Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 08-06-11

Ultimo aggiornamento: 02-09-17

 

Commenti: 79 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Capitolo 18 :: 18

Pubblicato: 30-05-12 - Ultimo aggiornamento: 12-06-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« La chance que vous avez est celle que vous vous créez » Pierre Bellehumeur.  

 

 

 

La pluie tombait dehors, le vent se levait, cette nuit encore était maussade et triste. Kenji avait réussi à s’endormir, le visage de sa petite amante l’avait apaisé. Il rêvait, de chose et d’autre, quand des frissons vinrent conduire son corps à la crispation, ses yeux s’ouvrirent en un instant, son cœur s’accélérait, il sentait le danger. Il se relevait vite de son lit, ne sachant que trop faire. Quelqu’un essayait par tous les moyens d’ouvrir sa porte, il cognait, s’en doute de lassitude à ne point arriver à ouvrir cette masse de bois.  

 

Kenji ouvrit le tiroir de sa table de nuit et prit son arme. Au moment de se lever, son regard se tourna vers Hélène. Il ne voulait pas la réveiller et l’inquiéter, seulement il craignait pour sa sécurité. Le temps que Kenji réfléchisse à tout ça, l’homme rentra, le vent s’engouffra dans la maison, faisant tomber la table et les chaises situées dans la maison. Ce bruit réveilla Hélène en sursaut. Kenji pointait son arme sur le visiteur, quand ce dernier s’écroula sur le parquet. Le nettoyeur lâcha son arme et partit en direction de l’homme.  

 

- Danno !!  

 

Hélène se leva, alluma la lumière et referma la porte à clef. Elle remit en place la table et les chaises.  

 

- Danno !! Danno !!  

- …  

- Hélène, dans la salle de bain, il y a une trousse de secours, ramène là !  

- Oui…  

 

La jeune fille s’exécuta aussi vite. Kenji se saisit de la boîte. Il retira le bouchon de la bouteille désinfectante avec de léger tremblement, Hélène ne l’avait jamais vu ainsi, son visage exprimait un autre sentiment, l’inquiétude. Il mit du produit sur un coton et enleva doucement le sang dégoulinant du visage de ce jeune homme.  

 

- Danno !! Danno réveilles-toi merde !!  

- …  

- Tu veux que je t’aide ?  

- Non c’est bon !!  

 

Kenji s’énervait, il aurait tout donné pour savoir ce qui était arrivé à son ami. Il mit de la crème apaisante sur ses plaies et pansa ces dernières. Kenji le porta et l’allongea sur le lit.  

 

- Danno, Danno, réveilles toi ! Disait-il frottant son thorax.  

 

Un gémissement de douleur sortit de la bouche du jeune homme.  

 

- Ken… Kenji…  

- Danno, je peux savoir qui t’as mis dans cet état ?  

- J’ai… J’ai mal… Au ventre…  

 

Kenji souleva son tee-shirt, effectivement, Danno avait un énorme bleu. Le nettoyeur prit soin de soigner cette blessure aussi, il prit une chaise et s’assit auprès de lui. Hélène s’installa à ses côtés sur le lit.  

 

- J’ai soif…  

 

Kenji se leva et lui apporta de l’eau.  

 

- Merci…  

- Qui t’as fait ça ?  

- Personne… Dit-il tournant la tête.  

- Danno ne me mens pas ! Qui est responsable de tes blessures !!  

- Personne ! Pleurait-il.  

- Pff…  

 

Kenji se leva et ferma le rideau derrière lui, son ami l’agaçait à ne pas vouloir lui dire qui lui avait fait subir ça.  

 

- Qui êtes-vous ? Questionnait ce dernier.  

- Hélène… Je…  

- Vous êtes de passage vous aussi… Combien de fois je lui ai dit que les femmes n’étaient pas des objets… Rentrez chez vous !! Ou vous aurez le cœur brisé vous aussi !  

- Hum… En réalité, hum, ça, ça fait un peu plus de deux semaines, que, que nous sommes, ensemble…  

 

Danno cracha l’eau pourtant tant souhaité. Il n’en revenait pas, Kenji ! Deux semaines ! Avec la même femme ! Non ! Ce n’était pas possible ! Bien que… Regardant de plus près la jeune fille, non, elle ?  

 

- Vous êtes avec Kenji depuis deux semaines ???  

- Oui…  

- Il doit avoir de la fièvre !  

- …  

- Non, ne vous vexez pas ! C’est juste que… J’ai du mal à imaginer Kenji avec une fille aussi longtemps…  

 

Danno regardait de la tête au pied Hélène, elle était à des millions d’années lumière du style de femme que fréquentait son ami d’ordinaire. « Oh non »… Il l’avait rendu triste.  

 

- Pardon, je ne voulais pas vous faire de peine… Je suis juste surpris, vous, vous n’êtes pas son… Enfin… Hum…  

- …  

- Danno !! Tu es retournais dans cette boîte !! Retentit soudainement la voix de son ami.  

- Oui… Dit-il tout bas.  

- Je t’avais défendu d’y retourner et tu sais parfaitement pourquoi !!!  

- Oui… Je sais… Mais, j’ai pensé qu’il serait là-bas…  

- Oublie ce mec Danno ! Il n’était pas fait pour toi, tu le sais très bien ! Arrêtes tes conneries d’enfant capricieux !!  

- Ca te va bien de dire ça !!!  

 

Hélène était étonnée de voir son amant sermonner quelqu’un.  

 

- Que ça te serve de leçon !  

- Je n’ai pas fais exprès…  

- Apparemment si !!  

- Ne dis pas ça !!  

- Alors arrête de désobéir !!  

- …  

- Casse-toi de là ! Tu me gonfles !  

- Kenji…  

- Casse-toi de chez toi je te dis ! Va dormir !!  

 

Danno se leva avec difficulté, il partit un air très triste sur le visage.  

 

- Tu le laisses rentrer chez lui tout seul ?  

