Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 08-06-11

Ultimo aggiornamento: 02-09-17

 

Commenti: 79 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I change the colour/format of my fanfiction?

 

Usually, all fanfictions are automatically formatted to a standard format, but if you need special co ...

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   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Capitolo 10 :: 10

Pubblicato: 22-01-12 - Ultimo aggiornamento: 12-06-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« L’amour nous a donné des âmes si naïves, que nous sommes heureux sans nous en étonner ». Alfred Desrochers.  

 

 

Dans une immense pièce aussi noire que les bas fonds des abîmes, un homme au rictus diabolique regardait ses proies avec jouissance. Leur regard perdu et le tremblement des membres attachés à des poteaux glacés, lui donnaient satisfaction. Il s’alluma un cigare pour fêter l’événement, quand l’écho dû à cette pièce humide et vide, firent entendre les claquements de talons de celle qui était l’investigatrice de cette livraison.  

 

- Tu as fais du beau boulot… Complimenta l’homme à la voix rauque mais très abîmée par l’alcool et la cigarette.  

- Merci… Répondit une jeune femme avec un léger accent.  

- Je dois avouer que je n’ai jamais eu une aussi bonne cargaison depuis longtemps… Tes nombreux arguments font toujours autant d’effet…  

- Je vous remercie, de votre part c’est un compliment, mais, je dois avouer que vous me donnez toujours de quoi énormément me motiver… Dit-elle touchant son sac à main, où une enveloppe dépassait proprement.  

- Tu n’as pas eu trop de difficulté ?  

- Non, votre plan de diviser pour mieux régner à parfaitement fonctionné, mes hommes ont confirmé que le gang Shu’Kiru et Ten’Shi Koo se soupçonnent mutuellement…  

- Parfait, je ne pensais pas tomber sur de si bon nettoyeur au Japon, je connaissais la réputation de certain mais je ne me doutais pas qu’il se réunirait pour l’occasion… Et pour l’autre gang ?  

- Plusieurs mois qu’il ne s’est pas manifesté… Nous ne savons rien de plus sur eux… L’affaire devait les effrayer… Dit-elle de son sourire charmeur.  

- Oui… De toute façon ça n’a aucune importance… Le principal est que les deux gangs principaux perdent du temps entre eux… L’homme ria tel le diable  

- Oui…  

 

Les deux individus furent interrompus par les voix fébriles et apeurées des nombreux prisonniers, certain criait comme des animaux en cage, des torrents de larmes se faisaient entendre bruyamment, des prières et des mots de pitiés raisonnaient dans cet endroit inconnu.  

 

- Comment va-t-elle ?  

- Bien…  

- Elle se fait à son nouvel appartement ? Rit-il sournoisement.  

- Oui…  

- J’espère que tu sauras la convaincre aussi bien que tes fournisseurs et tes clients… Nous aurons besoin d’elle !  

- Ne vous en faites pas, elle ne peut rien me refuser…  

- Oui, surtout que j’ai trouvé le moyen de lui faire dire oui à tout… Sourit-il comme un démon.  

- Je dois avouer que vous savez trouver les bons mots…  

- Oui… J’ai rendez-vous avec des clients ce matin mais, je voudrais que tu passes me voir en fin de soirée, histoire que l’on fête dignement cette pêche…  

- Avec plaisir Monsieur…  

 

L’homme regarda une dernière fois son gain avant de quitter les lieux. Il était ravie de sa marchandise, sa partenaire avait de très bon goût et savait contenter ses clients les plus pointilleux. Il s’en alla, laissant ses pauvres biches sans défense, réfléchir à leurs sorts.  

 

La jeune femme regarda d’un air pervers ses conquêtes, elle était fière d’elle et aucune pitié ne se trouvait dans les prunelles éclatantes de celle-ci. Elle s’en alla à son tour ignorant totalement les yeux mouillés de ses prisonniers.  

 

* * * * * * * *  

 

Un homme courait dans des couloirs étroits, il était démoralisé de la nouvelle qu’il venait d’entendre. Il entra en trombe dans le bureau de son chef, sans frapper.  

 

- Madame !!  

- Ne crie pas comme ça Stéphane !!  

- Vous avez vu les informations ?  

- Oui, je sais…  

- Comment peuvent-ils être aussi immondes, je suis dégoûté !!!  

- Calme-toi Stéphane, ça ne sert à rien de t’énerver… Répondit un homme assit sur un fauteuil dégustant une boisson alcoolisée.  

- Dieter ?  

- …  

- Je n’ai pas l’intention de me calmer, as-tu entendu les infos ????  

