Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: nodino

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 03-10-09

Ultimo aggiornamento: 03-10-09

 

Commenti: 13 reviews

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SongficRomance

 

Riassunto: Au bord de l'eau, une fille....

 

Disclaimer: Les personnages de "Au bord de l'eau" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au bord de l'eau

 

Capitolo 1 :: Au bord de l'eau

Pubblicato: 03-10-09 - Ultimo aggiornamento: 16-10-09

Commenti: Alors, une nouvelle petite songfic, parce que cette chanson me rend vraiment shamallow et que je ne peux m'empêcher de la fredonner toute la journée quand je l'entends. Par contre, je n'ai pas écrit les paroles, car elles perdent leur pouvoir romantique, plaquées là, sans musique et sans la voix envoutante de De Palmas. Mais, elles y sont pourtant, dans les pensées de Ryo, je vous laisse les trouver et vous souhaite une bonne lecture!

 


Capitolo: 1


 

Dans le jour à peine éclos, alors qu'il fait déjà chaud, je suis parti. J'ai fermé la porte derrière moi, comme un adieu, sans même un regard pour ce qui a été mon foyer pendant toutes ces années. Ici, sans toi, ce n'est plus rien, ce n'est plus chez moi, ce n'est plus qu'un endroit pour dormir et vivre un terne et gris quotidien, mon quotidien. Mon chez moi, vois-tu, c'est toi, c'est toi qui le crées, où que tu sois, mon chez moi se trouve dans tes yeux, dans ton sourire, dans ta voix .Sans toi, je ne suis plus qu'un sans abri. Ma maison, c'est toi.  

 

 

 

Alors je suis parti. A quoi bon continuer à faire semblant? Cette ville je l'ai aimée, oui, elle fut même mon premier amour, mais je l'ai trahie. Mon coeur ne lui appartient plus depuis bien longtemps déjà. Mon coeur navigue maintenant avec toi, à tes côtés ma douce, chantant sa tristesse, son désir de te voir regarder de nouveau vers moi. Alors je suis parti, juste avant que ne pointent les premiers rayons du soleil. Il faisait encore nuit quand j'ai glissé tous mes espoirs dans ce sac et que je l'ai déposé dans le coffre avant de démarrer. J'ai préféré partir avant l'aube, pour ne pas affronter la ville, pour ne pas affronter son spectacle matinal de citadins se dirigeant tel le sang affluant vers son coeur, la gare, pour ne pas sentir le regard de ses lumières sur moi, comme un dernier reproche. Je suis parti tôt, comme un lâche, au petit matin, sur cette route qui va me faire faire le tour de l'île. Elle sait bien que sans toi je ne suis plus rien, elle m'a vu m'éteindre chaque jour un peu plus, je sais qu'elle comprendra. C'est mieux ainsi.  

 

 

 

Je suis parti, mais je ne sais même pas pour où. Je sais où tu te trouves, je pourrais te rejoindre en quelques heures à peine, mais oserais-je? Oserais-je venir vers toi et te demander pardon, oserais-je tout recommencer? Oh Kaori, si tu savais comme je le voudrais! Depuis ton départ, il ne se passe pas une nuit sans que je ne voie cette fille, dans mes rêves, au bord de l'eau... Elle m'appelle et s'avance mais je ne vois d'elle qu'une silhouette, une ombre fantasmagorique. Pourtant, je sais que c'est toi, car je vois dans ses yeux qu'elle me trouve beau, qu'elle arrive à voir ce qui est beau en moi, et il n'y a que toi pour me voir comme ça. Il n'y a que toi pour voir ce qui est beau dans ce coeur que tu as fait tien et le rendre réalité. Et chaque nuit, au bord de l'eau, je passe des heures, la nuit entière avec elle, avec toi, sans dire un mot, car il n'y a rien à dire, rien à espérer d'une ombre qui s'évanouira au petit matin. Je le devine dans mon sommeil et pourtant, je lutte quand même chaque matin pour gagner encore quelques secondes auprès de ce songe qui te ramène à moi. Et chaque jour, à peine éveillé, j'appelle déjà de toute mon âme la nuit pour accueillir de nouveau l'image de toi qui m'appelle et me garde auprès de toi.  

