Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 08-06-11

Ultimo aggiornamento: 02-09-17

 

Commenti: 79 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceAction

 

Riassunto: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How to make an interactive story?

 

Here's a helpful link. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Capitolo 12 :: 12

Pubblicato: 15-02-12 - Ultimo aggiornamento: 12-06-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« L’ignorance préserve de la peur… » Jean-Yves Soucy.  

 

Ryô se releva avec difficulté, Saeko allongée sous lui afin de la protéger. Falcon en fit de même pour Reika. Kenji aida Kaori à se relever et lui demanda si tout allait bien, celle-ci acquiesça un oui de la tête. Mick courut en direction de sa fiancée, par chance, elle n’avait rien. Heureuse de voir son amant sain et sauf, Kazue prit l’initiative de l’embrasser fougueusement, des larmes de joie se déversant sur ses joues blanchis par la peur. Seule Miki se releva avec un mal de dos épouvantable. Une fois le groupe debout et reprenant doucement leur esprit, Falcon fut le premier à s’énerver.  

 

- On peut savoir ce que vous foutiez là ?? Demanda le barman tournant les yeux en direction de sa femme.  

- Ne cris pas comme ça, on n’est venu vous aider et on a bien fait apparemment !! Répondit Miki, vexée d’être accueillit de la sorte.  

- Comment vous nous avez trouvé ? Demanda Ryô sur le même ton que son camarade.  

- C’est Kaori qui a pensé à l’information de ce matin, concernant les jeunes femmes enlevées… Répondit Kazue.  

 

Même si elle répondait naïvement à la question, Ryô se tourna vers la concerné et la dévisagea d’un regard noir comme jamais. Kaori, ne fut pas pour le moins du monde impressionnée et le fixa du même regard.  

 

- Où est Paul ? Demanda subitement Kenji.  

- Non, Paul ! S’inquiéta Mick.  

 

Kenji le chercha du regard et il vit son ami assit par terre, contre un mur. Le jeune homme parti à sa rencontre.  

 

- Paul, réveil toi faignant !! Paul ?  

 

Kenji bougea légèrement son camarade et la vision d’horreur qu’il redoutait tant apparu devant ses yeux. Paul avait un poignard planté dans le cœur, un mot accroché à celui-ci.  

 

- « Ce n’est que le début »…  

- Quel bande d’enfoirée !! S’écria Mick.  

 

Les nettoyeurs regrettaient déjà leur ami. Ryô appela des camarades de son gang pour qu’ils puissent venir le chercher et faire un enterrement digne de ce nom à leur plus fidèle compagnon.  

 

- Bien et maintenant comment fait-on pour rentrer ! S’agaça Ryô.  

- C’est vrai que nous n’avons plus de voiture… Répondit Kazue.  

- La voiture de Saeko doit être sur l’autre parking… Kazue et moi allons les raccompagner chez Doc ! Proposa Mick !  

- Bien… Kenji où vas-tu ?  

- Marcher…  

 

Le jeune homme s’en alla nonchalant, sa main dégoulinant de sang. Il priait pour qu’Hélène ne se trouve pas à l’endroit où il se rendait, il préférait la savoir triste chez elle et en sécurité, qu’assise par terre à l’attendre désespérément.  

 

Ryô, raccompagna Miki et Falcon avec sa voiture.  

 

* * * * * *  

 

Mick et Kazue trouvèrent la voiture de Saeko et les deux amants se rendirent chez Doc. Le vieil homme ouvrit intrigué et bien qu’à moitié endormi, il aida à transporter les deux blessés et se précipita pour les premiers soins. Une fois qu’il en eu finit avec les deux sœurs, Doc en profita pour guérir les blessures de ses deux amis. Une fois soigné les deux amants rentrèrent chez eux et Kazue fut la première à subir les foudres de son homme.  

 

- Kazue !!  

- A non, ne commence pas !!  

- Kazue, je ne plaisante pas ! Cria-t-il lui empoignant ses deux bras fins. Tu es folle ou quoi, tu aurais pu être gravement blessée ou même pire tuée !!  

 

Kazue se mit à pleurer. Elle était triste, elle avait eu très peur ce soir non seulement pour elle mais surtout pour Mick. Elle se glissa dans ses bras et le serra fort, Mick pouvait sentir les ongles de sa fiancée à travers sa veste. Il resserra son éteinte et nicha sa tête dans son cou. Il sentait son parfum sucré, ses cheveux doux caressant ses joues, ces sensations l’enivrèrent et il la serra fort contre lui, il avait eu la plus grande crainte de toute sa vie, il aurait pu la perdre.  

