Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 08-06-11

Ultimo aggiornamento: 02-09-17

 

Commenti: 79 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Capitolo 8 :: 8

Pubblicato: 04-01-12 - Ultimo aggiornamento: 12-06-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« L’interdit donne de la saveur, la censure du talent ». Marc Vilrouge  

 

Kenji rentra chez lui, il prit une bonne douche et se prépara pour sa soirée en compagnie de ses amis que Ryô qualifiait de non fréquentables. En effet, ce soir, Kenji allait certes danser mais surtout boire et peut-être fumer des substances illicites. Le nettoyeur s’habillait lorsque l’on frappa à sa porte.  

 

- Oui ?  

- Bonsoir… Fit Déborah, en pénétrant dans la pièce.  

- …  

- Tu te fais beau on dirait ? Sourit-elle.  

- Comment va Amélie ?  

- Elle va beaucoup mieux, elle se prépare également…  

- Ok…  

- Dis-moi Kenji, les filles te trouvent perturbé ces derniers temps… Quelque chose te tracasse ?  

- Non, tout vas bien !  

- Elles disent pourtant que depuis quelques mois tu n’es plus sensible à leur charme…  

- J’n’ai pas la tête à ça c’est tout !  

- Tu ne veux pas m’en dire plus ?  

- C’est rien je te dis, c’est la mission qui me fais chier c’est tout !  

- La mission ? Je t’ai rarement vu t’inquiéter pour ce genre de chose mais, il est vrai que ce que nous devons faire n’est pas évident…  

- Ouais…  

- Tu es sûr que c’est tout ?  

- Oui ! Claqua t-il sèchement.  

- Bien…  

 

Déborah alla vers la poubelle de la cuisine pour jeter son chewing-gum, elle ouvrit le couvercle et y fit une découverte très intéressante.  

 

- La mission hein ?  

 

Déborah sortit le tissu rouge et se retourna vers Kenji. Celui-ci resta bouche-bée.  

 

- C’est étrange, il me semble connaitre cette robe ? Elle ne peut pas être à Marie, elle déteste les couleurs, et ce n’est pas la taille d’Amélie… Mais, sur qui je l’ai vu… Le taquina-t-elle, un sourire malicieux sur les lèvres. Ah mais oui, elle ne serait pas à la charmante jeune fille qui t’a sauvé la vie ?  

- Arrête ! Hurla celui-ci, en lui arrachant des mains le tissu, pour le jeter violement dans la poubelle.  

- Elle est venue ici ?  

- Oui et alors ?  

- Alors ? Depuis que tu as croisé le chemin de cette jeune fille, tu ne désires plus tes anciennes amantes et en plus tu as l’air très déstabilisé…  

- La ferme !  

- Existerait-il une femme capable de te faire ressentir du bien-être ?  

- Déborah, ça suffit, elle est venue ici, elle s’est changée et est repartie !  

- Je ne pense pas qu’elle soit venue d’elle-même, elle a bien trop peur de sa sœur et étant donné le message d’Amélie, elle ne se serait pas risquée à venir ici !  

- …  

- Kenji ?  

- Quoi ? Tu veux savoir quoi ? Je l’ai trouvé dans la rue, sous la pluie, en train de pleurer et sa robe était toute déchirée et…  

- Et tu t’es inquiété ?  

- Non, j’ai eu pitié, c’est tout !  

- Tellement que tu as couché avec elle…  

- Arrête ! Cria-t-il, en plaquant la jeune femme contre le mur, tout en la fixant de son regard sombre.  

- Les draps doivent être encore chaud, tu n’as même pas eu le cœur de faire ton lit…  

- …  

- J’aimerais que tu ais cette rage aussi quand on te parle de moi, mais visiblement il n’y a que quand on te parle de cette fille que tu es troublé… Elle a de la chance… Dit-elle sérieusement une pointe de tristesse dans la gorge.  

- …  

- Rassure toi, je ne dirais rien aux filles, je n’ai pas envie qu’autre chose que sa robe soit déchirée…  

- Merci… Murmura-t-il tout bas, tout en s’écartant d’elle.  

- Je t’en pris… Au fait, Quentin voudrait que tu viennes le border…  

- J’arrive…  

 

Déborah s’en alla. Kenji s’approcha de son lit et s’allongea, il avait mal à la tête, il ne savait plus où il en était, ce qu’il pensait, ce qu’il devait faire et pire ce qu’il ressentait. Une fois de plus, le nettoyeur était en colère. Cette jeune fille le faisait tourner en bourrique, tout était plus simple avant qu’il ne croise sa route.  

 

Kenji avait de la rancœur, quand il tourna la tête sur le côté où plutôt Hélène avait dormit. Elle avait l’air si faible, si fragile mais surtout si bien. Elle lui souriait sans cesse, elle était intimidée, simple et elle dégageait de la gentillesse. Perdu dans ses pensées, le cœur horriblement troublé, le jeune homme prit l’oreiller d’Hélène et respira son parfum. Son odeur y était surtout présente, mais un parfum délicat s’y émanait légèrement. Il ferma les yeux et son corps fut envahit par des millions de frissons. Ce léger parfum lui fit perdre la raison et le ramena à sa nuit passée. Quelle tendre nuit, que de sensations extrêmes et si bons à ressentir. Il surprit son cœur à battre à cent à l’heure, il se maudit, comment pouvait-il se laisser aller ainsi ?  

 

Entendant de la musique parvenir jusqu’à ses oreilles, Kenji sortit de sa rêverie, le regard dur. Il se leva avec plus d’audace, convaincu que cette soirée lui ferait le plus grand bien. Sortant de son appartement, cigarette aux lèvres, il voulait à tout prix oublier ce moment de bonheur, priant intérieurement que ces images de tendresse, ne reviennent plus jamais le hanter.  

