Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autori: ouititi , stef50 , TOKRA , ANGELIQUE , Tenshi , nodino , Yael , M.K. , phoenix2048

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 13-03-10

Ultimo aggiornamento: 16-01-12

 

Commenti: 50 reviews

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Humour

 

Riassunto: Ryo et Kaori font un pari qui pourrait bien ne pas être sans conséquences ...

 

Disclaimer: Les personnages de "Magnum VS Chiffon" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Magnum VS Chiffon

 

Capitolo 3 :: Coups bas (Tenshi)

Pubblicato: 29-03-10 - Ultimo aggiornamento: 29-03-10

Commenti: Coucou tout le monde ! Voici la suite de la RSS ! J'espère qu'elle vous plaira. Pour le chapitre 4, c'est miss Hcity qui s'y colle :) Je vous souhaite une bonne lecture, bisous. Tenshi.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Kaori manqua s’étouffer en entendant les dernières paroles de son partenaire. Le visage convulsé de rage, elle le regarda lui tourner le dos et se diriger vers l’escalier qu’il grimpa tranquillement, baillant à s’en décrocher la mâchoire comme s’il était exténué. Elle fit de son mieux pour réprimer le cri de guerre et la massue qui auraient fusé en temps normal devant un tel comportement. Ryô, lui, se retenait pour ne pas éclater de rire. Son plan fonctionnait à merveille. Il en rajoutait un maximum, titillant tous les points faibles de sa partenaire qu’il connaissait à la perfection, persuadé qu’elle n’allait pas tarder à craquer. Il était très fier de lui.

 

S’il continuait sur sa lancée, avant ce soir, voire demain au plus tard, il gagnerait le pari haut la main et alors… À lui les matinées drague, les après-midis drague, les soirées drague ! Et ce pendant une semaine entière, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. À lui les belles miss Mokkori du quartier, les serveuses éméchées et peu vêtues de ses cabarets préférés ! Il s’y voyait déjà, heureux comme un pape, deux filles dans chaque bras, une sur les genoux et une autre lui caressant le dos… Bon sang, il était en forme comme jamais ! Son mokkori devait également anticiper le plaisir à venir, étant donné la vigueur avec laquelle il se dressait en ce moment.

 

« Encore heureux qu’on ne m’ait pas interdit de bander » pensa-t-il en simulant un énième bâillement avant de refermer la porte de sa chambre.

 

Le claquement de la porte vrilla les nerfs déjà usés de Kaori. Que n’aurait-elle pas donné pour avoir le plaisir de démolir la sale face de son partenaire… Sa massue lui manquait atrocement ! Pour se détendre, elle ferma les yeux et repassa dans sa tête les moments d’anthologie durant lesquels elle et son super marteau s’étaient surpassés. GABAM – BOUM – CALANG… Oh, les jolis bruits ! Ryô qui se fait encastrer dans le mur, Ryô qui crache deux dents… Sa main la démangeait d’aller se défouler. Le spectre d’une massue commença à se matérialiser… Puis soudain, Kaori ouvrit les yeux, le regard empreint d’une nouvelle détermination. En un éclair, elle comprit le jeu de son partenaire.

 

Le ménage sommaire, les vêtements foutus, la vaisselle non lavée du petit déjeuner et du déjeuner… Ryô s’en tirait comme un chef. Il accomplissait sa part du contrat, mal certes, mais le plus rageant, c’était qu’il avait trouvé le moyen de ne pas se fatiguer tout en poussant sa partenaire dans ses derniers retranchements. Celle-ci réfléchit à toute vitesse, tentant de trouver THE faille qui mettrait Ryô en défaut. Son regard se posa alors sur l’évier de la cuisine. La vaisselle… On ne pouvait pas dire que Ryô s’en était occupé ! Mais Kaori songea que ce n’était pas un argument, car personne n’avait spécifié explicitement que son partenaire doive la faire sitôt le repas terminé. Ce salaud comptait sans doute laisser les couverts s’empiler, espérant qu’elle craque avant la fin ! Avec une vaisselle pour deux personnes, il était possible de tenir le temps du pari. Kaori frémit en songeant que si elle perdait, il lui faudrait récurer une vaisselle de sept jours…

