Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 3 capitoli

Pubblicato: 03-03-08

Ultimo aggiornamento: 13-05-08

 

Commenti: 24 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Fic de quelques chapitres seulement (en théorie en tout cas) alors un peu court pour un résumé surtout que je dirais quasiment tout ! Disons que Kaori a une idée originale pour ce Noël-là et qu'elle compte bien la mettre en application, avec ou contre Ryô...au risque d'étincelles !!! ^^

 

Disclaimer: Les personnages de "Un invité surprise pour les fêtes..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un invité surprise pour les fêtes...

 

Capitolo 1 :: Une idée inattendue...

Pubblicato: 03-03-08 - Ultimo aggiornamento: 03-03-08

Commenti: COUCOU TOUT LE MONDE !!! Eh oui, une revenante, je crois que là le mot est parfaitement adapté, n’est-ce-pas ? Presque SIX SEMAINES, SIX semaines que je n’avais pas touché un clavier… Là j’ai vraiment plus pu tenir !!! ^^ Vraiment très heureuse de vous retrouver tous en tout cas et en espérant que vous ne m’avez pas tout à fait oubliée, ok ? ;)  Alors ceci était une idée qui m’est venue pendant les fêtes, en voyant une pub à la télé. Ce premier chap a été écrit pendant la semaine de libre de Janvier et le second pendant mon pétage de cable de manque d’écriture d’avant-hier soir. Mais je ne sais pas quand j’aurais l’occasion de réécrire alors même si je craque et poste ceci, n’en pouvant plus d’attendre, je vous préviens que le chapitre 2 est quasiment bouclé mais que le 3 se fera sans doute attendre. Peut-être pas recommandé si vous craignez l’attente, en même temps faudrait déjà que vous aimiez ! ^^ ;) Sinon, je me suis amusée comme une petite folle sur ceci. J’avais décidé de faire quelque chose de purement comique, mais vraiment uniquement pour rire un peu car tout ce que j’ai fait jusqu’ici bien que (on essaye en tout cas ^^) toujours avec de l’humour était assez sérieux quand même. J’ai voulu toucher à tout ! Ceci dit, ceci est encore la mise en place, donc assez lent et…premier chap quoi ! ^^ J’espère que vous n’aurez pas trop de mal avec mon humour, je me suis personnellement pris des fous rires en écrivant sur ces deux chaps !!!  Qu’est-ce que j’oublie de dire ? Que je me suis aperçue que Jeudi c’était l’anniversaire de CHatsuko que je connais bien, aussi qu’elle me permette de lui offrir ceci comme cadeau d’anniversaire en espérant qu’il lui plaise et la fasse rire pour la distraire de tout le reste !!! ;) Et aussi, pour la couleur de la peinture (vous comprendrez ^^) : J’ai demandé autour de moi pour les murs, et j’ai eu trois réponses différentes : Titia les dit en brique, et RKever et Elsa soit en rose soit en bleu mais je ne sais plus qui a dit quoi… ^^ J’ai choisi la couleur qui me plaisait le plus pour ici ! ^^ ;) Une dernière chose : Je me suis amusée sur le plan administratif de l'affaire, mais je sais bien que ce serait sans doute nettement plus compliqué dans la réalité, je m'en suis uniquement servi pour l'aspect amusant. Et j'ai pas fini de jouer avec les rouages des paperasses d'ailleurs...^^ Rah, HFC m’a tellement manqué que j’ai du mal à finir ce commentaire… Allez, je me tais et vous laisse lire… ^^

 


Capitolo: 1 2 3


 

« Ryô, tu as vu ça ? Je ne connaissais pas, et toi ? »  

« Quoi donc ? » demanda nonchalamment son partenaire, lisant une revue de charme (comme tjs… Il est irrattrapable… ^^) affalé dans son fauteuil tandis que Kaori se détendait un peu devant la télé.  

 

« Cette pub sur la « Fondation de France » me semble… Ah, j’ai déjà oublié ! Pas grave, je chercherai et…  

« Et qu’est-ce qu’elle a, cette pub ? » interrompit Ryô qui s’impatientait.  

