Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: macema

Beta-reader(s): Stef50

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 04-10-10

Ultimo aggiornamento: 19-01-11

 

Commenti: 31 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Une école, une massue, un coloriage et ....

 

Disclaimer: Les personnages de "La curiosité est un vilain défaut ?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La curiosité est un vilain défaut ?

 

Capitolo 2 :: 2

Pubblicato: 01-11-10 - Ultimo aggiornamento: 09-02-13

Commenti: La dernière fois, j’ai majé avec un jour de retard, donc je me rattrape aujourd’hui en majant deux jours à l’avance. JOYEUX MENSIVERSAIRE Y-san ^^. Au passage, je souhaite encore une fois, un Bon anniversaire à Blanche-Neige *smack* Pour fêter tout cela, voila enfin la lettre de Ryo. Merci encore à mon Aya d’amour qui me corrige malgré qu’elle soit débordée. Je vous laisse retrouver Mme Kirisute et sa curiosité. Bonne lecture. Bisous. Cma.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

L'écriture en était petite et très serrée. Mme Kirisute plissa les yeux afin de tenter de bien y voir les lettres. Elle approcha encore un peu plus son visage de la feuille pour mieux la décrypter mais sans plus de succès. Elle se résigna alors à se relever et alluma la lampe du salon, puis se mettant juste en dessous de la lumière, regarda une nouvelle fois ces pattes de mouches. Elle soupira. Elle était obligée de LES mettre. Secouant la tête, elle retourna dans la cuisine et se dirigea vers son cartable. Elle y plongea la main pour en ressortir un boitier de couleur noir métallisé. Un motif de dragon était imprimé dessus comme un tatouage argenté. Elle soupira : elle n’aimait pas à avoir besoin de mettre ses lunettes de lecture, mais sa curiosité était bien plus forte en cet instant. Attrapant les branches de la monture, elle les déplia avant de la mettre enfin sur son visage.  

 

Ce n’était pas par excès de coquetterie : les lunettes lui donnant un visage plus sérieux et intellectuellement plus développé, mais elles lui rappelaient les effets de l’âge sur son corps, sa lecture devenant plus difficile. Récupérant au passage une boite à biscuits, elle retourna dans le salon et se réinstalla confortablement dans son fauteuil. Elle devait faire vite : vu l’heure, ses enfants et mari ne tarderaient pas à regagner la maison.  

 

Saisissant dans chacune de ses mains, d’un coté la feuille, de l’autre un des biscuits, elle se mit finalement à la lire tout en grignotant calmement un petit sablé :  

 

   

 

   

 

Sugar boy,  

 

Comme tu le sais, je ne suis pas très doué pour les mots, alors je me suis dit, pourquoi ne pas écrire ce que je n’arrive pas à te dire... C’est vrai que c’est un peu lâche de ma part, et même si je te l’ai avoué à demi-mots lors du mariage de Miki et de l’autre tête de poulpe, je ne me sens pas suffisamment courageux pour t’avouer ce que mon cœur sait déjà depuis des mois. Alors peut être y arriverai-je mieux sur ce papier ?  

 

Je m’aperçois bien au fil des jours que mon air idiot envers les autres femmes, quand je les pourchasse dans la rue pour te donner le change, te fait de plus en plus souffrir. Au point que la dernière fois, je t’ai vue, pour la première fois depuis sept ans, abandonner la partie au lieu de me poursuivre dans la rue avec ta sempiternelle massue. Ce jour là, je l’avoue, la douleur dans ton regard alors que cette femme ne m’intéressait pas plus que les autres, m’a fait plus mal que si tu m’avais tiré une balle en plein cœur. Comment te dire que je ne cherche en fait qu’à me prouver ton amour pour moi en te rendant jalouse chaque jour de me voir faire le joli cœur auprès des beautés de la capitale ? Et pourtant, parmi toutes celles que je peux voir passer dans la rue, aucune ne m’intéresse si ce n’est toi.  

 

Comment te rassurer sur mes sentiments pour toi par des mots qui refusent pour le moment de sortir de peur qu’ils ne soient vains ou gauches ? Depuis mon « aveu », je tente en vain chaque jour de te les dire... Mais on ne m’a pas appris à dire ces choses là. Je ne sais que me battre et répondre dans cette vie même si tu m’as ouvert les yeux sur ce qu’était réellement LA vie.  

