Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 08-06-11

Ultimo aggiornamento: 02-09-17

 

Commenti: 79 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song ...

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   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Capitolo 9 :: 9

Pubblicato: 14-01-12 - Ultimo aggiornamento: 12-06-12

Commenti: Merci ma Isa pour ta correction MOUAKK !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« La vie se passe tout entière à désirer ». Jean de La Bruyère  

 

- Ah, monsieur daigne enfin faire acte de présence ! S’écria Marie.  

- Qu’est-ce que vous foutez là ?  

- C’est comme ça que tu nous accueilles alors qu’on s’est fait du souci pour toi ! Répliqua Amélie.  

- Tu étais où ? Demanda plus calmement Déborah.  

- J’étais parti marcher c’est tout !! Répondit-il, en s’asseyant à côté de Ryô et s’allumant une cigarette.  

- Ouais… Lança Marie.  

 

******  

 

De leur côté les filles papotaient toujours du mariage.  

 

- Le souci c’est que je n’ai rien prévu pour ce soir !  

- Ce n’est pas grave, je vais aller faire des courses, tu n’as qu’à me faire une liste et j’y cours… Proposa gentiment Kaori.  

- D’accord…  

 

Miki se leva et alla au bar suivie de ses deux amies. Kazue se réfugia dans les bras de son fiancé et la barmaid commença sa liste.  

 

- Bien, on sera combien pour commencer ?  

- Commencer quoi ? Demanda Ryô.  

- Oh, on a décidé de fêter les fiançailles de Kazue et de Mick ici ce soir !  

- Ca serait sympas, hein chéri ?  

- Oui, ça fais longtemps qu’on n’a pas diné tous ensembles !  

- Vous voulez vous joindre à nous ? Demanda Miki à Kenji et ses amies.  

- Pourquoi pas… Répondit Déborah. Tu en dis quoi Kenji ?  

- Oui…  

- Bien, les filles ?  

- Avec plaisir…  

- Donc, on sera, douze…  

- Treize, je vais inviter Doc ! S’exclama Kazue.  

- Treize ça portes malheur… Frissonna Amélie.  

- Oui, mais qui pourrions nous bien inviter ?  

- Eriko ! Proposa Kaori.  

- Oui bonne idée ! Bien, qu’est-ce qu’on mange ?  

- On va faire simple, il n’y a qu’à acheter des pizzas…  

- Oui et des pâtisseries pour le désert…  

- Prends aussi de quoi grignoter pour l’apéritif !  

- Bien !  

- Mmh… Et prend du bon champagne !  

- Ca marche !  

- Tu va t’en sortir toute seule Kaori ? Demanda Miki.  

- Oui, je vais aller chez Lydia et ça ira !  

- D’accord !  

- A tout de suite !  

 

Ryô n’était pas très rassuré de laisser Kaori partir toute seule, de plus il avait bien fait de profiter de ses lèvres ce matin, car ils risqueraient de rentrer tard. La jeune femme fit ses courses et sortit avec quatre paquets.  

 

- Tu vas t’en sortir ma belle ? Demanda Lydia.  

- Oui, ne t’en fais… A bientôt Ly…  

- Ah… Cria une jeune fille.  

- Oh non ! Excusez-moi, je ne vous aie pas fait mal ? Demanda Kaori inquiète.  

- Non, non ça va !  

- Je t’avais bien dit que tu ferais tout tomber ma belle ! Oh… Et en plus tu fais tomber ma cliente préférée… Ca va ? Demanda Lydia tendrement.  

- Oui Lydia merci, ce n’est rien, ça arrive… Sourit-elle.  

 

La jeune fille et Lydia aidèrent Kaori à tout ramasser.  

 

- Comment tu vas faire pour transporter tout ça maintenant ?  

- Je ne sais pas, je crois que je vais appeler Ryô…  

- Ne dérangez pas votre ami, je vais vous aider ! Proposa la passante.  

- Hum, vous êtes sûr… Vous ne comptiez pas faire vos courses ?  

- Si, mais je reviendrais après ce n’est rien… Sourit-elle.  

- Bien, c’est vraiment gentil à vous…  

- Je vous en prie…  

 

Kaori ressentait une étrange sensation auprès de cette jeune fille, comme si son aura dégageait beaucoup de peine et de solitude. Le visage de cette inconnue était pâle, elle avait les traits fatigués et un bleu trônait sur sa joue.  

 

- Vous allez où ?  

- Je vais au café Cat’s Eyes… Vous connaissez ?  

- Non… Désolée…  

- Remarque cela ne m’étonne pas, personne ne va dans ce café ! Dit-elle d’un air peu surpris.  

- Ah bon pourquoi ?  

- Le gérant fait peur à tout le monde et il se passe toujours des choses farfelues ! Ria t’elle en pensant à ses amis.  

- …  

- C’est un peu notre quartier général avec mes amis… Sourit-elle tendrement.  