« Oui, pardon, eh bien apparemment ils organisent des réveillons collectifs. »  

« Collectifs ? »  

 

On sentait toute sa méfiance dans la voix de Ryô lorsqu’il répéta ce mot, tel une bombe prête à exploser…et en effet :  

« Oui oui, collectifs. Ça signifie que des gens parfaitement…valides disons, passent le réveillon avec une personne âgée, qui sinon resterait seule pour le 31. Je trouve ça absolument génial, non ? »  

 

Le nettoyeur observa un instant le visage faussement innocent de sa douce, avant de laisser tomber d’un ton sans appel en replongeant dans son « journal » :  

« Non. C’est non. Et n’y pense même pas ! »  

« Mais, Ryô… Voyons, je… commença la jeune femme, abandonnant toute tentative de lui présenter la chose avec doigté.  

« Non, Kaori. » l’interrompit-il à nouveau. « Mais enfin à quoi penses-tu ?! » s’écria-t-il alors brusquement en posant sa revue. « Nous ?! Accueillir quelqu'un ici ? »  

« Ce n’est pas forcé d’être chez nous, on peut juste l’emmener quelque part si on veut, c’est simplement un problème de compagnie ! » tenta désespérément la jeune femme.  

« Ah oui ? Et que vas-tu faire ? Donner notre adresse ? Tout le monde fuiera dans la direction opposée !!! Dois-je te rappeler le quartier où on vit ? Pour la plupart des gens c’est un coupe-gorge, surtout la nuit ! Et tu voudrais y amener un vieux ?! »  

« Ryô ! »  

« Quoi ?! Il ou elle aura sûrement du mal à se déplacer, si on est attaqués tu feras quoi ? Tu leur diras « ah non c’est une trêve aujourd’hui, c’est le 31 » peut-être ?! »  

« Mais toi tu seras là Ryô… »  

« Non. Non je n’y serai pas. J’ai bien la ferme intention de sortir avec Mick le soir du réveillon et tu ne vas certainement pas m’en empêcher pour aller m’occuper de quelque vieux croulant que je n’ai jamais vu de ma vie !!! »  

« Espèce de… » commença Kaori en soulevant une massue qu’elle laissa retomber…au sol.  

Et c’est à un Ryô stupéfait qu’elle lança, respirant profondément pour se calmer : « Tu as raison. Désolée c’était une idée stupide. », avant de tourner les talons et de se diriger vers la porte.  

 

Ryô n’y comprenait plus rien : Pas de massues ? Ebahi et presqu’inquiet, il lui demanda alors qu’elle mettait son manteau :  

« Kaori ? Qu’est-ce que tu mijotes encore ? »  

« Moi ? Oh mais rien… Rien du tout enfin, qu’est-ce qui te fait croire ça ? »  

 

Et elle quitta l’appartement sur un sourire mutin qui loin de rassurer notre nettoyeur lui fila la chair de poule…  

 

* * * * *  

 

Et d’ailleurs, peut-être bien que Ryô avait raison de se méfier…  

 

« Alors nous sommes bien d’accord ? Vous m’appelez à ce numéro pour me prévenir, surtout pas chez moi, ok ? »  

« Bien Mademoiselle, mais vous êtes sûre que…  

« Oui, ne vous inquiétez pas, je fais juste une surprise à quelqu'un. »  

« Mais il est d’accord ? »  

« Oh, quand il le saura il le sera, ne vous en faites pas pour ça ! »  

« Euh… Très bien. »  

 

* * * * *  

 

C’est d’un pas léger et joyeux que Kaori pénétra dans le Cat’s Eye cet après-midi là, tout sourire…  

 

« Ah, bonjour Kaori ! Mais tu étais déjà passée ce matin après le tableau, il n’y a pas de problèmes j’espère ? »  

« Non non, rassure-toi Miki, tout va bien. Bonjour Falcon ! » lança-t-elle alors que le géant lui répondait d’un signe de tête.  

« Et Ryô ? » chuchota Miki d’un ton de conspiratrice alors que Kaori s’asseyait sur son tabouret habituel et commandait un café.  

« Quoi, Ryô ? » demanda-t-elle de l’air le plus candide qu’elle put prendre.  

« Allez Kao, dis-moi… » fit semblant de supplier Miki en servant son amie.  

