Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 08-06-11

Ultimo aggiornamento: 02-09-17

 

Commenti: 79 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song ...

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   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Capitolo 11 :: 11

Pubblicato: 07-02-12 - Ultimo aggiornamento: 12-06-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« La vie est un combat. Accepte-le. » Mère Teresa  

 

Le voyage fut silencieux. Mick était dans ses rêves, Falcon était témoin de sa vue qui baissait de jour en jour, les lumières de la ville, ainsi que ces immeubles n’étaient plus que de simple flocon de neige fluorescent. Quant à Kenji, il était toujours difficile de savoir à quoi pouvait bien songer cet homme étrange. Ryô, lui, observait un à un ses amis qui semblaient perdus dans leur monde imaginaire.  

 

- Eteins tes phares… Conseilla Kenji.  

- OK… S’exécuta Ryô.  

 

Le nettoyeur arrêta sa voiture sur un parking un peu plus loin. Les quatre hommes finirent le chemin à pied. A l’entrée ils repérèrent Paul, déguisé en SDF comme à son habitude. Ils passèrent par derrière pour rentrer dans le bâtiment.  

 

- J’ai une question plus ou moins pertinente, la police ne surveille pas cet endroit ? Demanda Mick.  

- Il n’y aucune voiture de police, ni caméra, même pas un garde qui surveille cette scène de crime ? S’interrogea Ryô à son tour.  

- C’est vrai que c’est bizarre, toute scène de crime est surveillée habituellement… Intervient Falcon.  

- A moins que le groupe Shu’Kiru ait des complices chez la police… Répondit Kenji.  

- Je trouve cette réponse très pertinente… Retentit la voix d’une femme.  

 

Les nettoyeurs se mirent sur leur garde, deux silhouettes apparemment féminines se dirigèrent vers eux.  

 

* * * * * *  

 

- Hélène !  

- Oui Monsieur ! Sourit-elle.  

- Je dois m’absenter, je ne sais pas vers quelle heure je reviendrais mais je vous laisse mon numéro au cas où, s’il y a le moindre souci, n’hésitez pas…  

- Bien Monsieur…  

 

Hélène prit dans ses mains le bout de papier et le glissa dans sa poche. Elle observa son patron, il avait l’air grave et sérieux et bien qu’elle due s’avouer que son visage n’exprimait jamais rien d’autre que ces deux traits de caractères, elle le sentait plus peiné ce soir.  

 

- Hum… Monsieur !  

- Oui ?  

- Tout va bien, vous n’avez pas reçu de mauvaise nouvelle ?  

- Non, rassure-toi, je pars juste en rendez-vous d’affaire…  

- Bien…  

- Bonsoir Hélène… Dit-il affectueusement…  

- Bonsoir Monsieur…  

 

La jeune femme regarda son chef s’en aller, elle avait un mauvais pressentiment.  

 

- Il te plait hein… Résonna une voix masculine sur un ton désagréable.  

- Ne recommence pas Karl !  

- Maintenant que le garde du corps de mademoiselle est parti… Commence-t-il à dire, en lui chopant le bras. Je vais pouvoir reprendre là où j’en étais la dernière fois…  

- Arrête, je ne veux pas de toi et en plus je suis déjà prise…  

- Quoi ? Ria moqueur le jeune homme.  

- Oui… J’ai, j’ai quelqu’un… Rougit-elle fortement.  

- Toi, tu as un mec ? Ricana encore plus ce dernier.  

- Oui… C’est, c’est le jeune homme qui m’a défendu la dernière fois…  

 

Karl se remémora ce moment très désagréable où cet homme l’avait menacé de son arme, il avait eu très peur et sa fierté d’homme en avait pris un sacré coup.  

 

- Si tu veux mon avis ce mec doit être comme moi, il n’a rien à se mettre sous la dent et il saute sur n’importe quoi…  

- Non, il, il n’est pas comme ça… Dit-elle des larmes montant dans ses yeux chocolat.  

- Ma pauvre, tu ne connais pas les hommes ou quoi… De plus, tu n’as rien d’exceptionnelle, tu ne t’habilles pas tendance, tu as une coiffure banale, pas de maquillage…  

- …  

- Tu fais parti des femmes qu’on se tape quand les canons se font rares… Dit-il ricanant bêtement.  

 

Karl s’éloigna de la jeune fille, il la laissa en larmes, ces mots étaient très durs à entendre, surtout que plus tôt Kenji lui avait reproché les mêmes défauts.  

 

* * * * * *  

 

- Saeko, Reika ? Prononça avec stupéfaction Ryô.  