- Oh… Vous fêtez quelque chose ce soir ?  

- Oui, les fiançailles d’une de mes meilleures amies…  

- Ah, c’est bien…  

- Oui…  

 

Cette nouvelle attrista encore plus la jeune fille. Elle fit beaucoup de peine à Kaori.  

 

- Je ne vous ai même pas demandé votre prénom ?  

- Hum… Hélène…  

- Enchantée Hélène…  

 

Kaori posa ses paquets et tendit une main chaleureuse à la jeune fille. Hélène en fut très étonnée mais surtout heureuse et lui serra tendrement sa main. La nettoyeuse souriait quand son prénom lui fit tilt. Hélène ? Serait-ce la fameuse jeune fille qui perturbait Kenji ? Maintenant qu’elle y pensait, la description de Ryô et de son ami correspondait à cette jeune fille. Kaori n’avait jamais vu autant de mélancolie dans les yeux d’une personne depuis Ryô.  

 

- Hum, et vous votre prénom ? Je n’ai pas fais attention tout à l’heure… Sourit-elle timidement.  

- Ah, Kaori…  

- Kaori… Votre prénom est très jolie…  

- Hum ? Merci…  

 

Les deux jeunes filles continuèrent leur chemin. Elles discutèrent un peu, Hélène était très discrète, elle était intimidée par Kaori, elle n’était pas habituée à ce qu’on s’intéresse à elle et surtout qu’on l’écoute parler, c’était plutôt silencieux chez elle.  

 

- Vous avez de nouveau un air triste… Confessa Kaori.  

- Hum ?  

- Quelque chose ne va pas ? Vous ne parlez pas beaucoup depuis tout à l’heure… Je vous ennuie ? Dit-elle souriante.  

- Non, non pas du tout…  

- Vraiment ?  

- C’est moi, je ne suis pas une fille très passionnante…  

- Pourquoi vous dites ça ? Vous êtes dure avec vous…  

- J’ai un père qui m’ignore totalement, une sœur qui me déteste, je n’ai pas d’ami… Et… La seule personne qui me fait me sentir bien, ne veut pas de moi…  

 

Hélène se confessa comme si Kaori était une veille amie, elle avait les larmes aux yeux, elle se demandait encore ce qui la retenait dans ce monde. La nettoyeuse eut mal au cœur, cette jeune fille avait l’air bien seule et elle manquait cruellement de tendresse et d’attention. De plus, étant donné sa situation, Kaori ne s’était pas trompée, Hélène était bien la personne qui tourmentait Kenji.  

 

- Vous savez… Je ne sais pas ce qui en est pour votre famille mais, en ce qui concerne la personne avec qui vous vous sentez bien, vous ne devriez pas dire, qu’elle ne veut pas de vous… Les hommes ont beaucoup de mal à montrer leur sentiment, surtout quand il n’assume par leur vie et qu’il cache énormément de chose en eux… Si vous vous sentez bien auprès de cet homme, c’est que quelque part, il vous offre ce que vous désirez, sinon vous n’auriez pas confiance en lui…  

 

Sans le savoir, Kaori réchauffa le cœur d’Hélène, cette femme était exceptionnelle, elle avait su trouver les bons mots, elle avait touché son cœur et elle n’était même plus triste, ses larmes ne roulaient plus sur ses joues. Pour la première fois, Hélène sourit affectueusement et sincèrement à Kaori et ce sourire rendit vraiment heureuse la nettoyeuse.  

 

- Merci… Merci pour vos mots…  

- Je vous en prie…  

- Mais ? Comment vous avez su qu’il s’agissait d’un garçon ? Rougit Hélène.  

- Intuition féminine… Ria-t-elle.  

- Je vois…  

 

Kaori essuya les larmes qui étaient encore présentes sur la joue de cette jeune fille et lui sourit comme une mère.  

 

- Tu es beaucoup plus jolie comme ça…  

- Merci… Vous êtes gentille…  

- Tu ne trouves pas que ça serait mieux si on se tutoyait…  

- Hum…  

- Nous sommes amies à présent, ça serait plus conviviale…  

- Amie ?  

- Oui, je sais suffisamment de chose sur toi et tu sauras bien assez tôt des détails sur moi, alors, nous sommes amies…  

- Je ne sais pas quoi dire… Merci…  

 

Kaori lui sourit tendrement, elle reprit ses sacs et continua son chemin avec sa nouvelle amie.  

 

- Tu n’as qu’à rentrer avec moi au café, je te présenterais mes amis…  

- Hum… Oui, d’accord… Rougit-elle.  

- On est arrivé, il est de l’autre côté de la rue…  

- Il est grand…  

- Oui assez, il est beau n’est-ce pas ?  

- Oui ça a l’air chaleureux…  

 

Kaori et Hélène traversèrent le trottoir quand la nettoyeuse ne sentit plus la présence de la jeune fille. Elle se retourna et constata qu’elle s’était arrêtée en plein milieu de la route.  