« Mais vraiment Miki, je ne…  

« LE 31 !!! Que faites-vous pour le 31 !!! » s’écria alors la jeune femme, ne supportant pas le manège de la nettoyeuse plus longtemps, nettoyeuse qui dissimula un sourire. Miki était adorable mais vraiment d’une curiosité assez incroyable ! Elle aimait par moments s’amuser à la titiller sur ce terrain, surtout que son amie ne tenait jamais bien longtemps…  

 

« Je sais, je sais, Miki. Mais malheureusement, pas la peine de t’exciter comme ça, nous ne faisons rien. »  

« Comment ça, « rien » ? » répéta la jeune barmaid, déçue.  

« Rien. » réitéra encore Kaori. « Monsieur a décider d’aller écumer les bars avec Mick pour le 31. » prononça-t-elle d’un ton neutre. Miki la regarda par en-dessous deux ou trois secondes, puis laissa tomber :  

« Ok, qu’as-tu en tête ? »  

« Comment ? Mais je n’ai rien en tête ! » rit Kaori.  

« Oh je t’en prie, tu irradies la joie depuis tu es arrivée. S’il n’y avait que ça, tu ne serais pas aussi contente. Tu lui as préparé quelque chose, n’est-ce-pas ? Allez, avoue, je veux savoir !!! »  

 

Un nouvel éclat de rire lui répondit. Kaori n’avait pu se retenir en voyant son amie penchée par-dessus le comptoir vers elle, les deux mains posées à plat et le visage ressemblant à celui d’un gamin à qui on fait miroiter un bonbon en sucre… Mais devant la détermination affichée par la jeune femme, elle capitula :  

« Ok, je vais t’expliquer, mais uniquement si tu promets de ne pas vendre la mèche, hein ? Ryô m’écharperait s’il savait… »  

« Ne t’inquiète pas, je ne dirai rien. ON ne dira rien, n’est-ce pas mon nounours ? » lança Miki à l’intention de son mari. Considérant avec attention la quantité de fumée s’échappant de ses oreilles, elle se retourna vers Kaori :  

« C’est donc bon, il ne dira rien non plus. Alors vas-y, explique, comment vas-tu t’y prendre… »  

 

* * * * *  

 

« Miiikiii !!! »  

 

Le projectile volant parfaitement identifié depuis des années d’où s’échappait ce son ne tarda pas à connaître un atterrissage forcé en catastrophe, interrompant quelque peu prématurément la transmission audio.  

 

« Ouch !!! Zavez la main leste aujourd’hui, dites donc ! » s’écria-t-il quelques secondes plus tard, car il s’était pris à la fois le plateau que tenait Miki…et le seau de peinture rose pour les murs du Cat’s Eye que tenait Falcon à la main avant qu’il ne rentre. Ces seaux sont conçus en théorie pour résister à bien des choses sans s’ouvrir. En théorie.  

En théorie peut-être, mais ils n’étaient certainement pas préparés à la force d’un lancer depuis Falcon jusqu’à Ryô… Notre nettoyeur était à peine reconnaissable, recouvert de peinture et le seau renversé sur la tête !!! Et lorsque ce dernier s’en rendit compte…  

 

« EEEKKK !!! NON MAIS CA VA PAS ?! T’as vu un peu ce que t’as fait ?! Regarde l’état dans lequel je suis maintenant !!! » hurla-t-il en brandissant un poing vengeur vers le géant cafetier tandis que Miki était explosée de rire sur le comptoir.  

 

Falcon le considéra des pieds à la tête, imperturbable, puis laissa tomber : « Tu devrais me remercier, tu auras beaucoup plus de succès pour draguer ! », ce à quoi Miki s’effondra définitivement sur le comptoir, tapant du poing et secouée d’une superbe crise de fou rire.  

 

« Non mais… CA VA PAS SE PASSER COMME CA !!! » cira Ryô en sortant son arme et bondissant sur le comptoir…pour se retrouver à contempler les profondeurs sombres de l’intérieur d’un bazooka que Falcon avait sorti d’on ne sait où. Miki releva rapidement la tête, voulant intervenir avant que les deux « amis » ne s’entretuent, mais avant même qu’elle n’ait eut le temps de bouger ou de dire quoi que ce soit :  

« Bonjour, un caf…  

 

Un client avait poussé la porte du Cat’s Eye, un client qui s’était figé sur place devant l’intriguant spectacle qui s’offrait à ses yeux. Il faut dire que la scène était pour le moins…surprenante. Au regard du client quelque peu interloqué se présentaient un Ryô accroupi sur le comptoir, recouvert de peinture et prêt à bondir, le bras tendu vers un géant qui surplombait largement le client tétanisé, tenant un Magnum braqué sur l’intéressé qui lui même menaçait Ryô d’un bazooka ! Déjà que c’était la première fois que ce pauvre homme voyait une arme, mais alors un bazooka !!!  