- Bonsoir Ryô… Sourit innocemment Saeko.  

- Mais qu’est-ce que vous foutez ici ?  

- Ne t’énerve pas Ryô, on est venu vous aider… S’agaça Reika.  

- Nous aider ? Se questionna Mick.  

- Oui… Je vous rappelle que je n’ai pas quitté la police pour vous regarder ! Se fâcha Saeko.  

- Tu as quitté la police ? Demanda Kenji.  

- Oui enfin pas officiellement, j’ai demandé des mois sabbatiques...  

- C’est beaucoup trop dangereux pour vous ici ! Partez… Cracha durement le nettoyeur.  

- Oh, tu t’inquiètes pour nous mon chéri, c’est trop gentil… Répliqua Reika en passant ses deux bras autour de son cou.  

- C’n’est pas qu’on s’ennuie mais faudrait voir à pas trainer… Retentit la voix irritée de Mick.  

- Ce n’est pas la peine de s’affoler, il n’y a personne ici ! Répliqua d’un ton snobe Reika.  

- Ils doivent avoir de sacré complices chez les flics… Ajouta Kenji.  

- Je peux savoir pourquoi tu dis ça ? Demanda vexée Saeko.  

- Tu me poses la question alors que tu es lieutenant de police ? Une scène de crime sans trace ? Aucune surveillance de l’endroit… Tu ne trouves pas ça étrange ? Ton équipe fait preuve de pot de vin… Une raison de plus de haïr ce métier pourrit…  

 

* * * * * *  

 

- Ah, Dieter, vous voila enfin ! Râla un jeune homme.  

- Désolé…  

- Le patron aurait pu nous mettre plus sur le coup ! Bredouilla Stéphane.  

- Il voulait de la discrétion…  

- On ne va pas avoir de mal sur ce point là, puisqu’il n’y a personne !  

- Comment ça ?  

- Ouais, ni garde, ni policier, ni scientifique, rien, nada, juste un pauvre SDF, qui quémandait à la porte !  

- Un SDF ? Se questionna Dieter.  

 

Il réfléchit, à chaque fois que Dieter rencontrait Ryô Saeba ou Kenji Gabrielle’s, un vieux SDF, se trouvait toujours dans les parages.  

 

- Le gang de Ryô Saeba est ici…  

- Hein ? Comment vous le savez ? Demanda Stéphane.  

- Ce SDF est toujours présent à chaque fois que lui ou ses collègues sont dans le coin et je parie qu’il finisse le boulot à l’intérieur…  

- Saeba ? Vous êtes sûr ? C’est un nettoyeur clin, jamais il ne ferait une telle chose, c’est un pervers conditionnelle envers toutes les femmes ! Combien de fois mon frère l’a renvoyé de ses clubs ? Ca ne colle pas tout ce cirque !  

- La perversité n’est pas une qualité, tu ne sais jamais comment cela peut finir… Répondit Dieter, s’avançant près de la porte. On y va ?  

- Oui… Répondirent ses deux complices.  

 

* * * * * * *  

 

- C’est toi qui dis ça ! Avec ton sale passé de Yakuza ! Quel moral avais tu dans ton gang ? Répondit furieusement Reika.  

- Rien qui soit hypocrite en tout cas…  

- Comment oses-tu, si Ryô…  

- C’est bon ! Reika, arrête, cette conversation ne sert à rien…  

 

Ryô stoppa la conversation, ce n’était pas une partie agréable du passé des deux nettoyeurs à entendre, ni pour l’un, ni pour l’autre.  

 

- Je ne… Continua Reika.  

- Chut… J’entends des pas… Les coupa Falcon.  

- Oui, en effet… Ecouta Saeko.  

- Paul devait nous prévenir d’une quelconque entrée, qu’est-ce qu’il fout ce faignant ! Râla Kenji sortant son arme.  

- Attends ! Ne nous faisons pas repérer de suite, il faut fouiller chaque pièce avant, on va se diviser en trois groupe de deux ! Ordonna Ryô. Saeko, avec moi dans la salle de casting, Reika avec Falcon aux toilettes, puis Mick et Kenji dans les coulisses du haut !  

- Bien, chef… Répondit Kenji, rangeant son arme et partant dans la direction indiquée.  

- On se retrouve sur la scène dans trente minutes et pas une de plus !  

- Bien !  

 

Les trois groupes se rendirent à leur point respectif.  