 

- Ne reste pas là enfin, c’est dangereux…  

- Je ne peux pas continuer…  

- Pourquoi ?  

- Dans ce café, il y a ma sœur…  

- Je suis là, ne t’en fais pas…  

- Non, je ne peux pas, désolée…  

 

Kaori vit Hélène tremblée et se mettre à pleurer, elle avait l’air tétanisé à l’idée de croiser le chemin de sa sœur. De plus, elle avait également vu Kenji de loin et elle n’oserait jamais affronter tout ce monde.  

 

*****  

 

Dans le café, Kenji sentit son cœur rater un battement, il avait une drôle de sensation, une chaleur inconnue lui prit tout le corps. Quant à Ryô, il tourna la tête, cela faisait plusieurs minutes qu’il sentait la présence de Kaori, mais elle n’arrivait toujours pas. Son cœur fut rassuré quand il vit sa partenaire dans la rue, mais que faisait-elle au milieu de la route ? Ryô se pencha légèrement et vit que son ange discutait avec une jeune fille, qu’il reconnu.  

 

Il regarda son ami, le nettoyeur sentait que le jeune homme était perturbé par une présence et il devinait bien laquelle. Seulement, s’il se retournait Marie et Amélie risquaient d’apercevoir Hélène et il ne donnait pas cher de sa peau.  

 

*****  

 

- Merci pour tous…  

 

Hélène posa les paquets à terre et s’en alla comme si elle était poursuivit par le diable. Kaori était triste, cette jeune fille était traumatisée par sa sœur. Comment être méchante avec une fille aussi adorable ? Ryô perçu la tristesse de sa partenaire, il aurait tout donné pour aller la réconforter mais, il ne pouvait pas.  

 

Kaori pris ses sacs et rentra au Cat’s Eyes. Miki se précipita sur son amie, afin de l’aider à porter tous ces paquets.  

 

- Dis-moi, il y en a des choses, comment as-tu fais pour tous transporter ici ?  

- Une jeune fille m’a aidé… La pauvre, je l’ai fais tomber avec tous mes paquets et elle a eu la gentillesse de m’accompagner…  

- C’est gentil… Tu aurais du lui dire de rentrer ?  

- C’est ce que j’ai fais mais elle n’a pas osé… Dit-elle tristement.  

- Tu as l’air triste d’un seul coup ? C’est rien, elle avait sûrement d’autre chose à faire !  

- Oui…  

 

Kaori regarda par la vitre, cette jeune fille lui avait fait beaucoup de peine. Ryô vit la mine très triste de son ange et décida de faire l’imbécile pour lui redonner le moral.  

 

- Dis-moi Kaori, j’espère que tu as pris des pizzas à la raclette ?  

- Hum, non…  

- Tu as pris de la bière au moins ?  

- Non !  

- Des chips aux oignons ?  

- Non Falcon n’aime pas ça…  

- Tu ne sers à rien, tu es partie te promener ou faire les courses ??  

 

Ryô réussi son coup, Kaori par agacement lança une massue de cent tonne sur son insupportable partenaire.  

 

- La prochaine fois tu n’as qu’à aller faire les courses toi-même !!!  

- Je disais ça pour plaisanter… Dit-il les dents à moitié bousillés.  

 

Kenji ne s’y ferait jamais. Le nettoyeur numéro un sous une massue lancé par une femme. Ryô devait vraiment tenir à elle, pour se laisser ainsi mener, mais il devait surtout énormément souffrir de ne pouvoir la consoler autrement qu’ainsi. La journée passa assez vite et l’heure de fêter officiellement les fiançailles de Kazue et Mick arriva. Le Doc et Eriko arrivèrent. Ryô ne manqua pas d’accueillir à sa manière la jeune styliste, il eu droit à une massue non pas de sa partenaire mais de la concernée elle-même.  

 

- Tu as bien fais de m’en prêter une finalement ! Sourit Eriko.  

- Oui, ça évite de me fatiguer !  

- Tu vas bien ma chérie ?  

- Oui et toi ?  

- Très bien ! Ton amie va me commander une robe de mariée j’espère ! Dit-elle de son air taquin.  

- Oui, à condition que j’ai une réduction ! Répondit avec sûreté Kazue.  

- Vu que vous êtes une amie de Kaori, c’est d’accord !!  

 

Ils mangèrent ensemble, ne cessèrent de féliciter les deux jeunes fiancés et rirent de toutes leurs aventures vécues. Un peu lassé par ce groupe Marie, Amélie, Déborah et Kenji allèrent s’installer à une table.  

 

- Quelle bande de cruches… Je me demande vraiment ce que Ryô peut bien trouver à ces filles ! Se demanda Marie.  

- C’est vrai qu’elles sont un peu popotes et tellement simple et classique, il faut qu’elles se décoincent ! Renchérit Amélie.  