 

- Ne me fais plus jamais ça… Le supplia-t-il.  

- Mick…  

- Je t’en pris, je n’ai pas envie de te perdre, tu es ma seule raison de vivre…  

- Comment être sûr que tu reviendras la nuit suivante… Mick, je ne veux pas…  

 

Kazue n’arrivait pas à le dire, elle aurait tellement souhaité que Mick arrête ce métier, elle pensait que le mariage serait une bonne occasion pour lui demander, mais elle savait aussi que son fiancé ne laisserait jamais seuls ses amis. Kazue ne cessa de pleurer, Mick la berça amoureusement et quand ses larmes eurent enfin finis de rouler sur son visage, les deux amants allèrent se coucher. Le jeune homme prit sa bien-aimée dans ses bras et lui murmura des mots tendres jusqu’à ce qu’elle s’endorme enfin. Quant à lui, ses yeux se fixèrent sur ce plafond gris, l’américain, n’avait pas fini de douter.  

 

* * * * * *  

 

Falcon était hors de lui, il n’osait prononcer un mot de peur de vexer sa femme tellement le barman était en colère. Cette colère, il savait pertinemment que c’était de la peur, mais celle-ci était si forte qu’il ne valait mieux ne pas chercher à la réveiller. Cependant, Miki avait un caractère bien trempé et elle ne comptait pas en resté là.  

 

- Falcon !!! Falcon !!  

- …  

- Falcon !!! Dit-elle empoignant son bras que celui-ci rejeta violemment.  

- …  

- Falcon !!  

 

Le nettoyeur s’enferma dans la salle de bain.  

 

- Falcon… Prononça-t-elle d’une voix remplit de larme  

- …  

- Ouvre-moi, je t’en prie… Falcon… Pourquoi, pourquoi…  

 

Mais la tristesse et les cris de détresse de Miki ne firent prononcer de mot à Falcon, ce qui rendit malheureuse Miki et elle s’emporta.  

 

- Pourquoi, tu ne veux pas de mon aide, ça aurait été plus simple que tu me dises la vérité, je n’aurai pas eu à te désobéir et à sacrifier ma vie…  

 

Falcon sortit en colère par les derniers mots de sa femme.  

 

- Tu ne comprends pas !!!  

- C’est toi qui ne comprends pas, tu crois que les promesses, « dans le meilleur comme dans le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare », ne signifie rien pour moi mais, peut-être les as-tu oublié !!!!  

- Miki…  

- Je suis devenue ta femme pour être liée à toi, toute ma vie Falcon !!! S’il te plait, ne me mets pas de côté comme ce soir, je donnerais ma vie pour toi, comme toi tu donnerais la tienne pour moi…  

- Miki…  

- Falcon ! Je ne suis pas une faible femme, je suis ta femme, amoureuse d’un nettoyeur, comme certaine femme son amoureuse de leur maris militaire, ou médecins…  

 

Miki sentait son cœur battre la chamade, Falcon l’embrassa spontanément, quel homme ne succomberait pas à de tel mot d’amour… Même lui, timide et distant ne put résister à l’appel au secours de sa femme. Miki serra fort ses bras autour du cou de l’homme qu’elle aimait profondément et accentua le baiser de son amant. Une fois réconciliés les deux amants allèrent se coucher. Falcon fit une promesse à sa Miki, promesse qu’il regretterait sûrement mais, les mots de désespoir de sa femme avaient atteint son cœur.  

 

- Miki, je veux bien tout te raconter… A la seule condition que tu respectes les limites que je vais te fixer…  

- Oui…  

- Je veux bien que tu nous aides mais à distance… C’est bien compris !!!  

- Compris…  

- Bien…  

 

Falcon raconta leur mission depuis le début à sa femme, celle-ci, bouleversée par les mauvaises nouvelles qui se succédèrent, comprenait le comportement et la distance de son mari à présent. Une fois la vérité citée, Miki promit à son mari de respecter les limites et c’est après un baiser rempli d’amour et réconfortant que les deux amants s’endormirent tranquillement.  

