Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: macema

Beta-reader(s): Stef50

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 04-10-10

Ultimo aggiornamento: 19-01-11

 

Commenti: 31 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Une école, une massue, un coloriage et ....

 

Disclaimer: Les personnages de "La curiosité est un vilain défaut ?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La curiosité est un vilain défaut ?

 

Capitolo 1 :: 1

Pubblicato: 04-10-10 - Ultimo aggiornamento: 01-11-10

Commenti: Voilà avec un jour de retard et 17 versions plus tard (plantage d'ordi, plantage d'ordi, perte de fichier et replantage d'ordi... grrr faut que je change d'ordi) Bon anniversaire Y-san alias Hcity, alias Nodino. Je sais j'avais dit que ça serait un OS mais finalement il risque d'être plus long (et plus chaud que prévu) alors dis-toi que c'est un cadeau d'anniversaire à rallonge ^^. Merci à mon aya d'amour d'être ma bêta pour l'occasion. Bonne lecture. Bisous. Cma.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Installée à son bureau, une tasse fumante de thé à la main, Mme Kirisute soupira d’aise. Elle n’était pas de surveillance durant la récréation et comptait bien mettre ce temps à profit pour avancer un peu dans les corrections des ouvrages de ses élèves, et pourquoi pas, dans la mise en place de ses activités prévues pour le lendemain afin de se dégager un peu de temps supplémentaire pour elle et sa famille ce soir. Si elle adorait son métier, il fallait avouer que cela lui prenait bien plus de temps que ce que les parents pouvaient l’imaginer. Ils ne voyaient que les horaires où leurs enfants étaient à l’école sans se demander quand la maîtresse ou le maître de leurs enfants corrigeait les devoirs, organisait les activités du jour ou les apprentissages de leurs enfants. Ils ne voyaient pas non plus le temps passé en diverses réunions ou formations, les papiers administratifs à remplir, les délais à respecter pour toutes choses, les comptes-rendus à faire pour expliquer qu’on suivait bien les programmes scolaires et qu’on était à l’heure dans les apprentissages... Non, ça la plupart des gens ne voyaient pas le temps passé en dehors des heures scolaires pour que leurs enfants puissent avancer dans la vie...  

 

Sans le remarquer, au travers des fenêtres de sa classe, son regard s’était posé sur les érables de la cour où s’amusaient les enfants. Les feuilles des grands arbres commençaient à prendre la couleur orange dorée si caractéristique de ce début d’automne. Buvant à petites gorgées son thé au jasmin, elle commença à attraper le premier cahier à la droite de son bureau, ouvrit le tube de colle en face d’elle et se mit à chercher dans la pile de feuilles à sa gauche le nom du petit garçon auquel il appartenait pour y coller son travail. Une fois, la feuille collée avec soin, elle ouvrit sa trousse devant elle et sortit une panoplie de stylos de couleur pour commencer la correction. Elle aimait donner un aspect coloré aux corrections qu’elle faisait afin que même le cancre de la classe ne se décourage pas. Elle se demandait même parfois si certains ne faisaient pas exprès de faire des fautes pour avoir toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Saisissant, son stylo rose elle s’apprêta à noter un bien en haut de la feuille lorsque qu’on frappa à la porte de sa classe.  

 

- Entrez.  

 

La porte s’ouvrit sur une de ses collègues tenant à la main un petit garçon passablement écorché.  

 

- Kyohei ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?  

 

C’est alors qu’elle remarqua une petite fille brune contrite, cachée derrière la jupe de sa collègue. Cette dernière ramenait doucement l’enfant devant elle tout en fusillant l‘institutrice du regard.  

 

- C’est encore la petite Yaël Saeba ! Je vous avais demander de la tenir à l’œil. Il faut vraiment que vous fassiez quelque chose cette fois-ci. Et soignez le petit Kyohei aussi ! Ces enfants sont sous votre responsabilité, je vous le rappelle...  

 

- Oui, merci Mme Sumoto, je m’en occupe.  

 

Sans en attendre plus, sa collègue reprit le chemin qui l’amenait à la cour pour reprendre la surveillance des enfants qui jouaient.  

