Capitolo 1 :: Chapitre I

Pubblicato: 23-04-08 - Ultimo aggiornamento: 11-08-08

Commenti: Bonjour, Je vais essayer de tenir compte des critiques positives de Bulma, de grosses bises à tous, et bonne lecture...

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Historique…  

Ryô Saeba est un homme de l'ombre, un nettoyeur. Filatures, garde du corps, parfois meurtres, il accepte n'importe quel travail du moment « que le cœur du client [fait] vibrer le mien », dit-il. Son partenaire Hideyuki Makimura, est un ancien policier. Un jour Makimura est assassiné par le cartel Union Teope. Sa sœur, Kaori, décide de prendre la relève de son frère comme partenaire. Dès ce moment, Ryô s'efforcera de ne plus tuer. Ryô est une personne qui cache ses sentiments. Son passé très lourd n'est que vaguement évoqué. Il semble jouer un jeu quand il drague les jolies filles. Par la suite, on apprend que Kaori et Ryô s'aiment mais n'osent pas se l'avouer, car Ryô ne peut se permettre de tomber amoureux avec le travail qu'il fait et le milieu dans lequel il vit car comme il le dit si bien " une femme peut tomber amoureuse et le rester toute sa vie, moi je ne peux l'être que de temps en temps" (Amour, Destin et un Magnum 357)… Enfin disons qu’il ne peut l’assumer que de temps en temps.  

Chapitre I  

- (Kaori) Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, Nooonnnnnn  

Kaori se mit à crier comme si on l’égorgeait. Cette sensation horrible de suffoquer, de chercher désespérément à pouvoir respirer mais sans y arriver.  

Terrorisée, essoufflée, fiévreuse elle se redressa brusquement et regarda autour d’elle.  

Dans la chambre tout était calme, et une belle lumière lunaire traversait à travers la fenêtre de sa chambre.  

Après plusieurs secondes elle finit par se calmer, et réaliser qu’elle était dans son lit, qu’elle était bien chez elle, et qu’en fait elle venait de faire un cauchemar.  

Elle n’arrivait pas à s’en remettre tant celui-ci paraissait réel.  

Dans sa vision cauchemardesque elle courrait dans une ruelle sombre de la ville.  

Il pleuvait à torrent ce soir là.  

En face d’elle son frère l’attendait, les bras grands ouverts, le regard tendre et ampli de gentillesse.  

Elle courait… courait pour le rejoindre, pouvoir sauter dans ses bras, ce n’était pas possible se dit elle, mon frère, il est là, devant moi, et elle courait, encore et encore.  

Hideyuki la regardait, d’un regard doux, elle stoppa sa course, ouvrit de grands yeux, non elle ne rêvait pas il était bien là devant elle. Il lui souriait.  

- (Kaori) Hideyuki, c’est bien toi ?  

Tout sourire aux lèvres, elle reprit sa course effrénée, il avait toujours les bras ouverts et l’attendait.  

Puis le visage de celui-ci se figea, kaori courait toujours dans sa direction, elle finit par le rattraper et lui sauta dans les bras, mais au même moment, Hideyuki pivota sur le côté et fit rempart en la protégeant de son corps quand soudain kaori entendit plusieurs déflagrations, et la seconde d’après, son frère s’écroulait dans ses bras.  

La pluie avait redoublée de violence, et le ciel lançait des éclairs d’une force et d’une puissance effrayante.  

Il était à terre, criblé de balles… elle ne réalisait pas… ne savait que faire mais délicatement, elle fit pivoter son visage vers elle et découvrit avec horreur que c’était en fait celui de Ryo.  

Il y avait du sang partout, même la pluie n’arrivait pas à laver son visage ensanglanté et elle se mit à hurler… Hurler toute sa rage, sa douleur et sa souffrance.  

Elle avait déjà fait ce rêve quelques années plus tôt et ça n’avait rien présagé de bon. Ryo s’était retrouvé embarqué dans une histoire avec le scorpion, et il avait failli perdre la vie pour pouvoir la sauver.  

Décidément cela n’augurait rien de bon elle le sentait.  

Ryo quand à lui, alerté par les hurlements de kaori, se réveilla brusquement et se précipita comme un automate en direction de la chambre de sa partenaire, encore choqué par le gris strident de celle-ci.  

Quand il arriva à la chambre de kaori, il ouvrit la porte sans ménagement tant son inquiétude était grande.  

Il constata qu’elle était assise dans son lit, pâle comme la mort, les yeux ruisselants de larmes et qu’elle était terrorisée.  

- (Ryo) Kaori, mais qu’est-ce qui se passe ? Tu m’as fichu une de ses frousses, j’ai bien cru qu’on t’attaquait  

- (Kaori) Je suis désolée Ryo, je ne voulais pas t’inquiéter.  

- (Ryo) Mais qu’est-ce qu’il y a, ça ne va pas ?  

- (Kaori) Ce n’est rien j’ai juste fait un cauchemar… Je suis désolée de t’avoir réveillé…  

- (Ryo) Un cauchemar, raconte moi ça ?  

- (Kaori) Non, non, je ne préfère pas… Je voudrais vite l’oublier.  

Il la regarda fixement, elle lui cachait quelque chose, il en était sûr, mais il décida de ne pas insister, elle devait se reposer, il essayerait d’en savoir plus demain.  

- (Ryo) Bon, et bien je te laisse si tu en es sûr ?  

Ryo attendit une minute et comme elle ne répondait pas, il décida de se retirer.  

- (Kaori) Ryo ?  

- (Ryo) Oui  

- (Kaori) Dis, tu veux bien rester un peu, juste le temps que je me rendorme ?  

En temps normal, elle ne se serait jamais autorisée à faire une telle demande, mais ce soir-là, elle était vulnérable et tellement fragile, elle avait besoin qu’il reste à ses côtés, pouvoir sentir sa présence la rassurait.  

- (Ryo) C’est d’accord.  

Il resta un instant immobile, fasciné par le contraste entre la blancheur de sa peau et les reflets cuivrés de sa chevelure.  

Puis il avança tout doucement, pour ne pas l’effrayer.  

Kaori se décala légèrement dans son lit pour laisser à Ryo la place de s’y allonger.  

Instinctivement, elle se blottit contre Ryo, et ferma les yeux.  

Quand à lui, il la regarda à la dérobée, c’était tellement étrange cette trêve, cette mise entre parenthèse des rancœurs, des sentiments non dévoilés, pour au final ne faire qu’un.  

Pourquoi faut-il toujours attendre les situations de détresse, les enterrements, les accidents, les maladies incurables pour dévoiler ce qu’on a dans le cœur, ou tout au moins laisser entrevoir ce que l’on osera jamais dire…  

Il en était là de ces réflexions quand il se rendit compte que kaori s’était endormie.  

Il se dit qu’il serait mieux de repartir dans sa chambre vu quelle s’était rendormie, mais décida finalement de profiter de la douceur de cette nuit et du sentiment de quiétude qu’il ressentait auprès de cette femme si pure, si belle, si unique.  

Et il finit par s’endormir à son tour, lui aussi, lové contre sa partenaire.  

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