 

« Je… Je… Euh, je… » essaya-t-il de prononcer à plusieurs reprises, alors que tous restaient immobiles, interrompus en pleine action par son entrée.  

 

« Monsieur, écoutez… » tenta Miki qui s’avança vers lui. Le client ne l’avait même pas remarquée jusque là, mais à cet instant il se tourna vers elle et le soulagement se lut sur son visage lorsqu’il vit cette belle jeune femme, certes bien plus accueillante que les deux autres énergumènes… Pourtant, et même s’il s’inclina légèrement devant elle, il décida de ne pas traîner pour autant dans les parages :  

« Je vous en prie Mademoiselle, tout va bien. Mais je viens de me ressouvenir d’un rendez-vous urgent, que je ne puis manquer. Veuillez me pardonner mais je dois y alleeer !!! » termina-t-il en reculant des deux pas qu’il avait déjà faits dans l’enceinte du café pour prendre ses jambes à son cou dès l’instant où il fut dans la rue.  

 

« Non, attendez ! » lui cria Miki en se lançant à sa poursuite.  

« Mais laisse-le donc Miki ! » s’amusa Ryô.  

« Pour qu’il aille à la police ? Sombre idiot ! » lui jeta-t-elle, furieuse, par-dessus son épaule alors qu’elle sortait en trombe du café à son tour.  

« Il aurait trop peur pour ça… » sourit doucement le nettoyeur en redescendant de son comptoir tandis que Falcon rangeait son bazooka.  

« Sais-tu, moi j’ai trouvé qu’il n’était pas si mal. » fit Falcon en bougonnant, de sorte qu’on aurait pu croire qu’il riait presque. « Après tout, il a quand même eu le courage de rester suffisamment longtemps pour parler à Miki… Plus de tête froide que ce que d’autre aurait fait... »  

« Mouais… Je te parie ce que tu veux que Miki va avoir du mal à le rattraper tellement il va se carapater : Il va croire qu’elle veut le tuer pour l’empêcher de parler ou une connerie comme ça ! »  

« Faut dire qu’on serait mal s’il appelait les flics… »  

« A qui la faute tête de poulpe ? T’avait qu’à pas me balancer ce seau à la figure après tout ! »  

« Ah parce que c’est ma faute maintenant ? Imbécile, qui a sauté sur MA femme ? »  

« Si t’étais pas si égoïste tout irait bien ! Partage-la donc un peu, la superbe Miki ! De toute façon comment resterait-elle avec un violent comme toi ? Je vais la…  

« ça suffit, Ryô ! » gronda Falcon en l’interrompant, ressortant son bazooka.  

« Essaye donc de m’avoir, tête de poulpe cramé !!! » le nargua Ryô en éclatant de rire et en s’enfuyant, bondissant dans tous les sens pour que Falcon ne puisse pas le viser.  

« Cramé ? » s’étonna Miki, rentrant de nouveau dans le café.  

« Bah oui, quand il rougit ! » s’écria Ryô sur le ton qu’il aurait pris pour expliquer à quelqu'un de carrément obtus que deux plus deux font quatre.  

« Toi ! » s’énerva vraiment Falcon cette fois, mais avant que ni l’un ni l’autre ne fasse quoi que ce soit Miki avait sorti sa propre arme et hurlait :  

« Si jamais vous faites encore le moindre dégât à mon café je me chargerai personnellement de votre cas, c’est compris ???!!! », les visant tour à tour.  

 

Les deux hommes la dévisagèrent, étonnés. Cette fois, Miki semblait vraiment à bout de nerfs, elle en avait assez de leurs petites chamailleries. Ils se regardèrent, bien embêtés, car aucun des deux ne voulait céder le premier. Ce que voyant, Miki prit les devants. Elle rangea son arme et repartit derrière le comptoir, disant calmement :  

« Falcon, il va falloir racheter un seau maintenant. Ryô, tu veux un café ? »  

 

Les deux profitèrent de l’ouverture et Ryô vint s’asseoir en rangeant son Magnum tandis que Facon faisait disparaître son bazooka. Ce dernier marmonna quand même :  

« C’est lui qui devrait le repayer le seau, c’est sa faute après tout, surtout qu’il devait DEJA servir à réparer SES dégâts… »  

« Quoi ? Je vais devoir payer cette chose qui va me valoir une douche pour l’ôter de mon pauvre corps d’étalon ?! » s’écria Ryô.  

