Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: makimura78

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 20-09-13

Ultimo aggiornamento: 16-12-13

 

Commenti: 7 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une cérémonie de thé japonaise traditionnelle va venir bouleverser la vie de City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de " Chanoyu 茶の湯, (gishikino 1)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Hormis le personnage Akimoto qui est la propriété exclusive de Makimura78

 

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   Fanfiction :: Chanoyu 茶の湯, (gishikino 1)

 

Capitolo 3 :: kanetsu 火熱

Pubblicato: 06-11-13 - Ultimo aggiornamento: 06-11-13

Commenti: Hellooo! Three…Two…One…Execution ? . Je vais jouer ma fainéante mais je réponds ici : Oui j’ai enlevé beaucoup de parties car je veux « concentrer » garder l’essentiel pour le travailler. (exit la sortie Kaori/Ryo et le sentimentalisme inutil) Mais à partir de…. (je peux pas en dire plus) je reprend les chapitres tel qu’ils sont, (ils sont déjà bien conséquents) je vais juste les retravailler si si ! je vais faire un gros effort . C’est pas gagné, mais je vais essayer. J’ai d’ailleurs accepté une mission…Mais pour le chapitre 4 : Interdiction d’employer le verbe Aller et faire à tout va ! Si je réussis pas..ben il m’arrivera rien mouhahahaaha Non je ne change pas la trame de l’histoire…Je la peaufine ;-) Créée en 2007 euhhh non je veux plus la changer juste la terminer MDR Oui j’ai parallèlement avancé sur le saké. Chut pour ceux qui ont capté pour vous savez qui …Oui c’est très explicite ce que je raconte. Voilà ! BIG boussas !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

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A peine la nuit était-elle tombée, que les théiers plongèrent doucement dans un nuage de coton épais
 

 

Volés de leur trésor vert, les arbustes panseraient leurs blessures pour mieux les faire renaître… l’année prochaine.
 

 

Qu’allaient devenir les jeunes pousses fraîchement arrachées de leur cocon végétal?
 

 

Le maître théier avait un secret….Il n’utilisait pas la méthode traditionnelle japonaise pour traiter son thé…
 

Il employait celle de la Chine. Pays Considéré comme étant le frère ennemi du Japon.
 

Cependant, cette méthode beaucoup plus longue nécessitait encore une fois l’intervention de la main experte de l’homme qui caresserait ces tendres bourgeons.
 

 

Sollicitant patience et savoir faire, toutes les feuilles de thé allèrent être mises à nues, posées sur un simple lit de Bambou sur lequel elles allaient s’offrir au soleil durant l’espace de quelques heures soumises à une forte chaleur.
 

 

Accueillant son souffle effervescent sur leur fine et délicate peau, elles frémiront et vivront une grande étape dans leur vie.
 

Etape nécessaire avant qu’elles ne deviennent un Matcha sublimé…pour être savourer lors d’une cérémonie du thé.
 

 

 

*****
 

 

 

Le drap de coton se lova paresseusement sur sa peau humidifiée et stimulée par ses sens éveillés. D’une façon discrète et voluptueuse la simple étoffe accompagnait chacun de ses soubresauts. La pièce plongée dans la pénombre profonde de la nuit, habituellement bercée par le rythme du silence plombant, était ponctuée par ses râles semi-plaintifs. A peine avait-il sombré dans un sommeil superficiel, qu’il se réveillait subitement sans raison apparente. Dés qu’il ouvrait les yeux, c’était le visage indifférent de Kaori qui apparaissait l’incitant à les refermer aussi vite pour effacer cette expression qu’il haïssait.  

 

Essoufflé, il se releva brusquement en jetant le tissu moite, son propre corps débordant de chaleur, lui étant insupportable La nuit était longue… trop longue. Regardant rapidement l’heure, il se rassura : sa torture n’allait encore durer que quelques heures. Lorsque les premiers rayons du soleil apparaîtraient, rapidement ses angoisses s’assécheraient. Passant nerveusement ses mains tremblantes dans ses cheveux d’ébène, il tenta de remettre de l’ordre dans ses idées et dans son cœur qui battait à tout rompre soulevant violemment sa poitrine. Elle en était devenue une hantise le soumettant à une torture psychologique et physique qui s’intensifiait avec temps. Pauvre de lui…Voilà à quoi était-il réduit. Était-il d’ailleurs…réveillé ou endormi ? L’aurait-on empoisonné ? Se demanda-il tant son malaise était grand. L’étrange tiédeur issue du luxurieux songe l’avait désarçonné et imbibé d’un goût ignoré. Pourtant ce n’était pas la première fois qu’il faisait ce genre de rêve, mais celui-ci différait de par sa température.  