 

- Kenji n’a pas tord, le gang Shu’Kiru a forcément des complices à la police, tu es lieutenant, tu sais que les scènes de crime sont surveillées jusqu’à la fin de l’enquête …  

- Oui, mais tu sais aussi que le crime parfait n’existe pas et que les traces on était forcément enlevé par le gang…  

- Dans ce cas, nous devrions trouver quelque indice…  

- Mais des indices sur quoi ? On sait qui a fais le coup non ?  

- Il faut que l’on trouve un des membres du gang et qu’on l’interroge…  

- Oui, de ce fait, n’importe quel indice est important… Je comprends… Finit-elle dans un souffle inquiétant.  

- Saeko, est-ce que tout vas bien ?  

- Je réalise ce qu’est ton monde et les réponses à certaines questions me viennent…  

- Comme quoi ?  

- Rien… Avoua-t-elle après réflexion.  

 

* * * * *  

 

- Tu crois qu’on va réellement trouver des indices ici ? Question Reika.  

- Je n’en sais rien, mais le moindre détail compte…  

- Oui…  

 

* * * * *  

 

- Il n’y a rien ici, on perd notre temps ! Râla Mick.  

 

Kenji commençait à être agacé de l’humeur négative de l’américain. Détournant les yeux pour éviter les râles constants de son ami, Kenji vit quelque chose briller par terre. Il s’approcha et ramassa l’objet en question.  

 

- Qu’as tu trouvé ?  

- Une douille…  

 

* * * * * *  

 

Dans un immeuble tranquille, bâtit dans un quartier visiblement très riche, un homme attendait impatiemment sa partenaire, il servit deux coupes de champagne, quand il entendit frapper à sa porte.  

 

- Entrez !  

- Bonsoir Monsieur…  

- Ah, Erika… Je vous attendez avec impatience… Asseyez-vous…  

- Merci…  

 

La jeune femme s’assied dans un fauteuil de soie jaune. L’homme s’installa en face d’elle, dans un canapé de cuire caramel. Il déglutit, ses yeux tombèrent sur les jambes de la jeune femme, elles étaient pâles et terriblement élancées. Quand son regard remonta, il aperçut deux collines parfaitement arrondies, mis en valeur par un décolleté digne de ce nom. Pour terminer, l’homme fut envouté par les deux yeux saphir de celle-ci, des lèvres pulpeuses rosées et des cheveux longs blond doré chutaient interminablement sur sa poitrine.  

 

- Puis-je savoir pourquoi vous me dévisagez ainsi ? Demanda-t-elle de son air coquin.  

 

L’homme avait oublié la douceur de sa voix dû à cet accent de l’Europe de l’est.  

 

- Je comprends mieux pourquoi vous êtes une terrible femme d’affaire… Votre beauté ferait accepter n’importe quoi, à n’importe qui…  

- Je suis flattée et en même temps très surprise, je ne vous savez pas si sensible…  

 

L’homme ria tel un démon prêt à bondir sur une proie.  

 

- Moi sensible, non, j’aime les belles choses, l’argent, le luxe et les femmes c’est tout !  

- Oui, un peu comme moi…  

- Vous aimez les femmes aussi ? Ria ce dernier.  

- Pourquoi pas, les hommes à mon goût se font rare…  

- Vous auriez dû me faire part de cette détresse bien avant, je vais faire éliminer des hommes qui vous aurez sûrement plu…  

- Ah oui…  

- Oui, ce sont des hommes très populaires près de la gente féminine et connu pour leur débauche… Sourit-il.  

- Intéressant, cependant, je n’aime pas partager…  

- Oh, vous êtes fidèle ?  

- Ca dépend… Qu’entendez-vous par, « je vais en éliminer » ?  

- Oh, nos deux gangs ont parfaitement bien réagit à notre affaire, mes hommes m’ont certifié qu’ils étaient sur les lieux…  

- Et ?  

- Et, ils vont avoir une bien mauvaise surprise… Ria l’homme fier de son plan.  

- Vous comptez vous débarrasser des meilleurs ! C’est ingénieux… Sourit-elle comme un ange déchu…  

- Oui… Je propose que l’on trinque à ceci…  

- Bien…  

 

Les deux coupes remplies d’un champagne où les pétillants couleurs or désignaient le luxe maléfique de cet homme et cette femme se rencontrèrent afin de déguster leur victoire savoureuse. Tous deux portèrent à leurs lèvres ce poison irréversible.  

 

* * * * * * * *  

 

- Quelle arme ?  

