Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 08-06-11

Ultimo aggiornamento: 02-09-17

 

Commenti: 79 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Capitolo 20 :: 20

Pubblicato: 27-07-12 - Ultimo aggiornamento: 27-07-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« Le mariage est une longue conversation ». Friedrich Nietzsche  

 

« Affreux », il met une chemise blanche, enfile un pantalon tailleur gris clair que cet imbécile de pervers lui a « gentiment » prêté. Il roule sa cravate noire, se vêtit de la veste de même couleur que le pantalon et grimace.  

 

Il se trouve déguisé, ridicule, affreux, il a déjà hâte que ça se termine, une cérémonie, les aveux, le festin, les mièvreries, les sentiments, « beurk », il lui tarde ce soir, l’heure de partir.  

 

Sa petite amante le regarde souriante, il est beau, il a la chance d’assister au mariage d’un de ces proches… « Lui au moins, il a des amis… ». Dans le miroir, il regarde son visage triste, « qu’a-t-elle encore ?! ».  

 

Il s’approche de sa petite amante. Elle rougit.  

 

- Tu, tu es très beau Kenji…  

- Pff, je suis ridicule oui, j’ai horreur des déguisements !  

- C’est le mariage d’un ami proche ?  

- Non pas vraiment !  

- Tu as de la chance, c’est un jour inoubliable…  

- Le mariage est une pure connerie, ce n’est pas parce que tu es marié avec quelqu’un que tu définis officiellement ton amour !  

- Hum… Oui…  

- Je ne rentrerais pas tard !  

- D’accord…  

 

Elle ne peut s’empêcher de l’admirer, il est beau, tellement beau, comment ce garçon charmant, séduisant, peut se donner à elle ? Elle sait déjà que de nombreuses femmes vont lui tourner autour, leur demandant de lui accorder une danse, « non, Kenji ne danse pas », un verre alors ! Un instant ? Peut-être même dans la folie de la fête, un moment intime…  

 

- A tout à l’heure !  

- Kenji ??  

- Oui…  

- Hum… Fais… Fais attention… A toi…  

 

Il rit, un rire pervers. Il s’approche de son amante et écrase son corps contre le frigo.  

 

- Quoi ? Tu as peur que je me fasse dévorer par des femelles affamées ?  

- …  

- Tu penses que je vais m’offrir ?  

- …  

 

Des larmes roulent sur ses joues, elle sait que son amant est un vif séducteur.  

 

- Ne t’en fais pas, tu m’as régalé cette nuit, je n’aurais pas faim avant ce soir…  

 

Il susurre cette confession sensuellement dans son oreille et n’omet pas de lécher cette dernière. Des frissons pesants lui envahies le corps, son cœur se réchauffe, elle est rassurée.  

 

* * * * * *  

 

- Miki, dépêche-toi !  

- J’arrive chéri !  

 

La jeune femme est enfermée dans la salle de bain depuis deux heures, elle veut être parfaite pour ce jour, elle tient à faire honneur à son amie qui va vivre le plus beau jour de sa vie !  

 

Miki est demoiselle d’honneur, elle veut être digne de ce titre et passe donc en revue toutes les cinq minutes le moindre détail, coiffure, maquillage, bijoux, rien ne doit dépasser, ou être froissé.  

 

- Miki !  

- Je suis prête, j’arrive !  

 

Falcon est plutôt fier de la beauté de sa femme, elle est sublime, un vrai petit bonbon rose qu’on a « envie de su… ». Il rougit fortement, « ce lubrique pervers déteint sur moi ! »  

 

- Chéri ça va ?  

 

Il tousse honteux.  

 

- Oui, oui, tu es magnifique…  

- Merci chéri… Tu es très beau toi aussi…  

 

De la pointe des pieds elle vient embrasser cette joue rosie de timidité, « un charme fou ».  

 

- Nous y allons ? Dit-elle heureuse.  

- Oui…  

 

* * * * * *  

 

Ryô ne cesse de bougonner, il déteste porter ce genre de vêtement, c’est trop solennelle, trop, « trop quoi ! ». Il ne lui faut que peu de temps pour se vêtir de ce pantalon de costume crème, une chemise prune, une veste de même couleur que ce fichu pantalon, « la honte ! ».  

 

Il sort de sa chambre coiffé naturellement, ce vil séducteur c’est ce qui plait aux femmes, « du moins à sa femme ». Pensant à elle, il est curieux de savoir ce que donne cette fameuse robe sur les épaules de Kaori. Tel le parfait voyeur qu’il est, Ryô s’approche tout doucement de leur salle d’eau, par chance, la porte est entre-ouverte, « trop facile ! ».  

 

Une robe rose pastel décore son corps élancé, ce tissu de velours descend jusqu’aux pieds, il suit à la perfection le corps de celle qui le porte, un décolleté assez plongeant viens rajouter un peu de sensualité à ce jour de pureté, de fines bretelles tiennent aux épaules. Elle porte à ses oreilles, des perles de même couleur, un léger maquillage affine sa beauté naturelle, la bague au doigt d’Hide, « elle ne l’oublie jamais » et à son cou, le sublime collier que son insupportable partenaire lui a offert pour son anniversaire.  

 

Ryô est pétrifié d’admiration, Kaori est « belle ».  

 

- Sois gentil n’abime pas ma robe… Confit-elle souriante.  

- Cette mission est prévue pour ce soir…  

- Ah oui… C’est vrai… Dit-elle charmée.  

- Tu es prête ?  

- Oui…  

 

Elle sort enfin de cette pièce confinée, il peut regarder attentivement chaque parcelle du merveilleux spectacle que Kaori lui donne la chance d’observer.  

 

- Tu es belle…  

- Merci… Rougit celle-ci. Tu n’es pas mal non plus !  

- Merci…  

 

Il donne subtilement un baiser sur son front, il ne veut ôter ce léger rouge à lèvres rosé.  

 

* * * * * *  

 

- Reika ! Tu ne crois pas que ta robe est légèrement… Légèrement… Courte…  

- Pas du tout, je ne suis pas demoiselle d’honneur, je suis juste invitée ! Je me trouve parfaite ! Cette robe va cartonner pour séduire Ryô !  

- Tu en es encore là ?  

- Quoi, pas toi ?  

- Je ne vais pas te le répéter à chaque fois… Tu sais bien que Ryô n’appartiendra toujours qu’à une seule femme !  

- Ca ne t’empêche pas d’être amoureuse de lui…  

- Moi, amoureuse de Ryô !  

- Saeko, on ne va pas jouer à ça d’accord ! Si tu ne veux pas séduire Ryô malgré qu’il te plaise tant pis pour toi ! Moi, je pense différemment, après tout c’est ma vie, ça me regarde !  

- Sa confession à l’anniversaire de Kaori ne t’a pas suffit ?  

- Saeko, je ne voudrais pas te faire de peine mais, Hide est mort avant que tu puisses te battre pour essayer de faire ta vie avec lui… Je ne veux pas les mêmes regrets tu comprends, j’aime Ryô, sincèrement, je veux tout tenter pour ne serait-ce avoir une toute petit chance… Et puis, si je me ramasse, ma grande sœur sera là pour me consoler… Dit-elle souriante.  