 

* * * * * *  

 

Kaori préparait le diner pour son cher partenaire. Elle chantonnait dans la cuisine, sa mélodie était douce et entrainante, Ryô assis à table était apaisé. La jeune femme s’apprêter à annoncer que le repas était bientôt prêt, lorsqu’elle vit le nettoyeur fermer les volets.  

 

- Ryô, tu fermes les volets maintenant ?  

- Oui…  

- Ce n’est pas dans ton habitude d’avoir peur du noir ! Sourit-elle d’un air taquin, devinant parfaitement pourquoi il le faisait désormais.  

- Comment fais tu pour me connaître aussi bien ? Lui demanda-t-il, en s’approchant doucement d’elle.  

- Et toi, comment sais-tu que j’avais deviné ? Sourit-elle.  

- Kaori ?  

- Oui…  

- Tu, tu ne me trouves pas trop vieux ?? Lâcha-t-il soudainement, d’un air boudeur.  

- Quoi ?  

- Une femme est venue s’installer à notre table tout à l’heure, elle a dit que j’étais beau, mais que j’étais trop vieux et qu’elle préférait Kenji !  

 

Kaori éclata de rire.  

 

- Tu trouves ça drôle ??  

- Oui… Tu fais une de ces têtes…  

- Je ne trouve pas ça rigolo moi, je ne suis plus sexy, ni attirant, je ne suis plus qu’un vieux crouton !! Trente trois ans, c’est cinquante ans pour les jeunes d’aujourd’hui…  

 

Kaori ria une nouvelle fois, les remarques de son bien-aimé étaient toujours très amusantes.  

 

- Ne fais pas cette tête Ryô, tu…  

- Je suis trop vieux pour toi ?  

- Quoi ?  

- Cette fille était à peine plus vieille que toi… Je suis trop vieux ?? Tu mérites un beau jeune homme en pleine forme qui a ton âge… Dit-il tristement toujours avec sa tête de boudeur.  

- Ryô… Fit-elle, en le fixant du regard.  

- Oui…  

 

Un énorme bruit comme une commode qui venait de s’écrouler se fit entendre dans tout l’appartement. Kaori renversa une énorme massue de un million de tonnes, sur le crâne du nettoyeur qui ne s’y attendait pas.  

 

- Mais, qu’est-ce qui t’a prit ? Cria-t-il, en se frottant la tête.  

- C’est pour avoir osé draguer une fille, alors que… Alors que… Se mit-elle à rougir.  

- Alors que quoi ? Demanda-t-il amusé.  

- Alors que je n’étais pas là, voilà !!  

- Sugar… Dit-il tendrement.  

- Quoi ?  

- Pardon…  

- Hein ?  

- Pardon d’avoir dragué cette fille et aussi pour la réflexion de ce matin…  

- Hum…  

- Je suis allé un peu loin…  

- Ryô, ne t’excuse pas… Je sais que tu ne pensais pas ce que tu disais…  

- Kaori, j’ai dit à Kenji que toi et moi…  

- Je croyais que tu ne voulais que personne ne soit au courant ?  

- Oui, mais, je n’ai pas pu m’empêcher de dévoiler mon bonheur…  

- Ah oui ? Rougit-elle de plus belle.  

- Surtout qu’il m’a avoué avoir passé la nuit avec la jeune fille de l’autre jour…  

- Ah oui, Hélène c’est ça… Il s’est enfin lancé c’est bien…  

- Oui… Enfin, il n’a pas l’air de vouloir assumer, ni même d’être officiellement avec elle, mais bon… Espérons qu’il se jette à l’eau tout de même…  

- Oui…  

- Kaori… Tu ne m’as pas répondu… Tu me trouves vieux ? Recommença t-il avec son air de bébé.  

- Ryô, tu n’es pas vieux…  

- Il y a quand même dix années qui nous séparent…  

- Cela te pose un problème ?  

- Non, je suis même plutôt fier…  

- Je te trouve beau et tes traits d’homme mûr te rendent encore plus séduisant…  

- Merci Sugar…  

 

Ryô s’approcha de Kaori, et, tendrement, posa une main sur sa joue, tandis que la deuxième se dirigea sur sa hanche, afin de l’attirer tout contre lui. Le cœur de la jeune femme se mit à battre la chamade. Délicatement, le nettoyeur déposa ses lèvres sur celles de son ange et alors qu’il était sur le point de goûter au paradis, il vit sa partenaire s’éloigner de lui.  

 

- Qu’est-ce qu’il y a ? Demanda-t-il, intrigué par son comportement.  

- Ca sent le… le brûler !!! Non !!!!  

 

S’élançant comme une folle vers la cuisine, Kaori ouvrit le four et vit son fameux poulet au curry carbonisé. Rapidement, elle sorti le plat et ouvrit la fenêtre, afin de laisser cette fumée se dissiper et cette odeur de brûler s’effacer.  

 

- Non… Mon poulet… Sanglota la jeune femme  

 

Une fois la fumée évacuée, le nettoyeur referma la fenêtre et le store.  

 

- J’ai tout raté…  

- C’n’est pas grave Sugar…  

- Mais si, je n’ai jamais raté un seul de tes plats !  

- Tu ne vas pas être triste pour ça… Fit-il, tout en se glissant derrière son ange, ses lèvres à quelques centimètres de son cou.  

- Un peu, je n’aime pas louper mes recettes, c’était une toute nouvelle pour toi en plus… Bouda-t-elle.  

 

Ryô sourit, cette femme était parfaite, où gardait-elle tout son amour ? Sûrement au même endroit où se trouvait le sien également. Il la trouvait tellement attendrissante avec son air boudeur. Afin de la réconforter, le nettoyeur déposa de petits baisers dans son cou, la faisant frissonner de désir.  