- Il habite ici ! En face de chez Déborah !!  

- Ah…  

 

Hélène se glissa à nouveau dans le lit, Kenji en fit de même, mais lui tournait le dos.  

 

- Il avait l’air triste… On aurait peut-être dû…  

- Ne te mêle pas de ça ok ! Reste dans ton coin, tu ne comprendrais pas de toute façon !!  

- …  

 

Kenji était dans sa mauvaise humeur, déjà. Elle se demandait qui était ce Danno ? Il n’était pas plus âgé qu’elle, il s’habillait de manière excentrique, ces cheveux en bataille de couleur à moitié blond et caramel ressortait encore plus ce côté de sa personnalité. Les cinq anneaux autour de son oreille gauche et celui placé sur la langue traduisait surement son côté « féminin ». Il avait les yeux noisettes, était de taille moyenne, il était mignon.  

 

Hélène n’aimait pas quand son amant était contrarié, elle voulait ressentir la chaleur de leur instant intime. La jeune femme s’avança dans le lit et colla son corps au dos de Kenji.  

 

- Pardon… Kenji, je ne serais plus indiscrète…  

- Tu m’énerves quand tu fais ça ! Pardon, pardon, pardon ! C’est agaçant !!  

- …  

 

Hélène capitula, elle tourna le dos à Kenji et alla dans son coin, comme il l’avait demandé. Pris sous la pulsion triste de la voix de son amante, il retourna celle-ci et lui fit face.  

 

- Ne dis pas pardon, tu n’es pas une faible ! Réponds « Kenji arrête de me parler comme ça ! Pour qui tu te prends !!! » Dis le !!  

- Non…  

- Dis-le !! Secoue-toi là !!  

- Ken… Kenji arrête, de, de me parler, comme, comme ça…  

- …  

- Pour, pour qui, tu te prends…  

 

C’était risible, il aurait éclaté de rire si ce cœur n’était pas aussi froid. Rire ? « Rire »… Cette jeune fille lui donnait envie de rire, il ne savait même pas à quoi ressemblait le son de son rire… Le nettoyeur éteignit la lumière et embrassa avec fougue son amante. Son ventre se contractait, son cœur balançait de tous les côtés, il avait encore envie d’elle…  

 

* * * * * *  

 

- Ryô…  

- Quoi ? Dit-il quittant ses lèvres…  

- Il est deux heures et demie du matin et on ne dort toujours pas… Rit-elle sous les chatouillements des baisers de Ryô.  

- Je m’en fiche, je n’ai aucune envie de dormir… Surtout après cette nuit torride…  

- Ca s’est passé il y a quatre heures !  

- Je sais… Dit-il encore sous le charme de l’orgasme.  

 

Ryô dévorait Kaori, il ne cessait de lui mordiller le cou, d’embrasser ses lèvres, de caresser son corps, de toucher ses formes.  

 

- Ryô soit raisonnable…  

- J’ai été raisonnable assez longtemps, tu ne crois pas… Répondit ce dernier entre trois baisers.  

- Trop raisonnable même ! Rit-elle.  

- Je me rattrape comme je peux…  

 

Ryô n’arrivait pas à se détacher des lèvres de Kaori, cesser de l’embrasser été dans son incapacité à cet instant. Ses mains puissantes parcouraient son corps, il avait envie une seconde fois de lui faire l’amour. Il passa un bras sous ses reins, pivota dans le lit et amena la jeune femme sur lui, la positionnant à califourchon. Il caressait son corps nu.  

 

- Ryô…  

- J’ai envie de toi Sugar…  

- Ryô !!  

- Je sais, je sais, ce n’est pas raisonnable, mais je promets d’être sage demain…  

- Toi sage ? Sourit-elle.  

- Lève-toi ?  

- Hein ?  

- Assis toi sur moi…  

- Quoi ? Mais, mais, Ryô… Rougit la nettoyeuse.  

- S’il te plait ? Demanda ce dernier un sourire cajoleur.  

 

Kaori due se résigner, son amant était irrésistible avec ce regard. Timidement, elle positionna ses deux mains sur le torse puissant de Ryô, elle se releva lentement, gênée. Une fois atteint le sommet, l’amant fut stupéfait de tant de beauté, le corps svelte de sa bien-aimée le fit chavirer de l’autre côté, une poitrine plus qu’appétissante, un ventre plat à déguster avec patience. Délicatement, sa main traversait ce corps avec souplesse, une main partant du haut de sa poitrine jusqu’à son nombril. Il sourit, un sourire séducteur, heureux, Kaori est d’une beauté suprême dans cette position, il voulait cette femme dans cette pose tout de suite. A la limite de cette pensée érotique, Kaori s’aperçoit qu’un visiteur bien entreprenant se glisse entre ses cuisses.  

 

- Ryô, non…  

- Oh si !  

 

Ryô prit entre sa main la nuque de Kaori et colla ses lèvres aux siennes, sa langue parsemant des chemins imaginaires. La jeune femme n’en revenait pas de tant de bonheur et se laissa divinement guider par les gestes amoureux de son amant. Langoureusement, avec passion, Ryô emmena pour la seconde fois sa bien-aimée au paradis des anges.  

 

Après être redescendu des cieux, Kaori s’endormit. Le nettoyeur se contenta de ce spectacle ravissant. Kaori dormait sur le ventre, il pouvait apercevoir sa poitrine compressée entre le drap et elle, son dos dénudé à moitié couvert par le drap, quelle divine image. Puis, une heure passant, Ryô dut se résoudre à accompagner Kaori dans sa chambre. Il vêtit son amante du drap et partit l’allonger dans son lit. Il déposait délicatement ce bout de femme exquis, lui donnant un dernier baiser sur le front.  

 

- Bonne nuit Sugar…  

 

Ryô plongeait dans son lit ennuyé. Le parfum de Kaori était encore disposé sur l’oreiller, il agrippait ce dernier comme un enfant sert sa peluche avant de s’endormir. Quatre heures du matin, un record.  

