Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: macema

Beta-reader(s): Stef50

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 04-10-10

Ultimo aggiornamento: 19-01-11

 

Commenti: 31 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Une école, une massue, un coloriage et ....

 

Disclaimer: Les personnages de "La curiosité est un vilain défaut ?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La curiosité est un vilain défaut ?

 

Capitolo 5 :: 5

Pubblicato: 16-01-11 - Ultimo aggiornamento: 16-01-11

Commenti: Non non, pour une fois je ne suis pas en retard... Juste à l'heure pour souhaiter un Joyeux anniversaire Kithawke ma picarde adorée. Du coup, je maje aujourd'hui exprès pour cela. Bon finalement ce n'est encore pas le chapitre final... Et puis le suivant, j'en sais rien encore puisque le double de la petite ronfleuse massueuse de fille Saeba tente de me faire écrire encore, encore et encore un chapitre supplémentaire... Mais tant que ça vous plait c'est le principal. Merci à mon Aya d'amour qui m'a corrigée aussi rapidement qu'un TGV, bipbip bêta ^^. Bisous à tous et Bonne lecture. PS : Qui a dit que je ne savais pas faire de dialogues ?

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Mme Kirisute indiqua à Yaël le coin à jouets pour pouvoir parler plus tranquillement avec ses parents, mais la petite fille se dirigea de son propre chef vers la bibliothèque dont elle sortit un grand livre. Rien qu'à son regard, on pouvait voir l’avidité qu’elle avait de savoir quelles histoires il pouvait bien contenir. S’installant sur un des poufs à cotés des étagères, elle ouvrit rapidement le livre avec des yeux émerveillés.  

 

Les trois adultes la regardèrent en souriant avant de s’installer. Si les deux femmes s’assirent rapidement avec facilité, Mr Saeba se demandait encore comment faire pour y arriver sans recasser une autre chaise lorsqu’une idée lui vint. Saisissant l’objet en question, dont le dossier faisait à peine la hauteur de sa main, il se plaça devant la table et, tout en s’accroupissant, jambes écartées, ramena par l’arrière le siège pour le positionner sous son postérieur. Il était finalement assis, ses genoux dépassant de la table. Tournant la tête vers sa femme, il constata qu’elle ne la regardait pas et en profita pour faire un clin d’œil à la maitresse de sa fille. Cette dernière se mit à pouffer tout en lui adressant un discret pouce levé en signe de bravo... Ce geste qui était à peine visible n’échappa pourtant pas à la mère de Yaël, laquelle regarda successivement son mari et Mme Kirisute avec un regard à la fois étonné et suspicieux. Mais que c’était-il donc passé pendant les cinq minutes où elle avait été absente ?  

 

Mme Kirisute reprit son air calme et sérieux et débuta la conversation :  

 

- Tout d’abord bonsoir Mr et Mme Saeba. Avec toutes ces péripéties, je n’ai pas eu le temps de vous saluer correctement. Excusez-moi...  

 

- Oui, oui bonsoir... Ne vous excusez pas, balbutia Mme Saeba gênée... Nous même n’avons pas eu le temps de le faire non plus...  

 

Puis voyant que son mari n’en faisait pas de même, elle lui donna un léger coup de coude dans le flanc pour le faire réagir.  

 

- Oui, c’est vrai bonsoir Mme Kirisute. Il ajouta avec un regard complice : Ravi de faire votre connaissance.  

 

Se remémorant soudainement la façon dont ils avaient justement pu faire connaissance, Mme Kirisute se mit à rougir tout en se mordillant la lèvre inférieure.  

 

- Bie... bien, je vous... vous ai convoqués pour plusieurs points au sujet de Yaël... Tout d’abord, Mme Saeba le sait déjà, Yaël est une petite fille enjouée, intelligente avec beaucoup de capacités... Elle a une grande passion pour les livres et se jette littéralement sur tous les nouveaux ouvrages qui peuvent arriver dans la classe...  