« De toute façon tu n’en aurais pas les moyens, vous n’avez pas eu de clients depuis un moment… » lui lança malicieusement Falcon.  

 

Ryô, qui s’apprêtait à repartir dans cette dispute jamais finie entre eux, redevint brusquement sérieux.  

 

« Je sais bien… » souffla-t-il d’un ton lourd. « En plus avec les fêtes c’est pas pratique… »  

« Depuis quand les fêtes veulent dire quelque chose pour toi ?! » s’étonna Miki en lui servant son café, estimant que son mari et lui étaient désormais suffisamment calmes pour qu’il ne finisse pas par terre avant même d’être bu.  

« Oh moi, je m’en fous, mais pour Kaori ça signifie quelque chose… » murmura-t-il très bas.  

 

Miki jeta un coup d’œil à son mari avant de reporter son regard sur Ryô, décidant que pour aujourd’hui elle n’investirait pas le point « alors ce qu’elle pense t’importe ? ». Il y avait plus intéressant, surtout au vu de ce que prévoyait Kaori…  

 

« Tu avais prévu quelque chose à la base, Ryô ? » demanda-t-elle l’air de rien.  

« Pas vraiment si on ne compte les bars avec Mick bien sûr. Mais si tu veux nous accompagner je suis sûr qu’il n’y verrait pas d’incon…  

 

Il s’interrompit lorsqu’il sentit le choc du seau désormais vide contre sa tête.  

 

…mais je suppose que Falcon jouera encore une fois les égoïstes, même pour le 31. Quand je disais que les fêtes veulent rien dire… » se lamenta-t-il tout seul… Miki soupira. Décidément, les conversations sérieuses avec lui, fallait vraiment le vouloir !!!  

 

« Et Kaori ? Elle se fait un resto ? »  

« A l’entendre on est trop juste pour ça. »  

« Et tu sors quand même ? »  

« Bah je l’ai toujours fait non ? » lui répondit-il comme s’il ne comprenait pas. Miki laissa passer, insistant :  

« Tu crois pas que tu pourrais rester avec elle du coup ? Tu la vois passer le 31 toute seule dans votre appart’ ? Y a pas que l’argent qui fait un 31, Ryô ! »  

 

Celui-ci ne répondit pas, plongé dans ses pensées. Miki le laissa macérer quelques minutes avant de faire le tour du comptoir et de venir le faire lever :  

« Bon allez, bouge. De toute façon tu peux pas sortir dans la rue comme ça, tu vas prendre une douche ici et je vais te filer des vêtements de Falcon. »  

« QUOI ?! » commença Ryô, mais Miki le coupa en pleine course :  

« Oh commence pas hein, ou sinon je te mets à la porte en tenue d’Adam ! »  

 

Et c’est un Ryô protestant que les femmes dehors ne demandaient que ça qu’elle poussa dans l’escalier montant chez eux…  

 

* * * * *  

 

« Makimura Kaori. »  

« Euh… Makimura ? Excusez-moi, Mademoiselle, j’ai du me tromper, je cherchais une Saeko Nogami… »  

 

Kaori rougit devant sa gaffe : Elle n’avait pas fait attention au numéro affiché ! La Fondation, c’était la Fondation qui l’appelait !!! Or elle s’était faite passer pour Saeko ! Impossible en effet de donner sa véritable adresse et donc impossible de donner son vrai nom puisqu’elle n’y serait pas domiciliée. Elle avait même osé aller rendre une petite visite domiciliaire à la jeune femme pour récupérer une preuve d’identité…le plus légalement du monde, puisque Ryô gardait secrètement une clé !  

 

Tentant de rattraper le coup, elle bredouilla :  

« Non non, vous êtes bien au bon numéro. Saeko est une amie mais elle a eu un problème aujourd’hui alors il se trouve que c’est moi qui garde son portable pour la journée. »  

 

Comment s’en sortir autrement ?!  