 

* * * * *  

 

- Mademoiselle finissez votre petit-déjeuner !  

- Grand-père avait promis d’être là !  

- Votre grand-père est occupé pour le moment, alors mangez !  

- Grand-père est toujours occupé, il n’est même pas revenu pour me voir !  

- Hua…  

 

La petite fille s’en alla de table et partit bouder dehors sous les yeux soucieux de sa gouvernante. Le temps était merveilleux, enfin une journée de printemps. Son grand-père avait amené le soleil de Chine.  

 

- Da… Commençait Pen  

- Je sais pourquoi vous m’avez appelé, inutile de faire de grand discours…  

- Monsieur Shen-Yang… Suppliait Su-Lee de l’écouter.  

- Je vous en prie, Su-Lee, Pen, je ne veux rien entendre… Cet homme a assez de haine en lui pour pouvoir imaginer son nouveau coup de folie…  

- Seulement, cette fois-ci, il a pactisé avec le diable… S’impatientait son ami.  

- Oui, je me doute…  

- Non Da, tu ne comprends pas… Il compte s’allier à…  

- Je sais…  

- Comment ça tu sais ?  

- Je me doutais que ce jour arriverait… J’espérais qu’il n’aille jamais aussi loin c’est tout…  

- Il utilise le nom de notre gang, à dans la poche les médias, des ripoux malhonnête… Il veut créer un conflit entre les Shu’Kiru et les Ten’Shi’Koo…  

 

Hua courait dans le jardin après les oiseaux, sa petite robe magenta ressemblait à une fleur sauvage courant auprès du vent. Elle souriait naïvement, ne se souciait de rien, sauf peut-être avec générosité, « quand grand-père compte-t-il me rejoindre ? ».  

 

- Je ne compte pas agir pour l’instant…  

- Da !  

- Il hors de question que je me mêle de ce conflit personnel…  

- Un conflit personnel ?  

- Une histoire tragique… Il y a treize ans…  

 

Rien que d’y penser, le cœur de Da se crispait, quelle torture, quel désastre, il se souvient encore des bruits agressifs des vagues, les bruits assourdissants des explosions et ce bateau…  

 

- Monsieur Shen-Yang ! Le réveillait Su-Lee  

- Je vais dehors…  

 

Da sortit de la pièce détaché de tout, ses yeux ne voyaient plus rien, ils étaient troublés, rouges, brûlants, il ne voulait plus penser, plus réfléchir, la douleur de son corps tendu était insupportable, des gouttes d’eau salées tombèrent sur ce carrelage de marbre.  

 

* * * * * *  

 

Kaori ouvrit avec difficulté ses yeux, elle avait très peu dormi et la sonnerie de son réveil résonnait dans sa tête comme un écho interminable. Bien lasse, mais heureuse de cette nuit parfaite avec Ryô, elle tournait sa tête afin de l’admirer.  

 

- Je suis dans ma chambre ?  

 

Kaori se levait interrogative, Ryô l’avait ramené dans sa chambre, sans doute pour éviter que Sylvana ne les trouve ensemble. Elle rougit, nue, nue comme un ver, cette nudité la gênée, non pas sa pudeur, mais que l’homme de ses rêves l’avait désiré ainsi. Jamais dans ses songes les plus fous, elle aurait imaginé passer une telle nuit qualifié de « torride » avec le nettoyeur.  

 

Vêtue, son objectif était une bonne douche bien chaude, requinquant, ouvrant la porte joyeuse, elle eut peur, le visage de Sylvana pâle et perdue au milieu de ce couloir la surpris.  

 

- Vous avez une mine épouvantable, vous avez mal dormi ? Questionnait la jeune blonde  

- Oui, oui, j’ai eu une nuit un peu agité ! Dit-elle gênée.  

- Agitée hein ?  

- Oui…  

 

Kaori ne supportait pas cette remarque venant de cette jeune femme au air soudainement hautaine.  

 

- Je peux me permettre de préparer le petit-déjeuner pendant que vous prenez votre douche ?  

- Oui, oui allez-y !  

 

La jeune femme exécutait sa demande avec motivation et prétention. Kaori prit sa douche et descendit en bas contrôler le repas de sa cliente. La jeune femme fut admiratrice, des plats colorés ornaient la table, une odeur chaude et sucré envahissait les papilles.  

 

- Vous pouvez aller réveiller Monsieur Saeba tout est prêt…  

- Hum… Bien…  

 

Kaori était choquée de tant de talent cuisinier, des plats n’avaient jamais sentit aussi bon dans cet appartement. La jeune femme pénétrait froissé dans la chambre du nettoyeur, elle détestait qu’une autre femme prépare un déjeuner à son Ryô, surtout quand il était aussi bien réussi.  

 

- Ryô… Ryô…  

- …  

- Ryô réveille toi…  

 

Le nettoyeur avait peu dormi cette nuit, le réveiller allait être mission difficile.  

 

- Ryô…  

 

Elle le secouait doucement, quand une première petite parole sortit de ses lèvres.  

 

- Mmh…  

- Ryô, le petit-déjeuner est prêt… Lève-toi… Murmurait la jeune femme au creux de son oreille.  

- Kaori… Encore…  

 

La jeune femme virait au rouge devant les mots curieux de son amant.  

 

- Ryô ! Arrête ton manège et réveille-toi !!  

 

Le jeune homme ouvrit un œil, puis le second. Comme une limace, il rampait vers Kaori, passant ses deux bras autour de sa taille de guêpe et posant sa tête sur son ventre. La jeune femme eut le cœur battant la chamade, elle entoura de ses bras la tête brune de cet homme et fut attendrit de tant de tendresse de la part du nettoyeur. Souriante, elle pensait à leur bonheur enfin capturé.  

 

- Merci pour cette nuit… Dit-il presque timidement.  