 

- Oui c’est vrai qu’à la maison, elle passe plus de temps aussi dans ses livres qu’à jouer, déclara Mme Saeba.  

 

Mme Kirisute ouvrit le cahier de vie de sa petite élève, avant de le tourner vers ses parents.  

 

- Comme vous pouvez le voir, elle n’a pas de soucis particuliers et me fournit un travail qui respecte toujours la consigne et, je dois l’avouer, particulièrement soigneux pour son âge.  

 

Si Mme Saeba jeta un œil distrait au travail de sa fille qu’elle connaissait déjà, le père de Yaël attrapa le cahier qu’il tourna page à page avant de le caler contre son visage pour essayer de comprendre ce que pouvait représenter ce visage souriant dans ce coin, ou cette couleur orange qui reprenait un hiragana mal dessiné alors qu’à coté le trait suivant était en violet. C’est avec un visage pour le moins dubitatif qu’il posa finalement le cahier sur la table, tout en déclarant :  

 

- Si ce n’est pas son travail en classe qui pose problème, pourquoi nous avoir donné rendez-vous ?  

 

Il vit alors la tête de sa femme s’abaisser d’un coup jusqu’à ce que son menton se pose contre la surface de la table.  

 

- Je pense en avoir une petite idée, déclara-t-elle à mi-voix, tout en tentant de se faire aussi petite qu’elle le pouvait, le visage mortifié de savoir à l’avance le sujet pour lequel on lui demandait encore de venir. Yaël a encore utilisé une de ses massues ?  

 

Mme Kirisute ne put s’empêcher de prendre en pitié cette pauvre maman qu’elle convoquait presque tous les deux semaines pour la même raison.  

 

- Oui, mais je vous rassure, rien de trop grave, comme d’habitude Mme Saeba. Cependant, je me suis dit que cette fois, il serait temps d’être plus autoritaire à ce sujet. C’est pourquoi j’ai voulu aussi convoqué Mr Saeba, afin de montrer à Yaël que ses deux parents sont solidaires vis à vis de ce sujet.  

 

- Quelles massues ? se mit alors à demander le papa qui avait écouté ces paroles, son sourire grandissant au fur et à mesure qu’il commençait à comprendre ce qui serait le sujet principal de la conversation.  

 

Il fixait sa femme contrite d’un regard taquin. Alors comme ça Kaori avait déjà été convoquée à l’école parce que Yaël possédait des massues qu’elle utilisait. Et apparemment, plusieurs fois. Amusé, il attendit patiemment que sa femme relève la tête. Lorsqu’elle le fit, ce fut pour se retrouver face au regard malicieux de son mari... Elle comprit tout de suite à son regard qu’il allait profiter de son désarroi et se mit à rire de gêne.  

 

- Tu sais bien, lui mentit-elle, je t’en ai parlé une fois ou deux !  

 

Elle soutint alors son regard, le défiant de la contredire devant l’enseignante.  

 

- J’en ai vraiment pas le souvenir non... Il semblerait bien qu’on me cache des choses, continua-t-il tout en souriant de plus belle.  

 

- Oh, c’est parce que tu n’as dû m’écouter que d’une oreille distraite comme à ton habitude.  

 

- Peut-être... Et donc, si je comprends bien, Yaël fait usage de ses massues sur ses petits camarades ?  

 

- Oui, on peut dire ça... lui répondit Mme Kirisute. En fait, votre fille a tendance à s’emporter vis à vis des garçons. Elle est très méfiante apparemment et, nous avons un élève particulièrement affectueux dans notre classe, voyez-vous... Il ne pense qu’à faire des bisous aux filles... Alors souvent Yaël réagit au quart de tour... Je peux comprendre qu’elle n’aime pas ça, mais j’aimerai qu’elle vienne me le dire au lieu de sortir tout de suite les grands moyens ou sa massue. Voyez-vous, je ne pense pas qu’une massue soit la meilleure solution contre un simple bisou réclamé.  