- Stéphane, calme-toi… Nous étions Dieter et moi en train de réfléchir à la situation, alors tes cris et ton dégoût ne réussiront pas à nous concentrer !  

- Oui Madame, pardon…  

- Assied toi…  

- Merci…  

- Dieter, es-tu sûr de ce que tu avances ?  

- J’en suis persuadé… J’ai vu Ryô Saeba sur les lieux…  

- Ryô Saeba ? Non, Madame c’est impossible !!  

- Et pourtant…  

- Il ne peut pas être responsable du massacre de cette nuit ! C’est impossible, lui qui a décimé des yakuza aussi pourris que l’air de l’enfer… Je…  

- Stéphane, je t’en prie !! Je suis aussi choquée que vous de cette nouvelle mais, le gang Ten’Shi Koo sont bien à partir d’aujourd’hui nos ennemis !! Je connais celui qui la dirige, je n’ai donc pas autant de ressentiment que toi concernant cette information !  

- Madame… On se fait rouler…  

- Donc, il protège quelqu’un et c’est pire !!!  

- …  

- Dieter, il faut absolument que tu trouves des informations sur le lieu où elles peuvent se trouver…  

- Bien…  

- Réunis tes hommes et je veux le maximum d’informations, n’importe laquelle, tant qu’elle est un tremplin pour nos recherches !!  

- Compris…  

- Stéphane… Rejoins ta femme et ta fille et rendez-vous ce soir pour faire le point avec l’équipe…  

- Merci…  

 

Stéphane quitta le bureau l’âme en peine mais remercia sincèrement son chef de pouvoir lui laisser du temps avec sa femme et sa fille qui venait à peine de naître. Dieter se leva et comptait s’en aller quand la voix de sa chef s’éleva.  

 

- Comment se porte-t-elle ? Retentie la voix mûre de cette femme.  

- Plutôt bien…  

- Tu te fais du mal… Tu devrais abandonner et la laisser, tu lui fais courir un risque en la gardant près de toi ainsi… Veux-tu la perdre une deuxième fois ??  

- …  

- Francesca ne veut même plus entendre parler de toi, veux tu qu’elle en fasse autant ?  

- La situation me convient telle qu’elle est…  

- Oui, mais crois moi un jour tu voudras plus !  

- Et vous ? Vous ne voudriez pas plus ?  

- Non, j’ai assez de regret pour devoir en plus affronter la vérité, je préfère celle d’aujourd’hui et crois-moi, tu ne t’en porterais que mieux aussi…  

- A ce soir Madame…  

- Ser… Oh…  

 

La veille femme sortit un cadre photo, elle caressa du bout des doigts une femme, entourée de ces deux enfants. Elle ne pouvait retenir ses larmes en observant le visage heureux et rempli de sincérité de cette jeune femme à l’air si comblée, décidemment, même le temps qui passe, n’effaçait pas de si douloureux souvenirs.  

 

- Je ne me le pardonnerais jamais…  

 

* * * * * * * *  

 

Un homme à l’allure débraillé, frappa à la porte du bureau de son patron. Un homme à la voix dure et sans appel, lui dit d’un ton sec de rentrer.  

 

- Vous m’avez demandé Monsieur ?  

- Oui Paul, je veux que tu contact, Ryô, Mick, Falcon et Kenji ! Qu’ils viennent ce soir dans les environ de huit heures, la situation évoluant, un plan de forte rigueur les attends…  

- Bien, Monsieur…  

 

Paul repartit et se hâta à sa tâche. L’homme débloqua la béquille de son fauteuil roulant et se dirigea vers un tiroir, il l’ouvrit et y sortit des documents. En ouvrant la première page, une photo grisée par le temps tomba à terre. L’homme s’en saisit et son cœur rata un battement en la visualisant. Un immense gargot prenait toute la place de ce bout de papier, un équipage s’y trouvait mais au premier plan, un groupe de quatre personnes entouraient probablement des gens qui comptaient pour eux poser avec sourire. L’homme passa d’un visage nostalgique à un visage de colère.  

 

- Pff… La frontière entre l’amour et la haine est bien mince…  

 

L’homme chiffonna la photo et se mit à la lecture de ces documents.  

 

* * * * * *  

 

Ryô était assis sur son canapé, il fumait une cigarette et avait une tasse de café serré dans la main. Il était bouleversé par la nouvelle qu’il venait de recevoir de Paul. Son regard était sévère, perdu dans le néant, se demandant comment des hommes pareils pouvaient exister. Il hésita avant d’allumer la télé, pourrait-il supporter d’entendre les horribles détails de cette affaire ?  