 

Bref, Ryô était intouchable, constata-t-elle avec amertume. Elle n’avait pas le droit de crier, pas le droit d’utiliser sa massue adorée… Et si elle montait dans sa chambre pour le bourrer de coups de poing, l’étouffer avec le traversin, lui faire bouffer son oreiller ? Non, c’était bien regrettable selon elle, mais Kaori devait bannir le vocabulaire de la violence pour le restant de la semaine. Et puis, il ne fallait pas qu’elle oublie l’enjeu de ce pari… Un enjeu de taille : sortir seule avec Ryô toute une soirée ! À vrai dire, Kaori était tellement exaspérée qu’elle se demanda comment elle allait tenir compagnie à ce sale crétin de flemmard d’obsédé, si d’aventure elle remportait la victoire.

 

Elle alla s’étendre avec lassitude sur le canapé que Ryô affectionnait particulièrement dans ses - nombreux - moments d’oisiveté. L’un des coussins sentait l’odeur du shampooing de son partenaire. Kaori respira le tissu, laissant un délicieux sentiment de volupté l’envahir. Oui, elle désirait à toute force devenir la petite amie de Ryô pour un soir, qu’ils sortent ensemble comme un vrai couple d’amoureux. Kaori aimait Ryô encore plus qu’il ne l’énervait, et au nom de cet amour, elle était prête à en découdre avec Ryô lui-même. Elle se battrait !

 

Pour commencer, il fallait absolument lui faire payer toutes les vacheries qu’elle avait endurées depuis le matin. Sinon, elle allait certainement mourir de rage et de frustration. Mais à vrai dire, elle n’avait aucune idée de la façon dont elle allait s’y prendre. Depuis le début de ce satané pari, Ryô s’amusait comme un petit fou et elle… Elle s’ennuyait à mourir. Comme cette journée lui semblait longue dans la peau de son partenaire ! Elle qui était si active d’habitude… Attendez une minute : qu’est-ce que Ryô avait dit avant de monter à l’étage ? Une sieste. Oui, une sieste pour se remettre de la fatigue d’avoir bâclé l’entretien de l’appartement et bousillé leurs fringues ! Seulement, Kaori ne faisait jamais de sieste, elle. Elle allait le faire se bouger, et plus vite que ça !

 

Kaori jaillit du canapé et grimpa quatre à quatre les marches de l’escalier. Elle jubilait.

 

« Toi mon coco, si je te trouve en train de t’exciter devant tes revues cochonnes, t’es cuit ! La sieste, mon œil ! »

 

Elle ouvrit la porte de la chambre avec fracas en se rappelant de ne pas crier. Mais Ryô n’était pas en train de baver devant l’un de ses magazines. Kaori en fut presque déçue, pour une fois. Toutefois, quand elle l’entendit marmonner un « Je compte sur toi » en raccrochant avec précipitation le téléphone, son naturel méfiant se manifesta à nouveau.

 

- À qui tu parlais ? demanda-t-elle, une nuance d’agressivité dans la voix.

 

- À personne, répondit Ryô avec un sourire exaspérant.

 

- Tu te moques de moi ?

 

- Tu ne serais pas en train d’élever la voix, Kaori chérie ?

 

Kaori se souvint qu’elle avait tendance à partir dans les aigus lorsqu’elle était en colère. Elle inspira un grand coup puis se força à parler d’un ton égal, alors qu’elle avait diablement envie de lui griffer la figure.

 

- J’espère pour toi que tu n’étais pas en conversation avec l’une des filles du téléphone rose !

 

- Oh voyons Kaori, tu me connais mieux que ça. Les nanas du téléphone, c’est pour les vieux pervers libidineux en manque dans le genre du Doc… Pas pour le plus grand tireur de coups de Shinjuku !

 

- De toute façon, rétorqua la jeune femme, je vérifierai le relevé des appels téléphoniques, donc si tu m’as menti, je le saurai !

 

- C’est bien joli tout ça, mais j’aimerais me reposer de cette matinée harassante, alors si tu pouvais…

 

Ryô lui montra la sortie d’un vague geste de la main.