 

De plus en plus déstabilisé par sa propre déroute, et par l’étouffante moiteur de la pièce, il suffoquait tant son corps était soumis à une pression intense, à l’image d’une eau arrivée à ébullition. Il ne savait pas si c’était son détachement qui le perturbait autant, mais il se sentait un peu dépassé par les événements. Pourquoi diable éprouvait-il autant de rage et d’envie exacerbée? Avançant et reculant face à une décision qu’il devait prendre depuis si longtemps, il se sentait perdu face à son incertitude. Sans attendre une seconde supplémentaire il se leva pour s’assurer qu’il était bien conscient. Désirant absolument sortir de ce tsunami émotionnel, il expira fortement pour évacuer la lave incandescente qui le brûlait de l’intérieur avec virulence. Après s’être changé de ses habits souillés il se sentit déjà plus léger et moins perturbé. Aussi discret et agile qu’une panthère affamée il sortit de sa chambre, pour prendre l’air mais ses pas le conduisirent devant une porte qu’il avait de nombreuses fois franchie sans réaliser le but de sa visite qui demeurait inassouvie. Il connaissait d’ailleurs chaque détail de cette porte en bois par cœur, à l’instar du corps de Kaori endormie qu’il le tourmentait tant physiquement que psychologiquement. Il devenait fou. Ce fut la seule conclusion qu’il eut en rebroussant son chemin. Demain…Il lui parlerait…pour se faire pardonner à sa manière. Oh ! loin de long discours dont il n’était nullement friand car il admettait volontiers que les paroles n’avaient jamais été son fort...Des actes, des petits gestes, voilà ce qu’il savait faire. Mais il devait rétablir un semblant de tranquillité dans leur vie…juste le temps de réfléchir et d’agir. Comment vivre sans air ? Kaori était son oxygène…Il avait besoin de sa présence. Le seijaku 静寂 qui s’était installé entre eux, lui était insupportable. C’est sur cette résolution qu’il décida de retourner s’allonger sur son lit encore une ou deux heures avant de sortir de cette insoutenable torpeur.  

 

 

Ce fut les frêles et timides rayons du soleil se diffusant et s’intensifiant dans la pièce qu’il le réveillèrent. Malgré un mal de tête naissant et une mauvaise humeur qui voulaient prendre le pas sur son objectif premier de la journée, il se força à ne pas l’écouter et à lever. Après être passé par la cuisine, où son traditionnel petit déjeuner devenu bien fade l’attendait, il prit une grande inspiration avant de remonter à l’étage pour voir Kaori, afin de la récupérer .Sans en dire trop mais suffisamment afin qu’elle redevienne « sienne » à sa manière. Toquant légèrement à sa porte, témoin du combat de cette nuit il entendit des murmures étouffés.  

 

Surpris il ouvrit légèrement la porte et fut accueilli par un vêtement qui voltigea à travers la pièce. En sortant la tête de son armoire, elle hurla de désespoir :  

 

 

_« Mais où sont ils ? Cela ne passe pas inaperçu tout de même ! »  

 

Ce ne fut qu’à cet instant qu’elle se rendit réellement compte de la présence de son partenaire. Troublée par sa venue impromptue, elle se redressa rapidement et lui adressa un timide bonjour. En apercevant la rougeur naissante sur ses joues, Ryo se gonfla d’orgueil et de contentement, car il aimait par-dessus tout sa pudibonderie maladive face à lui.  

 

Un saumâtre silence s’abattit dans la chambre de la jeune nettoyeuse, rempli de rêves bien sages par rapport à ceux de son partenaire. Tandis que Ryo cherchait ses mots pour amorcer une conversation, la jeune femme se sentit décontenancé par le regard de ce dernier. Durant la nuit, elle avait imaginé, avec un certain embarras, que c’était Ryo qui l’avait accompagné durant la journée. Loin de remettre en doute son amitié pour Mick, elle ne pouvait s’empêcher de regretter…pourquoi était-il aussi entêté ?  

 

En le voyant ainsi…Elle fut amusée en discernant son supplice à chercher ses mots. Affichant un sourire bienveillant pour abréger son tourment, elle lui dit :  

 

- Je suis contente !.... j’ai pu récupérer tout ce que je souhaitais pour la cérémonie du thé…  

 

Soulagé par sa prise de parole, s’ouvrant ainsi pleinement à un dialogue, il formula sa phrase pour rebondir rapidement afin de la faire parler..Un mot, une phrase, un échange..N’importe quoi pour permettre de capturer sa pleine attention à son égard.  

 

- Ce n’est pas qui me semblait en arrivant ici…Que cherches-tu ?  

 

 

- Oh !…Je cherche les Kimonos …Une cérémonie de thé sans kimono ce n’est pas une cérémonie de thé Ryo ! Dit-elle d’une voix inquiète…  

 

Sous le coup de l’angoisse à l’idée de ne pas les retrouver, ses doigts se crispèrent et ses yeux s’agrandirent d’effroi.  