 

Kaori sortit de la chambre et ressentit de la colère. Son amant n’avait même pas entendu la porte se fermer, ni même sentit le parfum de sa partenaire, Ryô était perdu dans un monde où Kaori n’oserait même pas mettre un doigt de pied. Elle voulait le sortir de ses songes quand elle vit son partenaire appuyer enfin sur le bouton « power » de leur télécommande.  

 

- « Bonjour à tous, voici notre flash spécial, cette nuit la police à reçu des coups de téléphone provenant de parent s’inquiétant de ne pas voir réapparaitre leur fille revenir d’un casting pour une publicité de charme qui devait se dérouler hier dans la soirée. La police est allée sur les lieux mais aucune trace de violence ou de sang n’a était aperçu, la police est donc sans réponse sur ce mystérieux enlèvement, les familles ont passé multiples annonces et descriptifs des personnes disparues et attendent le moindre indice… La police scientifique est sans voix, c’est la première fois qu’elle tombe sur une scène de crime sans indice potentiel et… »  

 

Ryô changea de chaine, il en avait assez entendu. Kaori fut touchée par cette information et à première vu son partenaire aussi. Elle descendit le rejoindre.  

 

- Bonjour…  

- Ah ! Bonjour Kaori…  

 

La jeune femme s’approcha et posa un délicat baiser sur les lèvres de son partenaire.  

 

- Cette nouvelle est effrayante…  

- Hum ? Tu es là depuis…  

- Environ vingt minutes… Tu n’as pas sentit ma présence… Sourit-elle tendrement.  

- Pardon…  

- Ryô, ça va ?  

- Oui… C’est juste que, tu sais combien j’aime les femmes et que leur faire du mal me semble inhumain et impossible…  

- Ryô, qui t’a appelé ce matin ?  

- Hum ? C’est, c’est Kenji, il veut qu’on se fasse une sortie ce soir avec les potes ! Dit-il en se levant.  

- Ryô !  

- Oui ?  

- On vit ensemble depuis six ans maintenant, je sais quand tu mens… Alors qui t’a appelé et pourquoi ?  

- Je…  

- Tu n’es pas revenu dans le lit après… Tu n’es même pas resté dans la chambre pour parler… Dis-moi !  

 

Ryô avança vers son ange et l’embrassa langoureusement. Il avait besoin de ce baiser, besoin de sentir Kaori contre lui, afin qu’elle lui efface les horribles nouvelles que subissait le nettoyeur ces derniers temps. Elle était son seul souffle, la seule à pouvoir lui faire oublier un instant qu’il vivait dans un monde imparfait, la seule qui pouvait le rendre heureux.  

 

- Kaori… Je sors avec Kenji et les autres ce soir… Je dinerais avec toi et je reviendrais avant que tu partes aux pays des songes…  

- Ryô !  

- Kaori, je t’en prie…  

 

Le nettoyeur implorait du regard sa partenaire de ne plus lui poser de question et de croire en ces mots. La jeune femme se résigna, jamais elle n’avait eu un regard aussi suppliant de la part de son coéquipier, elle eu beaucoup de peine, tant de souffrance que cumulait son amant ces derniers jours et elle ne pouvait le rassurer ou le soulager, ne sachant précisément de quoi il s’agissait.  

 

- Bien… J’espère que tu auras encore assez de force pour faire l’amour à la femme qui partage ta vie… Dit-elle entourant de ses bras le cou de Ryô, sous le choc de cette déclaration.  

- Comment te dire non…  

 

Il l’embrassa à perdre haleine et la serra fort contre lui. Combien cette femme était merveilleuse et fantasque. Qui remercier pour avoir mit sur son chemin cet ange aux incontournables qualités parfaites ? Sans elle, hier, aujourd’hui et demain ? Il n’osait même pas y penser, il mourait le second, c’est sûr.  

 

- Kaori…  

 

Une chaleur le poussait à dire ces trois mots tant convoité par l’être aimé cependant, le naturel revint au galop et si ce soir ou même demain, il n’était plus là ? Si ces mots poussaient encore plus Kaori vers lui et risquait ainsi encore plus sa vie. Il savait que cette femme le voulait tout entier, son paradis, comme son enfer sans se soucier une minute d’elle et à la peine qu’engendrerait le retour au paradis de cet ange. Il sourit, là-haut, ils ne seraient même pas ensemble, elle au éden, lui dans les abysses.  

 

- Ryô…  

- Oui ?  