 

- Ne t’en fais pas, je n’ai plus très faim de toute façon… Murmura t-il sensuellement.  

- Ah… Oui… Rougit celle-ci, d’une voix douce.  

- J’ai envie de goûter au corps sucré de ma Sugar…  

 

La jeune femme ne put dire un mot de plus, que déjà son partenaire l’embrassait fougueusement, tout en la serrant fortement contre son torse.  

 

- Tu viens te coucher avec ton vieil étalon… Dit-il avec un grand sourire, réflexion qui fit rire sa moitié.  

- Tu es bête…  

- J’aime te faire rire Kaori… J’aime te voir heureuse…  

- Je suis toujours heureuse avec toi…  

- Dans ce cas… Je peux faire tout ce que je veux !!! Finit-il avec son rire de pervers.  

 

Il attrapa Kaori, et courut vers la chambre comme un fou.  

 

- Ryô !!  

- Ah oui, tu vas goûter à l’excellence de l’étalon de Shinjuku !  

 

Kaori commençait à avoir peur. Son amant avait l’air très excité. Elle était persuadée qu’elle aurait droit à un Ryô complètement fou que romantique. La jeune femme n’était pas au bout de ces surprises, le nettoyeur ferma la porte avec son pied et, toujours collé contre le corps de son ange, il se jeta sur le lit. Il se mit à la chatouiller et à l’embrasser partout, le nettoyeur était amoureux des ricanements de son amante, combien il aimait la rendre joyeuse et souriante. Ces tendres pensées calmèrent les dingueries de Ryô et regarda son ange profondément.  

 

- J’ai envie de toi Kaori…  

 

La jeune femme rougit mais, envahit par les désirs de son homme, elle embrassa celui-ci avec passion. Le couple de nettoyeurs allait une nouvelle fois connaître une nuit charnelle.  

 

* * * * *  

 

Kazue rentra avec impatience dans son appartement afin de retrouver son homme. Elle posa son manteau et fut éblouit par la beauté de son appartement.  

 

- Mick… C’est…  

- Ca te plait ?  

 

L’américain avait dispersé des pétales de roses blanches sur le sol, des bougies étaient les seules lumières dans la pièce, émettant une ambiance des plus romantiques et une table plus qu’appétissante était dressée afin de les régaler.  

 

- Chéri… Tu… Je suis charmée…  

- Ce n’est que le début ma princesse… Dit-il, embrassant amoureusement sa compagne.  

- Mick…  

- Notre premier régale sera un bain bien chaud que j’ai soigneusement préparé…  

- Oh, chéri…  

- Viens mon ange…  

 

Mick conduisit Kazue dans leur salle de bain, une odeur parfumée vint chatouiller l’odorat de la jeune femme, des bougies étaient déposées faisant également une ambiance chaleureuse et sur la mousse pétillante du bain, Mick avait fait plusieurs cœurs avec des pétales de roses rouges. Kazue pleura de plaisir, ce qu’avait fait son homme était parfait.  

 

- Darling, ça ne vas pas ?  

- Si, si, au contraire, je trouve tout ça tellement beau chéri, personne n’a jamais fait ça pour moi…  

- Je suis heureux que ça te plaise…  

 

Le nettoyeur embrassa passionnément sa bien-aimée, tout en la déshabillant sensuellement. Mick entra le premier dans la baignoire et s’assit au fond de celle-ci. Kazue entra ensuite, elle colla son dos au torse puissant de son amant et ferma les yeux, tellement elle se sentait bien.  

 

- Je suis bien avec toi ma Darling…  

- Moi aussi, quelle merveilleuse idée tu as eu…  

- Merci…  

 

Mick embrassa sa bien-aimée dans le cou. Ils discutèrent ainsi une demi-heure, appréciant ce moment romantique à deux. Kazue se rinça et sortit la première du bain suivi de peu par son amant. Celui-ci s’habilla et courut vite chercher la robe de sa tendre. L’infirmière enfila son soutien-gorge quand elle fut caressée par un tissu soyeux.  

 

- Mick ?  

- Elle te plait ?  

- Mais tu es fou !  

- Fou de toi… Dit-il capturant les lèvres de son amante.  

- Chéri…  

- Mets-la… J’ai envie de voir ce quelle donne sur ton magnifique corps…  

- Oui…  

 

Kazue enfila cette robe bustier, de couleur abricot. Elle se mariait parfaitement à son corps de déesse.  

 

- Tu n’aurais pas dû mon amour…  

- Rien n’est trop beau pour toi… Tu es à croquer…  

- Merci…  

- Viens, un bon diner nous attend…  

- Oui…  

 

Mick avait préparé un diner léger et se précipita sur le désert. Il servit un bon gâteau au chocolat et sortit une délicieuse bouteille de champagne. Ils dégustèrent avec plaisir cette boisson fraîche et légèrement alcoolisée. L’américain ne cessait de dévorer des yeux sa femme, elle était sublime. Si par le passé ses sentiments envers Kaori l’empêchaient de voir cette charmante jeune femme, aujourd’hui, il en était éperdument amoureux. Ce mot le fit se lever et il se dirigea vers sa bien-aimée tout en tenant fermement sa main gauche.  

 

- Kazue…  

- Oui Mick… Dit-elle rougissante devant la beauté envoûtante de son amant  

- Tu es une femme douce, attentionnée, romantique, courageuse, ton sourire me fait survivre et ma vie n’a jamais été aussi belle depuis que j’ai eu l’incroyable chance de partager ta vie ma princesse… Je ferais tout pour toi… Tout, je donnerais ma vie sans hésiter…  

- Mick…  

 

Le jeune homme se mit à genoux et sortit de sa poche son coffret. Kazue mit une main devant sa bouche d’étonnement, elle pleurait depuis le premier mot amoureux qu’avait prononcé son homme, elle sentait son cœur partir dans une course folle et se retenait de fondre en sanglot de bonheur.  