- Aucune idée…  

- Il n’y a rien d’autre ici, pas de trace de pas, de vêtement, de bijoux… Rien qui puisse nous aider, visiblement le secteur à été nettoyé…  

- Je suis entièrement d’accord avec toi et si ton raisonnement est juste, c’est qu’on attend autre chose de notre part…  

- Et quoi ?  

- Très bonne question ! Répliqua Falcon rejoignant ses camarades…  

 

Ils partirent à la rencontre de Ryô et Saeko.  

 

- J’ai trouvé une douille…  

 

Kenji sachant la culture extrême de Ryô pour les armes lui donna l’objet afin qu’il en tire une conclusion.  

 

- Ce qui est étrange c’est que la douille semble parfaite, elle n’a pas de trace dû au canon et aucune poudre n’y réside… C’est impossible…  

- Ce n’est peut-être pas une douille… Interrogea Saeko prenant l’objet dans les mains.  

 

* * * * *  

 

- Dieter, qu’est-ce qu’on fait ?  

- La patronne veut que l’on ramène un membre du gang ! C’est une soirée idéale non ?  

- Oui, sauf qu’il ne s’agit pas de n’importe qui !! Saeba, Falcon, Angel, Gabrielle’s, elle ne veut pas les quatre pendant qu’elle y est !! S’énerva froidement Stéphane.  

- Je te trouve de très mauvaise humeur ces derniers temps…  

- Oui, parce que je suis convaincu que ce n’est pas le gang de Ryô Saeba qui est derrière tout ça, c’est impossible !  

- Tes sentiments parlent à la place de la raison…  

- Non, il a risqué sa vie pour ma femme et sans lui ma fille ne serait pas de ce monde !  

 

Stéphane montra son regard le plus sombre à son ami. Les deux hommes se connaissaient depuis l’enfance, ils travaillaient ensemble sans cesse, faisant équipe dans les pires circonstances de leur métier. Mais, Dieter ne pouvait se résoudre à écouter les dires de son ami, il était le premier à être heureux pour lui mais, les affaires morbides se cumulant, l’un d’entre eux devait accepter l’inévitable.  

 

- Je comprends ce que tu ressens Stéphane, crois moi mais…  

- Mais rien ! J’en ai assez, je me tire d’ici !!!  

- Stéphane !  

 

Dieter et son collègue suivirent son ami.  

 

- Comment peut-on être aussi sûr que Saeba et son gang ni sont pour rien !  

- Saeba n’est pas le chef de ce gang, ils se font peut-être manipuler ou peut-être est-ce une façon de démasquer les vrais criminels, j’en ai sais rien moi !!  

- Les gens changent Stéphane surtout dans ce milieu…  

- Oui, ça tu en sais quelque chose !!  

 

Les deux hommes se dévisagèrent sérieusement, chacun connaissant les faiblesses de l’autre. Ils comptaient dévoiler leurs quatre vérités quand ils furent interrompus par des coups de feu.  

 

- Qu’est-ce que… S’écria l’homme sortant son arme.  

 

* * * * *  

 

- Vous avez entendu ? Demanda Reika  

- Oui, des coups de feu, nos visiteurs nous ont rejoins apparemment… Affirma Falcon sortant son arme, suivi de près par ses amis.  

 

Ils s’apprêtèrent à rendre eux-mêmes une visite quand le groupe de Ryô fut pris d’assaut par des tirs constant. Les nettoyeurs plongèrent sur le sol froid, Ryô prenant soin de protéger Saeko et Mick, Reika. Les feux cessèrent, les jeunes hommes se relevèrent délicatement, demandant aux deux jeunes femmes de rester à terre.  

 

- Qu’est-ce que c’est ce bordel !! S’écria Mick.  

 

* * * * * *  

 

Miki était pensive, Kasumi le remarqua car cela faisait plus de dix minutes que sa patronne essuyait le même verre. La jeune femme ayant le tournis, elle lui empoigna le bras.  

 

- Miki, quelque chose ne vas pas ?  

- Hum… Pardon, j’étais dans mes pensées…  

 

La cloche retentit et laissa apparaitre une Kazue en larme et complètement désespérée. Miki courut à sa rencontre.  

 

- Kazue, que t’arrive-t-il ? Demanda la barmaid, prenant son amie par le bras et l’aidant à s’asseoir sur une chaise.  

- Mick me cache des choses…  

- Comment ça ?  

- Certaines nuits il part sans rien me dire, il revient l’air dépité, comme si il avait passé une soirée en enfer… Il est fatigué, mystérieux et cette subite envie de se marier…  

 

Kazue fondit en larme, elle avait peur, incroyablement peur de perdre son fiancé. Il était mystérieux, son comportement pouvait changer du tout au tout et il ne lui confiait plus rien.  