- Oui… Bien sûr…  

- Ok ! Alors allons-y !  

 

Reika sert la main de sa sœur dans la sienne, l’amour emporte loin, même s’il faut un jour accepter de tomber dans le vide.  

 

* * * * * *  

 

Mick est à la Mairie avec Kazue, elle se prépare dans une petite pièce, ses deux demoiselles d’honneur l’ont enfin rejointes.  

La jeune fiancée, commence par enfiler la robe de mariée, sous l’œil ému de ces deux amies. Elles peaufinent la robe, veillent à ce qu’il n’y est aucun plis, ni une petite tâche, une perle manquante à la ceinture, un fil mauvais qui se serait invité à la fête, « non » la robe est divine. Divine mais imparfaite, pourquoi ? « Les chaussures bien sûr ! » Miki porte aux pieds de Kazue ces deux escarpins de princesse, la fiancée monte sur ces deux chaussures qui vont la porter jusqu’à son futur mari, la barmaid boucle les deux fines lianes qui agrippent le pied de Kazue.  

 

La coiffure, le maquillage, Kazue tient, non sans amitié pour Miki, que Kaori s’occupe de ces détails. Elle commence soigneusement par la coiffure, un chignon, un rituel que la fiancée tient à respecter, Kaori prend plaisir à enrouler ses cheveux d’un brun corbeau rares, elle laisse apparaitre des mèches, mèches qu’elle boucle à l’aide d’un appareil, elle pique dans ce chignon, des diamants, venant argumenter la beauté de cette coutume.  

 

Devant le visage de Kazue, une frange, lisse, traversant son œil droit, une barrette en forme de cœur vient attacher cette frange, il serait fâcheux que la vue de Kazue soit troublée.  

 

Le maquillage est simple, les deux yeux noisettes de Kazue sont ressortit par ce phare à paupière d’or, un léger trait de liner noir vient donner un air Rock’n’roll à cette mariée au caractère confiant, du mascara noir, il faut rehausser le regard heureux, de la poudre pêche, deux rond léger sur ses pommettes et la touche finale, un rose brillant sur ses lèvres.  

 

Elle pend à ses oreilles deux fils d’or blanc, un bracelet croisé que son fiancé à offert par plaisir, sa bague de fiançailles, bientôt remplacée par sa bague de mariée, plutôt ses ongles ont été manucurés et pour finir un gourmand parfum pour séduire davantage le fiancé.  

 

Le plus important, le voile, cachant le visage sensible de la fiancée, comme pour que le futur marié soit certain de ce choix vital.  

 

Kazue se lève, elle est tout ce que peut décrire ses adjectifs de beauté…  

 

- Kazue, tu es tellement belle… Est émue Kaori.  

- Merci pour tout…  

- Ne nous remercie pas… C’est naturel, nous sommes amies… Confiait Miki.  

 

* * *  

 

Dans la pièce à l’autre bout du couloir, Mick tourne en rond, il est stressé, déjà habillé, coiffé, il se répété en boucle « je vais me marier ! ». Il stop sa tourmente à la fenêtre, le Maire arrive pour les unirent, il est deux fois plus angoissé !  

 

Ryô ouvre la porte, il est suivi de Falcon et Kenji.  

 

- Alors mon petit, on tourne en rond ! Se moque son plus vieil ami.  

- J’aimerais bien t’y voir toi !! Grogne le fiancé  

- Tout se passera bien ne t’en fais pas… Le rassure Falcon.  

- Non, je tremble à l’idée que quelqu’un de malsain intervienne !!  

- Je te comprends, c’est pour ça que quatre de nos gars surveillent les lieux ! Sourit Ryô.  

- Vraiment ?  

- Oui, ils n’avaient rien à faire ! Ils se sont proposés !  

- C’est bien…  

- Tu n’as pas l’air convaincu !  

- Il n’y a pas que ça, je me demande évidemment si je serais un bon mari, si je serais la protéger, l’éloigner de cette atmosphère malsaine, revenir comme elle le souhaite chaque soir et pas qu’elle soit à nouveau veuve !  

 

Ils ont l’air grave, Mick soulève une vérité sans défauts.  

 

- Vous n’allez pas pleurer ? Râle Kenji.  

- …  

- Tu vas épouser la femme que tu aimes, c’est que tu es prêt à prendre ce risque non ! Ne pense pas que tu sois un cas unique ! Nettoyeur ou non, perdre la personne que l’on aime peu être la cause de mille raison !  

 

Les trois hommes regardent Kenji comme un inconnu, « c’est vrai » pense l’américain, Kenji est un homme surprenant, dommage qu’il ne se découvre que trop peu. Ryô sourit, il reconnait bien là, la sagesse de son ami, « oui, la sagesse, sans rire… ».  

 

- Merci…  

- Me fait pas plus vomir ! Dit-il partant de la pièce.  

- Alors grand blond, on y va ! Sourit Ryô !  

- Oui…  

 

Ryô et Falcon se positionnent derrière le marié, ils sont témoins, quant à Kenji, il s’installe péniblement au premier rang.  

 

- Bonjour les garçons ! Intervient Reika !  

- Bonjour…  

 

Ryô avale difficilement sa salive, la jeune sœur Nogami est, « sexy » !  

 

- Tu aimes ma robe Ryô ?  

- Oui, oui, oui !!  

 

Falcon le frappe sur la tête, il est comme le messager de Kaori.  

 

- Redescend sur terre ! Pervers ! Est strict Falcon  

- J’ai rien fait de mal pour une fois !  

 

Mick rit, il est plus qu’heureux que ses amis soit là, il est heureux d’épouser la femme qu’il aime… Il bénit sans croyance, ce jour… Le Maire s’approche enfin de Mick, c’est une femme Madame Nakayama Hiroko, c’est une femme jeune, on dit d’elle qu’elle est cultivée et très ouverte.  

 

- Monsieur Angel, pas trop anxieux ? Dit-elle lui serrant la main  

- Un peu ! Mais, je suis surtout heureux !  

- Oui, je n’en doute pas…  

 

Les invités sont enfin tous présent, ils sont très peu, quelques anciennes amies de Kazue, le Doc’, partant à la rencontre de la fiancée, rejoint par quelques collègues. Du côté de Mick, juste deux amis du gang. Les deux mariés seront sans parents, du moins, ils ne seront que présent dans leur cœur.  

 

- C’est l’heure Kazue… Sourit Miki.  

 

On frappe doucement à la porte.  

 

- Entrez !  

- Je suis venue chercher la mariée !  

- Vous êtes ponctuelle Doc’ ! Sourit la barmaid. Tiens Kazue ton bouquet…  

- Merci Miki… Kaori, peux-tu descendre mon voile ?  

- Oui…  

 

Doucement, elle descend ce tissu blanc cachant pour un instant le visage émue de la mariée. Kazue remplie de bonheur, ne peut s’empêcher de se glisser dans les bras de cette femme adorable. Femme avec laquelle, elle avait créé un lien fort, une amitié, d’abord amoureuse du même homme, rivales, la jeune infirmière avait trouvé sérénité auprès de son bel américain.  