- Ryô a bien changé ce n’était pas vraiment son style avant… Dommage, il est plutôt canon…  

- Oui, mais je préfère de loin Kenji…  

 

Amélie regarda l’homme de ses rêves, celui-ci avait le regard perdu dans le vide sur cette rue. Une main tenait sa tête comme si celle-ci était lourde de trop penser.  

 

- En tout cas, je suis bien contente de mon physique, elle n’est pas terrible cette Kaori ! Souffla-t-elle à ses amies.  

- Oui, elle est plutôt banale… C’est sûrement pour ça que Ryô ne la touche pas !  

 

Les deux jeunes filles éclatèrent de rire. Déborah était concentrée sur Kenji, à quoi pouvait-il bien penser, mais surtout à qui ? Elle commençait à croire que cette jeune fille n’avait pas fais que se changer chez le père de son fils, il s’était passé quelque chose entre eux et même si Déborah n’était pas du genre à s’emporter comme ses deux amies, elle commençait à être sérieusement jalouse et sous cet effet, elle prononça l’inévitable.  

 

- Au faite Marie, comment va ta sœur depuis notre dernière rencontre ?  

 

Cette question attira l’attention du duo City Hunter mais notamment du concerné qui ne bougea pas afin de ne pas attirer l’attention.  

 

- Je n’en sais rien, elle a dû fêter son anniversaire toute seule comme une pauvre sans amies qu’elle est !  

- Pff… Au faite, tu sais que cette pauvre idiote voulait te rejoindre Kenji !! S’agaça Amélie  

- Et alors ?  

- Alors ? Tu lui as tapé dans l’œil la pauvre ! Ria-t-elle. Mais bon avec Marie, on lui a bien fait comprendre qu’elle ne devait plus t’approcher !  

- Je m’en tape, c’est votre vie… Répliqua-t-il, en se levant.  

- Tu vas où ? Demanda Déborah.  

- Fumer une cigarette maman ! Dit-il agacé d’être toujours collé par ces trois là  

- Maman hein ? « Tu vas le regretter ça Kenji »…  

 

Le nettoyeur sortit évacuer ses pensées grâce à la nicotine qui lui envahissait le corps. Il fut rejoint par Ryô, fumant lui aussi une cigarette.  

 

- A quoi penses-tu ?  

- Rien de particulier…  

- Hélène a fait beaucoup de peine à Kaori…  

- Pardon ?  

- Arrêtes, je sais que tu as senti sa présence tout à l’heure…  

- …  

- Elle te manque ? Demanda-t-il taquin.  

- La ferme !  

- Pourquoi tu ne vas pas la chercher à son travail ce soir…  

- Ryô ! Arrêtes avec ça, je me fous de cette fille, compris ! Dit-il en colère.  

- Dans ce cas oublie là ! Et laisse la vivre sa vie, évites-toi de penser à elle et garde cette seule et unique nuit en simple cauchemar, puisque tu as l’air de regretter !  

- Ryô tu me fais chier !  

- Toi aussi !! Ne me soule pas avec tes problèmes s’il n’y en a pas ! Laisse la te pleurer, ne t’en fais pas à force, elle va t’oublier ! J’espère seulement que tu seras un médiocre souvenir pour elle…  

- Ryô !!  

- De toute façon un autre homme lui passera sûrement dessus et lui fera oublier la nuit abominable que tu lui as offerte !  

 

« Un autre lui passer dessus », ces mots mirent dans une rage folle Kenji, il bouscula Ryô contre le mur et l’empoigna par le col de sa chemise.  

 

- Pourquoi tu me dis ça ?  

- Quoi, ce n’est pas ce que tu as envie d’entendre ?  

- La ferme ! Hurla-t-il  

 

Les deux hommes se dévisagèrent de colère, les mots de Ryô étaient durs mais ils étaient là pour faire réagir Kenji.  

 

- Arrête de te faire du mal et d’entraîner cette fille avec ta peine… Seulement une nuit sans elle et elle a l’air de te manquer… Pourquoi, pour une fois, tu ne fais pas ce que ton cœur te dicte ?  

- Tu fais chier sale con !  

 

Kenji lâcha brutalement Ryô et le jeune homme s’en alla. Le nettoyeur sourit, il devinait parfaitement où se rendait son ami, du moins, il espérait.  

 

- Tout va bien ? Demanda la tendre voix de Kaori.  

- Oui…  

- On a entendu hurler on se demandait ce qui se passait…  

- Kaori, j’ai envie de rentrer… Lui dit-il avec une voix sensuelle.  

- Moi aussi… Lui répondit-elle spontanément.  

 

Les deux nettoyeurs se dévoraient des yeux, ils mourraient d’envie de se retrouver seul et de profiter l’un de l’autre. Une voix criarde interrompue leur moment tendre.  

 

- Il est où Kenji ? Interrogea Marie.  

- Il est parti en boite se changer les idées ! Répondit le plus naturellement possible Ryô  

- Laquelle, qu’on aille le rejoindre ?  