 

- Kasumi, peux-tu nous laisser…  

- Mais…  

- S’il te plait…  

- Bien…  

 

La jeune voleuse ôta son tablier et s’en alla très curieuse de savoir la raison.  

 

- Je ne sais pas si cela va te rassurer, mais sache que Falcon est exactement pareil ces derniers temps…  

- Ah oui ?  

- Oui… D’ailleurs, je lui ai bien fais remarquer…  

- Miki, je t’en pris si tu sais quelque chose dis le moi…  

- Sincèrement, je le voudrais mais, même moi, je ne sais rien…  

- Il faut faire quelque chose, j’ai un mauvais pressentiment… Dit-elle se levant spontanément de son siège.  

- Oui, mais quoi ? On ignore où ils sont ? Avec qui ? Leur mission ? Comment veux-tu qu’on les aide ?  

- Je ne sais pas, mais ce n’est pas en restant là qu’on va y arriver… Viens, allons chez Kaori, peut-être pourra-t-elle nous aider davantage…  

- J’en doute, mais pourquoi pas…  

 

Les deux jeunes femmes se rendirent au domicile de Kaori. La jeune femme n’en menait pas large non plus, la nettoyeuse, fourchette à la main, n’avait pas commencé son plat, servit déjà depuis une bonne quinzaine de minutes. Elle était songeuse, elle avait une pointe à la poitrine, comme si à tout moment celle-ci pouvait piquer son cœur. Elle était tellement inquiète qu’elle eut peur en entendant frapper à sa porte. La nettoyeuse ouvrit et tomba sur ses deux amies.  

 

- Kazue, Miki ?  

- Kaori la situation est grave… Déclara Kazue  

- Hein ?  

 

Kaori invita ses deux amies à rentrer, elles s’assirent sur le canapé.  

 

- Kaori, est-ce que Ryô t’a informé de quoi que ce soit sur la mission qu’occupe les garçons en ce moment…  

- Non pourquoi ?  

- Nous en avons assez d’être laissée pour compte, de nous inquiéter inutilement… Râla Miki.  

- Kaori, nos hommes sont quelque part dans cette ville en danger et je sens qu’ils ont besoin de nous…  

- Je suis aussi inquiète que vous les filles, mais ils nous ont bien certifié de ne surtout pas les aider et il y a sûrement une excellente raison…  

- Oui, on le sait… Mais, nous sommes leurs compagnes et ils doivent accepter une bonne fois pour toute que nous sommes là pour eux quoi qu’ils arrivent ! Confessa Miki.  

- Oui… Se résigna Kaori.  

- Où peuvent-ils être ? Se questionna tristement Miki.  

 

Les filles réfléchirent, elles pensèrent à chaque détail et Kaori mit le point sur un en particulier.  

 

- Dites-moi, est-ce que ce matin, Mick et Falcon ont reçu un appel ?  

- Oui ! Répondit Miki.  

- Egalement !  

- Ce matin tôt Ryô à reçu un appel et il a quitté la pièce pour parler… De plus, il semblait perturbé par l’information de ce matin…  

- Quelle information ? Demanda Miki.  

- Des jeunes femmes ont été enlevées et le plus étrange c’est que les policiers n’ont trouvés absolument rien comme indice sur les lieux… Comme si tout avait été soigneusement nettoyé…  

- Non, c’est horrible… Répondit Kazue.  

- Tu penses qu’ils sont là-bas ?  

- Je ne sais pas, mais pour l’instant, je ne vois rien d’autre…  

- Bien, on y va !! Prononça Miki se levant d’un bon.  

- Oui ! Suivi Kazue.  

- Attendez les filles, vous imaginez si les garçons ne sont pas là-bas… Les convaincu Kaori.  

- Oui mais peut-être qu’ils y sont aussi et qu’ils ont besoin de nous !  

- Miki, on ne ferait que les gêner…  

- Kaori s’il te plait, je t’aime beaucoup mais pour une fois, je ne comprends pas ta réaction… Imagine que Ryô soit en danger, tu as toujours été là pour lui, je ne vois pas en quoi cela serait différent aujourd’hui…  

- Miki…  

- Fais comme tu veux, moi j’y vais !  

- Moi aussi !  