 

- Merci…  

- Je t’en prie…  

 

La musique entre en scène la première, Miki marche avec souplesse dans le couloir des mariés, elle regarde son mari, ce passage lui donne de frissonnant souvenir. S’avance ensuite Kaori, demoiselle d’honneur et témoin de la jeune mariée, elle marche avec timidité, mais le discret sourire de son partenaire lui donne fierté.  

 

Les invités se lèvent, le ton musical indique l’entrée de la mariée. Chacun est troublé par la beauté encore mystérieuse de Kazue. Elle tient fermement le bras de son docteur, ami, aujourd’hui il l’a conduit comme un père à l’autel.  

 

Elle a peur, comme c’est effrayant tout ce monde qui vous dévore des yeux, elle a une pensée pour ces parents aux cieux, sûrement fier d’elle… Sa pensée la plus émue est pour son fiancé regretté, elle l’aimerait sûrement encore un peu jusqu’à la fin de ses jours, elle espère qu’il sourit, qu’il est heureux et qu’il repose en paix. Elle croise aussi le regard joyeux de Ryô Saeba, homme pour lequel elle a simplement craquée, il a consolé sa blessure, l’aidant à venger son fiancé, il lui a donné une vie à construire avec ce métier d’infirmière, mais aussi une belle amie…  

 

Pendant qu’elle marche avec bénédiction, Mick ne peut empêcher son émotion, son cœur lui livre désormais les vérités de ce jour. Une vie misérable, violence, haine, mort, solitude, sans attache, ni idée d’avenir, il doit s’avouer que la personne qui lui a donné grâce est cette témoin sublime, Kaori… Jamais il n’avait rencontré plus belle personne, malheureusement, elle serait éternellement dévouée à Ryô, « le veinard ». Mais cette même ange gardien lui a dévoilé la femme qui s’avance vers lui, belle, gracieuse, courageuse et incroyablement généreuse, Kazue est la femme qu’il attendait. Elle le faisait sourire, il la couvait de présent, riaient ensemble, de tout, même des moments difficiles, ils seraient à jamais heureux ensemble.  

 

Le passage est enfin terminé, Mick Angel, homme séduisant, incroyablement gentil, doux et charmant. Elle est tombée amoureuse de lui, elle ne peut résumer son sentiment que par ce mot, elle est épanouie depuis leur rencontre, elle ne pouvait espérer un meilleur avenir qu’à ses côtés…  

 

Ne pouvant attendre davantage, il lève le voile de la mariée, découvrant une femme plus resplendissante que jamais.  

 

- You’re divine…  

- Thanks…  

- Mes chers amis, nous sommes ici réunit afin de célébrer le mariage de ces deux êtres qui s’aiment…  

 

Le Maire site les lois conjugal obligatoire à ce jour.  

 

- Nous allons unir cet homme et cette femme dès à présent, s’il y a un individu dans la salle qui s’opposerait à cette union qu’il parle, ou se taise à jamais…  

- …  

Les deux mariés se regardent profondément, Kazue est au bord des larmes et Mick au bord de la crise cardiaque, leurs cœurs battent à une allure record.  

 

- Vos amis ici présents ont tenu à exprimer leur sentiment sincère pour ce jour inoubliable, vous serez à jamais liés, mêmes dans vos jours difficile, votre amour sera toujours plus fort que les tourments. Il faudra vous protéger, vous soutenir, vous aimez…  

- …  

- Mick Angel, voulez-vous…  

- Je… Je sais qu’au Japon ça ne fonctionne pas ainsi, mais en Amérique les mariés prononcent des vœux… Interrompt l’américain  

- Allez-y…  

 

Mick prends patiemment les mains de Kazue dans les siennes, il respire fort, comme pour prendre de l’élan et se lance fébrilement…  

 

- Kazue, darling, ce jour est sans doute le plus terrifiant de ma vie, malgré les nombreuses horreurs que j’ai vu et vécu, ce jour est le plus effrayant, j’ai peur du danger que tu cours à mes côtés, j’ai peur d’être un mauvais mari, j’ai peur que nos jours de bonheur se stop par un malheur et le plus effrayant c’est ton acceptation à vouloir vivre cette vie… Jamais, je n’aurai imaginé être tant aimé, jamais je n’aurai pensé être dévoué à la vie d’une personne, trouver une femme acceptant de partir avec moi, plus tôt que la vie ne le permet… Kazue, je t’aime… Je t’aime éternellement, alors battons-nous ensemble… Même au-delà…  

 

Kazue laisse échapper des larmes de bonheur, tant pis pour le maquillage, la déclaration d’amour de son futur mari est immensément troublante et les mots du bel américain ont aussi émue Kaori qui laisse également des larmes rouler sur ses joues, Ô combien elle entend et comprend les mots de Mick. Mots qui ont le don d’atteindre les raisons de tous les hommes présent ici…  

 

- Mick, je t’aime, je t’aime tellement… Tu ne seras jamais un mauvais mari, tu sais me protéger, me rassurer, me consoler, heureuse est un mot bien simple pour décrire les jours merveilleux que nous passons ensemble… Je veux rester à tes côtés, quoi qu’il se passe, quoi qu’il arrive, quelque soit les démons, les moments tragiques à traverser, nous les surmonterons ensemble, la seule promesse que je veux de toi c’est que l’on reste ensemble, quelque soit la nature de l’obstacle, je veux être avec toi… Même au-delà…  

 

L’assemblée est émue, Kaori ne cesse de se répéter qu’elle a devant elle ces deux êtres s’aimant d’un amour profond, ils n’ont pas peur des difficultés, ils veulent vivre et mourir ensemble.  

 

- Bien… Si les deux témoins veulent bien s’avancer avec les anneaux…  

 

Ryô et Kaori s’avancent vers leur ami et donne à chacun l’anneau symbolique.  

 

- Mick Angel, voulez-vous prendre mademoiselle Kazue Natori pour légitime épouse ?  

- Oui…  

 

Il transmet tendrement la bague à Kazue autour de son annulaire  

 

- Kazue Natori, voulez-vous prendre monsieur Mick Angel pour légitime époux ?  

- Oui…  

 

Elle tremble, elle remet la bague, symbole éternelle de leur amour, une promesse enfin scellée par cette alliance.  

 

 

- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare ainsi mari et femme ! Vous pouvez embrasser la mariée…  

 

Mick n’embrasse pas Kazue, il dévore ses deux lèvres rosées, quel goût divin, elle est enfin sa femme et lui son mari. Ryô et Kaori signe le recueil du Maire, tous deux témoins que ces deux êtres ce sont mariés en ce jour…  

 

- I love you darling…  

- Je t’aime aussi…  

 

Les deux mariés s’avancent dans le couloir de l’autel, chacun les suit. Arrivée dehors, Kazue respect la tradition du bouquet. Elle tourne le dos à ses invités et lance doucement ces fleurs. Le bouquet atterrit proprement dans les mains de Saeko.  

 

- Ah, ma grande sœur va se marier dans l’année !!  

- Avec les multiples prétendants de papa c’est sûr !  