 

* * * * * * *  

 

Ryô ne décrochait pas un mot. Son cœur ne cessait de battre à la chamade, il avait eu terriblement peur ce soir, comme jamais. Il avait eu la triste pensée de ne plus revoir Kaori après cette soirée, il s’en était convaincu au peu de minute qu’il restait au compteur de cette bombe. De plus, Ryô n’avait pas perdu seulement un indic ce soir, il avait perdu un ami, si Mick et Falcon, le connaissait peu, Kenji et lui faisait très souvent appel à ses services.  

 

Kaori ne savait pas quoi dire, elle sentait son amant très contrarié et triste aussi. Elle posa une main sur la cuisse de Ryô mais celui-ci l’attrapa et la plaça dans le vide. Ryô ne voulait pas de sa tendresse. Il savait pourquoi, il avait mis tant de temps à se mettre avec Kaori, il savait mieux pourquoi, il voulait à tout prix l’éloigner de son cœur et de ce métier. Il n’avait jamais eu aussi peur de la perdre et le fait qu’il soit ensemble désormais accentuait encore plus cette peine en lui.  

 

Seulement, Ryô se rendit compte qu’il avait beaucoup de mal à gérer celle-ci et au lieu de baisser les armes comme le firent Mick et Falcon, Ryô se laissa emporter dans ses ténèbres. Ils arrivèrent enfin à l’appartement, sous un silence de plomb mais une atmosphère dérangeait encore plus Kaori, celle de l’ignorance totale. Alors une fois le pas dans l’appartement, Kaori tenta une nouvelle fois d’attirer l’attention de son partenaire.  

 

- Ryô… Prononça-t-elle doucement.  

 

Mais le nettoyeur rejeta une nouvelle fois la tendresse de sa partenaire.  

 

- Ryô !! S’agaça-t-elle, triste de ce refus.  

- Ne t’avais-je pas interdit d’intervenir ou de tenter quoi que ce soit pour cette mission !!  

- …  

- Tu ne réponds pas parce que tu reconnais tes torts !!!  

- Ryô c’est ridicule, toi et moi avons connu des situations bien pires et nous nous en sommes toujours sortis parce que nous étions ensemble…  

- Non, c’est la chance c’est tout !! Claqua-t-il durement.  

- La chance ?  

 

Il se retourna, les mots qu’il avait envie de sortir n’étaient pas des plus agréable à dire. Pourquoi ressentir le besoin de dire de tels propos ?  

 

- Oui… Kaori, tu es une bonne partenaire, mais certaine des missions que nous avons effectués ensemble, j’aurais, j’aurais été beaucoup plus efficace seul…  

- …  

 

Kaori réfléchit à l’impact de ces mots, à quoi Ryô Saeba jouait t-il encore ?  

 

- Seul… Tu espères quoi Ryô, me blesser pour que je te traite de tous les noms et que je parte d’ici triste et furieuse contre toi ou penses tu réellement ce que tu viens de dire ?  

- Je le pense !! Dit-il affrontant son regard.  

- Je vois, tu préfères encore jouer les lâches, au lieu de me dire simplement ce qu’il ne va pas…  

- C’est de t’avoir fait croire un instant que nous pourrions être ensemble qui ne va pas…  

 

Le cœur de Kaori se déchira en deux, comment pouvait-il tenir de tels propos à leurs égards, comment pouvait-il douter de l’amour ? N’était-il avec elle que par… Oui…  

 

- Je m’en doutais… Après tout Ryô Saeba ne peut agir que par instinct… Dit-elle d’un sourire malicieux laissant tout de même apparaitre des larmes de tristesse sur ses joues.  

- …  

- C’est ça… Tu t’es mis avec moi juste pour te dire que je ne mourais pas vierge…  

- Arrête !!  

- Tu serais mon premier au moins, après tout si tu peux mourir sans trop de regret…  

- Kaori !!!  

- Hide, t’en voudrais certainement un peu moins comme ça…  

- Stop !!!  

- Quoi, ce n’est pas ce que tu as envie d’entendre, tu fuis, alors je rentre dans ton jeu et je joue avec toi Saeba !!!  

 

Il savait, il savait pertinemment que Kaori voulait le faire sortir de sa léthargie, toujours à fuir quand les situations devenaient trop dures à supporter. Une douleur atroce dominait dans le cœur du nettoyeur, une douleur encore jamais vécue, qui l’entraina encore plus dans sa chute.  

 

- Tout le monde peut se tromper…  

- Ryô…  

- Nous c’était une erreur… Pardon…  

 

Ryô s’en alla en direction de sa chambre, laissant le cœur de Kaori s’inonder de tristesse. Plus tard, elle monta à son tour mais, pour cette nuit et sûrement les précédentes, c’est dans sa chambre que Kaori passa une nuit blanche, une nuit à pleurer et à se faire du mal.  