 

- Kazue, je t’aime…  

- …  

- Acceptes-tu d’être ma femme ?  

- Oui, oui…  

 

Elle s’écroula à ses genoux en l’embrassant amoureusement.  

 

- Oui, oui, Mick, je veux être ta femme… Je t’aime tant mon chéri…  

 

Mick avait le cœur qui explosait de joie, il embrassa fougueusement celle qui était désormais, sa fiancée. Il lui passa délicatement cette bague qui serait à partir de cette nuit, leur lien éternel de mari et femme.  

 

- J’avais prévu de danser mais, je crois que l’on remettra cette partie à une autre fois…  

- Oui…  

 

L’américain prit sa future femme dans ses bras et ne cessa de l’embrasser. Il la posa délicatement sur son lit et comptait lui faire l’amour comme jamais. Il la caressa comme si c’était la première fois, la regarda avec autant de passion, il la désirait comme jamais.  

 

* * * * *  

 

Hélène était au restaurant, elle servait ses clients quand une charmante blonde l’interpella.  

 

- Anna, je m’inquiétais, c’est rare que tu arrives en retard… Tout va bien ?  

- Oui, j’ai une grande nouvelle, j’ai enfin assez d’argent pour faire mes études en infirmerie…  

- C’est vrai ! Félicitation…  

- Merci…  

 

- Je suis contente pour toi…  

- Merci, cela dit, je suis un peu triste de quitter cet endroit…  

- Quitter ? Tu pars ?  

- Oui… Je n’aurais plus le temps de venir travailler ici, mes études vont être longues et fatigantes, j’ai donc donné ma démission…  

- Oh…  

 

Hélène en fut très attristée, Anna était sa seule amie, sa confidente, elle allait terriblement lui manquer.  

 

- Ma puce, ne fait pas cette tête… Je passerais te voir quelques soirs, je viendrais même manger…  

- Oui…  

- Au fait, avec Kenji ?  

- Hum….  

- Le rouge sur tes joues signifie de bonne nouvelle ! Dis-moi tout !  

- Je suis allée chez lui et hum, il était assez froid et distant mais, on a, hum on a…  

- Quoi ?  

- Il m’a fait l’amour…  

- Oh… Et bien, dit donc, mademoiselle Turner ne fait pas les choses à moitié… C’était comment ?  

- Oh bah, c’était ma première fois, alors, je n’ai pas eu beaucoup de plaisir…  

- Oui, ne t’en fais pas c’est normal… C’est génial, tu as enfin un petit ami ! Se réjouit la jeune femme.  

- Oui… Enfin… Il n’a pas l’intention de me revoir…  

- Comment ça ?  

- En partant, il m’a dit, « prends soin de toi »…  

- Bah et alors, ça veut tout simplement dire, prends soin de toi…  

- Mmh…  

- Mais si ma puce, prends soin de toi, car, je ne sais pas moi, ne fais pas de mauvaise rencontre, ne te fatigue pas trop et plein d'autre chose… Sincèrement, tu n’as pas à t’inquiéter pour ce genre de chose, surtout que ton Kenji n’a pas l’air très romantique…  

- Oui, c’est le moins qu’on puisse dire… Sourit la jeune fille  

 

Serge observa les filles de loin, il se doutait que le départ d’Anna allait encore bouleversait Hélène.  

 

- Il faut que je te laisse, je vais fêter ma rentrée avec Benjamin mais je repasserais te voir d’accord !  

- Oui…  

- A plus ma puce !  

- A plus…  

 

Anna avait tourné les talons quand elle s’arrêta brusquement, elle ne sut pourquoi mais des larmes roulèrent sur ses joues. Elle avait tout simplement mal au cœur de laisser Hélène toute seule, si au début cette jeune fille lui avait fait pitié, elle s’était finalement attachée à elle, elles se confiaient tout, riaient ensemble, travaillaient ensemble, Anna se rendit compte que cette jeune fille comptait beaucoup pour elle. Elle se retourna sous la stupéfaction d’Hélène, et la jeune femme serra fort dans ses bras ce petit bout de femme exceptionnelle.  

 

- Prends soin de toi ma chérie, ne te laisse pas manger par Marie, elle ne t’arrive pas à la cheville, ne te sacrifie pas trop pour ton père et n’abandonne pas ton amour pour Kenji, ne renonce pas au bonheur… Promets le moi !  

- Oui…. Je te le promets…  

- Bien…  

 

Anna embrassa sur le front cette jeune fille qui était comme sa sœur à présent et s’en alla sans se retourner, sinon, elle risquer de rester auprès d’elle. Hélène regarda s’en aller son amie tristement, elle resta jusqu’à ce qu’elle n’aperçoive plus sa silhouette.  

 

- Ca va ? Demanda Serge à sa protégée.  

- Oui… Elle va me manquer…  

- A nous aussi, mais vous la reverrez très vite…  

- Oui…  

- A ce propos, étant donné qu’Anna nous quitte, j’ai refait entièrement le planning et désormais, vous ne travaillerez plus le week-end…  

- C’est gentil, mais je ne peux pas me per…  

- Vous aurez le même salaire !  

- Quoi ? Non, non, je ne peux pas accepter…  

- Si, ça me fais plaisir… Il était hors de question que je remplace Anna et je préfère savoir que vous vous reposez le week-end…  

- Je ne sais pas quoi dire… Merci… Dit-elle pleurant de joie  

- Je vous en prie…  

 

Serge s’en alla, un peu gêné de la situation, décidemment, Hélène se maudissait, elle était entourée de gens merveilleux qui l’appréciait et elle se surprenait à trop se plaindre. C’est sur ces tristes pensées qu’elle repartit travailler.  