 

Les deux jeunes femmes quittèrent la pièce plus déterminées que jamais. Kaori les observa par la fenêtre, la nettoyeuse devait reconnaitre que ses amies n’avaient pas tous les tords cependant, cette décision était prise sous le coup de l’inquiétude et non de la raison. Kaori se résigna, elle prit sa veste, son arme et courut à la rencontre de ses amies. Elles s’apprêtèrent à partir quand Kaori bondit sur le capot, les défiant du regard. Kazue ouvrit la porte et Kaori monta avec elles.  

 

- C’est de la folie… Marmonna Kaori.  

 

Miki démarra sous les chapeaux de roues en direction du local concerné.  

 

* * * * * *  

 

- On dirait que ça c’est calmé non ? Demanda Mick.  

 

Kenji enleva sa veste, il la jeta vers la fenêtre et sous les yeux choqués des nettoyeurs, une multitude de coup firent leur apparition.  

 

- Apparemment non ! Répondit Falcon.  

- Il faut ramper jusqu’à la sortie… Conseilla Kenji.  

- Il a raison, ne nous faisons par remarquer… Approuva Ryô.  

 

Les nettoyeurs et les deux jeunes femmes rampèrent, jusqu’à la sortie, ils devaient bien s’avouer que ce ne n’était pas la meilleur des positions, mais ils n’avaient pas le choix. L’atmosphère était plutôt tendue. Les jeunes gens arrivèrent à la porte, mais quand Ryô voulut l’ouvrir celle-ci était comme fixée.  

 

- Quoi ! Ce n’est pas possible ! Frappa violement Ryô sur celle-ci.  

 

Kenji regarda attentivement la porte, il remarqua que la serrure et les coins de porte avaient été bétonnés.  

 

- C’est impossible ! S’écria Mick.  

- Paul ! Paul ! Appela Ryô. Pourquoi, il ne répond pas !  

- Il faut vite trouver une autre sortie ! S’écria Saeko.  

- Oui…  

 

Ils repartirent, toujours rampant au sol, quand ils tombèrent nez à nez avec Dieter et ses deux acolytes qui eux marchaient tranquillement dans les couloirs.  

 

- La chance est de notre côté apparemment… Sourit Dieter pointant son arme sur le groupe.  

 

* * * * * *  

 

Un immeuble au long étage était envahit par des hommes tenant des fusils d’assauts, prêt à tirer à tout moment afin d’améliorer leur statut de sniper. Il était placé à bonne distante, étage trois, appartement trente, ayant abattu sans scrupule le couple de celui-ci afin de ne laisser aucun témoin.  

 

- Chef, je n’ai pas compris pourquoi on ne tirerait pas sur Dieter et ses coéquipiers…  

- Imbécile, ils doivent croire chacun que c’est l’autre qui leur en veulent, il est donc évidement qu’on ne tire pas sur eux !!! Dit-il s’agaçant d’avoir comme coéquipier un incapable.  

- Ah oui pas bête !  

- En tout cas, ils sont plus coriaces que je ne le pensais…  

- Saeba, Umibozu, Angel et Gabrielle’s sont connus pour être de sacré adversaire !  

- Oui… Par contre je me demande qui sont les deux femmes qui les accompagnent ?  

- Mmh… En tout cas, elles sont bien roulées…  

- Espèce de nul, reste concentré !  

- Euh, oui chef !  

 

* * * * * *  

 

- Levez-vous ! Il serait trop facile de vous éliminer ainsi… Ordonna Dieter.  

- Merci pour le choix en tout cas, ou on meurt de vos mains ou des mains lamentable de vos complices confortablement cachés dans l’immeuble d’en face ! Répondit Saeko.  

- Quoi ? Se questionna Stéphane.  

- Arrêtez votre manège et levez-vous !!! Cria impatient le collègue de Dieter.  

- Jetez vos armes avant et si l’un d’entre vous daigne faire le malin, j’abats votre cher lieutenant de police… Menaça Dieter.  

- Pauvre con ! Jura Ryô.  

 

Ils jetèrent tous leurs armes loin d’eux. Ensuite, ils n’eurent pas le choix où rester ainsi et mourir comme des chiens où se lever et affronter la mort en face.  

 

* * * * * *  

 

- Tiens-toi prêt, quand ils se lèvent, on tire sur Dieter et on déclenche la bombe…  

- Quoi ?  

- Idiot, on tire sur Dieter et après on déclenche la bombe compris !  

- Euh oui ?  

- Pff, réfléchit pas et exécute !  

- Oui, par contre c’est quel bouton déjà !  

 

* * * * * *  

 

Ryô et sa bande se relevèrent et au moment où leurs cœurs battaient à l’unisson et eurent une dernière pensée avant de quitter cette terre, un silence de cathédrale se fit. Les deux jeunes hommes trop occupés à se chamailler plutôt qu’a travailler.  