 

Le nettoyeur s’alluma une cigarette et ouvrit sa fenêtre, il ne pensait pas, ne réfléchissait pas, ses yeux ne fixaient pas un point en particulier. Ryô était quelque part ou même les mots de Kaori ne l’atteindraient pas.  

 

* * * * * * *  

 

Kenji marchait le cœur battant la chamade en direction du restaurant de son amante, il espérait qu’elle ne soit pas là. Cependant, son cœur rata un battement quand il vit Hélène assise par terre, en train de pleurer. Cette vision le mit dans une colère noire et il agrippa le bras d’Hélène violement.  

 

- Qu’est-ce que tu fous encore là !!!  

- Kenji !! S’écria-t-elle sautant dans les bras du jeune homme.  

 

Kenji ressentit un profond soulagement, mais il rejeta Hélène sur le champ.  

 

- Idiote, qu’est-ce que tu fous encore là à cette heure-ci !!!  

- Je, je t’attendais…  

- Il est deux heures du matin !!  

- Je sais, mais, tu m’as dis de t’attendre, alors… Réussit-elle à prononcer malgré ses nombreuses larmes.  

- Imbécile et si je n’étais pas revenu, tu serais resté là toute la nuit ! Pauvre idiote !! Dit-il s’éloignant légèrement d’elle.  

 

Décidemment, c’était une soirée bien triste, les mots cruels et méchants de Karl concernant son couple et maintenant Kenji qui la rejetait complètement, une fois de plus.  

 

- Allez, viens, je ne vais pas te laisser dormir dehors !!  

- …  

 

Kenji et Hélène rentrèrent, la jeune fille était triste, Kenji ne lui parlait pas et il avait l’air très en colère, mais sa peine s’estompa quand elle vit Kenji sortir une trousse de soin et sa main entourée d’un mouchoir imbibé de sang. Son instinct de femme inquiète et maternelle ressortit et elle se précipita sur l’homme de son cœur.  

 

- Laisse, je vais le faire… Dit-elle timidement.  

- Fous-moi la paix !  

- Mais…  

- J’ai dis dégage !  

 

Hélène s’écarta tristement, s’appuyant contre le mur en pleure. Kenji se soigna donc seul. Le nettoyeur n’en menait pas large non plus, il n’avait jamais effleuré la mort d’aussi près, il devait se l’avouer, il avait eut peur, peur de mourir, mais pourquoi ? Jamais, cela ne l’avait autant préoccupé, ni effrayé, seulement ? Aujourd’hui, elle était dans sa vie, il s’accrochait bêtement à quelqu’un alors qu’il ne le voulait pas, il se laissait aller à des futilités alors, qu’il ne le désirait pas, alors pourquoi ? Pourquoi avait-il pensé à elle avant de se résoudre à mourir. Il fallait qu’il se l’avoue, il avait peur de…  

 

- Non !!!  

- Hum ?  

 

Il s’approcha précipitamment de son tourment. Il s’appuya sur le mur, dévisageant d’un air méprisant son amante.  

 

- Non…  

 

Et pourtant si, Kenji avait eu peur de ne plus jamais la revoir. Sur cette dernière pensée qui lui tortura le cœur, Kenji se saisit violement des lèvres d’Hélène et l’embrassa avec fougue. Hélène avait le cœur battant à la vitesse du son, rattrapé de peu par celui de Kenji, il la fit marcher jusqu’à son lit, sans quitter un seul instant ses lèvres, il éteignit la lumière au passage et s’allongea à califourchon sur Hélène.  

 

Ses lèvres se séparèrent des siennes, il la regarda, profondément, encore ces papillons qui lui torturaient le ventre, encore ce cœur fondant à la moindre vision de cette jeune fille.  

 

- Kenji… Souffla-t-elle heureuse, de sentir son amant près d’elle et l’aimant à sa façon.  

- Ne dis rien… L’embrassa-t-il doucement.  

- …  

- Ne dis rien…  

 

Kenji l’embrassa sans cesse, sous des gémissements de soulagement, comme si il embrassait pour la première fois. La fierté du jeune homme ni tenant plus, il enleva le haut de son amante et ce fut le commencement d’un rapport fiévreux et aimant. Hélène n’eut pas mal cette nuit là, elle eut du plaisir, beaucoup de plaisir, pas jusqu’à la jouissance mais, une boule dans son ventre commençait à légèrement prendre place.  