- Tu… Tu n’es pas infaillible et Mick, Kenji et Falcon non plus… Il y a des circonstances qui sont inévitables, auxquelles on ne peut pas faire toujours face, l’important c’est d’avoir voulut et de s’en tenir au résultat escompté…  

- …  

 

Ryô caressa du bout des doigts le visage doux que lui présentait Kaori et ne put retenir l’envie de l’embrasser. Elle était têtue, elle essayait de l’aider malgré tout dans cette mission qu’elle savait délicate et angoissante et que Ryô se forçait à ne rien lui révéler de plus, elle en savait déjà trop.  

 

- Merci… Mon ange…  

 

Ce surnom fit rougir Kaori, quel doux mot de ses lèvres.  

 

- Dis-moi… Dit-il lui volant des baisers. Peut-être que tu vas avoir une journée épuisante et que ce soir, tu n’auras même pas la force de manger…  

- J’ai peur de savoir où tu veux en venir… Dit-elle se sentant emporter vers la chambre du nettoyeur.  

- Peut-être même que tu vas directement aller te coucher et t’endormir jusqu’à midi demain…  

- Tu crois ça toi ? Rit-elle  

- Oui, surtout que je t’aurais épuisé au lit à l’instant…  

 

Kaori se retrouva allongée sur le lit, son partenaire au-dessus d’elle, ayant un regard brûlant de désir.  

 

- Ryô est-ce bien raisonnable… Réussit-elle à demander malgré les lèvres de celui-ci posées sur les siennes.  

- Tu m’as déjà vu être raisonnable ?  

- Non… Avoua-t-elle sous les rires.  

 

Ryô captura la bouche tentatrice de Kaori. Il enleva son débardeur et son short afin de l’avoir nue contre lui. Il serra son petit corps, combien sa peau était douce et raffinée au touché, ses mains se promenaient sur ce corps de déesse. Il ôta ses vêtements, afin que sa peau savoure la sienne. Leurs lèvres s’appréciaient sans répit, rien n’aurait pu arrêter cet instant magique. Ryô se saisit des jambes de sa partenaire et les leva afin de les avoir contre ses hanches, cette position eu le don de les exciter davantage tous les deux et leur envie de s’unir fut un moment salé et amoureux.  

 

* * * * * * *  

 

Mick était chamboulé par cette histoire, l’appel de Paul avait gâché son doux réveil auprès de sa fiancée. Cependant, il souffla un bon coup et prit son plateau spécial petit-déjeuner au lit, décoré d’une charmante tulipe rouge. Il entra dans la chambre, poussant délicatement la porte, sa fiancée dormait encore à point fermé. Il posa le plateau au bord du lit et donna de doux baiser dans le cou de Kazue. La jeune femme s’étira et sourit à la vision du visage angélique de son amant.  

 

- Bonjour toi… Dit-elle agrippant le tee-shirt de son amant pour qu’il l’embrasse.  

- Bonjour ma princesse, tu as bien dormi ?  

- Oui…  

- J’ai une surprise pour toi…  

- Ah ? Sourit-elle ravie.  

 

Mick posa le plateau sur les genoux de sa bien-aimée et l’embrassa sur le front.  

 

- Mick, tu es un amour…  

- Ce n’est rien, tu mérites tellement plus…  

- Mick…  

 

Kazue embrassa tendrement son amant et elle sentit une boule dans sa poitrine se former.  

 

- Tu veux quoi, une tartine de beurre, de la confiture ?  

- Tu sais ce que je veux vraiment ? Dit-elle d’un air coquin.  

- Hum ?  

 

Kazue trempa son doigt dans la confiture et déposa la gelée sucrée sur les lèvres de son amant et lécha sensuellement la bouche de Mick. Ce geste coquin eu le don d’envahir de désir l’américain, sa fierté déjà au garde à vous.  

 

- C’est toi que je mange si je comprends bien…  

- Une infirmière sucrée ça te tente…  

 

Mick mit le plateau par terre et sauta à califourchon sur son amante, qu’il dévora. Les deux fiancés se lancèrent dans un jeu coquin-sucré.  

 

* * * * * * *  

 

Falcon et Miki étaient déjà au travail, ils avaient quelques clients et se hâtaient à la tâche. Le barman revint de son coup de téléphone.  

 

- C’était qui ? Demanda Miki tendrement  

- Kenji veut sortir entre homme ce soir... Dit-il l’ignorant presque.  

 

Miki regarda son bien-aimé, elle empoigna sa main et l’emmena dans la réserve.  

 

- Falcon, je t’aime… Confessa-t-elle les larmes aux yeux.  

- Hum ?  

- Tu es tellement distant avec moi, tu ne me dis plus rien, tu m’ignores, je sais que tu me caches quelque chose d’important, je ne te demande rien, mais ne négliges pas notre couple… Ne fais pas comme si j’étais une inconnue à tes yeux !! Finit-elle en s’énervant, toujours plus de larmes roulant sur ses joues.  