 

Soupirant en voyant la pile de cahiers et de feuilles qu’elle n’aurait sûrement pas le temps de corriger, Mme Kirisute s’avança vers le placard qui contenait la trousse à pharmacie. Imbibant un coton de désinfectant, elle entreprit de soigner les diverses égratignures du petit garçon tout en essayant de comprendre ce qu’il s’était passé.  

 

- Alors Yaël, qu’as-tu fait cette fois-ci ?  

 

Avisant les mains de la petite fille, elle aperçut alors le manche d’une massue qui sortait de derrière elle. La petite fille gardait la tête basse, tandis que le garçonnet grimaçait à chaque coup de coton sur ses blessures.  

 

- Yaël, combien de fois t’ai-je dit de ne pas ramener tes massues à l’école ? On en avait parlé avec ta maman, tu t’en souviens ?  

 

La petite fille tournait sa jambe en guise de gène, n’osant toujours pas regarder son institutrice.  

 

- Alors, qu’a fait Kyohei pour mériter ta massue ?  

 

Relevant la tête d’un coup, Yaël s’écria en pointant son camarade de son index :  

 

- Il a voulu regarder en dessous de ma jupe !  

 

- Même pas vrai, répondit du tac au tac le petit garçon. Je voulais juste lui faire un bisou ! Mais elle voulait pas se laisser faire.  

 

- Non tu tirais sur ma jupe, tu voulais regarder en dessous !  

 

Les deux enfants s’affrontaient en se regardant droit dans les yeux, aucun ne voulant laisser le dernier mot à l’autre. Mme Kirisute soupira en comprenant d’avance cette querelle d’amoureux... Riant légèrement, elle termina de soigner le petit Kyohei en apposant divers pansements sur le petit garçon.  

 

- Kyohei, tu peux y aller, mais je ne veux plus que tu essayes d’embrasser les filles si elles ne le veulent pas. C’est compris ?  

 

Le petit garçon acquiesça et se précipita à l’extérieur pour profiter des quelques minutes restantes de sa récréation. Se retournant vers Yaël, elle s’abaissa à son niveau et tendit la main devant elle. La petite fille fixa de ses yeux de jais ceux de sa maîtresse avant de lui donner en versant une larme sa précieuse massue.  

 

- Je crois qu’on va en reparler avec tes parents. Mais pour le moment, j’aimerai que tu me donnes toutes tes massues Yaël. Et si Kyohei essaye encore de t’embrasser, tu viens me le dire c’est d’accord ?  

 

Yaël regarda son institutrice d’un air triste et hocha la tête en signe d’agrément. Lui prenant la main pour la rassurer un peu plus, Mme Kirisute lui fit un sourire compréhensif et la petite fille arrêta de faire la moue. Elle se dirigea alors vers son cartable et en sortit tout un bric-à-brac à faire pâlir les voyous du coin : kompeto en bois, massues en plastiques diverses et même un bazooka à eau... Mme Kirisute écarquilla les yeux à l’étalage de ces divers objets... Les prenant dans ses bras, elle se dirigea vers le placard où elle les déposa, puis referma la porte dessus. Laissant la petite fille repartir à son tour, elle trouva facilement son cahier de liaison pour demander le plus rapidement possible un rendez-vous avec les parents de cette petite fille si mignonne bien qu’ayant des réactions parfois curieuses.  

 

Retournant vers son bureau, elle marcha sur une feuille crayonnée. La ramassant, elle n’eut pas le temps de vraiment l’observer que la cloche annonçant la fin de la récréation se mit à sonner. Elle prit alors la direction de son bureau et la déposa machinalement sur la pile des copies à corriger, puis sortit alors de sa classe en jetant un dernier regard à sa tasse de thé sûrement déjà refroidie...  

 

   

   

   

   

...Sur le chemin qui la ramenait chez elle, Mme Kirisute marchait d’un pas allègre. Le restant de la journée s’était plutôt bien passée, sans qu’aucun autre désagrément vienne du moins troubler l’ordre de la classe de maternelle dont elle avait la charge. Traversant le parc de Shinjuku, elle se laissa aller à flâner. Elle adorait cette période de l’année où les feuilles des arbres étaient bercées par un vent léger et tiède. Elle n’avait pourtant pas trop de temps à perdre, mais profitait un peu de la douceur de ces instants pour se revigorer avant de commencer le labeur qui lui restait à faire. Son sac était lourd des cahiers et des copies de ses élèves, et elle comptait bien terminer sa tâche ce soir une fois rentrée à son domicile. Elle arriva tranquillement devant sa porte et l’ouvrit en faisant sonner le carillon qui se trouvait derrière.  