 

Aucune des femmes que j’ai pu connaitre avant toi ne m’a fait battre le cœur, ni n’a envahit mes pensées comme tu peux le faire. Je ne cesse chaque jour de me poser des questions sur toi, sur moi, sur le « nous » que j’ai envie que nous soyons, que j’ai peur que nous devenions envers les autres.  

 

Je sais que tu es déjà une cible pour nos ennemis rien que pour être ma partenaire. Qu’est-ce que cela deviendrait s’ils connaissaient les sentiments que j’ai pour toi ? Et même si je te vois t’améliorer de jour en jour pour survivre dans mon monde, je ne peux retenir cette peur qui m’envahit à l’idée que quelqu’un puisse s’en prendre à toi ou pire encore, te retirer à moi.  

 

Si je passe mon temps à te faire sortir de tes gonds pour mieux encore me prouver ton amour, c’est aussi parce que je vois bien, au fil des ans, le regard des autres hommes se poser sur toi de plus en plus avidement. Tu t’épanouies au fil du temps passant, devenant de plus en plus belle, de plus en plus désirable, et j’ai bien du mal à résister à l’envie de t’attraper la taille pour goûter enfin au nectar d’un de tes baisers contre ma bouche.  

 

Te savoir si près de moi et pourtant si loin dans ta chambre, quand je me retrouve, chaque soir, seul dans mon lit, me rend fou. Et il me faut bien des heures avant que je ne trouve le sommeil, me retournant sans cesse dans la froideur de mes draps alors que mon corps n’aspire qu’à être réchauffé par le tien. Mes nuits deviennent tortures quand je pense à tes formes si parfaites, à tes courbes qui s’adapteraient si parfaitement contre moi.  

 

Je n’ose même plus m’approcher de toi de peur de me laisser aller à des gestes qui pourraient te choquer. Tu es si innocente des choses qui peuvent se produire entre un homme et une femme, que je ne veux pas te brusquer ou t’effrayer. L’harmonie entre deux corps qui s’aiment est un acte aussi doux que puissant. Mais lorsque tu t’approches de moi, je n’arrive plus à résister à l’envie de te faire découvrir à quel point un cœur peut battre la chamade lorsque deux êtres s’aiment.  

 

J’ai peur moi même des sensations que tu éveilles en moi, de sentir mon cœur battre si vite rien qu’en te regardant... Qu’adviendrait-il de lui si je te tenais dans mes bras ? Si je t’embrassais ? Si je te faisais découvrir l’amour que j’éprouve pour toi ?  

 

Ne serait-ce pas là le meilleur moyen de te prouver tout l’amour que j’ai pour toi ? Te faire ressentir toutes les émotions qui balayent mon cœur quand je te vois, chaque matin, arriver dans ma chambre pour me réveiller ? T’emporter dans mes bras plutôt que de jouer de ta jalousie en prononçant le nom d’une autre ? Et faire vibrer ton cœur et ton corps au même rythme que les miens.  

 

Mais j’ai bien trop peur de perdre mon sang froid et de t’emporter contre moi, avant même de n’avoir pu prononcer ces mots que tu attends depuis tellement de temps. Et j’ai aussi trop peur de brusquer cette pudeur et cette innocence que j’aime tant en toi, en te prenant dans mes bras pour embrasser enfin tes lèvres. Alors oui, cette lettre est sûrement la meilleure des déclarations que je puisse te faire pour le moment... Pour te rassurer avant même d’arriver à combattre moi-même la timidité qui m’habite et avoir le courage de te dire de vive voix que je t’aime.  

 

Ryo.  

 

   

 

   

 

Rabaissant la lettre pour la déposer sur la table basse devant elle, Mme Kirisute se leva et avala d’un coup sec le morceau de gâteau qu’elle avait cessé de mâcher au beau milieu de sa lecture. Le visage rougi, elle se passa une main sur son front pour vérifier sa température et déboutonna le premier bouton de son chemisier. Il lui semblait que la température de la pièce s’était légèrement élevée depuis qu’elle s’était perdue dans sa lecture.  

 

Enlevant ses lunettes, elle les referma délicatement et s’empressa de les replacer dans leur boitier. Elle caressa du bout des doigts le dragon argenté et posa la boîte au dessus de la missive avant de retourner dans la cuisine chercher son cartable pour ranger cette lettre qu’elle devait rendre à tout prix à ses propriétaires.  