 

La jeune fille s’endormit dans les bras de Kenji, il l’admira un instant, il eut même l’audace de replacer une mèche de ses cheveux, ce geste anodin le fit frissonner, il ferma les yeux et s’endormit avant de goûter définitivement au bonheur.  

 

* * * * * *  

 

Le réveil fut oppressant pour Mick, mais il décida de reprendre sa douce du pays des songes en l’embrassant tendrement sur les lèvres.  

 

- Bonjour toi…  

- Bonjour chéri, ça va ?  

- Oui, beaucoup mieux depuis que je vois tes jolis yeux…  

- Mick… Concentrons-nous sur notre mariage, d’accord…  

- Bien sur ma douce…  

- Je prends une douche et on va prendre notre petit-déjeuner au Cat’s Eyes ?  

- Volontiers…  

- Bien… Kazue embrassa son amant et se leva prendre une bonne douche chaude.  

 

Mick resta assit sur le lit un moment, il pensa à la soirée d’hier, il fallait l’oublier, il était vivant et c’était le plus important. Une odeur d’orange sucré vint lui chatouiller les narines, sa fiancée était en train de se doucher. Cette odeur et la vision de sa fiancée dans cette douche, nue lui donna des envies. Il se leva, partit en direction de la salle de bain, prenant soin d’enlever au passage tout vêtement qui le collait et entra doucement. Il poussa délicatement le rideau de douche et se glissa tendrement derrière sa fiancée.  

 

- Mick !!!  

- Je n’ai pas eu le temps de te savourer hier soir…  

 

Mick fit pivoter Kazue face à lui et l’embrassa fougueusement. La jeune femme fut emmenée au septième ciel juste avec ce baiser, tellement, qu’elle plia ses jambes et entoura les hanches de son amant afin de le guider dans ses envies.  

 

* * * * * *  

 

Miki chantonnait dans le bar, faisant sourire, Falcon et Kasumi, elle ne cessait de marmonner des mots qu’elle seule comprenait et embrassa Falcon sur la joue de temps en temps.  

 

- La nuit a dû être intéressante… Souffla Kasumi  

 

Falcon rougit à cette réflexion et ces rougeurs firent rires les deux barmaids.  

 

- Et bien, c’est la joie ici !! Fit Saeko dynamiquement, rentrant dans le café suivi de sa cadette !  

- Saeko, comment vas-tu ? Demanda Miki.  

- Très bien, merci !! Tu aurais du champagne ?  

- Du champagne, à cette heure-ci…  

 

Le téléphone de Saeko sonna.  

 

- Ah, excusez-moi…  

 

- Ma sœur est vraiment bizarre depuis hier soir… Ce matin elle m’a payé le petit déjeuner dans un restaurant de luxe, on a fais les boutiques et maintenant, elle…  

- Ryô, n’est pas encore arrivé ?  

- Non, tu vois bien… Répondit Kasumi.  

- Finalement laisse tomber pour le champagne, je préfère être en forme pour ce soir…  

- Et qu’est-ce qui se passe ce soir ? Demanda intrigué sa sœur.  

 

* * * * * * *  

 

Kaori se leva avec le cœur lourd. Sa dispute avec Ryô était sérieuse, elle ne semblait pas avoir dit ou entendu des mots aussi durs de la part de son partenaire. Elle se mit à pleurer, ses yeux étaient rouges, elle n’avait cessé de pleurer toute la nuit. Dormir sans Ryô, ne pas sentir sa chaleur, ses mains sur son corps, ses yeux se poser sur elle, il lui manquait. Elle marchait tel un zombie dans l’appartement, elle mourait d’envie de se réconcilier avec Ryô. Cependant, il avait dû déjà partir, elle ne sentait pas sa présence. Aucun mot, aucun message, rien, il était parti encore plus lâche qu’elle ne le pensait, il n’osait pas l’affronter, « quel imbécile ».  

 

* * * * * * * *  

 

Kenji ouvrit doucement les yeux, il avait mal à la tête, comme si il se remettait d’une gueule de bois. Son mal de tête se fit moins douloureux, quand une odeur de café vint lui chatouiller l’odorat. Il se releva légèrement et vit Hélène en train de préparer le petit déjeuner. Elle souriait, chantonnait légèrement, elle avait l’air heureuse. Son cœur rata un battement, il se sentait enveloppé par une chaleur intense, jamais il ne s’était réveillé aussi paisiblement.  

