Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 04-03-04 - Ultimo aggiornamento: 13-10-07

Commenti: Salut à toutes et à tous ;-)... et vi, c'est sur une demande claire et impatiente que je publie cette première fan fics sur city hunter. Car jamais je n'aurai eu l'audace de le faire ! Mais je l'ai fait...^^ pour certaine personnes (petit clin d'oeil à my beauty^^)et pour vous, évidement ;-). Je n'ai donc jamais écris sur city hunter, alors, soyez indulgent, please x-X. Je suis plus habituée à rédiger des fics sur Saint Seiya, qui sont plus noires, plus batailles, moins fleur bleue... c'est donc pour cela que cette fics sera plus dramatique qu'humoristique ! je préfère prévenir à l'avance:-p Le début est assez calme, la suite... eh eh vous verrez bien si vous osez lire eh eh eh^^ Sur ce, je vous abandonne à la lecture, laissez moi pleins de reviews (comme le veut la tradition;-)) et surtout, surtout je vous conseil l'éternel : "ne faites pas attention aux fautes d'orthographe !!!"^^

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Gare de Shinjuku  

10h15  

-Tsss… toujours rien, je commence vraiment à désespérer, souffla Kaori, déprimée.  

Depuis près de deux mois, le travail n’était pas au rendez-vous… ce qui n’arrangeait pas les fins de mois de notre duo de choc. Déjà trois mois depuis l’incident du bateau, trois mois de frustration parce que Ryo n’avait pas changé ses attitudes envers Kaori. Elle aurait espéré que ce tendre baiser, échangé furtivement entre elle et lui ce jour là, au travers d’une vitre hélas, aurait fait évoluer positivement leur relation houleuse, faite de reproches et d’insultes… mais rien… c’était pire qu’avant ça… les engueulades surgissaient à longueur de journée, et du matin au soir.  

Kaori songea un instant à ce que Ryo lui avait dit, il y a de cela un mois… subitement ;  

«Le mieux pour toi serait que tu partes, que tu changes de vie. On ne pourra pas vivre éternellement côte à côte, pour le bien de nous deux»  

Qu’est-ce qu’il en savait de son «bien à elle» ? Pourquoi se prenait-il le droit de lui dicter ce qu’elle devait faire ou ne pas faire ?  

Kaori se sentie soudain mal à l’aise rien qu'en y repensant… ce revirement de caractère de son «coéquipier» était douloureux pour les sentiments qu’elle éprouvait pour lui.  

«Il n’y a plus rien à faire, il ne voudra jamais de moi, pensa-t-elle. Je ne suis qu’une sorte de boulet qu’il traîne depuis des années, mais qu’est-ce que je peux faire de plus ? Le quitter ? Non ! Impossible… il est ma seule famille… je l’aime tant…»  

Essayant en vain de ne plus penser à ça, elle s’arrêta au cat’s eye, attendant son amie Eriko qui lui avait donné rendez-vous la veille au soir. Falcon la salua à son entrée, tandis qu’elle vint s’accouder au comptoir.  

-Tu vas bien Kaori ? Ryo n’est pas avec toi ? l’interrogea-t-il.  

-Salut Falcon. Non, Ryo n’est pas avec moi, comme tu peux le constater et oui, je vais bien…  

«Eh bien, ça n’en a pas l’air» pensa Falcon, qui termina court à la conversation sachant pertinemment pourquoi Kaori était dans cet état là. Lui qui avait passé des heures entières à convaincre ce grand dadet de Ryo que Kaori était la seule femme digne d’être sa partenaire, «et plus si affinités», avait-il rajouté pour faire enrager celui-ci qui démentait instantanément ses sentiments pour elle. Maintenant, eux seuls devaient évoluer, enfin surtout Ryo, pour que leur amour éclate… mais malheureusement, ils ne savaient faire que marche arrière…  

-Où est Miki ? interrogea Kaori.  

-Elle est sortie avec Eriko, elles reviennent dans peu de temps.  

-Très bien, je vais m’asseoir…  

En joignant le geste à la parole, Kaori se posa sur l’une des quatre chaises autours d’une table, près de la fenêtre.  

-Je te sers quelque chose ?! demanda-t-il à la jeune femme.  

-Oui, un café je veux bien, merci !  