 

Ses amis rirent à cette remarque, la belle et fatale Saeko Nogami toujours célibataire. Chacun est curieux d’en savoir les raisons, seule elle les connait…  

 

Kazue et Mick ont loué une salle à trois pas de la Mairie, où leurs invités peuvent se régaler et s’amuser. Le discours du premier verre est lancé par Mick, le repas se passe dans le bonheur absolu, rien n’a l’air de vouloir gâcher ce moment, puis les mariées coupent ensemble la gigantesque pièce montée.  

 

Le repas copieux passant, les mariés ouvrent enfin la première danse. « Le beau Danube bleu », aucun autre morceau n’aurait pu mieux correspondre, Mick et Kazue dansent gracieusement, ils ne sont pas intimidés, ils ne voient plus personne à part eux dans cette pièce, ils sont seuls…  

 

Ils se regardent passionnément, eux seuls savent ce que leurs yeux peuvent traduire, un discours d’amour, des vérités inavouées, des quiétudes présentent dans leur esprit.  

 

Une minute cinquante, la musique célèbre s’élève enfin dans la salle, cette musique enchanteresse, guides les pas gracieux de ces deux amoureux.  

 

Une chaleur envahit leur corps, ils n’en reviennent pas, ils sont mari et femme.  

 

Trois minutes et trente-sept secondes, la musique affolantes fait tourner leur tête, le tempo est le même, mais on sent que le rythme va accélérer.  

 

L’ambiance n’est pas manqué, cinq minutes trente quatre, les violons volent la vedette, leur corde s’élance au loin dans l’imaginaire, rien n’arrête les pas saccadés des maries. Inspiration.  

 

Il s’envole, les pieds ne touchent plus le sol, la tête tourne, le cœur bat à vive allure. Admiration.  

 

Mick porte et embrasse cette femme divine. Puis, la pause, le piano et les violons s’accordent, les saxophones se font petits, tout est calme… Un moment de sagesse, pensant tous deux à l’être qu’ils aiment… Mais, la frénétique cadence reprend, Ciel, que cette musique rend passionnée…  

 

Six minutes quarante huit, le son le plus attendu par le spectateur, tout s’enchaîne, les instruments joue de leur mélodie ensemble, des frissons parcourent le corps des deux amants, le désir monte… ! Acharnement…  

 

Huit minutes trente et une, le cortège de violoncelle, annonce la fin de cette tendre musique…  

 

Ils scellent leur première danse par un baiser aimé…  

 

Une autre musique, plus moderne, entrainent les invités à danser à leur tour en compagnie des mariés…  

 

- Ryô, tu danses avec moi ? Demande franchement Reika  

- Euh, oui…  

- Super…  

 

Reika entraine Ryô sur la piste sans lui demander son reste. Falcon est rouge tomate, sa femme lui fait une fois de plus subir les contraintes de la danse devant tous.  

 

- Kaori vous m’accorderez cette danse ? Demande proprement le Doc’  

- Avec plaisir…  

 

Spontanément, un homme présent dans la salle demande à cette jolie femme de lui accordez une danse également, Saeko accepte avec plaisir. Une femme, présente dans la salle ne cesse de regarder Kenji, il est assis, fumant une cigarette, elle le trouve divin. Après s’être torturé l’esprit mille fois, elle se décide à l’aborder.  

 

- Vous voulez danser ?  

 

Kenji regarde la jeune femme de haut en bas, elle est plutôt ravissante, mais il préfère mourir que danser.  

 

- Non…  

- Je dois avouer que vous n’êtes pas le genre d’homme à danser…  

- …  

- Je peux m’asseoir près de vous ?  

- Comme vous voulez !  

 

La femme prend place.  

 

- Je suis étonnée de vous voir seul ?  

- Ah oui ?  

- Mais peut-être que votre petite-amie n’a pas pu venir ?  

- Pff… Si vous voulez savoir si je suis célibataire, demandez le moi directement !  

- Vous êtes célibataire ? Dit-elle volant la cigarette de la bouche du jeune homme tirant une latte, afin de cracher sa fumée sensuellement au visage de Kenji. Traduction…  

 

Cette femme est divine, il a une vue imprenable sur son décolleté, ses long cheveux blond plongeant perversement dans celui-ci, des jambes qui n’en finisse pas, sa robe donne envie d’être arraché et de goûter à cette peau sucrée.  

 

- Oui…  

- Intéressant… Finit-elle posant une main sur sa cuisse. Vous n’êtes pas l’homme d’une seule femme… ? Je me trompe… ?  

- Non !  

- J’espère qu’aucune amante ne vous attend à la maison, cette nuit, je vous garde pour moi…  

 

« Aucune amante m’attend… ». Ils passent leur soirée à discuter, enfin, elle, elle parle, car lui est plongé dans ses pensées, il a horreur des bavardes, horreur des femmes sûr d’elle, c’est lui qui capture et non l’inverse, une masse mouillée le réveil de ses songes, elle ose embrasser son cou.  

 

- Qu’est-ce que tu fais ?  

- Je commence l’entrée, j’ai hâte d’être au dessert…  

- Je n’aime pas être dominé !  

- Mmh… Ce n’est pas un souci chéri, rejoins-moi aux toilettes…Je suis docile…  

- …  

- Je rêve ou tu hésites ? Je te pensais sauvage, juste un coup à tirer dans un coin, c’est tout ce que je demande, je suis une chasseuse moi aussi, mais si tu veux être le chasseur pour une fois, je ne suis pas contre !  

- …  

- Quoi, tu as peur de ne pas bander ?  

 

C’était la confession de trop, ces derniers temps cette pratique n’était pas au goût du jour, excepté pour elle, il était « prisonnier ».  

 

- Ok !  

- Ok pour quoi ?  

- Dans cinq minutes…  

- C’est le temps qu’il me faut pour t’accueillir…  

 

Elle part se déhanchant devant le nettoyeur. Kenji est soudainement attiré par la foule, les deux jeunes mariés ne cessent de danser, de rire, de se sourire, de se voler des baisers, ils sont totalement heureux… Miki rit de bon cœur à la maladresse en dance de son mari, elle est émerveillée par la sincérité de ce dernier. Et ces deux là, même éloigné, ils ne peuvent s’empêcher des regards indiscrets que seuls eux peuvent capter, histoire de dire à l’autre « je pense à toi »…  

 

Ils ont tous l’air si heureux et épanouie, quel est leur secret ? Comment tienne t-il malgré les coups de pied au fesse de la vie ? Pourquoi faut-il que lui gâche tout, il veut se lever et partir rejoindre cette délicieuse femme qui l’attend, mais il sait qu’en faisant ça, il trompe la jeune fille qui est restée seule toute la journée et l’attend sûrement impatiemment.  

 

Il en a mare de tout ça, il ne sait pas gérer ses émotions, il en a constamment peur, peur d’être SA réplique… Il se lève plus motivé que jamais à s’envoyer en l’air avec cette inconnue, « ça ira mieux après ».  

 

Il pose un pied dans l’antre, quand une main se pose sur son épaule.  

 

- Tu viens fumer avec moi un instant ? Propose Ryô  

 

Les deux amis partent sur la terrasse, ils s’assirent et fument paisiblement.  

 

- Arrête de te prendre pour mon père !  