- Ryô…  

- Je me lève…  

 

Ryô avait relevé sa tête à tord, sa première image de la journée fut les yeux noisettes larmoyante de bonheur de sa bien-aimée. Il relevait doucement la tête et embrassait avec tendresse son ange.  

 

- Bonjour… Dit-il simplement.  

- Bonjour…  

 

Kaori quittait à regret ce moment cajoleur, Sylvana devait attendre et se demander pourquoi s’était aussi long et cet instant ne manqua pas.  

 

- Monsieur Saeba avait du mal à se lever lui aussi ?  

- Oui, Ryô est un gros dormeur…  

- Evidemment…  

 

Le nettoyeur descendait mal à l’aise, Sylvana le regardait de façon interrogative. Elle n’avait plus qu’une journée pour s’approvisionner d’information et de tuer l’un d’entre eux. La journée allait être longue.  

 

* * * * * *  

 

Hélène ouvrit les yeux doucement, elle était encore fatiguée, la nuit avec Kenji avait été longue. Deux fois, ils avaient visité le septième ciel deux fois, elle en rougit, une nuit inoubliable. Elle se sentait bien, excepté le froid qui régnait à ses côtés. Le lit était vide, elle n’entendait pas la douche. Puis, s’élançant d’un courage, elle ouvrit grand les yeux, frottant l’un d’entre eux, afin de mieux apercevoir la silhouette de son amant. Il enfilait ses chaussures, prêt à partir. Ouvrant la porte son nom s’échappait doucement de ses petites lèvres.  

 

- Kenji…  

 

Le jeune homme stoppait ses pas, curieux de la raison pour laquelle on l’appelait. En face de lui, ses amis, ils déjeunaient dehors, les quatre jeunes femmes le dévoraient des yeux, il était beau encore aujourd’hui. Refermant la porte, il s’agaça.  

 

- Quoi ?  

- Tu, tu sors…  

- Ca se voit non ?  

- Hum, oui…  

- Tu as l’air crevé, rendors-toi !  

- Oui…  

 

Kenji s’approchait de sa petite amante désespérée d’un tel regard de tristesse, n’était-elle jamais satisfaite ? Il s’abaissa à son à niveau avec rage.  

 

- Reposes-toi je t’ai dis ! C’est ton jour de repos non !  

- …  

- Je vais voir Danno et je file chez un ami !  

- Ne me laisse pas toute seule ici…  

- Tu ne risques rien ici, ne dis pas de bêtise !  

 

Il se relève, mais la jeune fille le retiens, triste d’être déjà loin de lui.  

 

- Kenji !  

- Dis-moi ! Que faisais-tu dans ce bar hier ?  

- Je… J’allais chercher une course pour mon patron…  

- Quelle course ?  

- Je ne sais pas… C’était dans un carton…  

- Mmh… J’espère pour toi que tu ne me mens pas !!  

 

Et lui, que faisait-il hier dans ce bar avec cette femme dans ses bras ?  

 

- Non ! Jamais…  

- A ce soir…  

- Kenji !!!  

- Quoi ?  

- Reviens vite…  

- …  

 

Kenji partit, sans un autre mot, ni même un baiser. Le jeune homme rejoignit ses amis avec recule, il n’avait aucune envie d’affronter ses quatre folles et les réflexions désobligeantes de ses deux amis. Ses pas motivés ne dirent qu’une seule chose.  

 

- Danno, on se casse !  

- Hum… D’accord…  

 

Le jeune homme suivit son ami.  

 

- Tu n’as pas peur de laisser ta meuf ici toute seule ? Demandait diaboliquement Saya.  

- …  

- Dommage que tu ne répondes pas, je suis plutôt du genre jalouse alors, peut-être que je vais lui refaire le portrait ! Rit-elle.  

- …  

 

Kenji partit, répondre à cette réflexion ne ferait qu’aggraver la situation.  

 

- Tu n’as pas peur de laisser cette fille toute seule avec ces furies ?  

- J’n’en ai rien à foutre !  

- Ah bon ? Ok…  

 

Danno observait son ami, il n’avait pas la tête de quelqu’un qui se moquait de ce genre de remarque, enfin, peut-être qu’il était confiant.  

 

* * * * * * *  

 

- Bonjour tout…  

 

Kaori fut surprise de voir le café dans un tel état, les chaises étaient sur les tables, celles-ci éparpillaient dans le café.  

 

- Qu’est-ce qui se passe ici ?  

- Bonjour !! S’exclamait la barmaid.  

- Vous déménagez ? Sourit Kaori.  

- Non, Kazue et Mick s’entrainent à danser…  

- A danser ?  

 

Ryô éclatait de rire à cette nouvelle, son ami était ridicule, il n’arrivait pas à faire deux pas sans écrabouiller les pieds de sa fiancée.  

 

- Mick ! Depuis deux heures nous sommes sur ses pas !!  

- Je suis désolé Darling, mais je ne suis pas doué pour la danse !  

- Je t’imaginais plus gracieux que ça c’est sûr ! Râla cette dernière.  

 

Ils se mirent de nouveau à danser, Mick ne tenait pas en équilibre, il avait peur de faire du mal aux petons de son amante. Il était crispé, ses bras partaient dans tous les sens et cette symphonie majestic des frères Strauss célèbre pour leur « Beau Danube Bleu » était misérablement danser.  

 

- Ryô arrêt de rire !! Sourit Kaori.  

- Désolé, mais vraiment, un américain qui ne sait pas danser !  

- J’aimerais bien t’y voir toi !!!  

- Je serais certainement plus doué que toi !!  

- Prétentieux !  

- Tu n’as qu’à demandé des cours à Umibozu !! Rit-il moqueur.  

 

Le marié ne laisserait pas passer cette moquerie, le barman lançait de toute ses forces un plateau métallique. Ce dernier eut le temps de reflété la rapidité de Ryô à l’esquiver et fut rattraper de toute beauté par la main puissante de Kenji.  