Au même moment, Miki et Eriko entrèrent aux cat’s eye. Miki salua Kaori et alla embrasser Falcon tandis qu’Eriko s’installa directement aux cotés de son amie. Les deux femmes s’embrassèrent amicalement.  

-Ah Kaori… je ne te demande pas comment tu vas, vu ta voix au téléphone hier. J’ai l’impression que pour toi, ça va de mal en pis, je me trompe ?  

-Non, tu ne te trompes pas. J’ai l’impression de perdre mon temps, Eriko. Ryo est de pire en pire avec moi, et surtout avec mes nerfs.  

Essayant de cacher son trouble, Kaori ne se rendit pas compte qu’elle torturait la nappe entre ses doigts, geste qui ne passa pas inaperçu aux yeux de son amie qui lui attrapa la main avant que celle-ci n’arrache tout sur son passage…  

-Calme toi, Kaori. Te mettre dans un état pareil ne te servira à rien, au contraire, tu te ronges intérieurement et tu en oublies presque de vivre ! Si Ryo ne comprend rien et bien laisse le dans cet engrenage ! C’est de sa faute, tu n’as rien à te reprocher.  

Elle poursuivit sous le regard fuyant de Kaori, qui préférait regarder la marche infernale des passants, au dehors, que d’écouter quelques bons conseils…  

-Ecoute… il faut que tu te changes les idées ! Ca tombe bien, vu que c’est bientôt l’anniversaire de Falcon. On va sans aucun doute prévoir une petite fête ici, au cat’s eye… tu viendras ? supplia-t-elle.  

-…  

-Kaori ? Je t’ai posé une question.  

-Hein ? Euh… oui, sûrement, enfin… je ferai un effort, pour Falcon…  

-Je suis contente, déclara Eriko quelque peu soulagée par la réponse.  

Kaori se décida de rentrer quand la nuit commença à tomber sur la ville... et sur son moral…  

Rien que penser qu’elle allait rentrer à l’appartement, la rendait nerveuse et nostalgique… Et surtout de savoir pertinemment qu’elle allait retrouver Ryo, comme d’habitude plongé dans une de ses nombreuses revues porno, qu’il va encore et éternellement lui demander avec sa délicatesse toute particulière : «Où t’as encore été traîner ton cul ?! J’ai faim moi !»…  

Tout ça, elle n’avait plus envie de le voir, ni de l’entendre.  

Arrivée au pas de la porte, elle entendit du bruit dans l’appartement, plus précisément il y résonnait une voix féminine…  

-Tiens, tiens… fulmina-t-elle. Il en a profité que je sorte pour se ramener une pouliche !!! Ca ne va pas se passer comme ça ! Ryoooooo !!!!  

SBANNNNG !!! «Marteau de la vengeance suprême» elle défonça la porte.  

-Ryooooo !!!! Je… commença-t-elle avant de s’arrêter net et de continuer, gênée devant quatre oeils médusés braqués sur elle :  

-Ah ah ah ah ! Saeko, ça n’est que toi ! Ah ah ah… pardon d’être rentrée sans frapper…  

-Arf, Kaori, commença un Ryo moqueur, je ne t’ai donc pas appris les bonnes manières ?  

BAAAAAMMMM  

-Tiens !!! Va apprendre les bonnes manières à ma massue ! Idiot ! cria-t-elle furieuse.  

-Arghhagaaaar… déclara-t-il, la tête dans le mur.  

-Eh bien, intervint Saeko, je suis désolée, Kaori… je ne pensais pas que tu allais faire une entrée aussi… fracassante (en insistant bien sur le dernier mot). Si j’avais su, je t’aurais averti ! Je passais juste pour vous dire que j’ai un travail, autant pour Ryo que pour toi, Kaori.  

Cette dernière phrase résonna plusieurs fois dans la tête de la jeune femme. Stupéfaite par ce qu’elle venait d’entendre, elle déclara :  

-Du… du travail, pour moi ?  

Ryo, sorti de sa léthargie, poursuivit sur le même ton que Saeko :  

-Oui, j’ai demandé à Saeko à ce que tu participes à cette affaire. Pourquoi, comment ? J’ai mes raisons… cependant, tu n’as pas d’autre choix que d’accepter.  