 

- Comment vais-je faire ? Questionna-t-elle sans vraiment s’adresser à Ryo.  

 

Sans attendre une seconde supplémentaire, elle reprit ses recherches en plongeant littéralement dans son placard et en vidant frénétiquement son contenu. A cet instant, Ryo ne savait pas s’il devait être décontenancé par son rôle de porte-manteau improvisé…Lui le plus grand nettoyeur du Japon ! Ou devait-il être déconcerté par les vêtements peu féminins qu'il se prenait en plein visage. Entre les tees-shirt larges et difformes, les pantalons mal coupés et les hauts dépareillés, tout cet attirail détruisait rien que par leur vue toute forme de désir. Pourtant, il les remerciait ces accoutrements hideux car ils l’aidaient à chasser ses démons fallacieux. Loin des analyses poussées de son partenaire concernant ses tenues vestimentaires, Kaori croisa les bras en marmonnant des paroles incompréhensibles. Reprenant son courage en inspirant fortement, elle repartit dans une autre armoire à les recherches des témoins d’un passé Japonais. Un cri de victoire indiqua au nettoyeur que la chercheuse avait enfin trouvé. Elle les avait tellement bien rangés en les entassant au fin fond d’un profond placard, qu’ils apparurent tels des survivants ayant subit une très longue séquestration dans une grotte japonaise.  

 

 

Ce moment de retrouvaille fut magique et inaccoutumé. Elle souleva délicatement un kimono caché dans son cocon blanc, comme un nouveau né .C’était étrange, en regardant Kaori prendre le vêtement ancestral Ryo en retint sa respiration tant il trouvait la scène singulière. Le temps étrangement se figea. Seul le bruit de la fermeture éclair vint fendre le silence plombant qui s’était une nouvelle fois invité. Tout en enlevant la housse de protection, la jeune femme éprouva une agitation intérieure inexplicable lorsque ses mains fébriles se saisirent de cet acteur qui prendrait place dans la future cérémonie.  

 

 

_ Oh Ryo regarde ! Murmura-t-elle en suivant les motifs des yeux  

 

 

Ryo, bien qu’il ne soit nullement intéressé par le passé japonais, il fut captivé par ce simple bout de tissu et par les mains de Kaori effleurant de ses doigts délicats la soie, de peur de l’abîmer.  

 

_ « regardes ce Furisode (振袖 ; ふりそで) j’avais oublié qu’il était aussi beau ! Continua-t-elle dans un murmure.  

 

 

Surpris du silence qu’avait crée le kimono, Ryo examina avec attention la parure. Les motifs étaient fins, et délicats mais il fut surpris par ses larges manches… à vue de nez elles devaient faire pas moins d’un mètre de longueur. D'où d’ailleurs, leur nom :« Manches flottantes ».  

 

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_ « Il y a plusieurs sortes de Kimono, Ryo. Choisir un kimono est très important tu sais…. Il représente tout un symbole et la façon de le porter sont autant de messages sociaux souvent très précis. » Précisa t-elle  

 

- Ha oui ? A quoi correspondent-ils ? Demanda le japonais  

 

 

- C’est le Furisode est le kimono le plus formel pour les célibataires ! répondit-t-elle ne rougissant de plus belle.  

 

..  

- Oh...Donc si on suivait les codes vestimentaires anciens…..D’un regard on pourrait vite repérer dans la foule les femmes célibataires des femmes mariées ?...... Mais ce serait un gain de temps ENORME décréta-t-il avec conviction. Tout en faisant apparaître de la bave au coin de sa bouche en imaginant une future chasse.  

 

- Ryo ça suffit ! Un peu de sérieux ! Hurla-t-elle en lui mettant une violente nasarde sur la tête.  

 

Malgré le petit écart de conduite, elle reprit son calme et défit une nouvelle armure de coton pour faire apparaitre le kimono qui serait au centre de la cérémonie….Le Iromuji  

 

 

- Oh ! il m’a l’air bien neutre celui-là ajouta le nettoyeur en croisant les bras  

- Pas si simple que cela… c’est…Celui que je mettrai pour la cérémonie du thé.  

 

Alors qu’elle contemplait sa future parure de maîtresse de cérémonie, le nettoyeur était déjà bien loin des tissus beaucoup trop enrobant. Profitant du désordre régnant dans les tiroirs grands ouverts de sa partenaire, il plongea à cœur joie, dans le textile féminin toujours aussi sage mais un peu plus affriolant.  

 

 

- Ryo ! Mes sous vêtements ! Cria t-elle en dégainant cette fois-ci une massue de 5 tonnes. Excédée par son comportement d’obsédé.  