 

- Oups… Soufflait le brun.  

- C’est comme ça que tu accueilles tes clients ?  

- Désolé, je visais cet énergumène ! Répondit Falcon pointant du doigt son ami.  

- Bonjour Kenji… Accueillit souriante Sylvana.  

- Bonjour…  

- Dis-moi, tu as une sale mine… Se moquait le nettoyeur. La nuit a été courte ou je me trompe !  

- Tu peux parler, tu as la même tête que moi ! Boudait son ami.  

- Les retrouvailles ont été torrides ?  

- Pauvre débile !  

 

Le nettoyeur poursuivit son chemin loin des questions gênantes de son ami. Ryô était ravi de la mine de Kenji, il était épanoui et serein.  

 

- Tiens, Danno, ça faisait longtemps ! Sourit Ryô, changeant de visage devant les bleus gigantesque sur le visage de ce dernier.  

- Ryô, encore plus séduisant que dans mes souvenirs… N’as-tu toujours pas viré de bord ? Demandait le jeune garçon cajoleur  

 

Ryô riait nerveusement, ce jeune homme était en admiration perpétuelle devant la beauté de Ryô et de Kenji.  

 

- Non, désolé !! J’aime toujours autant les femmes !!  

- Oui, je vois ça ! Entouré de jolies femmes comme d’habitude… Dit-il regardant Sylvana. C’est ta fiancée, ou n’étais-tu toujours pas fidèle ?!  

- Danno, cesse tes questions stupides et réponds plutôt aux miennes ! C’est Tsuzuki qui t’a infligé ça ?  

- Non…  

- Arrête de le protéger putain ! Ce n’est pas…  

 

Kenji arrêtait ces mots menaçant, un individu pénétrait dans le café.  

 

- Hi!  

- Bonjour! Sourit Miki.  

- Do you speak english ?  

- Yes… Sourit Dan, trouvant l’homme fort à son goût.  

- Oh? My name is Anthony Smith, I look for a place to celebrate my birthday... This coffee organizes kind of event?  

- Il veut savoir s’il peut organiser une fête dans ton café pour son anniversaire ?  

- Hum… Ils seront combien de personne ?  

- How much of nobody ?  

- Three…  

- Trois !  

- Seulement trois, dans ce cas, oui…  

- Yes, it’s possible ! When?  

- Perfect. Tonight. Oh! Prepare nothing, I would bring everything.  

- C’est pour ce soir et ne prépares rien, il amène le nécessaire !  

- Ok !  

- Ok ! Thanks ! Good day !  

- Too… Terminait Danno suivit d’un clin d’œil  

- Arrête de rêver, il est marié ! Intervient Kenji, ayant vu la bague brillée  

- Et alors ?  

 

Le jeune anglais était d’une beauté divine, grand, brun corbeaux, des yeux bleus pétillant, vêtu d’un costume gris lui allant parfaitement au corps, une boucle d’oreille en diamant, afin sûrement de casser son côté sérieux. Danno craquait complètement.  

 

- J’en connais un qui s’est envoyé en l’air avec une femme mariée, ça ne t’as pas posé de problème plus que ça !  

- Petit con !  

- Bon, les mecs, si on se concentrait sur autre chose ! Les séparait Ryô.  

- Vous en êtes où dans votre mission ?  

- Pff… Ne nous parles pas de ça, nous sommes complètement paumé, il est impossible que l’on retrouve ces femmes à l’heure actuelle ! Il est trop tard… Nous n’avons eu aucune piste, notre chef n’en sait pas plus que nous ! Résumait avec colère Mick  

- Et toi ? Ta mission repérage ? Demanda le barman  

- Rien, nada, nothing, des rumeurs, des faux noms, des « à ce qui parait », mais rien de bien concret !  

- Fais chier ! Râla Ryô  

- Au fait, vous connaissez le restaurant Zen’Ryou ?  

- Oui, il est géré par Serge Dieter… Répondit Ryô.  

- Oui… J’ai appris que ce n’était plus lui le chef du gang Shu’Kiru !  

- Oui, nous le savons… Répondit Mick.  

- Dis-moi Kenji, ta petite-amie travaille là-bas non ?  

- …  

 

Ces yeux se traduire par « comment sais-tu ça ? ». Danno balançait trois photos sur le bar.  

 

- Il n’y a que des espions qui travaillent là-bas ! Anna Järvinen, espionne finlandaise au titre du gang inconnu, éliminée, Karl Wagner espion allemand, au titre du gang inconnu, sur la liste des prochains condamné… J’ai entendu dire qu’il avait embauché une autre serveuse il y a moins d’un an, mais aucune information ne nous parviens de nos indics, seul sa photo…  

 

Kenji prit la photo entre ses doigts et tremblait. Sa petite amante, cette pleurnicheuse, cette potiche, cette maladroite, dans les fichiers des yakusas. Soudain, il se souvenait de sa présence suspecte hier après-midi dans ce bar, pourtant ses dires avaient l’air sincère.  

 

- Je ne veux pas dire que ta copine est une espionne mais… Fait attention mon chou…  

- …  

- Ce n’est pas logique, pourquoi Dieter aurait des espions ? Pour espionner ses clients ? Demandait Miki  

- Ou l’inverse ! Il est espionnait et Dieter s’en rend compte ! Répliqua le numéro un  

- Qui l’espionnerait ? Des hommes de notre gang peut-être ? S’énerva Kenji  

- Non, ce sont les membres d’un autre gang, s’ils venaient des Shu’Kiru, j’aurais eu écho des fuites…  

- Anna Järvinen est morte le soir où nous avons étaient confrontés à Dieter, ils ont été attaqué eux aussi, ce n’est donc pas de leur branche… Conclut Ryô  

- Qu’est-ce que tu en sais ! Ce type est assez lâche pour abattre n’importe qui ! Je te rappelle que Saeko et Reika auraient pu y passer ! S’énervait de plus en plus Kenji  

 

Le jeune homme se levait hors de lui, il descendit dans le sous-sol du café.  

