Capitolo 1 :: Le géant de papier (titre de la chanson)

Pubblicato: 25-09-08 - Ultimo aggiornamento: 25-09-08

Commenti: Coucou !! Et oui, j'ai survécu à vos massues. Voilà une nouvelle fic qui est un triple défi pour moi. Tout d'abord c'est une song fic ( et vu que je ne n'aime pas trop ce genre de fic, je me demande comment j'ai fais pour l'écrire), une première pour moi. Ensuite, j'ai écris cette fic à la première personne du singulier, encore une première pour moi. Et enfin, dans cette fic personne ne meurt, ce qui est également une première pour moi. Cette fic est également un petit cadeau pour Kaori62 dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Alors joyeux anniversaire la miss !! Bonne lecture à tous.

Capitolo: 1

Accoudé à la rambarde, je fume tranquillement une cigarette, je suis seul dans l'appartement. Kaori est partit pour la soirée avec Eriko. J'aurais pu profiter de son absence, et rester dans l'appartement pour fumer. Mais je ne veux pas que lorsque qu'elle rentre, elle sente l'odeur du tabac froid et se mette à hurler, qu'elle m'a déjà dit plus de cent fois de ne pas fumer dans l'appartement. Ma cigarette finie, je jette le mégot au sol et l'écrase négligemment. Puis, je descend pour me retrouver dans mon antre. J'allume la radio et j'entends une chanson si proche de mes sentiments passés et présents.  

Demandez-moi de combattre le diable  

D'aller défier les dragons du néant  

De vous construire des tours, des cathédrales  

Sur des sables mouvants  

Demandez-moi de briser les montagnes  

D'aller plonger dans la gueule des volcans  

Tout me paraît réalisable, et pourtant...  

Oui, moi City Hunter, je suis le meilleur dans ma profession. Je réussis toutes les missions qu'on me propose. Aucun travail ne me semble impossible. Je suis un nettoyeur, l'ange de la mort. On me dit invulnérable. Et poutant...  

Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier  

Devant son corps de femme, je suis un géant de papier  

Quand je la caresse et que j'ai peur de l'éveiller  

De toute ma tendresse, je suis un géant de papier  

Oui, pourtant, face à une femme, je me sens si faible. Kaori, mon ange.  

Je voulais combattre les sentiments que j'éprouvais pour elle. Je faisais tout pour ça, la traiter de tous les surnoms les plus horribles, la rabaissant. Je voulais l'éloigner de moi, de ce milieu où elle n'avait pas sa place. Mais elle refusait de partir, disant que City Hunter, c'était nous deux, et que je ne me débarrasserais pas d'elle aussi facilement.  

J'ai lutté sans cesse contre mon amour pour elle, mais un jour, alors qu'une fois de plus elle s'était faite enlevée, je suis allé encore la sauver. Et j'ai réalisé que j'aurais pu la perdre, et qu'elle serait morte sans savoir ce que je ressentais pour elle. Alors je n'ai pas pu me retenir plus longtemps, et dès que nous avons franchis la porte de notre appartement, je lui ai avoué mes sentiments. Lui ai dit combien je tenais à elle, que je l'aimais, qu'elle était toute ma vie. Kaori a levé ses yeux remplis de larmes et m'a regardé. Puis mes lèvres ont rencontrées les siennes. Et nous avons enfin échangé notre premier baiser. Ce baiser chaste au début est devenu bien vite plus passionné. A cet instant plus rien ne comptait pour moi, j'étais avec mon ange, Kaori, à qui j'avais enfin dit que je l'aimait. Quand nos lèvres se séparèrent à regret, elle me regarda et me dit qu'elle aussi elle m'aimait. Elle avait à peine fini de prononcer ces mots, que je me penchais sur elle, pour échanger avec la femme de ma vie, un baiser brûlant.  

Et très vite, nous nous sommes retrouvés dans mon lit. La première fois pour elle comme pour moi. Non, je n'avais pas la pureté de mon ange, mais c'était pour moi la première fois que je faisais l'amour à une femme, avant je n'avais fait qu'assouvir un besoin physique. Avant elle, je n'avais jamais fusionné corps et âme avec une femme.  

Demandez-moi de réduire en poussière  

Cette planète où un dieu se perdrait  

Elle est pour moi comme une fourmilière  

Qu'on écrase du pied  

Demandez-moi de tuer la lumière  

Et d'arrêter ce soir le cours du temps  

Tout me paraît réalisable, et pourtant...  

Oui, je n'ai peur de rien, enfin je n'avais peur de rien avant de rencontrer mon ange.  

Maintenant j'ai peur pour elle. Peur qu'elle ne meurt, tué par un de mes ennemis. Kaori connaît mes craintes, elle m'a dit qu'elle avait les mêmes. Et malgré tout cela, elle voulait vivre avec moi, sa place était à mes côtés et nul part ailleurs.  

Aujourd'hui, je ne veux plus l'éloigner de moi. Elle est mon unique raison de vivre. Ce soir, j'ai prit la plus grande décision de toute ma vie, je n'attends plus qu'elle, Kaori, mon Sugar Boy.  

Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier  

Devant son corps de femme, je suis un géant de papier  

Quand je la caresse et que j'ai peur de l'éveiller  

De toute ma tendresse, je suis un géant de papier  

La porte s'ouvre sur mon ange. Elle est là devant moi. Nos yeux se rencontrent pour ne plus se séparer. Elle s'approche de moi, se blottit dans mes bras, et nos lèvres s'unissent pour un baiser passionné. Elle me dit, tu m'as manqué. Pourtant elle n'est partie que depuis trois heures. mais à moi aussi ces quelques heures m'ont semblées être une éternité.  

Je la regarde, recule de quelques pas, sort une boite de ma poche, met un genou au sol et lui dit.  

- Kaori, veux tu devenir ma femme ?  

Elle ne dit rien, mais se jette dans mes bras, sous l'impact, je me retrouve au sol, entraînant Kaori dans ma chute. Son regard rencontre le mien, elle a des larmes pleins les yeux, et elle m'embrasse.  

Quand nos lèvres se séparent, elle me regarde et me dit.  

- Oui Ryo, je veux devenir ta femme.  

Elle se redresse. Par sa fougue, j'en ai lâché la boite, Kaori la voit tout de suite et s'empresse de se lever pour la ramasser. Je me lève à mon tour, elle se retourne vers moi, et me tend l'écrin. J'en ôte la bague et la passe à son doigt. Nos lèvres se retrouvent, je la serre contre moi, puis je la soulève et me, dirige vers ma chambre, notre chambre. Cette pièce, où City Hunter n'existe plus, derrière cette porte il n'y a plus qu'une femme et un homme. Un couple.  

Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier  

Devant son cœur de femme, je suis un géant de papier.  

La musique cesse, quand la porte de ma chambre se referme derrière nous. je la pose sur le lit, doucement comme un objet précieux. C'est ce qu'elle est pour moi, le plus précieux des biens qu'il m'ait été donné d'avoir, et jamais je ne la laisserais partir. je la regarde amoureusement, et lui dit une nouvelle fois.  

- Je t'aime Kaori.  

Elle me regarde avec la même lueur dans les yeux et me répond.  

- Je t'aime Ryo.  

Puis, comme pour moi les actes sont plus forts que les mots. Durant la nuit, je lui montre à de nombreuses reprises tout l'amour que j'éprouve pour elle.  

(chanson : Le géant de papier de Jean Jacques Laffon)  

Capitolo: 1