- Arrête de faire l’enfant dans ce cas !  

- Je n’ai pas besoin de ta protection !  

- Kenji !  

- …  

- Tu veux quoi ? T’envoyer en l’air avec cette femme, bon et après, je peux te jurer que tu n’oseras pas regarder Hélène en face après ça et que tu te sentiras certainement deux fois plus brisé et perdu !  

- La ferme ! Je me fous de savoir ce qu’elle va ressentir…  

- Bien sûr que non tu ne t’en moque pas, tu n’irais pas sans cesse la chercher sinon !  

- …  

- Pourquoi ne pas l’avoir invité ce soir ?  

- Pour que vous ayez pitié d’elle ?!  

- Bien sûr que non…  

- Cette impotente n’a même pas d’ami ! Elle n’aurait pas su quoi dire et serait restée bêtement coincé là, à ne pas bouger !  

 

Ryô était sauvagement surpris, il avait la désagréable impression d’être face à deux Kenji, un bien et un mauvais, comment pouvait-il avoir la force de parler de son amante comme ça… Comme rien…  

 

- Comment elle fait pour te supporter !  

- Je n’en sais rien ! Je ne lui demande rien de toute façon ! On n’a qu’à échanger d’amante et tu comprendras mieux !  

 

Ryô se lève.  

 

- Je ne supporte pas de discuter avec ce Kenji là, je ne te connais pas quand tu es comme ça ! Si tu as tellement peur de LUI ressembler alors n’attirer pas les démons dans ton camps !  

- La ferme !  

 

Les invités cessent leur pas de danse, leur éclat de rire, leur verre reste plein, ils sont intrigués par ce jeune homme sautant au cou de son ami.  

 

- Tu ne sais pas ce que tu dis !! Retire ça tout de suite !!  

- …  

 

Ryô lui a fait mal, il lui a fait de la peine, il a touché en plein cœur ce jeune homme au passé effrayant.  

 

- Kenji… Ne gâche pas cette fête…  

- Pauvre con, je ne sais pas ce qui me retient de te frapper !!!  

 

Kenji lance Ryô contre le mur et s’en va, loin de ces mots abrupts. Les invités reprennent leur repères et font mine qu’il ne sait rien passé.  

 

- Ryô, ça va ? Demande Reika  

- Oui…  

- Tu veux bien danser avec moi ?  

- Encore ?  

- S’il te plait…  

- D’accord…  

 

Reika et Ryô ont pratiquement dansé toute la soirée ensemble, ils rient, s’amusent et profite pleinement de la soirée, mais du coin de l’œil son attention n’est que pour sa sublime partenaire. Il rêve de partager une danse avec elle, de la conduire dans une ronde folle et sensuelle… Cependant, ce geste entrainerait leur rapprochement, au final, il ne valait pas mieux que son ami.  

 

Kaori lui sourit, elle est triste de ne pouvoir exprimer le même amour devant tous ces proches, leur relation secrète ne lui déplaisait aucunement, mais des jours comme celui-ci, elle regrettait de ne pouvoir atteindre Ryô.  

 

La nettoyeuse reste une femme, jalouse et envieuse, toute la soirée elle a supporté la vue de Reika dansant, riant et profitant de la fête avec l’homme qu’elle aimait. Elle décide de trouver refuge à la terrasse.  

 

Elle scrute les étoiles quand ses yeux virant à gauche, elle perçoit Kenji… Attendrit comme toujours en voyant cet homme, elle décide de le rejoindre.  

 

- Kaori tout vas bien ? Demande Mick voyant partir son amie  

- Oui, oui, ne t’en fais pas, je vais juste me rafraichir…  

- D’accord, tu danses avec moi après ?  

- Oui, je reviens vite…  

- Bien…  

 

Elle sort dehors, il fait doux et bon, c’est agréable, elle s’avance doucement vers ce jeune homme aux airs perdus.  

 

- Je peux m’asseoir ?  

- Bien sûr…  

- Merci…  

- …  

- Les attentions de Ryô n’étaient pas mauvaises…  

- Je sais ! Inutile d’en rajouter !  

- Il est maladroit parfois… Il voulait simplement vous prévenir du résultat de votre bêtise ! Et croyez moi, en bêtise Ryô s’y connait !  

- …  

- Hélène travaillait ce soir ?  

- Non !  

- Vous auriez pu l’inviter, Kazue aurait été ravie…  

- …  

- Elle doit se sentir seule chez vous…  

- Elle serait senti seule ici aussi ! Elle n’est pas sociable ! La seule amie qu’elle pouvait avoir été une espionne, jouant un rôle sublime pour passer inaperçu !  

- Non, je ne pense pas, Hélène n’est pas concernée dans votre histoire, Anna s’est sûrement involontairement attachée à elle… De plus, je ne pense pas qu’elle soit insociable, elle doit ressentir une profonde solitude, elle est timide et pense qu’elle sera rejetée, comme la rejette sa propre famille…  

- Et alors, tu voudrais une amie comme elle ??  

- Evidemment que oui… Sans vouloir vous vexer, je pense avoir plus t’atome crochue avec elle, qu’avec vos trois autres amies ! Sourit-elle  

- …  

- Quand je l’ai rencontré, sa tristesse m’a toute de suite frappée, mais au-delà de ça, c’est une fille gentille, qui doit avoir tant à donner… Elle attend juste qu’une personne la guide et accepte son amour…  

- …  

- Vous n’êtes pas d’accord… ?  

- Comment ne pas être d’accord, elle pleurniche sans arrêt, se dévalorise tout le temps, elle n’a aucun caractère et je crois qu’elle n’a pas connaissance du mot confiance !!  

- Vous ne souhaitez pas qu’elle change, qu’elle soit plus heureuse…  

- Je n’arrive même pas à me rendre heureux !! Comment je peux redonner vie à cette potiche !  

- Vous avez des mots durs…  

- C’est parce qu’elle m’énerve !!  

- Oui, mais dans le bon sens, c’est plutôt rassurant… Sourit la jeune femme  

- Je suis insupportable !!  

- Si ça peut vous rassurer c’est un chromosome génétique chez les hommes !! Rit-elle  

- Sans doute…  

 

Kenji se lève, il est fatigué et veut rentrer.  

 

- Merci, encore…  

 

Le nettoyeur part vite, il sent Ryô approcher et n’a aucune envie de l’affronter.  

 

- Comment tu fais ? Demande le nettoyeur  

- Je ne sais pas, moi je ne le traite pas de tous les noms !  

- C’est un enfant capricieux jouant de son mauvais caractère !  

 

Kaori rit à cette réflexion, cela lui rappelle quelqu’un.  

 

- Je veux rentrer…  

- Ah, désolée, mais j’ai promis une danse à Mick ! Dit-elle le snobant.  

 

Il regarde s’éloigner cette divine silhouette, il veut « rentrer » !!  

 

* * *  

 

Kenji se dirige chez lui, il a ôté sa veste et fume une cigarette pour le moral. Il a hâte de se glisser dans le lit, de sentir une petite boule douce et chaude contre lui et de s’endormir paisiblement. Il se réjouit d’avance de retirer ces vêtements et de se mettre à l’aise chez lui. Mais, sa « rare » réjouissance galope bien vite, Amélie et Marie, suivi d’un ami sont devant la porte de sa maison, ils rient fort et crient des mots incompréhensibles.  