 

- Rien d’autre ? Questionna le barman à Danno.  

- Non, un mois de surveillance pour rien !  

 

Ryô observait son ami, il semblait perdu, Kenji ne savait pas s’il devait s’énerver ou s’inquiéter. Sylvana se levait de sa chaise pressée.  

 

- Vous allez quelque part ? Demanda Ryô intrigué.  

- Je dois appeler mon père…  

- En parlant de votre père, j’aurais souhaité rencontrer vos parents, peut-être pourront-ils être plus coopératifs que vous niveau informations…  

- Oui, je, je vais lui en parler de suite…  

 

Sylvana sortit dehors et se positionna devant une ruelle, elle avait déjà peur du résultat de cet appel.  

 

- Erika, c’est Sylvana…  

- Evidemment que je sais que c’est toi ! Je t’ai demandé de m’appeler !  

- Tu as entendu concernant…  

- Non mais tu es idiote ou quoi !! Je te signal que si j’ai placé un micro dans tes dents ce n’est pas pour rien idiote !!  

- Oui…  

- Il faut que tu te retrouve seul avec Kaori Makimura et que tu la tue ! De cette façon, ils se détourneront de cette idée de savoir qui sont ces espions !  

- Tu, tu veux…  

- Tue là ou c’est toi et elle qui y passeront !!! T’as compris !!  

- Oui, oui, Erika, ne te fâche pas, je, j’y vais tout de suite…  

 

Sylvana rentrait dans le café angoissée, pâle, plus pâle qu’un linge.  

 

- Kaori… Je peux vous parler en privée…  

- Oui…  

- Comment ça en privé ! Se restreint Ryô.  

- Ryô calme-toi je reviens… Venez, allons marcher…  

 

Quelle était cette sensation ? Un poignard dans le cœur, il avait cette désagréable sensation qu’il ne reverrait pas Kaori… Pourquoi ?  

 

* * *  

 

Les deux jeunes femmes marchaient dans la rue, la nettoyeuse curieuse de savoir ce qu’elle devait lui avouer.  

 

- Kaori, il faut que je vous dise la vérité… Je pense savoir où est ma sœur…  

- Ah oui ?  

- Oui, je vous ai menti, je pense savoir où elle se trouve…  

- Pourquoi nous avoir caché la vérité ?  

- Parce que, parce que je ne voulais pas revoir ma sœur, mes parents ne se soucient que d’elle, il n’admire qu’elle, elle est le centre de leur univers et moi je ne suis rien !  

- Sylvana…  

- Je ne compte pas pour eux, ma sœur à tout eu et moi je n’obtenais que les restes, enfin, quand il y en avait…  

- Je comprends votre tourment Sylvana, mais je crois que vous vous trompez de chemin… Vous devriez prendre votre vie en main, quitter votre maison et faire votre vie… Votre famille ne vous encouragera pas, tant pis, c’est votre vie Sylvana... Vous n’êtes pas obligé de vivre dans l’ombre de votre sœur… Sourit-elle tendrement  

- Je… Je…  

 

Sylvana n’en revenait pas… Comment de simple mot pouvait atteindre son cœur ainsi, elle avait envie de pleurer, de sauter dans les bras de cette prophète et de se laisser consoler. Elle n’avait pas oublié les mots réconfortant donnés à Kenji, cette femme était… Exceptionnelle…  

 

- Je… Vous avez entièrement raison…  

- Venez, allons dire à Ryô que…  

- Non ! Monsieur Saeba ne comprendrait pas…  

- Je sais que Ryô à été méfiant envers vous, mais il ne faut pas lui en vouloir, il est…  

- Non, je préfère n’être qu’avec vous…  

- Hum, mais…  

- Dans ma chambre, chez vous, j’ai l’adresse où se trouve ma sœur, allons la chercher toutes les deux !  

- Mais, il faut que je prévienne Ryô…  

- Pourquoi faire ? Non, s’il vous plait, venez…  

 

Kaori capitulait devant ces deux yeux pleurant de désespoir.  

 

- Très bien, allons-y…  

 

* * * *  

 

- Kenji…  

- Je savais bien que cette fille était étrange !  

- Kenji, je t’en pris, tu ne vas pas recommencer…  

- Quoi ? Tu l’as vue comme moi hier dans ce bar !  

- Tu lui as demandé ce qu’elle faisait là-bas ?  

- Elle m’a stupidement répondu qu’elle était venue chercher un paquet pour son patron !  

- Tu ne crois pas que si Hélène était une espionne, Marie s’en serait aperçut…  

- Marie se fout complètement de sa sœur !  

- Kenji…  

- Comment tu expliques la nuit ou elle a réussi sans difficulté à m’ôter cette balle dans le corps !  

- Je ne sais pas, un réflexe de femme prise sous une pression !  

- …  

- Kenji, ne t’inquiète pas pour Hélène, elle ne risque rien, Kaori m’a certifié que Dieter était protecteur envers elle…  

- Pff… Protecteur hein ! Et il cherche quoi à se taper une mineure comme moi !!  

- Kenji je t’en pris ! Respecte là quand tu parles d’elle…  

- J’en ai rien à foutre de la respecter ou pas ! Elle peut bien crever, je…  

 

Ses mots restèrent coincé dans sa gorge, il reçu un appel, un appel de son amante.  

 

- Quoi ?  

- Ken… Kenji… Je, je t’appelle pour te prévenir que je travaille ce soir…  

- Je m’en tape !  

- Hum… Je… Je…  

- Arrête de bégayer comme une mongole ! J’ai compris !  

- Tu… Tu viendras me chercher ?  

 

Kenji raccrocha son téléphone énervé.  

 

- Bien, quand tu seras calmé, tu me diras !  