 

* * * * *  

 

Kenji rentra dans la maison de Déborah où son fils l’attendait patiemment dans son lit.  

 

- Papa !!  

 

Quentin était toujours heureux et souriant lorsqu’il voyait son père, il l’aimait énormément.  

 

- Ca va mon grand ?  

- Oui… Maman m’a lu une histoire mais, je voulais que ce soit toi qui viennes me dire bonne nuit !  

- Maman t’a lu quoi comme histoire ?  

- Le petit poucet, je ne sais pas la fin mais c’est triste papa…  

- Oui, mais ça fini bien rassure toi…  

- Ah oui ?  

- Oui…  

- Tu jures ?  

- Oui…  

 

Le petit garçon ria et se blottit dans les bras de son père. Il aimait le parfum poivré de son papa, de cigarette mélangée à de la menthe douce. Kenji n’étais pas du genre papa poule mais, il devait bien avouer que ce petit ange était sûrement son seul amour. Il resserra quelque peu l’étreinte de son fils, après tout ce n’était qu’un enfant, il n’avait pas le cœur de le rejeter et de toute façon, l’idée ne lui avait jamais traversé l’esprit.  

 

Déborah observa la scène dans le creux de la porte, elle était attendrit, Kenji pouvait bien dire ce qu’il voulait, il était quand même un homme doux et attentif. Fièrement, il n’a qu’à elle qu’il montrait quelque fois cette facette, mais c’était sûrement, parce qu’elle n’était autre que la mère de son fils.  

 

- Bonne nuit Quentin…  

- Bonne nuit papa ! A demain…  

- A demain…  

 

Kenji alluma la veilleuse et éteignit la lumière et ferma délicatement la porte.  

 

- Tu es trop mignon…  

- La ferme…  

- Ah… Quand le naturel parle !  

 

Pendant la fête, Kenji buvait verres après verres, il voulait oublier les bonnes sensations passées pour revenir dans son enfer où il se sentait libre. Il se laissait complètement aller, il savourait les nombreux baisers échangés avec Marie et Amélie sous les bons encouragements de ses collègues. Et pourtant malgré les litres d’alcool dans son sang, les nombreux baisers brûlants échangés avec ces deux femmes qui d’ordinaire l’excité, une ombre se glissait dans un coin de sa tête. Cette silhouette avec la forme de cette jeune fille qui lui hantait l’esprit, c’était pire lorsqu’il embrassait Marie, ils savaient que les deux jeunes femmes n’étaient pas de vraies sœurs mais, il pensait cent fois plus à elle. Comment la faire disparaitre de sa tête, de son cœur, de son corps, il ne désirait ni Marie, ni Amélie, c’est d’elle dont il avait envie, il voulait revivre cette sensation de bien-être, son cœur désirait ça mais sa tête lui disait tout le contraire, il fallait qu’il résiste.  

 

* * * * *  

 

Ryô et Kaori étaient allongés dans le lit. Le nettoyeur regardait passionnément sa partenaire, il caressait son bras nue, son ange l’avait emmené au septième ciel, cependant, il remarqua un air un peu triste sur le visage de son amante.  

 

- Quelque chose ne vas pas Kaori…  

- Hum… Si…  

- Je vois bien que non Sugar ?  

- Tu as aimé ?  

- Le rapport ? Oui, pourquoi, mes gémissement de vieil étalon n’était pas assez fort ! Dit-il ironiquement pour la faire sourire, ce qui fonctionna.  

- Oui… Hum…  

- Kaori, c’est normal que tu ais mal… Ce n’est que notre deuxième rapport, de plus, je suis ton premier… Ne t’en fais pas, il faut du temps au corps pour s’habituer…  

- Je suis désolée, tu es très doué Ryô et j’ai énormément de plaisir quand tu me touches et que tu m’embrasses mais… Je ne voulais pas te vexer…  

- Tu ne me vexes pas Sugar… On a tout notre temps pour se comprendre et avoir du plaisir tous les deux… Et puis, c’est de ma faute, je suis si bien bâti… Dit-il très prétentieusement.  

 

Kaori rougit et ria par la suite, Ryô était un sacré numéro, elle l’aimait tant, il n’y avait rien chez lui qu’elle n’aimait pas.  

 

- Tu es encore plus belle quand tu ris…  

- Hum… Merci…  

 

Ryô comptait embrasser sensuellement sa partenaire, quand un énorme bruit sortit de son ventre. Kaori partit pour un nouveau fou rire.  

 

- Quel romantisme mon pauvre Ryô ! Râla ce dernier  

- Je vais aller nous préparer un truc vite fait !  

- Oui, apparemment je meurs de faim !!  

- Oui, j’entends ça…  

 

Kaori enfila son pantalon et vola le tee-shirt de son amant qu’elle porta avec plaisir, il avait le parfum sucré de l’homme qu’elle aimait.  

 

- Qu’est-ce que je mets moi ?  

 

Kaori se pencha vers lui et l’embrassa.  

 

- Essaye un de mes tops ! Dit-elle se moquant  

- C’est une idée ! Dit-il se mettant son soutien-gorge sur la tête  

- Cette femme avait tords, tu n’es pas un vieux mais un gamin !!  

- Oui mais au moins je te fais rire !  

 

Kaori l’embrassa et partit préparer un plat vite fait pour son partenaire et elle. Ryô prit un air sérieux, il était plus qu’heureux avec son ange, le bonheur de pouvoir enfin assouvir les millions de désirs qu’il avait pour cette femme. Il était quand même inquiet, il savourait et aimait tant ces moments avec elle, qu’il ne voulait en rien que cela ne cesse et pourtant, il ne savait toujours pas de quoi était fait demain, surtout en ce moment. Il avait des frissons rien qu’en pensant au prénom de sa partenaire, il était fou amoureux et s’en voulait de ne pas avoir agit avant. Combien il regrettait aujourd’hui d’avoir perdu tellement de temps sans elle.  

