Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: bindy5

Beta-reader(s): Tennad

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 13-02-09

Ultimo aggiornamento: 29-10-09

 

Commenti: 189 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: "Mesdames et Messieurs, les jeux sont faits !" Bienvenue dans l'univers des casinos ! Qui aura la meilleure main pour remporter la partie ? Une affaire où la chance peut tourner à chaque instant...

 

Disclaimer: Les personnages de "Quinte Flush Royale pour City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Quinte Flush Royale pour City Hunter

 

Capitolo 1 :: Une nuit trop calme

Pubblicato: 13-02-09 - Ultimo aggiornamento: 06-04-09

Commenti: Bonjour à tous! Me voici de retour dans une nouvelle fic en attendant la fin (proche) de ma première. Un grand merci à ma beta, Tennad, qui corrige plus vite que son ombre et sans qui je n'aurais pas publié aussi tôt. En espérant que cette histoire vous plaise, bonne lecture!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Docks de Tokyo, 4h00  

 

La ligne d’horizon s’éclaircissait ; l’aube n’était pas loin.  

Mais pour l’heure, les ténèbres régnaient encore en maîtres sur la baie de Tokyo. Semblable à de l’encre noire, l’eau était à peine troublée par des vaguelettes qui s’échouaient en clapotis contre les quais désertés. Au loin, les reflets des immeubles aux mille couleurs semblaient éclater en paillettes sur les flots. D’ici une heure ou deux, la ville s’éveillerait tandis que le monde de la nuit se terrerait. Pourtant, ici sur les docks, la façade silencieuse des entrepôts et des piles de containers à peine dessinée dans l’obscurité, l’immobilité apparente des paquebots de transport amarrés, le vagabondage de chats en quête de rats errants ou de poissons oubliés, n’étaient qu’illusion.  

 

Car la nuit, les docks se transformaient en véritable coupe-gorge, en haut-lieu de criminalité au même titre que les ruelles sombres de Kabukichô. Un promeneur égaré qui aurait traversé les quais à cette heure-ci aurait sans doute disparu, témoin gênant d’une transaction suspecte.  

Comme chaque matin, des voitures de police investiraient les lieux à la recherche d’un cadavre au fond de la baie, un bloc de béton enchaîné aux jambes et une balle dans la tête. Ou peut-être se mettraient-elles à la recherche de petits dealers ou de quelques contrebandiers réceptionnant leur marchandise, ou encore de jeunes fugueurs qui auraient embarqué clandestinement… Ces affaires étaient plutôt monnaie courante.  

 

Mais ce matin-là, c’est une affaire plus importante qui suscita l’intérêt de la police. Aussi, pendant qu’un important cargo s’éloignait à toutes vapeurs, crachant fumée noire et bruits de corne, deux files de voitures de police, gyrophares pivotants et sirènes stridentes, débarquèrent sur les docks. Aussitôt, les quais s’animèrent : des ombres coururent, sortirent de derrière le champ de containers et d’entrepôts, montèrent à bord de voitures et de camions pour s’enfuir, abandonnant celles qui n’étaient pas suffisamment rapides. Quelques coups de feu isolés claquèrent, répondant à l’explosion d’un fusil à pompe.  

Les voitures de police se divisèrent en deux groupes, le premier encerclant les docks, le second partant à la poursuite des fuyards. De violents projecteurs en plus des phares illuminèrent les quais, aveuglant les bandits restés sur place. Armes au poing, les lignes de policiers abritées derrière les véhicules leur sommèrent de se rendre dans un mégaphone. Ensuite, les forces de l’ordre intervinrent, arrêtant la douzaine de brigands laissée sur place. D’autres se ruèrent sur les corps que l’on distinguait avachis sur le béton tandis que des brigades d’intervention faisaient le tour des containers et des entrepôts, ramenant d’autres détenus ou signalant d’autres cadavres. Ils éteignirent les débuts d’incendie, témoins de la lutte explosive qui s’y était déroulée.  

 

Une Porsche rouge se gara. Un officier se précipita, prêt à faire son rapport. La portière s’ouvrit, dévoilant des jambes interminables révélées par une longue jupe fendue jusqu’à la cuisse. Le policier déglutit sans pouvoir détacher son regard de ces cuisses qu’il devinait fermes. Lorsque la propriétaire de ces merveilleuses jambes qui appelaient au vice sortit de la voiture, il ne put que dévorer longuement du bas vers le haut ce corps aux courbes appétissantes. Il débloqua son regard du décolleté suggestif, suivit la ligne du cou gracile et se crut victime d’un mirage tant il se perdit dans ces yeux améthyste vifs et enjôleurs. Quand, d’un geste calculé, la merveilleuse créature repoussa ses cheveux en arrière, il faillit défaillir.  

 

- L… Lieutenant No… Nogami, bafouilla-t-il.  

 

On l’avait pourtant mis en garde, on lui avait rabâché les oreilles d’un millier d’éloges sur son supérieur mais, petit nouveau dans la brigade, il ne s’attendait pas à une beauté aussi foudroyante.  

 

- Le rapport ? Exigea-t-elle.  

 

Elle lui parlait à lui ! À lui ! Il se sentit pousser des ailes.  

Devant l’air béat du petit officier, le lieutenant Nogami toussota. Le pauvre garçon se reprit en exécutant un salut empressé :  

 

- Lieutenant Nogami, nous avons seize détenus, treize corps et vingt caisses de marchandises. Les recherches continuent, lieutenant.  