 

- Bien par lequel de vous je vais commencer !  

- Dieter…  

- Mmh… Kenji, oui, pour des raisons personnelles, il serait préférable que ta vie soit éloignée de certaine personne…  

 

* * * * * * *  

 

- Non…  

 

Hélène déchira sa veste accrochée par un poteau entreprenant, venant à peine d’éteindre sa lumière. Cela faisait des heures qu’elle était assise dans le froid et le noir, attendant impatiemment Kenji depuis deux heures, rêvant à tout moment de le voir marcher vers elle. Hélène ne put s’empêcher de verser des larmes et d’avoir des pensées noires, Karl avait sûrement raison, Kenji s’était bien fichu d’elle, après tout, ne lui avait-il pas dit qu’il serait en rendez-vous, il n’avait pas précisé quel rendez-vous ? Sûrement avec une femme et si sa conquête l’avait rejetée, Hélène serait là comme roue de secours cependant, vu l’heure, Kenji et sa conquête gourmande devaient bien s’amuser. Ces sombres pensées, conduisit Hélène dans une terrible angoisse et dans un amont de larmes que rien n’arrêterait.  

 

* * * * * * *  

 

Kenji le regarda froissant ses yeux, essayant de deviner ses insinuations.  

 

- Idiot, ils sont debout, mais tire !!!  

- Faudrait savoir, tirer ou la bombe ?  

- Incapable !  

 

L’homme tira sur le groupe et surpris tout le monde. Dieter rata son coup et n’atteignit que la main gauche de Kenji, quand à Dieter, il recula avec ses camarades. Tout le monde se baissa, Kenji, vexé et sous la colère, tira dans la jambe de Dieter qui essayait de s’enfuir avec ces deux camarades. Stéphane courut vers son ami et le porta sur son dos pour l’aider à s’échapper de ce traquenard.  

 

- Bien joué Kenji ! Le félicita Ryô.  

- Plus tard les remerciements, il faut sortir de ce trou !! Cria Falcon.  

 

Quand soudain, le silence revint. L’homme et son coéquipier actionnèrent la bombe à distance et mirent le feu à l’appartement afin d’éliminer toute trace.  

 

- C’n’est pas vrai, mais que se passe-t-il ? S’interrogea Stéphane.  

- Je n’en sais rien mais, il faut se tirer de là !! Dit Dieter avec beaucoup de difficulté.  

- Oui mais où ? Tout s’est mystérieusement bloqué comme par magie ! S’écria-t-il paniqué.  

- On ne peut même pas s’échapper par les toits ! Ajouta Stéphane.  

- Qu’est-ce qu’on entend ? Demanda Dieter.  

 

Les trois hommes se tuent quand leur ouïe, leur indiquèrent le son d’une minuterie de bombe.  

 

- Manquait plus que ça !  

 

Pendant ce temps Ryô et sa bande coururent à la rencontre de Dieter.  

 

- Dieter, qu’est-ce qu’on fait ? Demanda Stéphane.  

 

Si son chef n’avait pas de réponse à cette question, leurs fidèles compagnons eurent un instinct sans précédent. Un énorme trou dû un coup de bazooka fit son entrée dans le toit et une échelle tenue par un hélicoptère leur faisait prière.  

 

- Il ne faut pas trainer les gars !!  

 

Les trois jeunes femmes arrivèrent enfin sur le lieu tant convoité et observèrent l’hélicoptère.  

 

- Qui est-ce ? Demanda Kazue.  

- Je ne sais pas ?  

- Ils viennent peut-être en aide à Mick et les autres ! Se réjouit Kazue.  

- Oui, sûrement… Répondit celle-ci sans conviction  

 

Le premier équipier de Dieter grimpa à l’échelle, puis Stéphane aida son ami à s’agripper également. Le groupe de nettoyeurs arrivèrent sur les lieux.  

 

- Ils s’en vont !  

- Regardez là-bas ! Qu’est-ce que c’est ? Demanda Mick, remarquant un boitier qui clignotait.  

 

Ryô courut vers celui-ci.  

 

- C’est une bombe !  

- Quoi ?  

- Elle va exploser dans trois minutes !  

- Il faut la désactiver ! Cria Mick, ne s’entendant pas parler avec le bruit de cet engin volant.  

 

Ryô tira le boitier, mais fut surpris de ne trouver aucun fil.  

 

- Il n’y a pas de fil !  