 

- Ryô ?  

- Hein ?  

- Ca fait trois fois que je t’appelle… Sourit-elle  

- Désolé…  

- Tu avais l’air soucieux, quelque chose te tracasse ?  

- Non, tout vas bien…  

 

Il déposa un doux baiser sur ses lèvres et partit régaler son ventre avec sa partenaire. Après diner, le couple City Hunter, regarda un film puis, Ryô eu envie de monter en haut juste après, il voulait câliner sa moitié. Ils s’allongèrent dans le grand lit et le nettoyeur ne cessait de papouiller son amante.  

 

- Je te trouve bien calme tout à coup… Tout va bien Ryô ?  

- Oui…  

- Au fait, tu ne manques pas de toupet, toi tu as le droit de dire à ton meilleur ami que tu es, tu es…  

- Avec toi… Sourit-il  

- Oui et moi alors ?  

- Tu crois vraiment que Kenji va me poser mille questions tous les jours ! Ria ce dernier  

- Oui, c’est vrai… Sourit-elle  

- Et puis les garçons, ce n’est pas comme les filles, Miki, Kazue et Eriko ne cesseraient de te poser mille et une questions !  

- Elles ne sont pas comme ça !  

- Tu plaisantes, elles sont toujours sur mon dos te concernant, « Ryô ne dis pas ça, Ryô ne fait pas ça, Kaori tu devrais le laisser tomber »… Bla, bla, bla…  

 

Kaori pouffa de rire devant l’imitation très exagéré de ses amies.  

 

- Quoi, tu n’es pas d’accord ?  

- Si tu le dis…  

- Je veux qu’on profite de notre bonheur, seulement toi et moi… Dit-il caressant ses cheveux  

- …  

- Tu es tellement belle…  

- Ryô…  

 

Kaori captura les lèvres de cet homme qu’elle désirait depuis tant de temps. Elle n’en revenait pas d’être dans le lit de Ryô Saeba, de l’embrasser, de le toucher et de faire l’amour avec lui. Elle le trouvait si séduisant.  

 

- Ryô…  

- Oui…  

- Hum…  

 

Kaori prit sa main puissante dans les deux siennes et joua avec les doigts de son partenaire de timidité, Ryô la trouvait touchante et il se demandait bien ce qu’allait lui avouer sa partenaire.  

 

- Je voulais te demander, si, tu te souvenais… Hum… Petite, tu m’avais déjà prit dans tes bras… J’avais dix ans je crois… Est-ce que tu te souviens de ça ?  

- Hum, oui, tu filais Hide pour savoir quel véritable métier il faisait…  

- Oui… Tu t’en souviens ? Rougit-elle  

- Bien sûr… Je t’ai prise sur mon dos…  

- Oui… C’est un beau souvenir pour moi, finalement, on se connait depuis très longtemps… Je t’ai même rencontré avant Saeko !  

- Oui… Sourit-il tendrement.  

- Je voulais savoir si tu t’en souvenais aussi…  

- Evidemment…  

 

Ryô s’approcha de sa bien-aimée et l’embrassa amoureusement. Il fit une danse sensuelle avec ses lèvres et celles de sa partenaire, il passa sa main derrière sa nuque quand à Kaori, elle se colla contre son partenaire. Ils savouraient ce baiser sucré, Ryô prit Kaori dans ses bras, il caressa son dos, combien sa peau était douce, combien l’embrasser était la plus belle et la plus bonne des sensations.  

 

Après de nombreux baiser langoureux et de multiples câlins, le couple City Hunter s’endormirent apaisés.  

 

* * * * * *  

 

Mick et Kazue venaient de savourer leur corps amoureux et ils étaient encore enlacés savourant la chaleur et la douceur du corps de l’autre. Mick caressait affectueusement le ventre de sa fiancée et Kazue ne cessait de regarder sa bague étinceler.  

 

- Elle est magnifique Mick…  

- Je suis heureux quelle te plaise…  

- Oui, elle est parfaite… Dit-elle embrassant son amant.  

- …  

- Je n’arrive pas à croire que tu ais trainé les garçons dans tous les magasins ! Ria-t-elle  

- Oui… Tu aurais vu leur tête, ils étaient ravis, surtout Falcon !  

- Oui, je me doute…  

- Je suis si heureux que tu ais dit oui…  

 

Kazue se releva et regarda son homme.  

 

- Pourquoi aurais-je dit non ?  

- Hum… Et bien, à cause de mon métier, ou… Je ne sais pas…  

- Mick… Je t’aime… Rien ne nous séparera mon amour, même pas tes nombreuses missions que tu effectues ces derniers temps…  

- Quoi ? Mick était très surpris  

- Mick, je ne suis pas bête, on a toutes remarqué que votre comportement était étrange depuis des semaines… Je veux juste que tu me promettes de ne pas me faire veuve avant le mariage…  

- Kazue…  

 

Le nettoyeur embrassa amoureusement sa fiancée, quelle femme formidable il allait épouser, rien ne pouvait le rendre plus heureux. Après avoir fait la promesse à sa bien-aimée de prendre soin de lui, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, s’en allant rejoindre l’être aimé dans un rêve rempli de merveille.  

 

* * * * * *  

 

Hélène finissait son service, elle rentra chez elle, assez triste, hier soir à cette heure-ci, elle était dans les bras de Kenji. Elle s’arrêta près du mur où Kenji l’avait trouvé pour ensuite l’amener chez lui. Elle attendit ici quelques minutes, espérant voir apparaitre l’homme de son cœur, mais à regret, la jeune fille rentra chez elle, avec pour seul compagnon, la personne qui la ramenait secrètement tous les soirs.  