 

Falcon baissa le regard, les mots de sa femme lui firent mal au cœur. Miki était en pleure devant lui mais le nettoyeur ne savait pas comment gérer la situation. Leur mission était insoutenable psychologiquement et ses incapacités dû à sa vue et à son âge, handicapaient l’homme. Falcon était inquiet et la méthode de l’éloignement pour moins souffrir était sa roue de secours.  

 

Seulement, Falcon s’avoua devant les larmes de désespoir de sa femme que cette période d’abstinence n’était pas facile à vivre pour lui. Depuis combien de temps, n’avait-il pas touché sa femme, lui donnant de l’affection. Falcon était bourru mais incroyablement attentif et surtout très amoureux de ce bout de femme.  

 

Il s’approcha doucement de Miki et posa sa main sur sa joue. Il essuya à l’aide de son pouce, les larmes salées qui chatouillaient sa femme. Il l’a prit dans ses bras et la berça tendrement.  

 

- Pardon… Miki, je suis désolé…  

- Falcon, je ne veux pas te perdre… Je suis prête à tout pour toi, même à mourir à tes…  

 

Falcon posa sa main sur sa bouche, il ne voulait entendre de tels mots.  

 

- Je t’aime aussi… Dit-il très rougissant.  

- Alors, viens me faire l’amour… Confessa-t-elle d’un air très sérieux.  

- Hum ?  

 

Miki sauta au cou de son mari et l’embrassa passionnément, peu importe si les clients partaient sans payer, elle avait envi de son homme, ici et maintenant. La réserve serait la consécration de leur nouveau départ.  

 

* * * * * * * *  

 

Paul avait prévenu en dernier son ami. Kenji raccrocha et posa son mobile sur sa table de nuit. D’habitude le nettoyeur était plutôt serein même quand les nouvelles étaient dures, mais celle-ci lui arracha le cœur et surement parce que ses yeux se posèrent sur la jeune fille qui se trouvait près de lui. Il ignorait où elle travaillait, avec qui, elle faisait toujours des heures interminables, dans un quartier peu fréquentable et l’endroit où les jeunes femmes avaient été soi-disant enlevées se trouvait à quelques minutes du restaurant. Et cet homme qui la suivait sans arrêt.  

 

Kenji s’alluma une cigarette, toutes ses questions lui pourrissaient la tête, depuis quand il se posait autant de question mais surtout depuis quand avait-il peur ? Il observa les yeux fermé de son amante, pas étonnant qu’elle ne se soit pas réveillée, les cernes de cette jeune fille étaient prononcés. Le jeune homme se passa en boucle dans sa tête les mots de ses amis, profiter, se laisser guider, arrêter de s’interdire d’être heureux. Il devait s’avouer qu’il avait déjà énormément, enfin à ses yeux, ouvert son cœur à la jeune fille, surtout hier soir. Il avait eu la stupide idée de lui exprimer l’intérêt qu’elle avait pour lui et les baisers fougueux et le rapport sensuelle qu’ils avaient échangés, confirmait cette importance.  

 

- Pff… Fais chier !!  

 

Ce ton d’agacement réveilla la jeune fille. Elle ouvrit doucement les yeux, elle sourit à Kenji innocemment et rougit au regard ténébreux du jeune homme.  

 

- Bonjour… Dit-elle doucement.  

- Bonjour… Tu as bien dormi ?  

- Oui…  

 

Hélène eu le cœur affolé, elle avait dormi toute la nuit dans les bras de Kenji, quelle tendre sensation, une douceur incomparable.  

 

- Tu as une mine épouvantable et tes cernes sont effrayantes… Dit-il non chaland.  

 

Hélène fut très vexée, Kenji passait vraiment du tout au tout.  

 

- Hum ?  

- Tu devrais arrêter de travailler aussi tard !  

- Euh… Je ne peux pas, je dois nourrir mon père et ma sœur, j’ai mes études… Et puis, c’est le seul endroit où je peux m’évader… Finit-elle tristement.  

- Tu pourrais au moins prendre soin de toi, tes vêtements, du maquillage, on ne sait même pas quel âge tu as !  

- …  

 

Hélène eu les larmes aux yeux, Kenji lui avouait qu’il ne la trouvait pas jolie, ni attirante. Le nettoyeur réalisa ses mots dures, c’était incontrôlable, dès qu’il se sentait bien et heureux, la peur lui faisait dire des mots cruels.  

 

- Tu as faim ?  