- Je ne sais pas, il ne m’a rien dit, sûrement, le « Love Cocktail’s », c’est son habituel !  

- Oui, je sais ! Bon, on va bien le trouver, il n’y a pas trente-six boites de nuit ! Allez salut les loosers !  

 

Les trois jeunes filles partirent à la recherche de Kenji.  

 

- Je commençais à compatir mais finalement, j’espère qu’elles vont galérer pour le trouver… Annonça Kaori.  

- On est des loosers nous ? Demanda Ryô avec ironie.  

- Un vieux et une cruche, ça devrais le faire ! Ria la jeune femme.  

 

Son rire cristallin fit rire Ryô. Ils restèrent un quart d’heure au café et saluèrent leurs amis. Les deux partenaires montèrent dans leur mini fétiche, le voyage fut silencieux mais à peine passé la porte de leur appartement, que le nettoyeur captura les lèvres de son ange. Il lui enleva délicatement sa veste et lui dévora le cou et ses épaules.  

 

- Ta peau est si douce… Dit-il passant ses mains sous son top.  

- Merci…  

 

Ryô et Kaori allèrent dans la salle de bain se mettre à l’aise et s’allongèrent tous deux dans le lit, profitant enfin d’un moment intime.  

 

- Ryô ?  

- Oui…  

- Tu me trouves belle ? Demanda t’elle rougissante.  

- Pourquoi tu me poses cette question ?  

- Comme ça…  

 

Ryô posa sa main sur le menton de Kaori et fit en sorte que celle-ci le regarde dans les yeux.  

 

- Tu ne vas pas faire attention à la réflexion de ces trois furies ?  

 

Kaori rougit, comment Ryô avait deviné ?  

 

- Tu es très belle Kaori… Dit-il suivi d’un baiser.  

- Merci…  

 

Le nettoyeur regarda profondément sa partenaire. Ce regard avait le goût d’amour mais du regret aussi, Ryô s’en voulait, des années à dénigrer le physique de Kaori, à draguer et complimenter chaque femmes qu’il côtoyait, des nuits de débauche en la laissant seule avec sa peine d’être ignorer de l’homme qu’elle aimait, lui. La jeune femme vit le regard de son coéquipier s’attrister, elle lui sourit afin de voir son regard s’épanouir mais rien n’y fit.  

 

- Ryô, ça va ?  

- Je t’ai toujours trouvé très belle Kaori, tu as des yeux noisette pétillants à croquer, un visage lumineux, dégageant joie et générosité, une bouche légèrement pulpeuse rosé qu’on a envie de goûter, un nez très mignon…  

 

Ryô caressait chaque parcelle du corps de Kaori qu’il complimentait, sous les joues rouges et les yeux mouillés de sa moitié.  

 

- Tu as un corps élancé, tu es mince, une généreuse poitrine, ta peau est douce et sucrée…  

 

Ryô serra plus fort que jamais la jeune femme dans ses bras.  

 

- Kaori, tu es une femme désirable et j’ai envie de toi depuis le premier jour où j’ai eu la chance de poser mes yeux sur toi…  

 

Le nettoyeur avait un regard très charmeur et ses yeux noirs corbeaux dégageaient du désir. Il embrassa fougueusement Kaori, qui ne cessait de le remercier pour tous ces compliments qui lui allait droit au cœur. Le nettoyeur fit balader ses mains sur le corps de sa bien-aimée et l’embrassa sans s’arrêter. Les deux cœurs de ses amants battaient à l’unisson d’un bonheur exquis, ils n’avaient pas envie de faire l’amour cette fois-ci, mais de savourer le corps de l’autre, de le toucher, de se regarder, de se parler et de gouter à la plus délicieuse des preuves d’amour, enlacer et embrasser l’être aimé.  

 

* * * * * * *  

 

- Bonsoir Monsieur…  

- Bonsoir Hélène… Bonne nuit…  

- Merci…  

 

Hélène était assez triste ce soir, tellement que des larmes roulèrent déjà sur ses joues. Son amie Anna était partie, son papa n’avait même pas pensé à elle pour son anniversaire, quant à Marie, elle avait perdu espoir depuis longtemps. Elle avait fait une belle rencontre aujourd’hui, par ailleurs, elle se demandait comment cette jeune femme pouvait connaitre sa sœur ? En revanche, elle connaissait Kenji. Son cœur se mis à battre à la chamade en pensant au jeune homme, elle avait terriblement envie de le revoir, une seule nuit sans lui, sans le voir, sans entendre sa voix rauque et il lui manquait horriblement. Elle rêvait de le voir apparaitre, de sentir son parfum suave, délicatement mêlé à l’odeur de cigarette et de menthe glacé, d’apercevoir ses yeux verts dégageant froideur et distance mais aussi de la sécurité. Elle songeait à ses bras puissant qui l’avaient serré si fort et que dire de ses lèvres effleurant les siennes, des papillons taquinaient son ventre.  