 

« Reste calme… Reste calme, c’est la clé ! »

 

- Oui, et quand j’aurai le dos tourné, tu en profiteras pour te jeter sur tes revues pornos. Tu sais que je si je te prends en flagrant délit, tu perds le pari ? Autrement dit, tu seras obligé de sortir avec m…

 

- Aucune chance, Kaori chérie, s’esclaffa Ryô. J’ai débarrassé ma chambre de tous mes précieux magazines, ainsi je ne serais pas tenté.

 

- Quoi, tu veux dire que tu les as jetés ? demanda Kaori, très étonnée.

 

- Mais non. Je les ai rassemblés dans une pièce où je n’entre quasiment jamais…

 

- Ah oui, et où donc ?

 

- Dans ta chambre, Kaori chérie. Sous ton lit, pour être exact, où ils attendent sagement que je gagne ce pari. D’ailleurs, comme je suis gentil, je t’autorise à y jeter un petit coup d’œil. Qui plus que toi a besoin de voir comment ressembler à une vraie femme ?

 

Quatre massues. Quatre bonnes massues d’au moins 1000 T. Ou une de 100000. C’était le traitement qu’elle lui aurait administré pour le punir de son insolence. Kaori s’obligea à garder son sang-froid mais ses yeux étincelants de colère contenue parlaient pour elle. Elle se hâta de sortir de la pièce avant de le massacrer.

 

Ryô la regarda tourner les talons, les poings serrés, et il sourit. Il était étonné de la maîtrise dont sa partenaire faisait preuve. Elle avait du cran, sa Kaori… Mais avec ce qu’il lui avait préparé, elle n’avait pas fini d’en baver.

 

De retour dans sa propre chambre, Kaori se jeta sur sa poupée Ryô comme le prédateur se jette sur sa proie. Lorsque le malheureux mannequin de tissu se retrouva finalement amputé de sa tête, la jeune femme se sentit un peu mieux. Elle alla s’asseoir sur son lit, la tête entre les mains. Soudain, son regard fut attiré par quelque chose de coloré qui dépassait de sous le lit. Elle le saisit et voyant de quoi il s’agissait, elle le remit à sa place, rouge de honte. Ainsi, Ryô n’avait pas menti. Elle avait bien envie de les jeter par la fenêtre, mais se ravisa. Ces immondices allaient peut-être lui servir, en fin de compte…

 

Kaori retourna dans le salon, les bras chargés. Avec une méticulosité sans faille, elle disposa une revue à côté de chaque mouton de poussière qu’elle voyait. Ainsi, la tentation était semée des deux côtés… La jeune femme était décidée à rendre à Ryô la monnaie de sa pièce. Elle alluma ensuite la télévision. Tiens, une émission de fitness : voilà qui tombait à pic ! Kaori alla chercher une brassière et un short de sport dans son armoire, et une fois prête vint se poster devant la télé. Elle allait faire un peu d’exercice pour se défouler, tout comme Ryô réalisait son entrainement de musculation chaque matin. Après tout, c’est très sain, le sport, se dit-elle. Et Kaori commença à effectuer les mouvements de la chorégraphie indiqués par un beau professeur bodybuildé.

 

- Allez, nouvelle choré, les filles ! Vous êtes prêtes ?

 

- Ouiiiiiii !!! hurla la bande de midinettes surexcitées.

 

- Ok, c’est parti !

 

Kaori réprima un gloussement lorsqu’elle reconnut la musique sur laquelle elle allait danser. Elle n’aurait pas pu espérer mieux… Elle monta perfidement le son de la télé.

 

(Aw, Aw baby, Yeah, Ooh Yeah, Huh, Listen to this)

 

Spy on me baby use satellite

 

Infrared to see me move through the night

 

Aim gonna fire shoot me right

 

I'm gonna like the way you fight

 

(And I love the way you fight)


 

 

Now you found the secret code I use to wash away my lonely blues (well)

 

So I can't deny or lie cause you’re the only one to make me fly

 

(You know what you are you are a...)