 

* * * * * *  

 

Kenji était complètement soul, Marie l’aida à rentrer chez lui et l’allongea dans son lit. Elle se glissa à ses côtés.  

 

- Tu es encore plus désirable bourré, tu as l’air si inoffensif…  

 

Kenji tourna la tête, l’oreiller sur lequel il était posé, dégageait encore le parfum exquis de la jeune fille qui torturait toutes ses pensées. Marie le trouvait tellement séduisant, qu’elle captura ses lèvres. Le jeune homme était complètement déboussolé, le parfum enivrait son cœur et l’alcool qu’il avait ingurgité lui renvoyait l’image d’Hélène et non plus de Marie qui l’embrassait. Il fut prit d’une passion soudaine et pensant goûter aux lèvres de la fille de tous ses tourments, il embrassa passionnément Marie, leurs lèvres rentrèrent dans une danse folle et leur langue dans un ballet hard rock. Marie était surprise de ce baiser fougueux, cela ne ressemblait pas à Kenji mais Marie n’allait pas se plaindre, de plus elle ressentit des frissons très étranges dû à ce baiser.  

 

- Kenji, waouh… J’ai envie de toi là…  

 

Le nettoyeur refit surface, la réflexion de Marie, ne ressemblait pas à la réponse de la jeune fille qu’il croyait embrasser, il ouvrit les yeux et son immense bonheur se transforma en cauchemar. Il quitta brutalement les lèvres de Marie et se releva.  

 

- Tu ne m’as jamais embrassé ainsi… Je te fais tant d’effet soul…  

- Casse-toi !  

- Pardon ?  

- J’ai dit barre toi !  

- Tu plaisantes, tu m’embrasses fougueusement et après tu me vires !  

- Putain, Marie, casse-toi !!  

 

Kenji prit Marie par le bras et la jeta hors de chez lui. Il tapa de colère sur sa porte, sortant un juron qui représentait son état d’esprit.  

 

- Merde, merde, sors de ma tête !!!  

 

Kenji s’effondra et s’endormit sous la colère et la fatigue.  

 

* * * * * *  

 

Un matin sombre fit son apparition, le temps était gris et la pluie menaçait à tout moment de tomber. Ryô et Kaori prenaient un bon petit déjeuner bien chaud.  

 

- Que veux-tu qu’on fasse aujourd’hui Sugar ?  

- Kazue m’a envoyé un message, elle veut que je la rejoigne au café… Sourit-elle  

- Bien, tu n’as qu’à t’y rendre, j’irais à la gare voir si on à un message…  

- D’accord…  

 

Kaori fit la vaisselle et fut prête à partir avec Ryô.  

 

- Viens, on va prendre l’ascenseur…  

- Pourquoi ?  

 

Ryô entraina Kaori dans celui-ci et appuya sur le bouton zéro. Il la colla au fond de l’ascenseur et lui glissa dans l’oreille.  

 

- Je peux ainsi d’embrasser pendant sept étages avant ce soir…  

- … Ryô….  

 

Le nettoyeur embrassa amoureusement sa partenaire, il serra fort sa moitié contre lui, il ne pourrait le faire avant ce soir et ses lèvres esquisses allaient lui manquer. Le ding annonça qu’ils étaient arrivées, Ryô quitta à regret les lèvres de son ange.  

 

- Je ne t’aurais jamais imaginé aussi, passionné… Rougit-elle  

- Kaori, ça fais des années que je me retiens ne serait-ce que de te regarder tendrement… Imagines-tu le nombre de désir que j’ai pour toi… Confessa t-il sensuellement  

 

Cette déclaration eu le don de faire rougir de plus belle notre nettoyeuse. Son cœur tambourina dans tout son cœur, si Ryô pouvait savoir tout le bonheur qu’elle avait depuis leur premier regard échangé.  

 

- Tu viens…  

- Oui…  

 

Ryô et Kaori étaient comme drogués, les passants aux alentours pouvaient ressentir leur bien-être tellement les deux nettoyeurs étaient unis. Ils se quittèrent au coin d’une rue. Kaori entra dans le café et son amie lui sauta dans les bras.  

 

- Kaori…  

- Hum oui…  

- Regarde… Kazue montra fièrement sa bague de fiançailles à sa meilleure amie.  

- Elle est sublime… Félicitation Kazue…  

- Merci…  

- Bonjour Kaori, tu vas bien ? Demanda Mick à son amie  

- Très bien, merci…  

- Ryô n’est pas avec toi ? Demanda Kasumi  

- Non, il est parti à la gare, il va arriver !  

- D’accord…  

- Coucou tout le monde…  

- Tiens les sœurs Nogami ! Fit Mick  

- Bonjour à tous… Fit Saeko  

- Que faites-vous ici ? Demanda Kazue  

- Nous sommes toujours en congé…  

- Ceux sont de longues vacances que tu prends Saeko… Un mois que tu n’as pas travaillé, les criminelles se font rares ? Demanda Miki la snobant  

- Non, malheureusement, mais je suis fatiguée et avec mon statut de fonctionnaire, je peux tout me permettre…  

 

Les deux femmes se dévisagèrent assez froidement, l’atmosphère était tendue. Comme pour les sauver de cette situation gênante, Ryô arriva en trombe et sauta la langue pendante, un filet de bave qui enlevait tout le charme du brun ténébreux, le pervers numéro un du Japon prit pour cible sa lieutenant préférée.  

 

- Me voilà !!!  

 

Un cent tonne lui tomba bien évidement sur la tête, Kaori n’avait pas rouillé pour autant, de plus il était toujours hors de question, et plus aujourd’hui que son partenaire touche une autre femme qu’elle.  