 

Un peu honteuse d’avoir céder à sa curiosité, elle se rassura en se disant qu’au moins, elle savait désormais que la petite Yaël était le fruit d’un amour passionné entre ses parents et qu’elle devait être la plus gâtée des petites filles. Elle enviait cette maman qui avait la chance d’avoir une aussi belle lettre comme promesse d’amour. Plongée dans cette pensée, elle n’entendit pas le carillon de sa porte d’entrée indiquant que sa famille était, elle aussi, rentrée. Et ne s’en rendit compte que lorsqu’elle fut tirée de son songe par ses garçons réclamant leur goûter. Elle commença à sortir du frigidaire des jus de fruits, puis confectionna quelques tartines tandis que ses garçons se mettaient à table. C’est alors qu’elle entendit résonner la voix de son mari dans le salon :  

 

- C’est quoi ça ?  

 

Se rendant compte qu’elle avait laissé la lettre à même la table basse, elle se précipita dans son salon pour récupérer ce précieux document. Elle trouva son mari, tout sourire aux lèvres, tenant le bras gauche levé avec, dans sa main, cette déclaration d’amour, l‘empêchant de la récupérer.  

 

- C’est rien, juste un dessin que m’a fait une élève ! affirma-t-elle sur un ton peu convainquant tout en sautillant pour attraper le dessin.  

 

- Vraiment, c’est bizarre, il y a quelque chose d’écrit dessus.  

 

Retournant la lettre, son mari fit mine de tenter de décrypter les lignes rapidement.  

 

- Oui, et c’est pour ça que je la rendrai demain aux parents de la petite Yaël. Rend la moi avant de l’abimer !  

 

- Et tu n’as pas été tentée de lire ce qu’il y a dessus ?  

 

Avisant le boitier de ses lunettes qui se trouvait encore sur la table basse, comme un indice implacable de son forfait, Mme Kirisute ne sut que répondre, se dénonçant ainsi. Il n’y avait que son mari pour connaitre ses petits travers qui, selon lui, le faisait craquer. La regardant avec des yeux pétillants, son mari lui remit la lettre dans les mains en lui glissant doucement à l’oreille :  

 

- Si tu veux, je pourrais te faire un joli dessin moi aussi ce soir.  

 

Rougissant en comprenant le sens de ces paroles, elle s’empressa de regagner la cuisine afin de ranger la lettre dans son cartable, et reprit la préparation du goûter de ses garçons. Elle sentait bien le regard tendrement moqueur de mari posé sur elle depuis le salon. Et n’arrivait plus, de ce fait, à contenir le rouge de ses joues.  

 

Elle se demandait maintenant quelle serait sa réaction devant les parents de la petite Yaël, en particulier son père qu’elle n’avait pas encore rencontré depuis la rentrée des classes. Mais pourquoi avait-elle insisté pour les recevoir absolument tous les deux ? Voir Mme Saeba seule, aurait été bien moins difficile finalement. Elle poussa tout de même un soupir de soulagement en constatant que, bien heureusement, sa petite élève ne savait pas encore lire. Mais comment avait-elle pu se retrouver à dessiner sur cette feuille si personnelle ?  

 

Envoyant ses enfants faire leurs devoirs sur la grande table de la salle à manger maintenant qu’ils avaient fini leurs tartines de confiture, elle retourna une fois de plus dans son frigo et placards pour sortir les ingrédients nécessaires au repas du soir. Avisant le plat qu’elle avait confectionné la veille, elle le sortit et commença à tremper les galettes de riz dans de l’eau tiède pour rouler les pâtés impériaux qu’elle avait prévu de faire.  

 

Elle ne cessait de penser encore et encore aux mots inscrits sur ce papier glissé dans son cartable, piquant régulièrement des fards sous l’œil amusé de son mari qui ne manquait pas de jouer avec elle chaque fois qu’il passait dans la pièce. Elle soupira en espérant mettre fin une fois pour toute à son malaise en rencontrant les parents de son élève le lendemain, tout en sachant que, ce qu‘elle avait lu, allait la hanter jusque dans son sommeil. Se concentrant sur le difficile exercice qu’était le roulage de ses nems, elle arriva enfin à chasser les images qu’avaient éveillé en elle cette curieuse lettre. 

 


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