Elle entraîna violemment le japonais contre le mur dans lequel il s’encastra avec fracas. Ce ne fut pas la douleur qui le fit réagir. Mais le bonheur de son retour qu’il attendait avec ferveur…Enfin !la massue ! Cette amie témoin de leurs sentiments était enfin de retour :. C’était absurde, voir puéril cette étrange cérémonie, mais il aimait ce contact surprenant !…Au début de leur partenariat, il avait du apprendre à vivre avec sa brutalité mais aujourd’hui il l’adorait. Petit à petit ce rituel codé prenait tout son sens. Encore une fois…Sans un mot, juste de simple geste. Pourquoi parler ? Mais aujourd’hui, Loin de ne pas savoir que ces« gestes » ne suffisaient plus, il devait transformer ce geste brutal, en un acte beaucoup plus sentimental. Fermant son esprit à la suite logique des choses, il se défit de l’étreinte de l’arme favorite de Kaori pour râler de son malheureux sort de nettoyeur maltraité, et utiliser ce prétexte pour sortir de cet antre prohibé.  

 

 

Malgré sa contrariété, un miraculeux sourire apparut sur le visage de Kaori...Elle n’arrivait pas à lui en vouloir avec autant de vivacité qu’elle souhaiterait. Mais, le fait qu’il soit venu la voir, et l’écouter même si il n’était nullement intéressé, l’avait touchée. Son cœur se fut plus léger, ses idées moins sombres. C’était Ryo tout simplement. D’un geste tendre, elle rangea sa massue qu’elle n’avait pas su laisser en congé bien longtemps. Néanmoins, son sourire se figea légèrement. Elle se persuada à ne pas perdre de vue son objectif et sa volonté de changement. Certes, il avait fait un pas vers elle…Mais après ? Il allait une nouvelle fois, reprendre ses détestables habitudes tout en redevenant distant. Peut être s’agissait-il d’un bras de fer perdu d’avance, mais elle résisterait. S’il était d’une nature butée, soit !mais elle pouvait l’être également. Bien entendu, elle lui laisserait le temps mais désormais il lui était compté. Face au crucial dilemme invisible qu’elle lui dressait, elle se rassura en y croyant dur comme fer qu’il allait enfin se déclarer. Au vu de son effort de ce matin, elle était persuadée qu’il avait bien saisi qu’il allait devoir choisir.  

 

 

Ce fut avec un certain entrain, qu’elle s’activa à continuer les préparatifs en se rendant dans la zone sud appelée Minami-guchi de Shinjuku où un centre commercial s’était implanté. En voyant l’heure tourner, elle accéléra le pas, en se faufilant à travers la foule tokyoïte. Sans s’en rendre compte, elle buta sur une personne au détour d’une rue. Yeux fixés sur son paquet tombé brutalement, elle s’excuse de nombreuses fois tout en osant enfin regarder la personne.  

 

- Et bien ma douce, on fait express de ne pas regarder pour atterrir dans mes bras ? Tu ne peux plus te passer de moi..C’est çà ! Déclara Mick avec entrain, ravie de revoir cette dernière.  

 

Au vu de la mine beaucoup lumineuse de la jeune nettoyeuse qui lui répondit avec enthousiasme, il ne résista pas à lui proposer de nouveau de l’accompagner dans une nouvelle escapade japonaise. Il y avait d’ailleurs pensé toute la nuit à cette journée passée à ses côtés .Il avait aimé cette étrange ambiance et cette symbiose unique qu’il avait avec elle…Après tout était-ce si étonnant ? S’était-il demandé sans vouloir développer le fin fond de sa pensée. Il avait envie d’y goûter encore une fois, juste pour profiter d’être seul avec elle l’espace les quelques heures qu’elle lui accorderait. Ainsi, la promenade perdura dans cette ville qui ne dormait jamais. Reprenant son rôle d’ami attentionné, il la rassura encore une fois quant à sa compétence pour mener à bien cette étrange mission traditionnelle. Après tout mener une cérémonie du thé cela ne devait pas être bien sorcier ! Se dit en se frayant un chemin parmi l’affluence humaine. Chargé de paquets, il essayait tant bien que mal de suivre Kaori sans faire tomber les petits trésors que contenaient les sachets. En ce retournant vers son porteur appliqué, la nettoyeuse en eut pitié.  

 

- Si on arrêtait pour aujourd’hui ?  

 

- Volontiers ! Lui dit l’américain ravi et soulagé d’en finir avec le shopping intensif depuis deux jours.  

 

Prenant délicatement un paquet qui se tenait au haut de la pile, elle lui dit :  

 

-Merci de m’avoir aidé Mick, pour te remercier je t'offre un verre au Cat’s !  

 

Il lui répondit aussitôt avec malice :  

 

- Je veux bien un thé !  

 

La jeune nettoyeuse se retourna à sa remarque et rit de bon cœur.  

 

- Promis, je t’en offrirai un ! s’exclama t-elle  

 

- J’y compte bien très chère. ! Ajouta Mick ravi de la voir si joyeuse.  