 

Enlevant ses chaussures à l’entrée, elle se dirigea vers la cuisine pour se préparer un encas. Saisissant un morceau de pain blanc, elle le badigeonna de confiture d’abricots et commença à se préparer un thé. Puis déposant son cartable sur la table de la cuisine, elle en sortit enfin le matériel adéquat pour son travail. Posant sa tasse dans un coin, elle grignota du bout des doigts ses tartines afin de ne pas laisser de traces de sa gourmandise sur les copies de ses élèves.  

 

Saisissant le premier cahier, elle y colla à nouveau la feuille correspondant au bon élève, et ainsi de suite, mélangeant la pile des copies au fur et à mesure qu’elle y cherchait la bonne, coloriant de notes roses, bleues, oranges ou vertes les feuilles à corriger. Une vingtaine de minutes plus tard, elle aperçut de nouveau la feuille coloriée qu’elle avait ramassée. Cédant à sa curiosité, elle la regarda et remarqua la signature hésitante en bas de la feuille : Yaël. Il y avait aussi noté en haut : pour la maîtresse. Elle sourit en devinant que la feuille, même si elle lui était adressée, avait dû tomber du sac de la petite quand elle lui avait réclamé ses massues. Elle essaya de deviner ce que pouvait bien représenter les dessins griffonnés ici et là. Vers la gauche, un chien ! Ou plutôt non : un chat...! Et au dessus une espèce de grand bonhomme sans cheveux et avec un drôle de sourire sur le visage qui s'accrochait à quelque chose. A droite, une bonne femme dessinée en de grands cercles et un autre bonhomme qui grimaçait comme s’il avait peur. Regardant intensément la bonne femme dessinée et son bras qui s’étendait au dessus de la tête de l’homme apeuré, Mme Kirisute sursauta... Son imagination devait lui jouer des tours. Elle scruta de plus belle... Mais oui, c’était bien une massue que tenait la femme au dessus du pauvre homme.  

 

Baissant les épaules et s’étalant sur la table, elle constata que cette petite Yaël était obsédée par les massues. Elle se leva finalement pour aller chercher son classeur à souvenirs. Celui où elle rangeait tous les dessins et autres cadeaux que lui offraient ses élèves : coloriages, fleurs cueillies par les enfants qu’elle avait faites sécher, boites des bonbons au chocolat qu’elle avait soigneusement pliées pour qu’elles tiennent dans les feuillets transparents où elle les conservait. Le trouvant dans le meuble du salon, elle revint dans la cuisine et entreprit d’y mettre le dessin sans l’abimer ou le froissé. C’est alors qu’elle aperçut au dos des écritures et en lut les premiers mots : “Sugar boy,”  

 

Devinant que Yaël avait dû emprunter une lettre de ses parents pour faire le dessin, elle retira la feuille de l’encart plastifié où elle l’avait mise. A n’en pas en douter, cette lettre était plutôt personnelle et intime pour commencer par un doux surnom. Elle prit donc la résolution de ne pas en lire davantage, et comme elle avait convoqué les parents de Yaël pour le lendemain après-midi, elle en profiterait pour leur rendre ce bien précieux. Rangeant soigneusement la feuille dans son cartable, elle reprit ses corrections...  

 

Pourtant la curiosité la rongeait. Elle avait encore les livrets d’évaluation de ses élèves à remplir mais décida de reprendre son travail plus tard et de s’octroyer une pause. Elle ne cessait de penser à cette lettre glissée au fond de son sac de cours. Réfléchissant un instant, elle se dit que finalement, elle en saurait plus au sujet des massues qui hantaient la petite Yaël. Elle savait pertinemment qu’elle se donnait une fausse excuse, mais elle avait tellement envie de lire cette lettre qu’elle ne put résister plus longtemps. Reprenant son cartable, elle partit dans le salon s’installer confortablement sur un des fauteuils, puis sortit doucement la feuille coloriée de l’encoche de son sac où elle l’avait installée. Regardant de tous les côtés comme un enfant sur le point d’être pris en faute, elle retourna la feuille pour pouvoir lire enfin cette missive qui la titillait tant... 

 


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