 

Ryô s’éloignait de son ami inquiet. Refermant la porte, il se collait à celle-ci d’inquiétude, il espérait vraiment que l’amante de son ami ne cour aucun danger, de plus, qu’elle soit dans les fichiers des yakusas le questionnait. Ces hommes n’avaient pas l’habitude de perdre du temps sur des sujets inutiles, Hélène les intéressait pour une raison ou pour une autre et savoir laquelle l’intriguait plus que jamais.  

 

- Danno !  

- Oui ?  

- Peux-tu approfondir tes recherches sur Hélène…  

- Oui, bien sûr… Sourit ce dernier. Maintenant excusez moi, mais je vais me préparer pour mon rencard de ce soir !  

- Un rencard ?  

- Oui, Anthony va venir diner ici ce soir, prépares moi une table ma belle !  

- Tu es incorrigibles toi ! Sourit Ryô  

- Tu peux parler beau brun ! Ciao, à tout à l’heure !  

 

Danno s’en allait sifflotant le bonheur. Mick et Kazue répétaient leur chorégraphie de danse de futur marié, Miki feuilletait les robes de demoiselle d’honneur, Ryô et Falcon se questionnèrent sur plusieurs point de leur mission, quant à Kenji, il restait assis par terre, réfléchissant et pensant sans cesse à sa petite amante.  

 

* * * * *  

 

- Hua… Venez prendre votre bain…  

- Je veux encore jouer avec grand-père !  

- Chérie, va prendre ton bain, ensuite nous dinerons ensemble et nous passerons la soirée à jouer aux cartes… Veux-tu ?  

- Oui !! Se réjouit la petite fille  

 

Hua suivait sa gouvernante ravie de cette proposition de son grand-père.  

 

- Tu es un vieux papi gâteau ! Se moquait Pen  

- Ah… Je donnerais ma vie pour cette petite…  

- Oui, je comprends, c’est un vrai rayon de soleil…  

- Oui, c’est le cas…  

- Da, je sais que tu n’aimes pas parler de ça, mais que comptes-tu faire pour…  

- Rien !  

- Rien ?  

- Il est trop tôt pour agir, le moment n’est pas venu de se mêler de ce cas… En revanche, je veux le maximum d’informations, tous les jours, je veux savoir ce qui c’est dit !  

- Bien… Comme tu voudras, je te fais confiance…  

- Parfait… Maintenant, allons-nous préparer à diner…  

 

* * * * * *  

 

- Je suis sûre qu’il était dans cette valise, c’est une carte de visite bleue, avec le nom de l’hôtel inscrit en noir…  

- Nous avons fouillé deux fois sans succès…  

- Kaori, vous pouvez regarder sous le lit…  

- Bien sûr…  

 

Kaori s’abaissait sans savoir ce qui l’attendait. Accroupit, elle sentait soudain une chose froide et dure sur sa tête.  

 

- Ne bougez pas, aucun geste ou j’appuie sur la détente !  

- …  

- Relevez-vous doucement et retournez-vous…  

 

Kaori s’exécutait sans broncher. Sylvana lui balançait avec conviction des menottes.  

 

- Attachez-vous les mains avec…  

 

Kaori s’exécutait une fois de plus.  

 

- Bien, asseyez-vous sur cette chaise…  

 

Sylvana attachait le corps frêle de Kaori, une corde lui serrait le corps, elle ne pouvait plus faire aucun geste.  

 

- Bien… Maintenant vous allez faire ce que je vous dis, sans broncher…  

- …  

- Je veux tout savoir sur le gang de Monsieur Saeba ! Tout dans les moindres détails !!  

- Je ne sais rien…  

- « Menteuse » Lui dictait Erika dans une oreillette  

- Menteuse !  

- Non, je ne sais rien, Ryô ne voulait pas que je connaisse cette partie de sa vie…  

- « Elle ment »…  

- Vous mentez !  

- Non, je ne mens pas, mais même si je savais des choses, je ne vous direz rien !!  

- « Pauvre folle, elle n’est pas en état de faire la maligne »  

- Vous n’êtes pas en mesure de faire l’intéressante !  

- Je ne vous dirais rien !  

- « Dans ce cas, on va passer au chose sérieuse »  

- Nous allons donc procéder autrement !  

- « Bien, tu te débrouilles très bien ma chérie… Fais-là chanter et si elle refuse de parler, alors, frappes là ! »  

- Kaori, si vous ne me dites rien, la vie d’un de vos amis en dépendra !  

- …  

- « Parles ! »  

- Parlez !!  

- Sylvana, vous n’êtes pas vous-même, je vois bien dans vos yeux que vous avez peur… Arrêtez tout ça, c’est à vous que vous faites du mal…  

- « N’écoute pas cette pétasse qui ne connait rien à la vie, frappes là si elle ne veut pas décrocher un mot !!! »  

- Kaori, je vous en pris, parlez… Commençait-elle à pleurer.  

- Non, je regrette, je ne trahirais pas Ryô…  

- « Frappes là !!! »  

 

Sylvana tremblait de partout.  

 

- « Frappes là !! »  

- …  

- « Frappes là, frappes là ou c’est ELLE qui en pâtira »  

- Non, non pas elle…  

- « Alors fait là parler !! »  

- Kaori, je vous en supplie, dites moi n’importe quoi, mais dites moi quelque chose… Pleurait-elle à chaude larme…  

 

Kaori versait des larmes de pitié, cette jeune femme avait réellement un souci.  

 

- « Frappes là, frappes là ou c’est Katarina qui prend !!! »  

- Non !!  

 

Sylvana criait sa peine et frappait d’un grand coup de crosse sur la tête de sa prisonnière. Kaori criait sa douleur, une larme de sang roulant sur son front.  

 

Non loin de là, Ryô eu un pincement au cœur.  

 

- Ryô, tu es tout pâle d’un seul coup, ça va ? Questionna la barmaid  

- Oui…  

 

Kenji assis à ses côtés, fumant une cigarette, trouvait la réflexion de son amie véridique, Ryô était d’un blanc.  