 

- Je peux savoir ce que vous foutez devant ma porte ?  

- Rien… Tu es trop canon Kenji… S’exprime Amélie  

 

Kenji passe furieux devant ses amis, il ne supporte plus cette bande de gamin bruyant.  

 

- Cassez-vous…  

 

Il claque la porte de rage.  

 

- Il est de mauvais poil en ce moment… Râle Marie  

- J’en ai mare, je me casse !! Râle le garçon  

- Je pense qu’on la achevé de toute manière ! Rit Amélie.  

- C’est clair… Se réjouit Marie. Et Kenji, bon courage pour t’exciter !  

- Pense à moi si tu galère !! Glisse Amélie  

 

Kenji cherche des yeux son amante, elle n’est pas dans la pièce principale. Il allume la lumière et se dirige dans la salle de bain. Elle est assise par terre, en boule, elle pleure, qu’ont t’ils pu dirent pour qu’elle en vienne à se réfugier ici ?  

 

- Qu’est-ce que tu fous par terre, tu veux choper la crève ?  

- …  

- Relève-toi et va sur le lit !  

 

Il attrape son bras et la fait sortir de la salle d’eau sans trop de délicatesse. Elle s’allonge faiblement, elle porte le monde sur son dos, elle n’a pourtant rien fait pour mériter ce sort, elle ne demande rien à personne, sauf peut-être qu’on la respecte…  

 

Sensiblement, l’état abattu de sa petite amante le touche, il a la désagréable impression que son cœur se brise en deux. Kaori à soulevé une triste vérité, elle se sent seule et rejeté de tous, pourtant, il n’y aurait pas lieu d’être. Il enlève sa cravate, déboutonne quelque peu sa chemise, il s’assoit sur son lit, collant son dos au mur, de ses deux bras puissant, il ramène Hélène entre ses jambes, pose sa tête sur son torse et sert cette être fragile contre lui.  

 

La jeune femme est heureuse de ce comportement, mais une fois de plus, elle se laisse piétiner par les autres.  

 

- Pourquoi pleures-tu ? Demande t-il plus calme que d’ordinaire  

- Je sais, je sais, j’avais promis de ne plus pleurer, mais, mais ça fait mal…  

- C’est déjà pas mal, tu n’as pas commencé ta phrase par « je suis désolé » !  

- …  

- Ils ont fait quoi encore ?  

- Ils, ils cognaient à la porte, ils voulaient rentrer… Après, Amélie et Marie… Elles, elles…  

 

Non, elle n’arriverait pas à ressortir ses mots vulgaires et désobligeants.  

 

- Elles quoi ?  

- Elles ont dit que…  

- Quoi encore une histoire de sexe ?  

- Oui…  

- Je t’ai déjà dit de ne pas faire attention non, quoi qu’elles disent c’est pour se faire remarquer ! Si j’avais un problème avec toi à ce niveau là, je t’en ferais part tu ne crois pas !!  

- Oui… Mais, ça fait mal, d’entendre que je suis incapable de t’ex… Que tu t’ennuyais avec moi, que, que je me laissais soumettre…  

 

« Soumettre » ce mot était bannit du vocabulaire du jeune homme, « horreur », il avait envie de vomir, lui, jamais, pour aucune femme, il n’obligerait à faire quoi que ce soit.  

 

- Je ne te laisserais plus seule ici ! Ok !  

- Oui…  

 

Elle était entre ses jambes, cette position lui donnait de sacré fantasme, il éteignit la lumière, non pas pour dormir comme l’était son objectif, mais pour savourer cette petite sucrerie.  

 

- Déshabille-moi… Demande t-il innocemment  

- Je, je vais être maladroite…  

- Non ! Tu feras comme il faut…  

 

Il prend possession de ses lèvres enfantines, leur baiser est toujours spécial. Il prend l’une de ces mains et la pose sur son torse.  

 

- Enlève ma chemise…  

- …  

 

Les deux mains de la jeune fille tremblent, elle est loin d’être sensuelle en faisant ce geste, mais le jeune homme ressent déjà des millions de frissons dans le ventre, ces grillons maléfiques ne sont jamais en retard lorsque son amante est aussi près de lui.  

 

La chemise est entièrement déboutonnée, elle arrête ce geste, soulagée.  

 

- Enlève là…  

- …  

 

Elle ose à peine toucher le corps de cet homme séduisant, elle ne sait comment faire cet homme sien ? Timidement, elle pose ses deux mains sur les épaules de Kenji et fait glisser le tissu froid sur le dos puissant de son amant. Elle n’ose le regarder et lui n’aurait pas du tenter ce regard inconnu. Ses deux joues sont rouges, ses yeux pétillent de bonheur, elle lui présente l’image de l’innocence incarnée, il fond, il est dans un autre univers, ils ne sont rien que tous les deux, il peut se permettre ce qu’il veut ? « Oui ! Oui ! » Il veut céder à ce bien-être…  

 

Gracieuse, c’est le mot qui la définie à l’instant, ses doigts fins glissant le long des courbes de sont dos, une scène « gracieusement » érotique. Elle replie ses mains sur ses genoux, elle est pétrifiée d’intimidation, « elle est jolie »… Il prend l’une de ses poignes, l’embrasse sensuellement, il dépose des baisers tout le long de son bras, puis, il tire vers elle son corps et l’embrasse langoureusement, il s’allonge sur elle, positionne son bras autour de son cou, il veut la sentir contre lui, elle est la clef qui maintient sa vie… Il caresse son corps doucement, l’emmène aux pays des sucreries passionnément, « elle mérite plus »…  

 

* * * * * *  

 

- Merci de nous avoir aidés à ranger ? Remerciait Kazue  

- C’est normal, on n’allait pas partir et tout laisser comme ça ! Répondit Miki  

- Je suis crevé, j’ai hâte de rentrer et de me glisser au lit ! Baillait Ryô  

- Tu es fatigué mon Ryô, dommage, on n’aurait pu aller prendre un dernier verre… Lui murmurait Reika  

- Ah ? Euh ? Non, je suis trop crevé !  

- Toi, Ryô, tu préfères aller dormir que de passé la soirée avec moi !! Tu as de la fièvre ??  

 

Il pose ses yeux sur sa seule motivation, la délicieuse robe de sa partenaire, arraché avec les dents, déchirés de ses mains passionnées, ses lèvres sont bouillantes et laisse des traces rouges sur le corps chaud et pulpeux de Kaori.  

 

- Ravie de voir que je te fais de l’effet… Sourit-elle sensuellement  

- Hein ?  

 

Ryô et honteux, il ? Il bande ? « Pauvre idiot ».  

 

- Non, non, mais, hum, je suis épuisé, je préfère être en forme pour ce genre de chose tu comprends !! Rit-il nerveusement  

- Hein ?  

- Désolé !!  

- Je vois… Dans ce cas à plus tard ! Part-elle vexée  

 

- Vous partez quand pour Miami ? Demandait Kaori  

- Demain soir, j’ai hâte !  