 

- Je me demande de qui elle peut tenir ça, se mit à déclarer Mr Saeba tout en regardant sa femme avec un grand sourire...  

 

- Donc hier, je lui ai demandé de me donner ses massues que j’ai confisquées, ainsi que d’autres objets plus ou moins... Enfin, voyez par vous même.  

 

Mme Kirisute se leva pour ouvrir son grand placard où elle avait rangé les objets de la petite fille. Elle déposa alors les massues, le bazooka à eau et les autres accessoires de Yaël sur la table devant son père qui faisait les yeux ronds à chaque objet posé...  

 

- Mais depuis quand Yaël a-t-elle tout cet attirail ? demanda-t-il à sa femme, et c’est quoi ce bazooka et ce kompeito ? Ca sort d’où ?  

 

- Ben euh... Mme Saeba se mit à triturer ses doigts de gêne. Le bazooka c’est de la part d’Umibozu, il lui a offert à son dernier anniversaire... Quant au kompeito, c’est Mick qui lui a acheté lorsque Yaël lui a raconté qu’un de ses camarades l’embêtait à l’école...  

 

- Mais tu veux qu’elle tue quelqu’un avec tout ça ? Qu’elle ait une massue sur elle, je veux bien... Mais là on dirait que tu la laisses aller à l’école armée pour la guerre...  

 

- Ah toi n’en rajoutes pas, déclara la maman sur un air effarouché en pointant son index sur le torse de son mari, si son père n’était pas un incorrigible coureur de jupons d’abord, j’aurai pas eu à m’inquiéter que notre fille puisse croiser la route d’un pervers des bacs à sable... Et puis quand Yaël m’a expliqué que le petit Kyohei voulait regarder sous sa jupe, il a bien fallu que j’agisse pour qu’elle puisse se défendre la pauvre...  

 

- D’abord, je ne vois pas ce que tu veux dire par coureur de jupon moi, rétorqua ce dernier en croisant les bras. Et puis tu as vu quels dégâts produit ta jalousie d’abord quand tu utilises tes massues ?  

 

A ces mots, il lui indiqua la pauvre table scindée en deux juste à côtés d’eux.  

 

- En parlant de ça,... les interrompit la maitresse qui regardait les deux parents les yeux ronds... Comment comptez-vous rembourser ce problème ? De plus, il va falloir reboucher le trou dans la cour de l’école...  

 

- Et voilà !!! C’est qui qui va encore devoir travailler pour rembourser les dégâts ? Hein ? Je suis un pauvre homme incompris doté d‘une femme jalouse, qui, en plus de subir tous les coups que tu peux me donner, doit en plus travailler pour réparer tes bourdes...  

 

Mme Saeba allait répliquer lorsque Mme Kirisute l’interrompit :  

 

- Si nous en revenions à Yaël et à ses massues... S’il vous plait...  

 

- Oui, je suis désolée Mme Kirisute, je...  

 

Marquant un temps de réflexion, la maman de Yaël esquissa un demi-sourire envers l’enseignante lorsque la voix du papa murmura :  

 

- Et au fait, c’est qui ce Kyohei qui veut regarder sous les jupes de ma fille ?  

 

Se raclant la gorge, Mme Kirisute annonça :  

 

- Voilà donc, j’aimerais désormais que nous nous mettions d’accord. Je comprends que vous ne vouliez pas que Yaël soit importunée par son petit camarade. Cependant comme je vous l’ai dit, je pense qu’il y a une autre solution plutôt qu’elle ne sorte ses massues sur ses petits camarades. Je n’imagine pas les problèmes qu’elle risque de créer au collège ou même au lycée si elle continue à les utiliser sur les adolescents qui tomberont amoureux d’elle. C’est pourquoi je préférerais qu’elle vienne me prévenir lorsqu’un garçon l’embête et que ses massues restent à la maison.  

 

- Oui, je comprends...  