 

Elle essuya les larmes qui brouillaient sa vue et eu une vision de bonheur. Son corps se contracta, des frissons prirent place sur sa peau et une pointe à sa poitrine se déposa, tellement le bonheur envahissait son esprit.  

 

Kenji était appuyé contre le mur, assit, fumant une cigarette et regardait le ciel avec interrogation. Le jeune homme sentit la présence de la jeune fille. Il écrasa sa cigarette et se dirigea vers Hélène.  

 

- Bonsoir… Dit-il d’une voix rauque.  

- Bon… Bonsoir… Dit-elle rougissante.  

- Tu d’ébauche tard…  

- Hein ? Oui… Une, une collègue est partie, alors, je, je suis restée plus longtemps…  

- Je vois…  

- …  

 

Hélène ne disait rien, elle était tellement heureuse de le voir qu’elle en bégayait. Kenji admira le sourire de la jeune fille, apparemment elle était contente de le voir. Il devait s’avouer que sa présence ne lui était pas désagréable, cela l’agacer mais, il était bien.  

 

- Tu as mangé ?  

- Non…  

- Tu as faim ?  

- Oui…  

 

Kenji lui tourna le dos et emboita le pas, Hélène resta immobile.  

 

- Tu fais quoi à rester planter là ! Viens ! Dit-il plus sèchement.  

- Oui… Oui… Répondit-elle timidement, en courant vers lui.  

 

Une fois dans sa demeure, il lui prépara un plat simple, des pâtes avec des œufs. Hélène ne cessait de sourire, elle trouvait Kenji très attendrissant avec elle. Il lui donna son plat et s’assit à ses côtés.  

 

- Merci… C’est, c’est gentil…  

- Mange !  

- Hum et toi ?  

- J’ai mangé avec des amis…  

- …  

 

La jeune fille mangea de bon cœur, jamais elle n’avait autant apprécié un diner, l’atmosphère était détendue et chaleureuse. Elle sentait le regard de Kenji sur elle, en effet, celui-ci était captivé par le bleu sur la joue de la jeune fille qui avait sévèrement gonflé et commençait à s’irriter. Hélène avait fini son repas.  

 

- Tu veux un désert ?  

- Non, merci…  

 

Kenji débarrassa son assiette et partit fouiller dans sa boite à pharmacie. Il s’installa en face d’Hélène et tira sa chaise vers lui. Elle sentait son cœur s’emballer, Kenji était si proche d’elle.  

 

- Ta joue est épouvantable…  

- Hum…  

- Tu ne la soigne pas ?  

- Non, je, je n’ai rien pour ça…  

 

Kenji déposa délicatement de la pommade sur sa joue, Hélène grimaça, la crème était froide mais surtout sa joue lui fit mal, cependant la douleur passa très vite, les mains douce et subtile du nettoyeur la fit frissonner, elle rougit de plus belle et baisa son regard tellement elle était intimidée. Le jeune homme la regarda, il eu une subite envie de l’embrasser, leur lèvres étaient proches et la jeune fille n’attendait qu’un geste de sa part. Leurs cœurs palpitèrent, mais Kenji brisa le moment magique en sortant un grand pansement blanc qui protégerait la blessure.  

 

- Je vais être encore plus moche avec ça… Dit-elle sous le ton de l’ironie.  

- Normalement demain tu n’auras plus rien…  

- Merci…  

 

Kenji rangea le nécessaire, il se trouvait vraiment idiot, il ne savait même pas quoi faire dans sa propre maison. Il décida de fumer une cigarette, il s’allongea sur son lit et s’installa devant la télé, laissant Hélène en plan. La jeune fille fut attristée, il s’ennuyait avec elle, il devait probablement regretter de l’avoir ramené chez lui, il avait tout simplement eut pitié encore une fois. Elle prit son courage à deux mains, elle enfila sa veste et empoigna la porte quand la voix de Kenji retentit.  

 

- Où vas-tu ?  

- Je rentre chez moi…  

- Comme tu veux…  

 

Hélène fut encore plus peinée par cette réflexion, il ne voulait pas la garder chez elle. Elle ouvrit la porte et tomba nez à nez avec la nuit, ces bois n’étaient pas éclairés, La jeune femme ne voyait rien et de l’angoisse commença à monter en elle. La jeune fille sursauta en sentant quelque chose la frôler dans le dos. C’était Kenji, il ferma la porte à clef.  

 

- Il est trop tard pour que tu rentres…  

- Je t’ennuie… Je ne veux pas rester parce que tu as pitié de moi… Encore… Vous avez tous pitié de moi, c’est tout… J’en ai assez… Dit-elle s’effondrant en larme.  

- Tu peux me rejoindre…  

 

Kenji retourna sur son lit, prit sa cigarette à la bouche et replongea dans son film. Hélène ne savait que faire, elle ne comprenait pas l’allusion de Kenji, elle resta donc, encore plantée sans rien faire, ni dire.  