- Miami pour une lune de miel c’est paradisiaque !  

- Oui… Nous prendrons plein de photos et surtout on pensera à vous !  

- C’est adorable…  

- Kaori…  

- Oui ?  

- Je… Hum… Non, finalement ce n’est pas important, j’espère juste être bientôt informée officiellement…  

- De quoi tu parles ?  

- Rien, rien, je suis fatiguée ! Ne t’en fais pas ! Sourit-elle  

 

Kazue ne s’était pas trompée, depuis un petit moment, elle observait chez Ryô et Kaori des comportements discrets, mystérieux et surtout, ils avaient certainement oubliés que Mick et Kazue habitaient dans l’immeuble juste en face et la jeune mariée avait cru apercevoir un baiser voler dans une certaine fin de soirée à la fenêtre.  

 

Dans la voiture Kaori réfléchissait à cette révélation.  

 

- Ryô, je crois que Kazue est au courant pour nous deux…  

- Ah oui ?  

- Oui, elle m’a dis une chose troublante, comme insinuant qu’elle savait quelque chose de secret…  

- Et c’est un problème ?  

- Non, Kazue est très discrète…  

- Oui… Mais, dis moi on dirait que tu me fais la tête ?  

- Un peu !! Tu n’as pas arrêté de danser avec Reika ! D’ailleurs très jolie décolleté !!  

 

Ryô rit au ton accusateur et moqueur de sa partenaire.  

 

- Ma parole tu es jalouse ?!  

- Évidemment, je te rappelle que je suis une femme, que Reika est amoureuse de toi et que tu es mon homme !!  

 

Réalisant ses mots, elle tournait sa tête rouge poivron. Ryô lui souriait fièrement.  

 

- Ah !!! Toutes ces femmes qui se battent pour moi c’est excitant !!! Aie !!  

 

Une massue de cinquante tonnes tombait sur sa pauvre tête, décidemment, il n’y en avait beaucoup ces derniers jours.  

Rentré à la maison, Kaori partit en direction de la chambre fâché.  

 

- Bonne nuit Ryô !  

- Attend…  

- Quoi ?  

- Attend juste un peu…  

 

Kaori reste sur la première marche de l’escalier, Ryô ferment les volets, il cherche un objet encore inconnu dans le placard en dessous de la télé. Il trouve son bonheur, court éteindre la lumière du salon, mais laisse la lumière de la cuisine allumée, il tente « une lumière ambiante ? ».  

 

Il se dirige sur le poste radio et glisse un disque, ancien. « Oh… La chanson préférée d’Hide »…  

 

- Tu m’accordes cette danse ?  

- Oui…  

 

Ryô emmène sa bien-aimée dans une danse sensuelle, il pose une main dans son dos, il entremêle ses doigts au sien, elle pose une main sur son épaule, et d’un élan de jambe, ils font valser leurs corps.  

 

A défaut de lui avoir accordé une danse au mariage de son amie, Ryô peut se permettre de connaitre cette sensation intime avec elle. Elle bouge divinement bien, mais que ce détail, il le sait déjà… Elle est belle, gracieuse, souriante, son visage pétille de bonheur infini. Il lui vole un baiser, trop d’heures se sont écoulés, c’était long sans cette bouche croquante.  

 

Une deuxième musique se lance, un slow, leur corps sont serrés l’un contre l’autre, cette danse est plus intime, plus… « J’ai envie de lui sauter dessus », s’agace le nettoyeur, « pervers !!!! ».  

 

- Ryô, tu as quelques choses à me demander ?  

- Hein ?  

 

Soudain, il comprend, sa fierté s’est fortement réveillée. Il est deux fois plus honteux, mais il faut dire qu’il s’est torturé l’esprit avec Kaori toute la journée certes mais depuis cinq années surtout.  

 

- Tu en deviens adorable… Sourit-elle  

- Ah oui ?  

 

Kaori capture les lèvres de Ryô, des larmes roulent sur ses joues, elle est profondément heureuse.  

 

- Fais ce que tu veux de moi, Ryô… Glisse t’elle dans son oreille.  

 

Kaori ne sait pas encore ce qu’elle vient de dire ! Le corps du nettoyeur deviens un repère à fourmis, son cœur s’emballe, son corps s’engourdit, son estomac est serré, il peut assouvir son plus baveux fantasme. Le disque s’arrête, parfait. Il embrasse avec passion sa moitié et guide cette dernière dans la chambre. Il allonge sur le lit cette tentatrice du démon, il défait avec soin la fermeture éclair de la robe, il ôte les bretelles et fait descendre le long du corps parfait de Kaori, ce tissu soyeux.  

 

Il baise chaque partie de peau qu’il peut, il s’empresse d’enlever les sous-vêtements dentelles de son amante. Kaori ne reste pas inactive, elle déboutonne avec passion la chemise de son amant et embrasse les plissures de sa musculature, « parfaite ». Rentré en elle, ils partent tous deux aux ciels des plaisirs luxurieux…  

 

* * * * * *  

 

- Réveille-toi impotente, le chef veut te parler !  

 

Sylvana se lève difficilement, elle est fatiguée, malgré qu’elle passe ses journées enfermées et seule, cette solitude la pèse énormément, surtout loin de sa fille. Elle suit sa sœur avec peur, que veut cet homme au physique effrayant, son nom l’ai encore plus, un vieil ami de leur père, c’est donc le diable en personne. Erika frappe à la porte, elle a l’autorisation de rentrer. Les deux femmes pénètrent dans le bureau, deux sièges les attends, elles prennent place…  

 

- Bonsoir Sylvana…  

- …  

- J’ai étais très occupé ces derniers temps et nous n’avons pas eu l’occasion de bavarder de votre mission…  

- …  

 

Sylvana stress, cet homme est capable de tout, des horreurs inimaginables, elle craint de ne pas le satisfaire et elle sait déjà d’avance que sa sœur ne la défendrait pas.  

 

- Je sais que la mission a échoué, cependant, je tiens tout de même à savoir ce que vous avez appris de Kaori Makimura ?  

- Rien Monsieur…  

- Comment ça rien ?  

- Elle n’a pas voulut parler…  

- Je vois ! Cela étant vous avez quand même appris des choses pendant trois jours ! Par exemple ce couple qui tient le café, rien de suspect ?  

- Non monsieur…  

- Il n’y a pas de pièce secrète, des armes cachées quelque part ?  

- Non, juste un sous-sol…  

- Un sous-sol ! Et que cache ce sous-sol ?  

- Je ne sais pas Monsieur…  

- Mmh… Et chez les City Hunter ? Quelque chose de particulier ??  

- Non monsieur, rien… Ils n’ont pas une pièce particulièrement douteuse…  

- Mick Angel ?  

- Rien, il devait se marier aujourd’hui…  

- Oh, dommage que je ne l’apprends qu’aujourd’hui, j’aurais rendu une visite…  

- Quel délicieux plaisir… Renchérit Erika  

- Vous savez quoi alors ?  

- Rien, rien, Monsieur, ils sont tous restés très discret…  

- Même Kenji ? Tu ne cessais de le coller comme une sangsue… Dis-nous ?  