 

Et prenant un air complètement lubrique en imaginant une préparation particulière, il ajouta dans un chuchotement  

 

- Un petit thé préparé par tes mains serait un merveilleux cadeau.  

 

D’un regard perçant, Kaori lui lança :  

 

- Fais attention Mick ! Je peux me montrer très gauche aussi !un second ébouillantage est encore possible.  

 

Comprenant l’allusion de l’ébouillantage de la veille, il se calma aussitôt.  

 

Le Cat’s..  

 

 

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De son coté, Ryo avait décidé de rendre visite à Falcon, au cas où il aurait des informations à lui communiquer. Comme à son habitude, il aimait prendre la température de la ville. Après avoir été accueilli par le coutumier plateau dans la figure, il s’était assis pour s'entretenir sérieusement avec Umi qui lui confirma l’étrange tranquillité ambiante dans la ville. Il en fut rassuré, tout semblait calme, …Calme..Voir trop ! En général cela ne présageait rien de bon se dit-il tout en tentant de se détendre. Fatigué de sa nuit agitée, il allait commander un café lorsque la petite clochette l’interrompit. Sans se retourner, ni-même regarder, rien que par la manière dont la porte s’était ouverte, il savait que c’était elle. Souriant en constatant une nouvelle fois, de cette symbiose existant depuis leur partenariat, il tourna légèrement la tête afin de l’apercevoir. Un détail vint rompre la douceur qui tentait de s’emparer de son cœur : la présence de Mick à ses côtés. Bien qu’il fût caché derrière un amas de paquets, son aura avait parlé.  

 

 

Feignant volontairement la présence de son partenaire, Kaori s’approcha du comptoir et s’adressa à l’ancienne mercenaire.  

 

 

- Miki, ca devient bon de mon côté, je rapporte déjà tout çà !!! dit-elle en désignant la montagne de sacs ambulante.  

 

 

 

Miki inclina la tête afin de décliner l’identité de la personne  

 

-Qui se cache derrière ? Demanda-t-elle d’un air amusé  

 

Kaori tellement enthousiaste, lui répondit spontanéité :  

 

- C’est Mick ! Je l’ai croisé en route ! Ça ma permis de compter sur des bras supplémentaires !!!  

 

Accourant prés de Mick pour le débarrasser de son fardeau, elle lui adressa un merveilleux sourire en déposant les paquets sur le sol. Dans élan naturel et innocent, mais très reconnaissant de sa présence, elle passa ses mains sur les siennes et les serra fortement  

 

- Merci encore Mick ! Je n'ai pas oublié ce que je te dois...  

 

Elle se retourna vers Miki :  

 

- Un thé pour Monsieur, c’est moi qui invite ! S’écria-t-elle en laissant l’américain pour s’approcher de nouveau vers son amie. Ignorante du trouble qu’elle avait provoqué dans l’âme du nettoyeur, elle continua :  

 

- Tu ne peux pas imaginer comme je suis excitée et nerveuse en même temps ! Il faut absolument qu’on mette tout çà en place !  

 

 

 

Miki prise par l’enthousiasme de Kaori, se dépêcha de faire le thé, le déposa sur le comptoir et prit Kaori par le bras pour l'emmener dans la réserve et discuter tranquillement. Mick toujours debout à l’entrée du café, était comme médusé par ce contact pourtant si banal, décida enfin d’aller s’asseoir prés du comptoir. La lave frémissante circulant dans les veines de Ryo Saeba bouillonna une nouvelle fois. Ce n’était pas le comportement de Kaori qui le mettait dans cet état volcanique, car cette dernière avait agi comme elle le faisait toujours : avec simplicité et innocence, ravie d’avoir été aidée par son meilleur ami. Non, il était contrarié par l’américain qui jouait à un jeu qu’il n'appréciait pas du tout : celui du confident épanché sur ses peines : le tableau parfait pour l’adoucir et la cueillir.Cela ne marchait pas avec lui. Regrettant amèrement son mouvement d’humeur qui avait amené à un refus d’accompagner sa partenaire, il devait aujourd’hui rectifier le tir. De son coté, Umi qui avait ressenti une ambiance électrique s’installer aux départ des filles, dit à Mick :  

 

 

- Viens t’asseoir, ton thé va refroidir.  

 

 

 

Il déposa également un thé devant Ryo, celui-ci le repoussa de la main avec agacement.  

 

 

 

- Je n’aime pas le thé ... Déclara fermement le japonais  

 

Surpris de la virulence dans le ton employé par Ryo, Mick le regarda en s’asseyant à ses côtés, il prit sa tasse et but quelques gorgées. Sondant la situation, il secoua légèrement de la tête en comprenant l’origine de l’énervement du nettoyeur. Hésitant lui-même entre l’agacement et l’amusement que lui procurait l’attitude indécise du japonais, Il tourna la tête en direction de ce dernier et lui dit en souriant :  

 

- Tu ne sais pas ce que tu manques ! Il est délicieux  

 

- La ferme Angel !! Bois ton thé sans commentaire ! Répondit Ryo irrité par cet américain un peu trop présent ces derniers temps.  

