me retourne, il est là. Adossé au mur, les bras croisés sur la poitrine et les lunettes toujours aussi éclatantes.  

 

- Salut tête de poulpe ! Prononçais-je simplement. Je suis heureux de te revoir mon ami.  

 

- Le temps a passé depuis ton départ !  

 

- Certaines choses ne changent pas ! Plaisantais-je.  

 

- En effet !  

 

- Raconte-moi…  

 

- Mick et Kazue sont parents d’une petite fille de trois ans : Myoshi, elle ressemble à son père avec les massues de sa mère.  

 

J’éclate de rire.  

 

- Saeko est fidèle à elle-même et à Hide…  

 

- Je m’en doute !  

 

- Miki va accoucher dans deux mois. Un petit garçon, on n’a pas encore choisi le prénom.  

 

- Toutes mes félicitations à vous deux, je suis sûr que vous serez des parents formidables.  

 

- Merci !  

 

- Et puis ce qu’il y a de bien, c’est qu’étant son père, il aura le temps de s’habituer à ton sourire «charmant » et à ton physique de mannequin, ne pus-je m’empêcher de lancer en lui faisant un clin d’œil complice.  

 

- Hum, j’me disais aussi !  

 

Un long silence s’installe, mes yeux sont toujours rivés au café.  

 

- Elle a failli mourir, tu sais ? !  

 

Je baisse les yeux misérablement.  

 

- Pas à cause de la blessure…  

 

Je les relève et le questionne du regard. Regard voilé par une tristesse infinie.  

 

- C’est ta perte qui a failli la tuer ! Sa voix laisse transparaître une vieille pointe de rancœur. Elle refusait de manger, de parler. Elle t’a pleuré jusqu’à n’en plus pouvoir, par manque de larmes. Trois ans et demi, elle t’a attendu… À présent, elle a refait sa vie.  

 

- C’est mieux ainsi ! Ma voix se casse, je détourne le regard. Il est bien ?  

 

- Oui très bien ! C’est un fleuriste. À ta disparition, elle s’est mise à porter chaque jour un bouquet sur la tombe de son frère, en priant pour que tu lui reviennes. Mais surtout, pour que tu sois toujours en vie. Tous les jours, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, elle les déposait. Il lui a réappris à sourire, à plaisanter puis à rire et enfin à vivre... C’est un homme bien, qui l’aime de tout son être. Elle est heureuse.  

 

- Merci pour ta franchise mon ami.  

 

Je fais demi-tour et commence à m’éloigner.  

 

- Et toi ?  

 

- Moi ? ! Je survis... Adieu !  

 

Ce sont les derniers mots que nous échangeons. Je disparais comme je l’ai déjà fait. À part lui, personne ne saura jamais que je suis revenu, une dernière fois. Mon bateau repart ce soir, il me reste une dernière chose à faire.  

 

Un peu plus loin, une nouvelle ruelle. Je la fixe, elle est là encore plus belle que dans mes souvenirs. Elle rayonne de l’intérieur, je comprends pourquoi lorsqu’elle se tourne. Son profil laisse entrevoir une grossesse déjà bien avancée.  

 

- Adieu mon ange !  

Mes lèvres miment, plutôt qu’elles ne prononcent cette dernière phrase. J’avais besoin de la revoir une ultime fois. Je ne me retourne pas, j’ai trop mal !  

 

******************************  

 

Cette sensation bizarre qui vient de la parcourir. Cette chaleur qu’elle vient de ressentir dans ses reins. Cette aura si particulière, l’espace d’un instant. IL était là, elle en était sûre. Posant sa main sur son ventre gonflé, elle fixe l’endroit où il se tenait, il y a à peine une seconde.  

 

- Merci, merci de m’avoir aimée autant Ryô. Une larme vient s’écraser sur son ventre. Elle se détourne. Kaori sait que cette nuit, elle pourra enfin dormir d’un sommeil apaisé. Un sommeil réparateur, qu’elle n’avait plus connu depuis cinq ans. Adieu… mon amour !  

 

 

FIN.  

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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