 

SEX BOMB SEX BOMB, YOU’RE MY SEX BOMB (Uh, huh)

 

You can give it to me when I need to come along (give it to me)

 

SEX BOMB SEX BOMB, YOU’RE MY SEX BOMB

 

And baby you can turn me on (baby you can turn me on)

 

(You know what you're doing to me don't you, Ha, Ha, I know you do)


 

Le professeur encouragea les filles d’un « Seeeexyyyyy ! », qui lui valut force gloussements. Kaori s’amusait beaucoup. Elle en avait presque oublié le pourquoi de cette manigance, lorsqu’une porte claqua violemment à l’étage. La jeune femme sourit. 5, 4, 3, 2, 1…

 

- Hé, c’est quoi ce boucan ? Y en a qui veulent dor…

 

Ryô se figea devant un spectacle aussi inhabituel que surprenant. Face à la télévision, Kaori se déhanchait sensuellement, comme la vingtaine de filles en justaucorps sur l’écran.

 

Now Don't get me wrong ain't gonna do you no harm (no)

 

This bomb's made for lovin' and you can shoot it far

 

I'm your main target come and help me ignite (Ow)

 

Love struck holding you tight (Hold me tight darlin')

 

Make me explode although you know the route to go to sex me slow (Slow baby)

 

And yes I must react to claims of those who say that you are not all that (Huh, Huh, Huh)


 

 

SEX BOMB SEX BOMB, YOU’RE MY SEX BOMB

 

You can give it to me when I need to come along

 

SEX BOMB SEX BOMB, YOU’RE MY SEX BOMB

 

And baby you can turn me on (turn me on darlin')

 

SEX BOMB SEX BOMB, YOU’RE MY SEX BOMB (SEX BOMB)

 

You can give it to me when I need to come along

 

SEX BOMB SEX BOMB, YOU’RE MY SEX BOMB

 

And baby you can turn me on  

 

(Sex bomb, Tom Jones)


 

Et là, étalés partout, bien en vue… Ses magazines ! Etait-ce une illusion d’optique ou bien les filles sur la couverture lui faisaient-elles de l’œil ? La mâchoire de Ryô se décrocha, et il dut faire appel à toute la force de sa volonté pour ne pas sauter sur les filles de la télé, sur ses revues, sur Kaori… Quoi ? Sur Kaori ! Bon sang, il devenait fou !

 

- Ça ne va pas, Ryô ? minauda Kaori d’un ton amusé.

 

Ah, la traîtresse ! Il voyait clair dans son jeu. Elle voulait le pousser à parcourir ses revues, sauter sur une femme, même virtuelle (elle savait que Ryô était bien capable de s’exciter pour un poster), voire sauter sur elle-même… S’il voulait gagner le pari, il fallait qu’il réfrène ses ardeurs envers toutes les femmes, y compris sa partenaire. Mais comment faire lorsque celle-ci se métamorphosait en l’incarnation de la tentation ?

 

Pschiiit. Le nez en sang, Ryô ramassa tous les magazines à la hâte et les jeta par la fenêtre avec un rugissement de fou furieux. De la rue montèrent les cris de joie des représentants du sexe masculin du quartier. Les revues n’étaient pas perdues pour tout le monde.

 

Ryô éteignit ensuite la télé, la respiration hachée. Lui et sa partenaire se fixèrent durant de longues secondes, elle avec un regard mutin, lui avec une certaine méfiance. Puis le téléphone sonna. Ryô reprit alors contenance, car il savait qui appelait… Son complice n’avait pas perdu de temps. Kaori alla décrocher.

 

- Allô ?

 

- …

 

- Allô ? répéta la jeune femme.

 

- Ryô est là ? C’est moi, Tetsu. Il faut que je lui parle !

 

- Écoute Tetsu, en ce moment, c’est moi qui m’occupe du boulot de Ryô alors dis-moi tout !

 

- Mais… Tu es sûre qu’il est d’accord ? Je ne veux pas avoir de problèmes…

 

- Oui, oui ! répondit Kaori avec impatience.

 

- Bon… Alors, écoute bien…  

 

 


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