 

- Je suis tout à fait d’accord avec vous Mme Kirisute, déclara le papa, puis en se tournant vers sa femme, il ajouta. D’ailleurs Kaori, je pense que tu pourrais commencer par lui donner l’exemple en laissant les tiennes à la maison aussi.  

 

Voyant que Mme Saeba commençait à prendre un air revêche et que son visage rougissait de rage, Mme Kirisute se leva et chercha des yeux sa petite élève dans le coin lecture...  

 

- Je pense que si nous sommes d’accord, je vais aller chercher Yaël pour que nous lui en parlions...  

 

- Maman va devoir laisser ses massues à la maison ?  

 

Sursautant au son de la petite voix qui provenait de derrière elle, Mme Kirisute se retourna pour apercevoir Yaël et le livre qu’elle lisait à la main.  

 

- Yaël ? Depuis quand es-tu arrivée ici ma chérie ?  

 

- Maîtresse, c’est vrai que ma maman, elle va devoir laisser ses massues à la maison ? Mais elle va faire comment quand papa fait des bêtises avec les dames ?  

 

Se regardant l’un l’autre, Mr et Mme Saeba mirent tous deux leurs mains derrière la tête tout en riant de gêne. Puis s’apercevant de leurs gestes communs, retirèrent celles-ci vivement.  

 

- Euh... Tu sais Yaël, ça c’est ta maman et ton papa qui verront pour ça, lui répondit Mme Kirisute en s’accroupissant à hauteur de la petite fille. Par contre, j’ai parlé avec eux de tes massues. Tu veux bien écouter ce qu’on en pense ?  

 

La petite fille opina de la tête et, posant son livre sur la table, elle se tourna pour prendre une chaise et s’installer à coté de sa maitresse. En voyant ses précieuses massues posées sur la table, un sourire éclaira son visage et elle se mit à en prendre une pour la câliner comme un doudou.  

 

- Donc Yaël, expliqua Mme Kirisute, un pincement au cœur de devoir séparer Yaël de ses jouets préférés, si tu nous as entendus, je viens de parler à ta maman et ton papa de tes massues. Et nous sommes d’accord sur le fait que tu n’as plus le droit de les emmener à l’école. Elles doivent rester à ta maison...  

 

- Alors je peux garder mon kompeito, maîtresse ? Tu sais c’est mon tonton Mick qui me l’a offert. J’aime beaucoup tonton Mick !  

 

- Euh non ma chérie, répliqua aussitôt Mme Saeba, le kompeito et le bazooka à eau devront également rester rangés dans ta chambre.  

 

- Mais comment je vais faire moi si Kyohei m’embête ? Je veux pas qu’il me fasse des bisous moi ?  

 

- Tu devras aller le dire à ta maitresse ou à celle qui surveille la cour ma belle, répondit alors son père.  

 

- Mais papa...  

 

- Il n’y a pas de mais. Les massues comme le reste de tes objets pour te défendre contre les garçons ne doivent pas être emmenés à l’école ! En échange, Mme Kirisute sera là pour les empêcher de t’embrasser... Puis tu sais Yaël, rajouta-t-il d’une voix douce, ce n’est pas méchant quand un garçon veut te faire un bisou sur la joue... Les femmes devraient le savoir... Regarde, ta maman adore quand je l’embrasse... Aieuh  

 

- N’en rajoute pas toi ! déclara Mme Saeba qui venait de mettre une discrète tape sur la tête de son mari... Donc Yaël, quand Kyohei ou un autre garçon vient t’embêter, tu vas le dire à Mme Kirisute.  

 

- D’accord, acquiesça la petite fille avec un grand sourire... Parce que moi j’aime pas les bisous de Kyohei, seulement ceux de papa et tonton Mick.  

 

Puis elle se tourna vers son enseignante et lui demanda :  

 

- Maîtresse... Tu n’aurais pas vu mon dessin ? C’était un dessin pour toi !!! Je le trouve plus dans mon cartable... C’est un beau dessin avec papa et maman dessus que j’ai fait sur une feuille à papa... 

 


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