-Roooh, arrêtes d’essayer de cacher ce que je sais déjà, Ryo ! Je vois bien que c’est un test ! Tu veux voir si je vaux d’être ta partenaire, c’est ça ? demanda l’intéressée qui avait tout compris au subterfuge.  

Ryo, prenant sa tête de taré notoire déclara :  

-Ah ah ah, décidément, je n’arrive rien à te cacher à toi.  

-Mouais… allez c’est bon, j’accepte ! Et tu verras que j’en suis capable ! dit-elle à Ryo sûre d’elle. Alors ? Quand est-ce qu’on commence ? demanda-t-elle impatiente en se retournant vers Saeko.  

-Pas si vite ! Tout d’abord, laisse moi t’expliquer de quoi il s’agit, commença-t-elle. Une amie à moi, Iyumi a reçu des menaces de mort, il y a de ça deux jours… Nous pensons que ses menaces proviennent d’un réseau de dealer de drogue qui fait également parti d’un cercle mafieux. Le frère d’Iyumi, Jintaro, fait malheureusement parti de ce milieu… et c’est sans doute pour ça qu’ils essayent d’éliminer Iyumi, car elle est la seule au courant de ses trafics. Saches que j’aurais aimé la protéger moi-même, mais cela risque de déplaire à mes supérieurs s’ils apprenaient que l’une de mes fréquentations touche de près ou de loin à un trafic de drogue. Alors j’ai demandé à Ryo de la protéger… puis toi Kaori, tu te chargeras de sortir Jintaro de cet enfer… et je pense que tu en es parfaitement capable, ajouta-t-elle pour l’encourager.  

-Merci Saeko, je ferai mon maximum, ne t’inquiète pas. Quant à toi, Ryo… dit-elle en se retournant vers l’endroit ou devait normalement se trouver l’intéressé…  

Mais elle constata que celui-ci avait subitement disparut de la pièce…  

-Ryo ? Continua-t-elle, énervée. Mais où est-ce qu’il est parti encore celui-là ?!  

Ryo en avait profité de sortir dans le couloir, loin du regard inquisiteur de sa partenaire pour se régaler sur la photographie d’Iyumi, gentiment donnée par Saeko.  

-Oh là là… qu’est-ce qu’elle est belle ! Je me réjoui d’avance ! Vivement que je la rencontre pour l’emmener dans le meilleur hôtel de la ville ! déclara-t-il, joyeux, la bave au bord des lèvres.  

Tandis qu’il embrassait la photographie, Kaori qui avait assisté plus ou moins à sa petite scène, sorti ses 100 tonnes et… (inutile de préciser la suite, je pense que tout le monde sait ce qui s’est passé)  

-Voilà ! s’exclama une Kaori triomphante. Et puis donne moi ça, toi ! ordonna-t-elle à Ryo en lui arrachant la photo de sa main encore indemne. Quand est-ce que tu vas arrêter de t’exciter sur n’importe quelle femme que tu rencontres, toi !... Oh mais, c’est qu’elle est très jolie… déclara-t-elle, en regardant la jeune femme sur la photographie. «Trop peut-être» ajouta-t-elle en elle-même, découragée devant cette superbe brune aux yeux clairs.  

-C’est sûr que ce n’est pas le reflet que te renvoi ton miroir, ma chère Kaori. Dit Ryo, en se frottant la tête, les yeux en l’air.  

Il n’eu pas le temps de regretter ses paroles, qu'il se trouvait déjà pendu, par une Kaori enragée, en dehors de la fenêtre… sous le regard de Saeko. En effet, l’éternel petit manège de ce «couple atomique» amusait beaucoup la jeune femme… témoin privilégié de leur amour, se manifestant plutôt par des gestes déplacés que par des mots tendres. «Ces deux là seront à jamais inséparables, pensa-t-elle. Seulement, mon pauvre Ryo… c’est toi dans cette histoire qui est le plus à plaindre… tu veux tellement la protéger que tu en oubli tes propres sentiments. Et être aveugle sur ce que tu ressens pour elle est la pire des tortures…je prie pour qu’un jour tu réussisses à ouvrir les yeux et voir ce que tu as devant toi…» Sur cette pensée, elle se dirigea vers la sortie et déclara avec un sourire :  

-Bon je vous laisse vous amuser sans moi. N’oubliez pas ! Demain soir à l’Hôtel du Centre ! 20 heures, sans faute !  

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