 

- Ben quoi, j’ai quand même encore le droit de te dire qu’il est exquis non ? Continua Mick en affichant toujours ce sourire rempli de sous-entendu. En apercevant l’attitude provocatrice de l’américain, il laissa sa colère s’infiltrer malgré lui dans la conversation :  

 

- Angel, je ne sais pas à quoi tu joues, mais tu as intérêt à te calmer, si tu me cherches tu vas me trouver !  

 

- Pourquoi veux-tu que je te cherche ? Tu es à côté de moi ! Voyons Ryo ! Persévéra le blond  

 

C'est à ce instant que Umi intervint en ayant détecté la tension.  

 

- Pas de disputes ici, vous allez faire fuir les clients !  

 

Mick, regarda autour de lui et dit :  

 

- Quels clients ? Il n'y a personne ! Et nous ne nous disputons pas ! Pour quelle raison veux-tu que nous nous disputions, hein Saeba ? Tout va bien en ce moment non ?  

 

. Ne se laissant pas démonter, Ryo lui adressa un sourire ironique.  

 

- Oui Angel tout va bien, à propos…Comment va Kazue ? Ça fait un moment qu’on ne l’a pas vue.  

 

A cette question,. Angel arrêta de boire son thé.  

 

« Kazue »…Il avait à peine songé à elle durant cette journée. Ne voulant pas se laisser tourmenter par les propos de Ryo, il répondit :  

 

- Bien bien, elle est très prise en ce moment à l’hôpital.  

 

- Ça se voit ! Appuya Ryo…  

 

La contrariété de l’américain monta d’un cran.  

 

- Qu’est-ce que tu insinues par là toi ? Interrogea Mick plissant des yeux comme pour lire dans les pensées de son acolyte japonais.  

 

Ravi que sa réflexion ait fait mouche, le japonais croisa les bras sur le comptoir et lui lâcha avec un air moqueur :  

 

- Pour suivre Kaori et jouer le rôle de porteur c’est que vraiment tu t’ennuies sévèrement !  

Le regardant du coin de l’œil, Ryo attendait sa réponse avec impatience.  

 

S’apercevant du petit jeu de l’éternel indécis, Angel répliqua avec fermeté :  

 

- Mais ce fut un plaisir de l’accompagner. Bon ….Ryo cela suffit ! Si tu n’aimes pas ton thé passe-le moi, j’aime ça, il ne faudrait pas le gâcher tout de même !  

 

Liant le geste à la parole, Angel entreprit d'attraper la tasse de son acolyte. Surpris de cette tentative, Ryo cria :  

 

 

 

-Touche pas à ce thé Angel ! Dévoilant ses dents blanches, Mick savoura l’état d’ébullition dans lequel il avait réussi à mettre le numéro un du japon.  

 

Voulant absolument le mettre face à sa propre contradiction dans ses dires, il rajouta un peu d’eau chaude dans ses propos :  

 

- Alors? Tu aimes ça finalement ? Il faudrait te décider ! Il va refroidir !  

 

En voyant l’immobilisme de Ryo qui cherchait comment répliquer avec habileté, Mick fit mine de reprendre cette tasse tant convoitée. Instinctivement, Ryo lui barra la route :  

 

- C’est mon thé Angel, pas le tien.  

 

Umi, qui assistait à la scène, ne comprenait pas vraiment cette dispute, qui lui semblait totalement ridicule. Voulant bien faire, celui-ci saisit la tasse de Ryo, Excédé de l’intervention de Falcon dans cette histoire délicate, il cria :  

 

- Repose cette tasse tête de POULPE !  

 

Face à cet entêtement, Mick perdit à son tour les dernières parcelles de patience qu’il restait en lui.  

 

- Non mais Falcon a raison Ryo ! Tu ne fais que gaspiller ! Ne soit pas égoïste !  

 

Avant que Ryo eut le temps d’agir, Mick se saisit de la tasse et but le thé d’un trait. Des fines gouttelettes de thé se déversèrent sur sa bouche ravie d’avoir bu cette boisson sacrée. Satisfait de sa dégustation il s’adressa à Ryo en frottant de son bras, sa bouche humidifié du somptueux nectar :  

 

- Il était magnifique ce thé ! Je crois que je vais en boire beaucoup plus souvent.  