 

- Je ne vais pas te bouffer…  

- Hum…  

- Bon, tu me gonfles où tu viens sur ce putain de lit ou tu te cases !! Je ne te retiens pas… Dit-il durement.  

 

Hélène était contrariée, mais elle avait trop peur de rentrer chez elle toute seule dans le noir. Elle posa sa veste, enleva ses chaussures et s’avança anxieuse près du lit du jeune homme. Ses pas s’arrêtèrent là, elle n’osait pas aller près de lui. Son comportement agaça Kenji, il s’assit sur son lit pour lui faire face.  

 

- Sache que je n’ai de pitié pour personne ! Je me fous des gens, ma vie est bien assez compliquée à protéger pour que je me soucis des autres, à part ceux qui ont un intérêt !! Dit-il lui crachant sa fumée au visage.  

- …  

- …  

- J’ai, j’ai, de…  

- Oui, tu as de l’intérêt… Mais ne me fais plus jamais dire ça, sinon tu vires de chez moi !!! Compris !!!  

- Oui…  

 

Kenji ne lui avoua pas de façon romantique mais, il lui fit comprendre que l’homme bien que perturbé par ce sentiment, appréciait la jeune fille. Elle sourit, pour la première fois elle avait de l’importance. Kenji lui faisait toujours face, il continuait à l’envahir de sa fumée, la jeune fille ne comprenant toujours pas l’allusion.  

 

- Tu es vraiment trop naïve…  

- Hein ?  

 

Kenji écrasa sa cigarette, agrippa le bras d’Hélène, la fit basculer sur le lit et l’embrassa fougueusement. Il caressa son corps avec tendresse, lui donnant des baisers brûlant, espérant que la jeune fille comprenne les attentions du jeune homme cette fois-ci. La jeune fille était assez mal à l’aise, elle ne savait pas si ses baisers étaient bien, elle avait ses mains bloquées contre son corps, ne sachant que faire.  

 

Mais, le jeune homme fut entreprenant pour elle, il lui enleva doucement son haut, afin de ne pas atteindre sa joue, il baisa son torse et n’attendit pas plus longtemps avant de la défaire de son sous-vêtement qui cachait sa délicieuse poitrine.  

 

Kenji la tortura suavement, puis, il entreprit d’ôter le pantalon et la culotte de son amante. Le nettoyeur s’arrêta comme s’il venait de découvrir le plus beau des trésors. La dernière fois, trop excité et ambitieux envers la jeune fille, il n’avait pas prit le temps de bien regarder son corps nu. Elle était somptueuse, Hélène n’était âgée que de seize printemps, mais son corps était déjà celui d’une femme. Elle était mince, le ventre plat, des cuisses fermes, de fin mollet, des petits bras, une poitrine gourmande, des mains délicates, légèrement abimées par les dures tâches quotidiennes qu’elle devait effectuer et son visage…. Il tenta le diable et planta ses deux yeux dans ceux de sa partenaire, son visage était si doux, innocent, le cœur de Kenji tambourina dans sa poitrine, il éteignit la lumière ayant pour seul illumination le sourire de cette jeune fille et le film qui continuer de tourner.  

 

Il pencha son visage sur le sien et l’embrassa passionnément, il entra dans un ballet avec ses lèvres et sa langue ne résista pas plus longtemps. Le jeune homme était comme emporté dans un champ de coton, il se sentait bien et ses gestes sensuelles, le séduisait plus que la manière bestiale dont il avait savouré la jeune fille la nuit dernière. C’était la première fois qu’il faisait l’amour aussi sensuellement, mais surtout avec passion et plaisir.  

 

Kenji fit l’amour à Hélène, très délicatement, bien que la fin du rapport fût torride, le jeune homme était complètement transporté par son désir. Après avoir expulsé sa jouissance, le nettoyeur s’écroula aux côtés de la jeune fille. Elle était sereine, ce rapport avait était divin malgré que Kenji ne l’avait pas regardé et que la douleur était encore présente.  

 

Comme à son habitude, Kenji enfila son boxer et un tee-shirt et se grilla une bonne cigarette, sentant l’air doux du printemps, sur son visage. Hélène se leva naturellement, elle partit se rafraichir dans la salle de bain. Elle était gênée car, elle n’avait pas de pyjama pour dormir et cela l’intimidait de dormir nue. Elle prit son courage à deux mains et interpella le jeune homme.  

 

- Hum… Kenji…  

- Mmh ?  

- Je… Je peux prendre un tee-shirt pour dormir…  

- Oui, sert toi !  

- Merci…  

 

Hélène était ravie et courut comme une petite fille dans le tiroir de Kenji et prit son temps pour choisir le bon haut. Après réflexion, elle choisit le tee-shirt que portait le jeune homme lors de leur deuxième rencontre. Elle sentit le vêtement, l’odeur du jeune homme y régnait encore. Elle l’enfila et était toute fière. Ensuite, elle repartit se blottir sous la couette de son amant. Kenji finit sa cigarette, il l’écrasa, ferma fenêtre et store et se glissa sous ses draps.  