 

Hélène se retourna et vit que Kenji était réveillé, elle rougit, il la regardait intensément, elle le trouvait vraiment séduisant. A ce mot Hélène pensa tristement, elle n’avait pas oublié les mots odieux de son collègue, peut-être avait-il raison ? Kenji lui avait avoué qu’elle avait un joli corps, mais jamais qu’elle était « belle ». Peut-être qu’elle n’était que l’affaire d’une nuit ?  

 

Kenji observa Hélène, décidément, cette fille n’était jamais complètement heureuse, son visage souriant passa rapidement à un visage des plus triste. Il se leva et se dirigea d’un pas assuré vers elle. Hélène ne l’entendit même pas, tellement oppressée par ses mauvaises pensées, elle ne sortit de ses songes que lorsqu’elle sentit la main de Kenji sur sa joue. Elle leva ses yeux sur lui et rougit, il la regardait attentivement.  

 

Le jeune homme enleva le pansement de la joue de sa petite amante, il attrapa un chiffon propre et lui essuya la joue afin d’enlever la crème encore présente. La trace bleuet avait totalement disparue.  

 

- Tu as encore mal ? Demanda-t-il appuyant légèrement sur sa joue.  

- Non…  

- C’est parti, comme j’avais dis !  

- Oui…  

 

Elle baissa les yeux, trop intimidé pour soutenir le regard de Kenji et elle fut encore plus gênée quand le jeune homme embrassa tendrement sa joue. Elle apprécia comme jamais ce tendre geste, bien qu’il fut court, Kenji, partit s’asseoir.  

 

- Tu ne viens pas manger ? Demanda-t-il plus sèchement.  

- Si…  

 

Décidemment, elle ne savait jamais sur quel pied danser, autant Kenji pouvait être tendre et doux, autant son naturel revenait immédiatement au galop. Ils déjeunèrent dans le silence, ne sachant quoi ce dire. Kenji se haïssait, il ne savait jamais de quoi parler avec Hélène, comme si il était, intimidé. Lui intimidé ? Le jeune homme sourit, se moquant de lui, aucunement il aurait pensé un jour ne pas savoir quoi dire à une femme. Il se leva débarrasser la table.  

 

- Va te doucher, j’irais ensuite… Dit-il commençant la vaisselle.  

- Oui…  

 

Hélène prit une douche bien chaude, elle s’habilla. Son air triste réapparut, il était vrai que ses vêtements n’étaient pas dès plus avantageux, Kenji avait sûrement honte même, mais elle n’avait vraiment pas les moyens de s’acheter des habits moderne. Elle enfila donc son pantacourt noir et un haut large blanc qui avait fait son temps. Elle sortit intimidée.  

 

Kenji admira son péché, ses vêtements étaient désolant, cependant, il ne put s’empêcher de la trouver belle. Elle avait un visage fin, une fine bouche rosée, des yeux chocolat à faire fondre et le ciel seul savait combien il trouvait son corps désirable. Ses cheveux encore mouillés et frisés lui donnaient toujours du charme. Hélène sentait le regard persistant de Kenji sur elle, elle était persuadée qu’il la trouvait laide, Marie et ses deux amies étant ravissantes, surtout, cette Amélie.  

 

- Pourquoi pleures-tu ?  

- Pour rien… Pardon… Je pleure tout le temps…  

 

Kenji s’approcha d’elle. Pourquoi son cœur se brisait-il en deux lorsqu’elle pleurait, était-elle malheureuse à ce point ?  

 

- Tu devrais aller te détendre devant la télé… Je vais me doucher…  

 

Kenji ne su quoi lui dire pour la consoler, il n’était pas habitué à ce genre de situation, encore. Hélène fit le lit, elle s’installa sur celui-ci et regarda la télé. Kenji se détendit avec cette douche, il laissa l’eau chaude couler sur son corps puissant. Il pensa à son amante, pourquoi ressentir tous ces sentiments ? Etait-il capable d’aimer ? Ce mot le fit frissonner… Non, lui tomber amoureux ? Jamais, elle n’était juste qu’une bonne passade, oui, une bonne passade…  

 

Hélène regardait la télé, les informations plus précisément et elle était plutôt effrayée de ce qu’elle entendait.  