 

- Tu n’espérais quand même pas arriver à tes fins Ryô !! Dit-elle agacée du comportement de son partenaire.  

- Evidemment, tu es toujours là au mauvais moment !  

 

Bien que pour une fois Kaori apprécia l’entrée fracassante de son coéquipier, avant son arrivée, elle n’osait imaginer dans quelle tornade de colère aurait pu s’emporter les deux jeunes femmes, grâce à lui, la pression retomba.  

 

- Kazue, tu voulais me voir pour quelle raison au fait ?  

- Je veux que vous m’aidiez à préparer mon mariage bien sûr !  

- Comment ? Se questionnèrent les deux sœurs.  

- Oui, Mick m’a demandé en mariage hier soir !  

- Oh… Félicitation… Dit affectueusement Saeko.  

- Merci…  

- Et toi Ryô c’est quand que tu me demandes en mariage ? Demanda Reika agrippant le bras de ce dernier.  

- Ah, mais on y va de suite si tu veux !!!  

- Comment ça, c’est avec moi que Ryô va se marier ! S’indigna Kasumi tirant l’autre bras de Ryô  

- Ah, ne vous battez pas les filles, j’en épouse une maintenant et quand je serais lassé de l’autre, j’épouserais la suivante… Ria-t-il comme un fou  

- Oh ! Ryô !  

 

Les deux jeunes femmes le giflèrent en même temps et le nettoyeur s’écroula sous leur colère. Kaori se pencha sur lui afin de se moquer.  

 

- Ne le prenez pas comme ça…  

- Ca t’apprendra à penser que tu es irrésistible !  

- Kaori… Prononça t-il dans une tendresse rare qui surpris tout le monde.  

- Hum, oui ?  

- Si tu veux comme tu seras une célibataire endurcit, tu pourras enfin m’épouser après le décès si triste de mes deux charmantes femmes !! Ria-t-il bêtement  

 

Kaori grogna de colère et lança une autre massue à son partenaire incorrigible.  

 

- Pauvre idiot !!! Dit-elle tournant les talons  

- Rho… Tu n’as vraiment pas le sens de l’humour… Marmonna-t-il sous sa massue  

 

Kazue, Kaori et Miki papotèrent jusqu’au déjeuner du mariage. Kazue avait déjà fixé une date, le dix-huit, c’était dans un peu moins d’un mois, mais la jeune femme était très pressée d’épouser son fiancé.  

 

- En effet, ça nous laisse peu de temps ! Affirma Miki  

- Oui, je sais, mais j’ai tellement hâte d’y être ! De toute façon, je veux un mariage simple…  

- Ne t’en fais pas, on fera tout pour que ce jour soit le plus beau pour toi… Confessa Kaori tendrement à son amie.  

- Merci les filles…  

- J’ai une idée, si on fêtait ça ici ce soir, on pourrait diner tous ensemble ! Proposa Miki  

- Oui, c’est une bonne idée ! Sourit Kazue  

 

La cloche du café retentit.  

 

- Bonjour mes… Oh ?  

 

Falcon reconnus les trois groupies de Kenji.  

 

- Tiens, salut les filles ! Fit Ryô  

- Salut beau gosse ! Fit Marie. Tu n’aurais pas vu Kenji ?  

- Non, pourquoi ?  

- Il est parti sans nous dire où il allait ce matin… Répondit Amélie.  

- Ca nous inquiète un peu tu vois ! En général, il nous dit tout ! Affirma Marie.  

- Vous avez essayé de le joindre ?  

- Oui, mais il ne décroche pas !  

- Prenez un café en attendant, il va peut-être passer ici… Confessa Ryô  

- Oui, c’est ce qu’on comptait faire !  

 

Falcon servit trois cafés. Les jeunes s’assirent.  

 

- Il est vraiment bizarre en ce moment Kenji ! Lança Amélie  

- C’est vrai qu’il a l’air dans un autre monde… Répondit Marie.  

- Qu’est-ce qui peut bien le tourmenter autant ? Se demanda la jeune blonde  

- J’en c’est rien, il ne t’a rien dit Ryô !  

- Non, non, tu connais Kenji, il faut se lever tôt pour lui faire décrocher quelques mots !  

- Oui, ce n’est pas faux !!  

- C’est peut-être une femme qui le perturbe… Dit Déborah  

- Tu rigoles là j’espère !! S’agaça Amélie  

- Je disais ça comme ça…  

- …  

- Pourquoi tu me regardes comme ça Marie ?  

- …  

 

Déborah venait de mettre la puce à l’oreille à Marie.  

 

- Parce qu’hier Kenji m’a embrassé comme jamais…  

- Quoi ?!  

- Quand je l’ai raccompagné dans sa chambre, il n’a rien dit et d’un seul coup, il m’a donné un baiser fiévreux…  

- Fiévreux ? Se questionna Déborah  

- Oui… Puis, il m’a dit de me casser après !  

- Tu ne crois tout de même pas que Kenji est amoureux de toi ? Demanda Amélie dégoutée  

- Peut-être, après tout je suis plus proche de Kenji que vous deux !  

- Alors tu rêves ma grande !  

- Je l’ai connu la première et puis nous somme proche…  

- C’est le moins que l’on puisse dire… Affirma Déborah s’allumant une cigarette.  

- Tu insinues quoi ? Fit Marie faisant de même  

- Que tu n’es pas celle qui le tourmente !  

- Ah oui et c’est qui alors ??  

 

Ryô s’inquiétait, Déborah savait sûrement pour Kenji et Hélène et si Marie l’apprenait ou même Amélie, il ne donnait pas chère de la vie de cette jeune fille. Soudain la cloche retentit de nouveau, la personne tant recherché fit son apparition. Kenji était déçu, lui qui pensait être tranquille, les trois femmes l’avaient cherché jusqu’ici.  

 

 

 


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