 

 

 

Voila ce que je suis devenu sans toi, je n'ai plus goût à rien et on ne me remarque même plus; tu serais contente, je ne saute plus sur tout ce qui porte une jupe. Mais je ne suis plus qu'une ombre dans la rue, un souffle de vie, à peine une étincelle depuis un an. Je ne suis plus qu'un être à part depuis ce dernier soupir avant de claquer la porte, tes pas dans le couloir t'éloignant chaque seconde un peu plus de moi.  

 

Oh, j'arrive encore un peu à donner le change, nos amis veillent trop bien sur moi pour que je ne leur fasse pas ce plaisir de croire que je puisse aller bien. Je suis vraiment doué pour le théâtre, même si je sens bien que je joue dans le registre de la tragédie. Lorsque je suis avec eux, on s'amuse, les filles me laissent même les taquiner comme si de rien n'était, mais je sais, je vois bien dans leurs yeux qu'on me plaint. Ils savent ce que je ressens, je ne leur en veux pas de penser que je n'ai été qu'un imbécile. Ils me plaignent et ils ont raison. Ils pensent que je ne suis qu'un imbécile et ils ont raison. Oui, ils ont raison, mais je m'en fous, rien de tout ça ne m'atteint car chaque soir, je retourne au bord de l'eau, vers cette fille qui m'appelle, qui me trouve beau et chaque soir je passe des heures avec elle, sans dire un mot jusqu'à ce que le petit matin ne l'arrache à mes bras et ne me fasse mourir un peu plus encore.  

 

 

 

Je roule maintenant depuis des heures, le paysage défile devant mes yeux sans que je ne le vois vraiment, je suis ailleurs, je vais vers toi. Impossible de me leurrer, je sais bien que j'emprunte la route qui conduit à ta nouvelle demeure et que chaque virage est un pas de plus dans ta direction.  

 

Dans la lumière du soleil qui réchauffe l'aube de ses couleurs chaudes, je ne vois que ton visage, tes yeux que je voyais si souvent briller, tes cheveux que je voudrais passer dans mes doigts, tes lèvres que j'aimerais tellement caresser d'un baiser.  

 

J'ai tant besoin de toi, mais toi? Voudras-tu de moi? Je sais que c'est moi qui nous ai menés à la rupture, que c'est mon inconstance qui t'a lassée, que mes perpétuelles tentatives pour avancer vers toi suivies de retours en arrière abrupts te faisaient souffrir. Voilà, je le reconnais: j'ai passé tellement de temps à faire mon intéressant qu'un soir je me suis perdu. Je me suis perdu ce soir-là quand je n'ai pas vu que tu étais en partance, épuisée de cette lutte contre mes doutes. Je me suis perdu quand je t'ai trouvée, à mon retour de virée, non pas endormie comme d'habitude, mais habillée et assise sur le canapé. Oui, je me suis perdu quand tu m'as demandé s'il y avait un quelconque avenir pour nous. Je me suis perdu et je ne l'ai même pas senti venir. J'aurais dû agir au lieu de parler et de te jouer encore une fois la grande scène du partenaire prêt à tout pour tenir sa promesse, pour te protéger de ce milieu qui était pourtant le tien. Plus je te parlais et plus tu te fermais et ce n'est que lorsque tu t'es retournée, que j'ai vu tes valises près de la porte que je l'ai compris. J'ai voulu te retenir, mais c'était trop tard, tu avais verrouillé ton coeur et tu n'as plus rien voulu entendre; la dernière chose que tu m'as laissée de toi a été ce soupir et ce bruit de pas dans le couloir et je les entends aujourd'hui encore, comme une terrible litanie me récitant l'histoire de mon manque de courage.  