- Rien, rien… Excepté…  

- Excepté quoi ?  

- Rien d’important, juste le nom de sa petite-amie, rien de plus…  

- Qui est-ce ?  

- Elle se nomme Hélène… C’est tout ce que je sais…  

 

Les deux jeunes gens se regardèrent, ce n’était pas l’information du siècle mais leur nouveau client s’intéressait à une certaine Hélène Wolinski, peut-être l’avaient-ils trouvé ?  

 

- C’est tout ?  

- Oui, Monsieur…  

- Bien, tu peux la ramener dans la chambre numéro deux, un joli cadeau vous attend très chère…  

- Je ne veux pas de récompense de ce genre, je veux voir ma fille !  

- Silence !!! C’est moi qui décide ici ! Vous pourriez être morte imbécile, alors ne me défiait pas !!  

- …  

- Dégagez !  

 

Erika se lève et traine par le bras sa sœur. Dans les couloirs menant à la chambre deux, Sylvana supplie sa sœur.  

 

- Erika, je t’en pris, je ne veux pas… Pleure-t-elle  

- Ne t’en fais pas, tu as de la chance c’est un homme séduisant !  

- Je ne veux pas faire ça !!  

 

Erika fait prisonnière sa sœur entre elle et le mur.  

 

- Ecoute moi bien sale empotée, si tu ne satisfais pas ce client, nous sommes mortes, toi, moi et Katarina, alors entre là dedans, soit la plus sensuelle possible et peut-être qu’après ça, je te laisserais cinq minutes avec ta fille !!! Compris !!  

 

Erika jette sa sœur contre la porte. L’homme entendant cogner ouvre celle-ci.  

 

- Vous êtes sublime, mais pourquoi ses larmes ?  

- Ne vous en faites pas, elle est fatiguée, mais vous serez la réveiller…  

- Oui, bien sûr…  

 

Qui est-ce cette fois-ci, un homme d’affaire, un politicien, un avocat, un ripou, un yakusa, un commercial, un patron de bar douteux, peut importe, cet homme va lui faire l’amour, « non », il va coucher avec elle !! Pour quelle raison ? L’argent, les armes, les plans, les meurtres, les papiers ? « Qu’importe », il aurait pu être le père de sa fille ? Elle est prostituée, prostituée car elle n’a guère le choix…  

 

- Le Japon est un pays fantastique… Se vente l’homme  

 

« Le Japon fantastique », cet homme est bien placé pour savoir que ce pays regorge de faits malhonnêtes et toutes les personnes responsables qui ferment les yeux, elle est prisonnière par leur faute.  

 

- A genoux ma belle… Je suis impatient…  

 

« Quelques nuits », c’est le seule soutiens que lui apporte sa sœur, grâce à elle ces nuits de soumissions sont rares, est-ce la seule pitié qui lui reste ? Elle s’abandonne à des hommes son nom, sans nationalité, sans identité, excepté les surnoms que leur donne avec fierté les membres de gang, ou encore plus répugnant « la police ». Le pire est qu’ils n’ont aucune répugne à agir ainsi, c’est naturel, c’est facile… « Où ses hommes ont abandonnés leur raison ? ». Sûrement au même endroit où se trouve l’âme de sa sœur salit…  

 

C’est fini, enfin, elle se rhabille, prends la mallette rouge, il ne faut surtout pas l’oublier, elle ne jette pas un regard à l’homme, si elle peut encore les nommés ainsi ?  

 

Elle sort de la chambre, entend les remerciements baveux de cet homme et ferme la porte, vite, très vite.  

 

- Bien… Tu peux aller voir ta fille si tu veux…  

 

Erika l’attend toujours, le client a des horaires à respecter, elle doit être certaine que Sylvana ne sort surtout pas avant l’heure. C’est sûrement la deuxième grâce que sa jumelle lui accord, elle veille sur elle, « même pour de mauvaise raison ».  

 

- Je veux aller me doucher avant…  

- Tu es casse pied, c’est maintenant ou pas !!  

- Erika, je t’en pris, pas comme ça, je ne veux pas…  

- Tu es vraiment pénible ! Je te donne dix minutes pour te doucher pas plus ! Je te l’amène dans la chambre !  

 

Sylvana se précipite dans la salle de bain de sa suite. Elle prend très vite une douche, elle veut enlever toute trace de l’homme, son parfum, sa salive, ses marques, ses tâches rouges, tout, tout doit disparaitre…  

 

On frappe à la porte, Sylvana est pile prête. Erika ouvre la porte, un petit bout de jeune fille court à toute vitesse vers sa maman…  

 

- Maman tu es rentrée !  

- Oui, oui chérie…  

- Pourquoi tu pars tout le temps pour le travail, ce n’est pas juste !  

 

Sylvana n’écoute pas sa fille, trop émue de la serrer dans ses bras, de sentir sa peau de bébé, d’entendre sa voix, de voir combien elle grandit à chaque fois qu’elle l’aperçoit, serrer sa fille dans ses bras lui donne une force indestructible…  

 

- Maman, tu pleures… ?  

- C’est rien chérie, maman est fatiguée du voyage…  

- Je peux rester avec toi cette nuit ?  

- Maman dois repartir tôt demain chérie, ce n’est pas raisonnable… Dit Erika  

- S’il te plait tatie !  

- Non chérie… !  

- Erika s’il te plait… Je ne sais pas quand je pourrais la revoir, s’il te plait Erika, je te promets qu’à la première heure, elle sera prête !  

 

Erika reçoit un coup de téléphone de son patron.  

 

- Attend !  

 

- Maman, je ne veux plus que tu partes, s’il te plait…  

- Maman est obligé chérie, pour son travail…  

- Mais, quand on sera ensemble tout le temps… ?  

- Je te promets que maman fait tout son possible pour ça chérie, tout… Un jour, jurée, maman ne sera plus jamais obligé de partir…  

- Promet le en me serrant le petit doigt…  

- Juré…  

 

Sylvana croise son petit doigt avec celui de sa fille, une promesse scellée mille fois, quand serait-elle réalisable.  

 

- Sylvana, je peux te voir ?  

- Oui…  

 

Erika emmène Sylvana dans le couloir.  

 

- L’homme de ce soir étant satisfait de nos services et de son bonus, il nous a donné cent mille dollars de plus…  

- Oui…  

- Le chef te récompense donc et tu as ta fille jusqu’à demain midi !  

- Oh… Merci…  

- Tu vois nous ne sommes pas si cruelles que ça…  

 

Sylvana ne préfère pas répondre, elle serait tuée à la minute.  

 

- Bonne nuit Erika…  

 

Sylvana se glisse dans le lit avec sa fille, quelle douce sensation maternelle, rien de plus épanouissant pour une mère de sentir la chaleur de son enfant. Katarina s’endort vite, la mère est encore éveillée, sa pensée est pour ce jeune homme, Kenji, elle espère ne pas lui avoir causé de souci, elle se souviens de cette tendre fois, ou elle était dans ses bras, « une fugue », ce moment était unique et rare, voir inexistant…  

 

- « Que peut-il faire ? »…  

 

Elle s’endort pensant à cet homme, il l’apaise, étrangement.  

 

 

 


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