 

Encore sous le choc du geste désinvolte de son acolyte américain, il ne supporta pas le regard satisfait d’Angel. Peut-être était-ce du au manque de sommeil ou à l’odeur du thé, Ryo perdit son sang froid légendaire. L’américain eut à peine le temps de comprendre, qu’il reçut un coup de poing, le projetant violemment par terre. Aussi rapidement qu’il était tombé, il se releva et infligea à son tour un coup. Un combat démarra au beau milieu du café, détruisant tout sur son passage : verres, tasses, bouteilles sur le comptoir. Kaori et Miki, qui étaient en pleine discussion, furent interrompues par un bruit fracassant de verre brisé. Les deux femmes se dirigèrent précipitamment vers le café afin de voir ce qui s’y passait. Quelle ne fut pas la surprise de Kaori en découvrant une scène inconcevable : Ryo et Mick en train de se battre en plein milieu du Cat’s ! Il ne s’agissait pas d'une chamaillerie habituelle, elle assistait à une véritable dispute où les coups étaient portés avec une extrême violence.  

 

N’écoutant que son courage, Umi et Kaori coururent vers eux afin de les séparer. Les nettoyeurs, au son de la voix de Kaori ordonnant l’arrêt des hostilités s'arrêtèrent immédiatement. Se séparant tout en continuant à se défier du regard, ils se frottèrent la bouche, toutes deux ensanglantées.  

 

- Vous êtes complètement fous !! Se battre comme çà ! Non mais regardez les dégâts ! A même pas deux jours de la cérémonie ! s’écria l’ancienne mercenaire.  

 

Mick, continua de fixer Ryo  

 

- Ce n’est pas de ma faute si cette tête de mule japonaise ne sait pas se décider pour une tassé de thé!  

 

Le ténébreux nettoyeur était prêt à bondir de nouveau sur Angel, mais il en fut empêché par Umi, qui se décidait à intervenir.  

 

- Ce serait mieux Mick que t’en ailles pour aujourd’hui, je crois que vous avez fait assez de dégâts comme ca...  

 

Honteux d’avoir été en partie à l’origine de ce débordement bouillonnant, l’américain se dirigea vers le comptoir, y posa quelques billets et prit la direction de la porte. Il se retourna vers Miki :  

 

- Pour les dégâts !  

 

Après avoir adressé un sourire rassurant en direction de Kaori, il se pressa de partir, tant le japonais l’excédait par son côté entêté. Quant à Ryo, dont la colère n’était toujours pas retombée, il le suivit du regard avec insistance Discrètement, Kaori se rapprocha de son partenaire en lui tendant un mouchoir. Osant à peine la regarder, il le prit et l’appliqua sur sa lèvre qui saignait abondamment. Interloquée, Kaori décida de prendre son mal en patience pour savoir la cause de leur dispute. En apercevant le regard sombre et l’attitude distance du nettoyeur, elle savait pertinemment que ce n’était nullement le bon moment pour le questionner. Soupirant d’exaspération, elle partit prendre un balai et commença à ramasser les débris de verre. Suivi de Umi et Miki, dans son action de déblayage en silence, Ryo se sentit de trop. Honteux de ne pas avoir su maîtriser ses pulsions, il partit à son tour pour se diriger dans la zone Est de Shinjuku pour se rendre à Kabukichô  

 

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Touchant inlassablement le drap de soie qui s’offrait à lui comme ces innombrables femmes sans visage, il passait, et repasser inlassablement sa main sur cette peau tissée qu’il connaissait si bien. Ses yeux aussi noirs que ses cheveux fixaient le plafond tandis que son corps était soumis à l’abandon. Il aurait pu apprécier la vue imprenable dont bénéficiait la suite royale, mais non…Il était là seul dans un immense lit qui ne demandait qu’à être comblé par une présence féminine. Rien que par l’effleurement du tissu et sans le regarder, il savait qu’il était de première qualité. Jamais personne n'y avait dormi….Il serait le premier à bénéficier de cet honneur d’y glisser son corps. Pourtant il le trouvait terriblement glacial ce tissu somptueux. Il était beau mais dégageait un froid terrible et désagréable. D’ailleurs, toute la pièce transpirait ce mal être. Surpris lui-même de cette étrange sensation qu’il avait il observa avec plus d’attention. L’ensemble de chaque particule d’air ne respirait que la propreté et le luxe…Mais cet espace immense était dénué de chaleur car il était beaucoup trop aseptisé et impersonnel pour être apprécié. Certes, les employés avaient redoublé d’effort pour le satisfaire et ainsi éviter son courroux. Une certaine lassitude l’avait gagné depuis un petit moment déjà qui le faisant devenir totalement indifférent à tous ces petits gestes qui, naguère le contentait.  