 

 

 

 

Mais aujourd'hui je veux saisir ma chance, je ne veux plus entendre ce soupir me torturer quand je cherche le sommeil pour te rejoindre. Voila ce que je vais faire, saisir à bras le corps cette opportunité de tout recommencer. Je sais par Miki que tu vis dans cette petite ville que j'aperçois en contrebas, que tu travailles à plein temps dans un orphelinat, cela te ressemble bien d'ailleurs, que tu es heureuse, mais que personne n'est venu emplir ta vie d'amour. M'aimerais-tu encore ma douce Kaori pour que que tu n'aies laissé personne entrer dans ta vie?  

 

 

 

La route qui longe la côte m'apporte une musique aussi douce que ta voix et je veux croire que cette musique est un espoir. Le soleil se reflète sur la mer en une myriade d'étoiles qui me guident, me montrant le chemin qui mène à toi. Je sens que je presse mon pied sur la pédale, l'impatience me gagne de revoir ton doux visage levé vers moi, même si j'ai peur. Que ferai-je si tu te détournes encore? Si tu t'éloignes encore en me laissant juste un soupir en souvenir? Tu ne le sais pas encore ma douce, mais je veux aller au bout de la Terre, au bout de l'Enfer même, s'il le faut, pour te chercher et te convaincre de m'aimer, te dire tous ces mots que j'ai gardés dans mon âme car ils t'appartiennent. Ces mots sont tiens et personne d'autre ne les entendra, pas même cette image de toi dans mes rêves.  

 

 

 

Je suis enfin arrivé à toi, au refuge où tu t'es construit une nouvelle vie. Devant moi je vois l'orphelinat qui se détache sur le bleu du ciel; la mer, pourtant à quelques mètres derrière, ne m'apporte plus la douce musique de l'espoir. Ne reste que la peur. Tu es là, quelque part, si proche que j'en tremble. Je laisse la voiture derrière moi et je me dirige vers la grande bâtisse quand j'aperçois, au loin, une silhouette qui marche sur la plage dans la brume matinale. Je m'avance et je regarde cette fille, cette fille au bord de l'eau, aussi lointaine que si elle marchait dans mes songes. Elle me tourne le dos, mais je sens que c'est toi. Tu regardes l'océan à perte de vue et le vent joue dans tes cheveux, qui sont légèrement plus longs qu'avant, les faisant danser devant tes yeux en de longues mèches que tu repousses d'un geste qui n'appartient qu'à toi. Mon Dieu ce que tu m'as manqué, j'en prends pleinement conscience en ce moment, alors que je te vole ces quelques instants de contemplation.  

 

 

 

Je voudrais te voir... ... Tourne-toi mon Amour... ... Regarde vers moi et apaise mon âme tourmentée par toutes ces questions: pourras-tu m'appeler à toi, me pardonner, m'aimer à nouveau?  

 

... Tourne-toi vers moi s'il te plaît... .... regarde-moi comme toi seule sais le faire.... .... que je sache s'il reste un espoir car tes yeux ne peuvent mentir. Ils sont le reflet de ton âme et elle est pure comme cette écume qui vient se déposer à tes pieds....  

 

Kaori, regarde-moi.... ... Regarde-moi...  

 

 

 

Au bord de l'eau....  

 

Au bord de l'eau, il y a cette fille et cette fille c'est toi, mon Amour  

 

 

Au bord de l'eau, il y a cette fille...  

 

... Et lorsqu'elle se tourne enfin vers moi ... Ses yeux ne peuvent mentir...  

 

...Je sais qu'elle m'aime encore... ... Elle me trouve beau...  

 

 

 

********  

Les paroles sont tirées du titre Au bord de l'eau de Gérald De Palmas. 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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