 

- « Bonjour à tous, nous revenons sur l’horrible catastrophe qui a eu lieu mercredi soir !! Non seulement la police n’avait rien trouvé sur la scène d’enlèvement mais aujourd’hui nous découvrons que malgré l’extrême surveillance des policiers de Tokyo, les ravisseurs ont fait exploser le bâtiment !!! De plus, nous avons retrouvé non loin de là, un jeune couple mort brulé dans leur appartement, les corps n’ayant pas était encore identifié nous ne pouvons savoir s’il s’agit de… »  

 

Le son se coupa, Kenji éteignit la télévision.  

 

- Ne regarde pas ça !  

- Hum ?  

 

Kenji s’assit sur le lit et s’habilla. Hélène rougit Kenji avait un corps parfait, elle l’admira quand ses yeux s’arrêtèrent sur un tatouage qu’elle n’avait jamais encore vu. C’était des signes japonais, elle était intriguée par ce tatouage, alors délicatement, elle déposa ses doigts fin dessus. Kenji eut un frisson à ce contact et il se retourna immédiatement.  

 

- Hum… Rougit-elle. Ca veut dire quoi ? Demanda-t-elle timidement.  

- Ange glacé…  

- Oh ? Pourquoi un tel nom ?  

- Je te trouve bien curieuse ! Dit-il subitement, se levant boutonner sa chemise.  

- Désolée…  

- C’est le nom de la bande que je fréquente, c’est tout…  

- Hum… D’accord…  

- Je dois y aller…  

- Hum, je vais rentrer aussi, j’ai du travail…  

- Ok !  

 

Kenji raccompagna Hélène jusqu’à chez elle.  

 

- Passe une bonne journée… Dit-elle tendrement.  

- Je passerais te chercher ce soir… Mais si tu vois qu’après onze heures je ne suis pas là, rentre chez toi, compris !!  

- Oui… D’accord…  

- A ce soir !  

 

Kenji se sentait embarrassé et il fila à toute vitesse, laissant son amante perplexe et heureuse.  

 

* * * * * * * *  

 

- Tu comptes quoi !!! S’écria Reika.  

- Salut à tous !!!!! S’écria Ryô entrant en trombe dans le café.  

- Ah ! Ryô tu es l’homme que je cherchais !  

- Ah oui !!!! Dit-il avec entrain.  

- Oui… Est-ce que tu es occupé ce soir ?  

- Non pourquoi ?  

- Et bien je me disais qu’il était peut-être temps que je te paie toutes tes dettes… Confessa-t-elle caressant le col de sa chemise.  

- Ah oui, oui, oui !!!! Se réjouit-il la bave au coin des lèvres et prenant sa position de pervers professionnel !  

- Très bien, je t’attends donc au restaurant « Lady Clum » aux alentours de sept heures ça te vas et ensuite, on avisera…  

- Oui !!!!!!!!!  

- A ce soir Ryô !  

- Saeko attend !!  

 

Reika se précipita sur sa sœur ainée qu’elle rattrapa dans la rue.  

 

- Quoi ?  

- Saeko tu n’es pas sérieuse !  

- Hein ?  

- Arrête de faire l’innocente, tu n’as pas l’intention de « coucher » avec Ryô, comme tu nous l’as si bien annoncé !  

- Pourquoi pas ? Je lui dois beaucoup, il a toujours pris des risques pour moi et je l’ai toujours fait chanter sans jamais le remercier réellement !  

- Saeko, enfin, mais qu’est-ce qui t’arrive ! Je comprends que tu es eu peur hier soir mais, ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi !  

- Je ne fais pas n’importe quoi, il est temps que je pense enfin à moi et tu sais aussi bien que moi petite sœur chérie que Ryô est un homme qui me plait…  

- Saeko !!!  

- Quoi, je ne fais rien de mal, Ryô est célibataire et moi aussi… Dit-elle fièrement tournant les talons.  

- Tu as pensé à Kaori !  

- Quoi Kaori ?  

- Tu sais aussi bien que moi que Ryô tient à elle plus que tout au monde…  

- …  

- Tu…  

- Ecoute Reika, ils ne sont pas ensemble que je sache et de toute façon, je ne vais pas abuser de lui, si il a envie de le faire, il le fera !  

- Saeko…  

 

La jeune femme ne voulait rien entendre, elle continua son chemin, sans même se retourner à l’appel désespéré de sa sœur cadette. Reika retourna au café. Elle trouva très concentré tous ses amis et Kenji, Mick et Kazue étaient présents.  

 

- Comment ça sous la garde extrême de la police !! S’écria Miki.  

- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda intriguée Kazue.  

- Il n’y avait pas de garde près du bâtiment, cela nous a étonnés d’ailleurs ! Répondit Mick.  

- Vous voulez dire qu’il mente mais ?  

- Ils n’ont pas que des complices dans la police apparemment ! En conclut Kenji.  

- C’est le bordel complet dans cette mission ! Accusa Mick.  

 

Ryô s’étonna de l’ambiance, tout le monde avait l’air si détendu, de plus Mick et Falcon parlaient de cette mission devant Miki et Kazue sans retenu. Ryô était vraiment dans sa bulle. Ils passèrent l’après-midi ensemble, cherchant mainte et mainte fois les réponses à toutes leurs questions, lorsque Miki réalisa une chose étrange.  

 

- Kaori n’est pas là au faite ! Ryô ?  

- J’en sais rien moi, je ne suis pas toujours derrière elle !  

- Elle est peut-être avec Eriko ! Sourit Kazue.  

- Oui, sûrement…  

 

Kenji trouvait Ryô étrange, si ces deux camarades avaient l’air de s’être réconciliés avec leurs femmes, le nettoyeur sentait que son ami était dans un autre monde.  

 

- Bon, moi je file, j’ai un rendez-vous !!  

- Un rendez-vous ? Questionna Kenji.  

- Oui, un rendez-vous, Saeko va enfin me payer toutes ses dettes ! Sourit-il fièrement.  

- Tu es sérieux !  

- Oui, allez à demain !!!  

- Ryô !!!  

 

Mais le nettoyeur numéro un du japon ne se retourna pas, il était impatient de retrouver Saeko, il partit donc en direction de son appartement, se préparer. En pénétrant dans le salon, Ryô se sentit oppresser, une atmosphère singulière y régnait, comme si il manquait quelqu’un. Apparemment Kaori n’avait pas quitté sa chambre. Ryô monta les escaliers et s’arrêta à la porte de Kaori, il pouvait entendre la jeune femme sangloter, il mourait d’envie de franchir cette porte, de la prendre dans ses bras et de lui dire à quel point il était désolé mais, le sentiment d’une peur de la perdre, de mourir, lui donna des frissons tel la mort le frôlant. Il rebroussa chemin, il se dirigea dans la salle de bain afin de prendre une douche. Il s’habilla très classe pour sa soirée. En descendant, Kaori était dans la cuisine, il l’entendait se préparer un diner. Il aurait été utile de lui dire qu’il sortait ce soir. Il s’avança le cœur battant à tout rompre et osa l’inévitable.  

 

- Kaori !  

- Oui…  

 

Ryô put observer les dégâts, Kaori était encore en pyjama, les yeux rouges et l’air abattu et fatigué…  

 

- Ne me fais pas à diner, je sors ce soir…  

 

Kaori l’admira, Ryô était très séduisant, si elle n’était pas fâchée et triste à la fois, elle serait en train de rougir à l’heure qu’il est, cependant…  

 

- Comment ça tu sors !  

- Oui, je vais diner avec Saeko…  

- « Il était donc sérieux »… Bonne soirée ! Dit-elle se retournant.  

- Merci…  

 

Ryô tourna les talons et à peine fermer la porte, les pleures de Kaori lui arracha non seulement le cœur mais aussi tout son corps, il avait mal. Il partit vite de cet endroit, se haïssant, se traitant de tous les noms, sa respiration se saccadait, il transpirait, il avait des sueurs froides, il courait presque dans la rue, les passants étaient effrayés de la mine épouvantable de ce jeune homme, quand de loin, il vit Saeko, attendant assise à une terrasse.  

 

- Ah, Ryô ça va ?  

- Oui… Oui…  

- Tu es pâle, quelque chose ne va pas ?  

- Non, non, tout vas bien… On rentre…  

- Oui…  

 

Le couple d’amis choisi une table et pendant que Saeko dévorait des yeux le menu, Ryô alla se rafraichir dans les toilettes. Il se passa de l’eau fraiche sur le visage et déboutonna quelques boutons de sa chemise. Il respira un bon coup et partit en compagnie de Saeko.  

 

- Ryô, tout va bien ?  

- Oui, ne t’inquiète pas…  

- Bien…  

- Tu es sublime…  

- Merci, je dois avouer que tu es très séduisant aussi…  

- Je sens qu’on va passer, une bonne soirée…  

- C’est même sûr…  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de