 

 

Le colérique, maniaque, l’éternel insatisfait Akimoto Hoshi était attendu. Connu à travers le monde entier dans le domaine de la mode pour ses diverses créations ; On disait de lui qu’il avait ce don unique de mélanger les styles asiatiques et occidentaux pour en faire des œuvres d’art. Malgré sa notoriété qu’il estimait toute relative, il avait réussi à se créer une filtre de discrétion…Visage connu et inconnu selon les situations..Assez connu pour avoir nom et se faire respecter…tout en ayant un certain recul pour vivre à l’ombre de la lumière exubérante du monde dans lequel il travaillait..Il vivait les trois quart de son temps à New York. il avait toujours apprécié l’effervescence de sa vie. Les strass, les femmes, les tissus luxueux, les fêtes ininterrompues. Il semblait pourtant l’aimer cette merveilleuse vie mais il ne s’agissait que de chimères pour cacher les non dit. Aujourd’hui c’est un tout autre homme qui débarquait dans son pays natal, ce jeune créateur voulait enfin trouver un semblant de sérénité…Peut être allait il y arriver en étant loin des lumières trop violentes, des tentatives de séduction de créatures manipulatrices, il voulait retrouver un autre mode de vie. …Une simplicité peut être, mais davantage d’authenticité cela était certain. Parfois, il lui arrivait de se moquer de lui-même : était-il en train de vieillir en ayant des envies bien sages? Beaucoup de ses proches le taquinaient, mais ils savaient que ce n’était pas son âge qui le poussait à changer... Revenir au Japon était pour lui comme un besoin vital  

 

.D’une nature assez ordonnée, il avait toujours aimé l’art de vivre Japonais dans les affaires. Il l’exprimait à travers ses créations, mais également dans sa vie : tout devait être à sa place. Que ce soit ses affaires, mais également les personnes gravitant autour de lui.  

 

Avant, pour tenter de combattre sa solitude, Il aurait fait en sorte que la place à ses côtés soit occupée . Sans se soucier du lendemain, ni de sa fuite habituelles avant qu’elle ne se réveille, pour éviter de s’expliquer que c’était déjà terminé.il aurait agi sous le coup de ses envies. Se saoulant de ces corps qui s’offraient sans résistance à lui, et dépensant son argent, pour oublier son mal être, il avait toujours réussi à dompter son vague à l’âme existant. Aujourd’hui, il en était fatigué de ces essais infructueux lui faisaient plus de mal que de bien. Eriko…. Il fut extrêmement ravi de la revoir! Jour « officiel » de son retour. Loin de ne pas avoir vu l’attirance qu’elle avait envers lui, il se refusait d’y jouer. Pourtant…Un geste, un sourire une attitude attentionnée et policée, des mots qui lui touchent le cœur et le tour était joué, il pouvait la cueillir et en jouir. Trop simple…Beaucoup…Beaucoup trop simple .Certes, elle était adorable, très jolie, sérieuse ; et bigrement douée. Il souhaitait juste contribuer à développer sa notoriété, car elle le méritait. D’ailleurs, il était persuadé que leur collaboration allait lui donner un tournant majeur à sa carrière. Voilà quel était son objectif avec elle…. Mais concernant l’évolution de leur relation, il manquait quelque chose : cette chaleur qui embrasait le cœur. Il soupira… tout n’était pas aussi simple la vie ne pouvait pas s’imbriquer dans des cases ordonnées en suivant des suites logiques de mathématiques qu’il affectionnait  

 

5 ans…1 826 jours….en prenant en compte l’année bixtetilles bien entendu… 43 829 heures depuis la large fissure qui s’était frayée définitivement dans son cœur déjà bien abîmé.  

 

Alors qu’il allait encore une fois se perdre dans les méandres de ses pensées bien sombres, un léger tintement à la porte, le fît sortir de ce monde de démons.. Rien qu’au bruit pourtant minime, il reconnut aussi l’identité de la personne, et se mit à sourire.  

 

- Entrez !  

 

En la voyant s’avancer avec son sourire rassurant mais marquée par le temps, il se releva aussi tôt pour faire disparaître les sombres oni qui tentaient de le faire chavirer. Son dernier rempart de douceur était une nouvelle fois venue au bon moment…Etant la seule et unique personne qui le connaissait vraiment, la pression qui s’infiltrait insinueusement dans son âme disparut aussitôt.  

 

Loin de la carapace faussée mais tellement injustement jugée de son comportement exubérant et critiquable, il l’admettait bien volontiers, elle était la seule à le comprendre. L’homme avait la fâcheuse habitude de juger sans réellement connaître la personne incriminée. Néanmoins malgré ses défauts apparents, il était malgré tout apprécié. Etrange paradoxe. . S’approchant de lui, il prit le temps de l’observer en inclinant doucement la tête sur le coté. Savait-elle le pourquoi de son retour ? Se demanda t-il  

 

En la voyant lui tendre l’objet de sa visite, il lui dit :  

 

- Merci Taemi.  

 

Délicatement, il prit le petit bol bouillant qui s’offrait à lui. A peine posa t-il ses lèvres et goûta t-il à sa douce saveur qu’il se souvint d’un fait important….Il serait dans les prochains jours, un invité privilégié….Celui d’une cérémonie du thé.  

 

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