- Non…  

 

Hélène avait un air triste et se battait pour retenir ses larmes. Kenji voulait tout sauf la faire pleurer, son réel but était de la faire démissionner de son travail de serveuse mais, il ne savait comment s’y prendre. Il s’approcha de son amante et la prit dans ses bras.  

 

- Hum…  

- Tu as un corps de déesse en tout cas… Murmura le jeune homme à son oreille.  

 

Le cœur de la jeune fille s’emballa et les mots du jeune homme la rassurèrent, pourquoi un homme aussi beau et charmant que Kenji, perdrait ses nuits avec elle après tout.  

 

- Merci… Je… Je te trouve… Hum…  

- Oui ?  

- Hum…  

- Je suis moche ?  

- Non… Dit-elle riant à sa réflexion, plongeant dans ses yeux verts. Hum… Je te trouve beau… Très beau… Hélène rougit comme jamais.  

- Merci…  

 

Kenji fut attendrit par les rougeurs de cette jeune fille de plus, ce n’était pas la première fois qu’on lui disait qu’il était beau, mais venant d’elle, son cœur s’emballa légèrement. Emporté par cette tendresse, il caressa les cheveux de son amante, ils étaient doux et sentaient le pamplemousse. Ils se regardaient profondément, cherchant à se comprendre et comment s’aimer. Il continua sa ballade en cajolant ses hanches et son dos. Hélène le regardait avec beaucoup d’affection, elle était heureuse, cette douceur, elle n’imaginait pas que c’était si bon et surtout qu’elle y goûterait un jour. Se laissant envahir par son bien-être, Kenji rapprocha ses lèvres de la jeune fille. Elles se touchèrent délicatement, il comptait les savourer fougueusement quand la porte de Kenji fut torturée par des coups incessants et des cris de colère à faire fuir les anges, stoppant ce geste sensuel.  

 

- Hélène !!! Hélène, je sais que tu es là !!! Cria en colère Marie.  

 

La jeune fille se redressa de peur et regarda Kenji intrigué.  

 

- Sale gamine impotente !!! Kenji, ouvre !!!  

 

Kenji était déçu, Déborah avait sûrement dévoilé à Marie qu’Hélène était venue chez lui.  

 

- Tu as osé te taper Kenji, pauvre garce !!! Sors de là et assume !!  

 

Hélène pleurait et tremblait de peur.  

 

- Tu… Tu lui as dit ?  

- Non… Déborah a vu ta robe, mais elle ne sait pas qu’on a couché ensemble…  

- Ne la laisse pas rentrer, je t’en supplie Kenji ne la laisse pas rentrer…  

- Sauf qu’elle va défoncer la porte…  

 

- Kenji ouvre bordel !!!  

 

Le nettoyeur regarda sa partenaire, elle avait les yeux remplis de larmes, ils exprimaient la détresse, la recherche du bonheur, la chaleur, tout ce que ne pouvait lui apporter Kenji, et pourtant quel savoureux défit. Le jeune homme posa sa main sur la joue d’Hélène et captura tendrement ses lèvres. Son cœur fut le témoin de son changement, celui-ci s’affola comme à son habitude au contact de la délicieuse bouche de son amante. Il était prêt à la faire rentrer dans sa vie, il espérait seulement savoir bien faire.  

 

- Bienvenue en enfer… Murmura t-il.  

- J’y suis déjà… Souffla-t-elle.  

 

- Kenji !!!!  

 

- Dans ce cas, marchons ensemble un moment…  

- Oui… Sourit-elle tendrement.  

 

- Kenji !!!  

- Oui !! Reste là…  

 

Le jeune homme ouvrit la porte, il tomba sur une Marie verte de rage et sur ces deux amies souriante et impatiente de voir le massacre.  

 

- Arrête de gueuler comme ça putain !  

- Où est-elle ?  

 

Le nettoyeur n’eut le temps de réagir que Marie le poussa et pénétra dans la maison, elle tourna la tête et vit sa sœur sur le lit de Kenji recroquevillée sur elle-même.  

 

- Tu es là sale peste !!  

 

Marie s’apprêtait à la corriger quand la main de Kenji intercepta son geste.  

 

- Laisse-moi !!! Je t’avais interdit de venir ici sale mioche, tu crois quoi ma pauvre, Kenji a seulement pitié de toi, non, mais, regarde toi pauvre sotte, tu ne donnerais même pas envie à un aveugle, alors barre-toi d’ici !!!!  

- Marie !  

- Et toi !!! C’est bon, tu as tiré ton coup, tu t’es bien amusé, l’expérience de sauter une jeune garce t’as bien excité ! Pauvre con !!!  