 

Kaori pensait à son amant, si seulement elle l’avait écouté.  

 

- « Sylvana mais qu’est-ce que tu fous, fais sortir des mots de sa bouche !!! »  

- Kaori, je vous en prie, dites moi, même le peu de chose que vous savez, je vous en pris dites les moi…  

- Non, je regrette, je ne peux pas faire ça !  

- « Frappes là une seconde fois… »  

- Non…  

- « Comment ça non, obéis moi ou ta fille subit le même sort !!! »  

- Non… Cria-t-elle comme voulant s’exorciser. Non !!! Non !!  

- « Obéis !!! »  

- Non !!!  

 

Le prénom de sa fille résonne dans son corps, dans sa tête, dans son cœur, elle ne peut se résoudre à laisser sa fille en danger, elle frappe, sur la joue, cette fois-ci. Kaori crie sa douleur, sa lèvre est fendue, elle crache du sang.  

 

- Kaori, parlez, mais parlez !!! Dites moi des noms, des lieux, n’importe quoi !! Parlez-moi…  

 

Ryô eut une deuxième douleur à la poitrine, plus lourde, plus intense.  

 

- Ryô… Tu te sens bien ? Demandait curieux Kenji  

 

* * * * * *  

 

Karl s’approchait doucement d’Hélène son envie de lui peloter les fesses le prit comme une envie de manger. D’un coup sec, il lui donna une fessée. La jeune femme surprise, cria sa gêne.  

 

- Je sais que tu aimes ça coquine !  

- Karl, mais enfin !  

- Quoi, ton petit-ami va être jaloux…  

- Lâche-moi !  

- Non, tu es trop sexuelle…  

 

Karl tenait fermement la jeune fille dans ses bras, coincé entre une table et son torse. Le jeune homme mit sa tête dans son cou et suçait le cou d’Hélène.  

 

- Non, Karl, arrête ça ! Pleurait-elle se débâtant.  

 

Un instant, leurs corps unis est liés d’un sentiment unique, Kenji eu un pique dans le bas du ventre, pendant que Karl incrusté sa marque dans le cou d’Hélène, Kenji se tenait le ventre, il avait mal, une brûlure intense.  

 

- Kenji, tu es tout pâle à ton tour, vous allez bien les garçons ? Demanda Miki  

 

* * *  

 

- Kaori, parlez ! Parlez !  

- Je ne peux pas… Je ne veux pas… Je préfère mourir…  

- « Elle préfère mourir, très bien, ça peut s’arranger ! Menace là de mort, si après trois reprises, elle refuse toujours de parler !! Exécute là !!  

- Kaori, je vais devoir passer à quelque chose de plus radicale si vous ne parlez pas…  

- Sylvana, je sais que vous êtes manipulée, je peux vous aider, Ryô aussi, je vous en pris, ne vous abaissez pas à ça…  

- « La ferme !! Elle ne sait pas de quoi elle parle !!! »  

- Fermez-là, vous ne savez pas ce que vous dites, vous ne savez pas ce que j’endure !  

- Sylvana, je ne vous veux pas de mal, je veux vous aider… Vous êtes malheureuse…  

 

* * *  

 

- Karl, non !!!  

- Karl !!!!  

 

Résonna la voix dure de Serge. Karl lâcha immédiatement sa proie.  

 

- Patron, vous voulez quelque chose…  

- Oui, vas dans mon bureau, j’ai un service à te demander…  

- Bien, je vous attends…  

 

Karl partit de la pièce. Serge s’avançait désolé pour sa protégée. Il essuyait ses larmes de peur et de tristesse.  

 

- Ne t’en fais pas, il ne t’embêtera plus…  

- …  

- Passe de la glace sur cette marque rouge, elle va partir…  

- Oui, Monsieur…  

- Tu peux t’en aller après ça…  

- Merci…  

 

Cet idiot lui avait fait un énorme suçon, si Kenji voyait ça, s’en était fini.  

 

* * *  

 

Kenji se leva motivé.  

 

- J’ai…  

- Un mauvais pressentiment… Fini Ryô  

- Oui !  

 

Kenji quittait le café en courant, courant vers le lieu où se trouvait sa petite-amie. Ryô en fit de même, sa voiture était là, sur le parking, il serait arrivé en cinq minutes, mais dans la folie de son inquiétude, il courrait jusqu’à chez lui.  

 

* * *  

 

- Que puis-je faire pour vous Monsieur ?  

- Peux-tu ramené ce paquet au bar Blue Lagon, il s’est trompé de paquet…  

- Oui, monsieur…  

- Sois prudent et ne sois pas curieux !  

- Curieux ? Ce n’est pas mon genre !  

- Oui…  

 

Karl partit avec le paquet dans les mains. A mi-chemin, son instinct de curiosité s’emparait de lui, il allait ouvrir le paquet. Hélène partit en chemin, ne sachant où trop aller, Kenji viendrait-il ?  

 

* * *  

 

- Non !! Vous ne savez pas ce que je vis au quotidien, personne ne peux plus rien pour moi !!  

- Sylvana, reprenez-vous…  

- La ferme !!  

 

La jeune femme frappait une nouvelle fois Kaori au visage, le menton fut son autre cible.  

 

- « Sylvana, on a assez perdu de temps ! Tue-la ! »  

 

Sylvana tendait son arme en direction de Kaori, il était trop tard pour reculer, elle devait penser à la survie de sa fille. Le regard de sa prisonnière, voulant la sauver, ne l’atteindrait plus.  

 

- Pardon Kaori, pardon…  

 

Les deux nettoyeurs couraient comme jamais, leurs cœurs palpitaient, leurs têtes bouillaient, leurs corps frémissaient, frissonnaient… Ils avaient peur, réellement peur pour la premières fois… Peur, de ne pas arriver à temps…  

 

 

 

 

 


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