 

« Ah… Euh… Ok, très bien. Mais votre voix ressemble à celle de votre amie en tout cas. »  

« Oh, nous passons tant de temps ensembles, c’est sûrement pour ça ! » lança Kaori avec un rire nerveux. ‘Mais qu’est-ce que je raconte moi ? Elle va me prendre pour une folle !  

« Allez-y, dites-moi tout et je transmettrai ! » enchaîna-t-elle rapidement pour s’échapper de ces sables mouvants…  

 

« Ah, oui, c’est vrai. J’ai quelqu'un à vous proposer si… Enfin, à proposer à votre amie, si elle est toujours sûre de vouloir que…  

« Oui oui, tout va bien, ne vous inquiétez pas pour ça. Alors ? Comment ça se passe ? »  

« Oh, eh bien vous vous donnez rendez-vous quelque part selon ce que vous compter faire de votre soirée et où vous désirez la passez… »  

« Je… Saeko devra peut-être passer prendre cette personne chez elle, non ? Je crois qu’elle voulait l’emmener sortir un peu dehors pour cette…  

« SORTIR ? Vous ne comptez tout de même pas emmener ce pauvre homme faire la tournée des boites de strip non ?! »  

 

Kaori à ces mots eut une vive image de Ryô et un petit vieux dansant main dans la main sur une des tables d’un quelconque cabaret de Kabuki-Cho… Réprimant à grand-peine le fou rire qui la gagnait, elle répondit d’une voix légèrement étouffée :  

« Mais non voyons, qu’est-ce que vous allez inventer, enfin !!! », tâchant de paraître offensée…tentative qui, est-il besoin de le dire ?, échoua lamentablement : Elle paraissait beaucoup de choses, mais certainement pas offensée…  

 

« OK, je veux bien vous croire… Alors, Melle Makimura ? Qu’a donc prévu Saeko Nogami au programme, dans ce cas ? » lui revint la voix de son interlocutrice sur un ton docte qui fit sourire la nettoyeuse : ‘Ce que j’ai prévu ? Oh, une soirée dont il se souviendra longtemps, pas de problème de ce côté-là… Et il ne sera pas le seul dans ce cas d’ailleurs, j’en jurerais…’  

 

Réprimant un nouveau fou-rire, elle s’expliqua :  

« Eh bien, d’abord il me semble qu’elle voulait l’emmener dans un petit café tenu par des amis, car il y a vraiment là-bas une ambiance assez extraordinaire, très…famille. »  

‘Si elle savait !’ pensa Kaori, amusée, alors qu’elle parlait le plus sérieusement qu’elle pouvait...  

« Et ensuite je crois qu’elle pensait le ramener chez elle pour la suite de la soirée. Son appartement est grand et décoré, on pourrait y passer une excellente soirée. »  

« Très bien, tout ça ne me semble pas poser de problèmes. Quelqu'un de la Fondation vous accompagnera tout de même au café pour vérifier que tout se passe bien. Où se trouve-t-il ? Et Melle Nogami, où habite-t-elle ? »  

 

Kaori respira à ces mots. Elle avait pris un risque et elle le savait : Qu’aurait-elle fait si cette femme lui avait annoncé qu’elle allait d’abord faire une rapide enquête sur eux, juste par formalité ?  

 

« Très bien, c’est noté. Ne vous inquiétez pas, la personne ne restera pas longtemps mais c’est une précaution nécessaire, nous ne pouvons pas lâcher les gens avec n’importe qui, vous comprenez j’en suis sûre. »  

« Ok, aucun souci. »  

« Tout est parfait dans ce cas. Quelle heure ? »  

« Euh… Où habite cette personne ? »  

« Dans le quartier X. » (Dsl, j'y connais rien et j'ai pas trop le temps de prendre une carte de Tôkyô mais si qqn s'y connaît...^^)  

« C’est excellent ça ! C’est à dix minutes seulement du café où je vais…où Saeko va l’emmener. » se reprit rapidement Kaori. « Disons 19h dans ce cas, ils auront ainsi un peu de temps avant d’aller dîner. »  

« Très bien. J’appelle l’homme en question et dès que j’ai son accord je vous tiens au courant. »  

« D’accord, merci. »  

« A tout de suite alors. »  

« Oui c’est ça, à tout de suite… » répondit distraitement Kaori en raccrochant. Elle pensait déjà à la soirée de la fin de la semaine, un lent sourire se formant sur ses lèvres… 

 


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