- Marie !! Part d’ici !  

- Quoi ?  

- Casse-toi de chez moi !!!!  

- Tu es contente j’espère pauvre fille, si ma relation avec Kenji se pourrit à cause de toi, je te jure, je te fais la peau, que je ne te revoie pas ici !!!  

 

S’en était trop pour Kenji, il attrapa les bras de Marie, pour l’éviter de trop gigoter et la jeta dehors avec ses deux complices. Il ferma sa porte à clef. Hélène pleurait, elle était effrayée et lorsque Kenji effleura de sa main l’épaule de son amante pour la calmer, celle-ci le rejeta violement.  

 

- Pardon… Pardon… Sanglota la jeune fille.  

- C’est rien…  

 

Kenji la prit dans ses bras affectueusement, la vision de cette jeune fille en train de pleurer le rendait très mal à l’aise, il la berça tendrement, sentant le parfum de ses cheveux qui l’enivrait de plaisir pas catholique.  

 

- Tu as faim ?  

- Oui…  

- Bien…  

 

Kenji prépara un petit-déjeuner, de quoi bien régaler leurs estomacs. Le silence se fut, Hélène se sentait oppressée et mal à l’aise, n’avaient-ils donc rien à se dire ? Elle en fut triste quand Kenji lui posa une question.  

 

- Tu commences à quelle heure ce soir ?  

- Hum… Sept heures…  

- Parfait, j’ai un rendez-vous vers huit heures, je vais en avoir pour un moment, mais je veux que tu m’attendes à ton restaurant, je viendrais te chercher… Compris !  

- Euh… Oui… Acquiesça-t-elle rougissante.  

- …  

- Et toi ? Hum, je ne sais pas ce que tu fais comme métier ?  

- …  

 

Kenji redoutait cette question, il était hors de question pour lui de dévoiler son métier de nettoyeur, déjà qu’il risquait énormément en la faisant entrer dans sa vie.  

 

- Je n’ai pas de métier fixe, je fais des petits boulots…  

- Hum ?  

- Quoi ?  

- Non, je, je pensais que tu étais policier, étant donné que, je t’ai retrouvé blessé par une balle et que tu portes une arme…  

 

Kenji fut surpris de cette réponse soudaine. Hélène fut intimidée, elle avait peut-être dit quelque chose qu’il ne fallait pas.  

 

- J’ai une arme pour me défendre c’est tout, le quartier de Shinjuku est dangereux…  

- Oui, je sais, il n’y a que des yakuza et des nettoyeurs… Sourit-elle  

 

Le cœur du nettoyeur rata un battement. Ses mots écœurant sortant de cette bouche si pure le choquèrent. Il la regarda intrigué.  

 

- Je…  

- Comment sais-tu ça ? Demanda-t-il en colère.  

- Parce que… Parce que les clients dans mon restaurant son principalement des hommes et ils ont un air de mafieux comme dans les films américains… Sourit-elle  

- …  

- Mon patron, m’a demandé si j’avais peur d’eux, mais, ils sont très gentils avec moi… Rougit-elle.  

- …  

 

Kenji sentit son sang bouillir, de la jalousie mais surtout de l’inquiétude gagna son corps entier. Une raison de plus de la faire démissionner de cet endroit.  

 

- Kenji, ça va ?  

- Oui…  

- Tu sais, je suis bien là-bas, je m’évade, Serge est très gentil avec moi, les clients sont adorables et généreux…  

- Serge ?  

- Oui, c’est le prénom de mon patron…  

 

Kenji fit une drôle de tête à l’entente de ce prénom, il eut un mauvais pressentiment.  

 

- Hum ? Kenji…  

- Oui !  

- Hum… Non, rien…  

 

Kenji raccompagna Hélène jusqu’à son domicile. Sur le chemin, plus sa bien-aimée se rapprochait de sa maison, plus elle redoutait de rentrer, comment expliquer à son père qu’elle avait découché pour passer la nuit chez un homme de dix ans son aîné, il allait la tuer c’était sûr.  

 

- Je vais te laisser là…  

- Hum ?  

- Il est préférable que ton père ne me voit pas en ta compagnie…  

- Oui…  

 

Kenji tourna les talons et partit sous le regard triste de son amante, même pas un mot doux, un regard tendre ou un baiser. Quand le jeune homme stoppa ses pas.  

 

- Hélène !  

- Oui ?  

- A ce soir…  

- Hum, oui… Rougit-elle.  

 

Hélène inspira un bon coup, elle traversa la route et ouvrit la porte, le cœur battant à la chamade.  

