Capitolo 1 :: Prendre conscience !

Pubblicato: 05-07-09 - Ultimo aggiornamento: 05-07-09

Commenti: Bon dimanche à vous !! Pour fêter ma trentième fic je tenais à remercier tou(te)s les filles & garçons qui me lisent depuis le début de mon aventure sur HFC ( 1 an et demi) et de leur dire combien je suis ravie que mes écrits peuvent les combler et les toucher ... merci à vous de m'encourager à chaque fois mais merci tout simplement à vous d'être là, nombreux à écrire et/ ou à parcourir tous les récits sur notre passion commune... grande dédicace à ma Bêta de cœur pour tout le travail qu'elle effectue, je n'aurai jamais assez de merci pour te dire combien tes corrections sont toujours en accord avec mes txt ... énormes kissouilles ma belle ^ ^... gros bisous @ tous et à très vite pour la suite !!! bonne lecture !!

Capitolo: 1

Il est deux heures du matin passé et je viens tout juste de pénétrer dans notre appartement.  

Comme chaque nuit, je pensais te retrouver à m’attendre endormie sur le sofa de notre salon.  

Mais ce matin, le vide y règne.  

Je sens pourtant ta présence en notre lieu d’habitat, sans doute es-tu encore fâchée que je sois sorti malgré le refus catégorique que tu m’as ordonné alors que je passais le pas de la porte.  

Kaori, pardonne-moi d’être aussi entêté envers toi.  

Je n’ai pas le courage de t’affronter… je suis lâche… je le sais… mais, c’est la seule façon pour moi de ne pas succomber à la tentation.  

Et pour ne pas te montrer combien je tiens à toi, je suis allé, comme tu dois t’en douter, au défilé de cabaret qui anime notre quartier.  

Avec Mick, nous avons bu et enlacé des serveuses en petite tenue… cela ne me fais pas plaisir… loin de là… mais ce sont les seules choses qui m’empêchent de te montrer ce que je ressens pour toi.  

Ce sont des réconforts que j’ai besoin pour t’oublier.  

Oublier ton image, ton visage…  

Ce visage que j’ai envie d’embrasser et de caresser.  

Kaori, tu es la femme qui fait de moi un homme heureux, même si nos liens ne dépassent pas le stade de l’amitié en apparence… pour ma part, dans mon cœur et mon esprit, tu es bien plus que ma collègue de travail.  

Tu es la seule qui sue me percer à jour… dans mes bons et mauvais jours, la seule qui sue me comprendre d’un seul regard.  

Notre destinée n’avait jamais eu lieu d’être et pourtant…  

Tu es ce qui me manqué le plus en ce monde.  

L’innocence, la joie de vivre et la fraîcheur…  

Moi le plus grand des nettoyeurs du monde, l’homme aux milles facettes, celui qui a ôté autant de vie, que toi tu en as versé de larmes, est devenu tout autre à ton contact.  

Mon tourment intérieur ne cesse de s’accroître en ta présence que je ne peux plus le supporter.  

Te voler chaque matin un instant de bonheur me tue lentement, j’aimerai glisser mon regard plus longuement sur toi et que tu le saches, au lieu que je le fasse à la dérobée.  

Ce besoin vital de te serrer dans mes bras ne fait qu’augmenter chaque jour. Tu es si fragile que tu mériterais bien plus qu’une remarque blessante de ma part… et pourtant, je n’arrive pas à me dévoiler complètement quand tu es près de moi… bien au contraire, je ne cherche qu’à te détruire, comme tu as détruis ce bouclier qui me protégé de tous sentiments humains.  

Je t’aime comme je te hais Kaori…  

Je t’admire comme je te déteste…  

Ces émotions, ne sont elles pas si proches après tout ?  

Je t’aime à en mourir… à un tel point, que c’est si douloureux de ne pouvoir t’offrir qu’une parcelle de cet amour et cette vie que tu aspires.  

Kaori, ma souffrance est telle… que, je me mets à te haïr d’être là… d’être toi… tu m’as rendu si faible.  

Je t’en veux de mille et une façons d’être entrée dans mon cœur sans ma permission et de t’être infiltrée dans mes artères …, tel un poison qui me tuera un jour.  

Tu m’as entraîné dans ton monde d’innocence… que j’ai peur d’y entrer et de tout tâcher avec le sang qui s’est imprégné sur mes mains.  

Combien de fois ai-je regretté d’avoir accepté notre partenariat ? Combien de fois ?  

Autant de fois, que je voulais couler en toi… c'est-à-dire constamment... Merde…  

Mon désir de toi est si grand, qu’il me crève lentement…  

J’ai tant besoin de te sentir au-delà de nos effleurements… besoin de sentir ta peau proche de la mienne… sentir ton parfum… le respirer sur chaque parcelle de ta peau… t’embrasser à t’étouffer…  

Tu vois combien mon amour pour toi est si sauvage qu’il m’en fait perdre toute raison.  

Je t’aime comme je te déteste à cette heure… tu dois être là, dans ta chambre, à dormir à point fermé et ne pas prendre conscience de mes tourments.  

Voir comment moi… l’homme que l’on nomme « l’ange de la mort » est si faible et sans arme face à toi…  

Voir l’homme à la réputation sulfureuse qui n’a plus cette étiquette depuis de longues années.  

Voir comment l’homme que je suis, est devenu simplement un homme comme un autre pour la femme qu’il aime.  

J’aimerai tant pouvoir en ce matin te combler et concrétiser notre rêve… celui de nous aimer…  

Mais j’ai si peur…  

Pathétique de la part d’un nettoyeur aussi réputé… je l’avoue… Je sais que si je te dévoilais ce que je ressens, tu penserais que je me moque de toi…  

Alors comment te le dire ???  

Je sais…  

En ce jour, mon changement se fera radical et tu en seras toute bouleversée mon ange… je te le promets !!!!  

To be continued….  

Capitolo: 1