 

- Tu veux regarder la télé ?  

- Non, hum, je suis fatiguée…  

- Moi aussi…  

 

Le jeune homme coupa sa télé. Il tourna le dos à Hélène. La jeune fille voulut se blottir contre lui, elle posa une de ses mains au creux des reins du jeune homme, celui-ci ressentit des frissons l’envahir et par peur, Kenji fut très direct.  

 

- Me colle pas, j’ai horreur de ça !  

- Hum… Pardon…  

 

La jeune fille fut attristée, elle aurait adoré, être dans les bras de l’homme qu’elle aimait.  

 

* * * * * * * *  

 

La nuit était sombre et si le bruit de la pluie était très agréable à entendre cogner contre les volets, les affreux coups de tonnerre effrayèrent très vite Kaori, qui se réveilla avec angoisse. Elle se recroquevilla et frissonna, la jeune femme avait horreur de l’orage. Ryô se réveilla, son sixième sens lui dicta que sa bien-aimée se sentait en danger. Il comprit très vite, après avoir entendu le cri de peur de sa moitié, que l’orage était l’objet de son tourment.  

 

Ryô sourit, Kaori était décidemment trop mignonne, il se rapprocha d’elle et passa un bras sous son oreiller et l’autre contre sa poitrine.  

 

- Ryô ? Pardon, je t’ai réveillé…  

- Non, c’est rien…  

- J’ai horreur de l’orage…  

- Je vois ça…  

 

Ryô fut surpris, il ignorait que Kaori avait si peur de l’orage, en même temps, n’ayant jamais partagé une nuit auprès d’elle, il ne pouvait qu’éviter ce détail. Prit d’une légère tristesse, il se rapprocha encore plus de sa partenaire et la serra très fort.  

 

- N’ai pas peur Sugar, je suis là, tu ne risque rien…  

- Oui…  

 

Ryô voulut la détendre, mais surtout maintenant qu’il était réveillé, il voulait savourer son ange. Il commença par de doux baisers dans le cou que sa partenaire apprécia. Il caressa doucement sa poitrine, tout en continuant de lui donner de fins baisers.  

 

- Ryô… Dit-elle voyant très bien où son partenaire voulait en venir.  

- Quoi, faire l’amour sous les cognements de la pluie et de l’orage, c’est un beau fantasme…  

- Tu es incorrigibles… Kaori sursauta  

- Hum…  

- Désolée, mais je ne pourrais pas…  

 

Elle sursauta de nouveau sous les rires de son amant.  

 

- Allez, viens Kaori…  

- Mmh ?  

- Viens contre moi…  

 

Kaori rougit, elle se retourna et se blottit contre le torse puissant de Ryô. Le jeune homme ne put s’empêcher de l’embrasser amoureusement. Puis, il l’embrassa sur le front, lui disant sagement bonne nuit et lui papouilla le dos afin de l’aider à s’endormir. Au bout d’une dizaine de minutes, son ange s’endormit. Il sourit, elle était terriblement belle, il passa sa main dans ses cheveux et caressa sa joue. Il embrassa celle-ci et partit la rejoindre dans ses rêves les plus beaux.  

 

* * * * * * *  

 

Hélène était dans le même état que Kaori, elle haïssait l’orage et avait très peur du bruit. Elle tremblait et pleurait presque, elle mourait d’envie de se blottir contre Kenji mais, elle ne voulait pas le réveiller et subir un nouveau rejet de sa part. Ce qu’elle ignorait c’est que le jeune homme ne dormait pas. Il se posait mille et une questions sur cette relation. Il était bien avec Hélène, mais avait peur des conséquences sur tout ce qui englobait sa vie. Les sanglots de la jeune fille le firent sortir de ses pensées. Apparemment, elle était effrayée par les coups de tonnerre ou peut-être pleurait-elle encore sur son sors ?  

 

Il la trouvait bien dure avec elle et elle avait l’air vraiment malheureuse. Il souffla d’agacement et se retourna dans le lit. Hélène le sentit bouger.  

 

- Tu n’es plus un bébé, tu ne risque rien à l’intérieur…  

- Oui, oui, je sais, mais, j’ai, j’ai horreur du bruit… Dit-elle entre de nombreux sanglots  

- Pff… Allez, viens !  

- Hum ?  

- Viens dans mes bras…  

 

Le cœur de la jeune fille rata un battement, Kenji l’invitait à aller dans ses bras. Elle se précipita dans les deux bras puissant du jeune homme et se sentit tout de suite plus en confiance. Elle était tellement heureuse qu’elle l’étreignit fort et huma son parfum. Le nettoyeur fut prit d’une tendresse soudaine et resserra son câlin. Tous deux partirent aux pays des songes, Hélène heureuse et Kenji encore plus perdu dans ses sentiments.  

 

 

 


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