 

- Je peux savoir qui était ce jeune homme ? Claqua son père, assit dans son fauteuil, fumant une cigarette, un verre de Whisky déjà, à la main.  

- C’est… C’est un ami…  

- Où étais tu ?  

- J’ai passé, j’ai passé la nuit chez lui…  

- Pff…  

 

Son père se leva, il se dressa sévèrement devant sa fille et ne bougea pas. Hélène avait déjà les larmes aux yeux, redoutant la gifle monumentale à laquelle elle allait avoir droit. Son père avait les yeux rempli d’alcool, mais il n’avait pas manqué le sourire de sa fille, ce jeune homme la quittant au bord de cette route. Prit d’un geste brièvement tendre, il posa sa main, sur la joue de sa fille, où un pansement, affectueusement posé, soulageait la douleur de ce bleu provoqué par sa colère et celle de sa fille aînée. Après tout ce jeune homme pourrait probablement lui donner ce qu’il n’arrivait pas à lui apporter, de l’attention.  

 

- Préviens-moi la prochaine fois, en tout cas, ta sœur étais folle de rage, je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais ?  

- C’est parce que Kenji, est un de ses ex et…  

- Oui, oui, je m’en fou… Prépare nous à déjeuner !  

- Hum, oui papa…  

 

* * * * * * *  

 

Le soleil décora le ciel de son manteau rouge, signe que celui-ci allait se coucher sur le Japon, pour se réveiller sur la France. Quatre hommes assis dans une pièce décorée avec un style du dix-huitième siècle, attendaient avec impatience de savoir ce que leur voulait leur chef.  

 

- Savez-vous pourquoi Paul nous a dit de venir ? Demanda Mick agacé.  

- Non… Ca va ? Tu as l’air énervé ? Demanda Ryô.  

- Je viens d’avoir ma première dispute avec ma fiancée car je ne serais pas là ce soir pour diner avec elle et le pire c’est que pris au dépourvu je n’ai même pas su lui dire où ni avec qui j’étais !!! Par conséquent, j’ai laissé ma fiancée en pleure toute seule chez nous !!! Dit-il se levant en colère  

- Calme-toi, ce n’est rien… Retentit la voix de Falcon.  

- Non, je n’ai pas envie de me calmer !!! J’en ai assez, ça fais plus d’un mois qu’on est sur cette putain de mission, on a aucun indice, aucun suspect, nos alliés sont finalement nos ennemis et une dizaine de jeune fille de l’âge de nos petites-amies ce sont fait kidnapper et à l’heure qu’il est, elles sont femmes de ménage chez des vieux pervers drogués !!! Merde !!!  

 

Mick se rassit dégouté et désespéré, posant sa tête entre ses mains, celle-ci pesait trop lourde de pensées malsaines.  

 

- Je vous trouve très morbide mon cher Mick… Annonça son chef entrant dans la pièce.  

- …  

- Cela dit si vous voulez laisser vos camarades se débrouiller tout seul afin de rejoindre votre fiancée, personne ne vous retient !  

 

Un silence se fut, Mick serra fort ses poings, ses dents se croisèrent sous la colère, il réfléchit. Baissant ses yeux, comme abattu, il s’écroula sur sa chaise, sous le regard incohérent de ses amis et son chef plissa les yeux irritant.  

 

- Je ne vais pas y aller par quatre chemins, il est impossible que le gang qui a enlevé ces femmes n’est rien laissé comme preuve dans ce bâtiment, je veux que vous y allez tous les quatre ce soir !!!  

- Quel en est l’intérêt ? On sait qui sont les auteurs de ce crime, que voulez vous qu’on sache de plus ?? Demanda Falcon.  

- Je veux des indices, n’importe lesquels, Paul sait de source sûr que ce gang à une personne qui organise toutes ces manœuvres et je le veux dans mon bureau afin de détruire le cœur du réseau !!! S’agaça leur chef.  

 

Les quatre hommes furent dubitatifs, leur chef avait l’air secoué concernant ses pauvres jeunes femmes, qui devaient être mortes, esclaves ou même prostituées à l’heure actuelle. Ils eurent des frissons, chacun pensant à l’être qui compte le plus pour eux, l’imaginant un instant en scène de dégoût.  

 

- Vous partez maintenant, Paul fera le guet pendant que vous fouillez chaque parcelle de ce bâtiment et je veux que vous reveniez avec au moins un indice capital c’est clair !!!  

 

Les quatre hommes se regardèrent, quelle excuse allaient-ils inventer à leurs femmes pour l’heure tardives à laquelle ils allaient sûrement rentrer. Ils sortirent et prirent la voiture de Ryô pour se rendre sur les lieux.  

 

 

 


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