 

La sublime femme l’écoutait, tête à demi-baissée, bras croisés, les yeux fermés. Puis, elle acquiesça d’un hochement de tête avant de claquer sa portière et de s’avancer vers la colonne de détenus qu’on faisait monter dans les fourgons blindés. En passant devant le bleu paralysé par sa présence, elle lui adressa un petit sourire mutin, histoire que le pauvre garçon n’oublie jamais cet échange.  

Saeko Nogami rejoignit les officiers, observant d’un œil professionnel la file des prisonniers. Une ambulance arriva : on avait signalé quatre blessés. Saeko se dirigea vers les caisses de marchandises. Un agent qui travaillait souvent avec elle vint à sa rencontre :  

 

- Belle prise, lieutenant. Nous avons dans nos filets le bras droit de Nagaki. Le problème, c’est qu’il sera difficile à inculper.  

 

- Où est-il ?  

 

L’agent lui désigna un corps que deux légistes emportaient dans un sac noir. Saeko eut une petite moue agacée.  

Soudain, un brouhaha provenant de derrière une pile de containers attira l’attention de la belle inspectrice. Un des groupes d’assaut revenait avec un autre prisonnier visiblement très virulent : l’homme, pourtant frêle, se débattait comme un beau diable. Saeko s’approcha. Le détenu portait des vêtements trop amples pour lui et un béret bien enfoncé.  

 

- Faites attention, lieutenant, lui recommanda le chef de l’équipe, essoufflé par la lutte qu’il avait dû mener. Ce gringalet est une véritable anguille avec une force de taureau ! Il a assommé un de mes hommes avec une énorme massue. Ce type est un fou furieux !  

 

Le détenu hurla :  

 

- Vous avez vraiment de la merde dans les yeux ou vous le faites exprès ? Je suis une FEMME !!! UNE FEMME !!!  

 

- Mais oui, le travelo ! Se moqua un de ses geôliers encore essoufflé.  

 

Le prisonnier lui adressa un regard assassin :  

 

- Attends que je me sorte de là et tu vas goûter à ma massue, sale pourri !  

 

Saeko ouvrit de grands yeux écarquillés. Oui, aucun doute n’était permis : cette silhouette, ce langage, cette impulsivité et – dernière conviction – l’usage d’une massue… Il ne pouvait s’agir que d’une seule et unique personne au monde :  

 

- Kaori, murmura Saeko.  

 

Soupirant longuement, le lieutenant se dit que les ennuis n’étaient pas terminés.  

 

- Messieurs, laissez-moi me charger de la…du… de cette personne.  

 

- Hein !? Vous l’avez bien regardé ?  

 

- Je suis certaine que cette personne ne tentera rien contre moi. N’est-ce pas ?  

 

- Hum, acquiesça l’interpellée dans un grognement.  

 

Saeko prit le bras de Kaori sans lui ôter ses menottes. Elle l’entraîna vers sa voiture. En marchant, le lieutenant lui dit à voix basse :  

 

- Tu te rends compte dans quelle galère tu me mets ?  

 

Kaori lui jeta un regard noir :  

 

- C’est toi qui nous y as fourrés alors débrouille-toi ! Et avec ta liste de dettes, tu t’adresses au mauvais bureau des plaintes !  

 

Saeko lui ouvrit la portière de la Porsche, jouant son rôle. Kaori monta docilement. Saeko s’installa au volant. Plus tranquilles pour discuter, Saeko put enfin la dévisager correctement tandis que Kaori retirait son béret d’un geste rageur. Kaori semblait hors d’elle, au point que Saeko hésita une seconde à lui retirer ses menottes :  

 

- Alors toi et tes plans foireux, je te retiens ! Terminé ! On ne travaillera plus pour toi, qu’importe ce que tu pourras promettre à ce crétin en rut !  

 

- En parlant du loup, où est Ryô ?  

 

La jeune femme se frotta le visage, comme si elle cherchait à remettre de l’ordre dans ses idées. Saeko garda le silence quelques instants, observant les différentes opérations qui se déroulaient sur les quais.  

 

- Kaori, raconte-moi en détail, en commençant par ce que tu fais là et où est Reika. Qu’est-ce qui a mal tourné ?  

 

La nettoyeuse s’enfonça dans le siège, le visage défait.  

 

- Tout.  

 

Soudain, elle se redressa, les traits déformés par la colère :  

 

- Et c’est de ta faute !  

 

Saeko soupira. Le lieutenant démarra la Porsche.  

 

- Où est-ce qu’on va ? demanda Kaori, surprise.  

 

- Tu as raison, tu en as assez fait. Tu es fatiguée. Je te ramène chez toi.  

 

- NON !!! paniqua soudain Kaori en faisant sursauter la belle inspectrice.  

 

- Pourquoi ? S’étonna Saeko.  

 

Les joues rouges, Kaori se tritura nerveusement les doigts.  

 

- Parce que… Parce qu’il doit être rentré, avoua-t-elle dans un souffle.  

 

- Qui ? Ryô ? Oui certainement. Kaori, quel est le problème ?  

 

Kaori baissa la tête en se mordillant les lèvres. Enfin, elle avoua :  

 

- Je ne veux pas rentrer.  

 

 

 


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