- C’est impossible ! Cria l’américain, tirant des mains l’objet explosant.  

- C’est une bombe contrôlé par satellite, on ne pas la désactiver ! Répondit Kenji.  

- Merde !!!  

- Reika, saute sur l’échelle ! Cria sa sœur.  

- Quoi, non je ne vous laisse pas !!  

- C’est un ordre !!!!  

 

Saeko poussa violement sa sœur en arrière et lui ordonna de courir.  

 

- Va-t’en…  

 

Reika eu les yeux imbibés de larmes mais exécuta les ordres de sa grande sœur. Celle-ci lui sourit quand elle fut violement poussée à son tour.  

 

- Ryô !!!  

- Vas-y aussi !!!  

- Non… Hors de question !!  

- Ne t’approche pas ! Hurla le nettoyeur la menaçant de son fidèle magnum.  

- Ryô…  

- Saeko !!! Vite !!! Cria sa petite sœur.  

 

Saeko réussi de peu à s’accrocher à celle-ci. Elle regarda à regret Ryô et murmura trois mots que seule elle entendit. Il lui sourit d’un air idiot puis sérieux, disant, « ne t’en fais pas, tout va bien ». Dieter et ses deux camarades étaient enfin montés dans l’hélicoptère.  

 

- Nous avons deux intrus Monsieur… Observa l’un des hommes.  

- Jettes-les !  

- Quoi, Dieter, ceux ne sont que des femmes !  

- Des femmes témoins Stéphane ! Jette-les !  

- Bien !!  

 

* * * * *  

 

- Ce ne serait pas Saeko et Reika ! Fit remarquer Kaori.  

- Si, mais je n’ai pas vu les autres ? S’inquiéta Kazue.  

- Qu’est-ce que ? Observa de plus près Miki ! Non ? Non !!!! Saeko ! Reika !!! Cria affolée Miki.  

 

Les deux jeunes femmes se retournèrent et les nettoyeurs furent sous le choc de se qu’ils observèrent. L’homme sous les ordres de Dieter, coupa les cordes de l’échelle et les deux jeunes femmes tombèrent dans le vide.  

 

- Les enfoirés !!! Cria Mick.  

 

Falcon et Ryô coururent à toute vitesse et ils furent le matelas de survies des deux policières, par chance la chute ne fut pas très haute.  

 

- Saeko ? Saeko ?  

- Ry… Ryô… Je, je te paierais toutes des dettes… Réussit-elle à prononcer avant de s’évanouir…  

- Reika a perdu connaissance !  

- Saeko aussi !  

 

* * * * *  

 

- Ils n’ont pas osé faire ça ! S’indigna Kaori.  

- J’ai bien peur que oui et cela signifie que Falcon et les autres ne peuvent pas sortir !!! Cria l’ancienne mercenaire, grimpant dans sa voiture, cherchant son bazooka.  

 

* * * * *  

 

- Combien de temps ? Demanda Ryô.  

- Une minute et demie !! Répondit Kenji.  

- Bon, j’espère que tu as passé ta dernière nuit avec Hélène hier ? Demanda-t-il ironiquement  

- …  

 

Comme un ange qui frappe fort à la porte du paradis, les jeunes gens entendirent un énorme cognement sur le mur d’en face.  

 

- C’était quoi ça ? Questionna l’américain.  

- On aurait dit un coup de bazooka ! Répondit Falcon.  

 

Mais le mur ne céda pas, si le toit n’était que de fines tôles, le mur couvert de béton épais donna du fil à retorde à la barmaid. Miki ne se laissa pas décourager, elle tira cinq coups avant d’obtenir un trou infime.  

 

- C’n’est pas vrai !!! S’énerva-t-elle.  

- Attend !! S’écria Kaori.  

 

Kaori courut à la voiture, elle trouva du plâtre et prit toute les grenades qu’elle trouva. Elle les installa tant bien que mal malgré ses mains qui tremblaient comme jamais, elle attacha des fils aux douilles et courut rejoindre son amie.  

 

- Prête ! Une, deux, trois !!!  

 

Miki et Kaori actionnèrent leurs armes de défense en même temps et bingo, un énorme trou servit de sortie à leurs coéquipiers. Les hommes sans se posaient de question, coururent vers celle-ci et ordonnèrent à leur partenaire de courir vite et loin, ce qu’elles firent évidemment.  

 

Une énorme explosion se fit entendre et les jeunes gens se couchèrent à terre, légèrement poussé par le souffle chaud de cette bombe. Leurs cœurs se répétèrent, « il était temps »…  

 

 

 


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