Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: makimura78

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 20-09-13

Ultimo aggiornamento: 16-12-13

 

Commenti: 7 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une cérémonie de thé japonaise traditionnelle va venir bouleverser la vie de City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de " Chanoyu 茶の湯, (gishikino 1)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Hormis le personnage Akimoto qui est la propriété exclusive de Makimura78

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Chanoyu 茶の湯, (gishikino 1)

 

Capitolo 4 :: GAMAN (我慢)

Pubblicato: 09-12-13 - Ultimo aggiornamento: 12-12-13

Commenti: Bonjour..."gaman" patience...^^ Dans ce chapitre, je reprend énormément de ce que j'avais déjà pu écrire dans la première version..Un petit remaniement ici et là ...Mais l'essentiel reste le même! et après..Pour celles qui l'ont déjà lu..Les choses sérieuses vont commencer. Désolé de cette introduction pour débuter ce chapitre, mais je demeure ravie quand même de vous le faire parvenir. Désolé il y aura certainement des fautes. Je me rattraperai au prochain qui sera sous le signe d’ Akimoto Hoshi ! L’unique ! Bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

GAMAN (我慢)
 

 

Image hébergée par servimg.com
 

 

 

La patience…
 

 

 

 

 

Maitre mot de son apprentissage.
 

 

D’un geste qui semblait totalement anodin, elle entreprit d’ouvrir délicatement son petit miroir au couvercle nacré. Elle rehaussa d’un rouge pourpre ses lèvres frémissantes à l’idée de bientôt gouter à sa substance prohibée.
 

 

Pour parfaire son rituel codé et ne pas laisser entrevoir son impatience, elle prit de la poche de son jean personnalisé, un petit crayon khôl aussi bien taillé qu’un Katana affûté.
 

 

Un vrai arsenal !
 

 

Peu perturbée par les japonais surpris de voir une jeune fille assise en tailleur sur les marches en bois menant à la boutique, elle haussa les épaules en se souciant guère de l’attention qu’elle provoquait.
 

 

Le but de l’exercice était d’être discrète et naturelle aux yeux d’une unique et seule personne. Peu importe le reste
 

 

Elle releva le miroir au niveau de ses yeux de chat…Œil de chat…Elle aimait bien ce surnom vu la situation. Soulignant le contour de ses œil pour accentuer son regard acéré, Elle commence par l’œil gauche ….toujours…Pour terminer par le droit.
 

 

De la légèreté !
 

 

Ni trop fourni Ni trop neutre…Un juste équilibre dans le dosage du maquillage tout comme celui du monde du thé…
 

 

Le thé devait être raffiné pour être utilisé lors d’une cérémonie qui lui était dédié
 

 

Ni trop corsé ni trop léger
 

 

Elle fit en sorte que le miroir reflète l’intérieur de la boutique désertée. Elle inclina doucement l’espion et inspecta avec attention…..
 

 

Personne à l’horizon !
 

 

« De la théorie à la pratique mon cher Sensei » murmura t’elle avec ironie en rangeant son miroir dans la poche visible de son jean.
 

 

C’est qu’il fallait se montrer bigrement intelligent, patient et rusé avec lui…se dit elle en souleva discrètement son décolleté pour glisser ses doigts et sortir un filtre et quelque feuilles de thé glissées entre l’armature féminine et sa peau. Dépliant doucement le délicat papier blanchâtre pour ne pas la déchirer, elle repensa aux notions apprises
 

 

« Alors comme ca …..après avoir été séché et s’être abandonné de nombreuses heures aux rayons du soleil..….Les feuilles de thé étaient roulées…..
 

 

personnellement j’utiliserai la méthode japonaise..Plus rapide ! » Murmura-t-elle en roulant le filtre de protection sur la mixture verte.
 

 

Mine de rien, elle avait retenu l’essentiel de la leçon un peu trop soporifique de ce matin.
 

 

Il était bien gentil le sensei, mais hélas la patience n’avait jamais été son fort. Satisfaite de son subtil mélange elle s’apprêta enfin à s’en imprégner, mais une main vint le lui dérober.
 

 

-

-tu as compris le principe..Les feuilles de thé sont séchées…et roulées. mais il faudra davantage patienter avant de pouvoir les consommer ! car il a beaucoup de plus subtilité dans la culture du thé ! Déclara l’ombre en éteignant et jetant le poison enfumé
 

 

-

-Retourner travailler au lieu de t’empoisonner ! Assura l’ancien avec fermeté.
 

 

 

-

-Le danger ne vient jamais là où est ce qu’on peut l’imaginer…Tu devrais pourtant bien le savoir ! Rajouta t-il
 

 

******
 

 

 

Mélangeant inlassablement le liquide aussi noir que la chevelure de l’homme qui hantait ses pensées, Eriko se remémora son agréable soirée. Impatiente, intimidée, euphorique… c’était un maigre échantillon des sentiments qu’elle avait pu éprouver durant ce moment de pur bonheur. Mais elle n’arrivait toujours pas à saisir pour quelle obscure raison, elle était toujours autant intimidée. Il avait toujours fait en sorte de la mettre à l’aise lors de leurs nombreux échanges…Et quels échanges ! Les tissus, les croquis, les coupes, les défilés toutes les particularités de ce monde fantastiques dans lequel ils évoluaient côté à côté. Ils s’étaient rencontrés il y a quelques années lors d’un gala de charité. Une formule de politesse pour la saluer qui s’était transformée en une très longue conversation perdurant toute la soirée pour déboucher à une réelle amitié. Donnant ici et là de l’aide dans son travail, il parsemait son parcours professionnel de conseils utiles et avisés pour accroître sa renommée déjà bien enracinée sur le sol Japonais. Avec le temps, l’admiration envers cet homme, se transformait doucement mais sûrement en un attachement beaucoup plus profond. Son retour au Japon, avait soulevé les rumeurs les plus folles mais il avait également levé le voile sur ses propres sentiments qu’elle s’était refusée d’admettre. De par sa peur inavouée d’être rejetée, la jeune styliste ne pouvait que constater qu’elle manquait cruellement d’ambition et d’audace. De plus, il n’avait jamais montré un quelque conque rejet. Bien au contraire, il avait toujours été plus qu’agréable et charmant avec elle. Pourquoi éprouvait-elle alors autant d’incertitude ?  

 

Discret dans sa vie privée, le styliste lui avait livré l’essentiel sans vraiment rentrer dans les détails les plus intimes. Loin d’ignorer que de nombreuses femmes avaient été aperçues à ses côtés, elles n’en demeuraient pas moins furtives. C’était d’ailleurs étrange les parts d’ombres qui existaient autour de cet homme, elle n’avait jamais pris la peine de chercher à savoir davantage en ayant bien compris les limites à ne pas outrepasser. Malgré le malaise provoqué par ces blancs séquentiels qui l’entouraient, un fait était certain : il était honnête dans sa manière d’être et dans son travail. Le reste n’était que des futilités et une curiosité purement féminine qu’elle essayait par divers moyen d’étouffer au plus profond d’elle même.  

 

d'aprés ce qu’elle avait compris de ses explications enjouées de son retour, il s’agissait vraisemblablement d’une vive volonté à s’octroyer une nouvelle impulsion à son exubérante existence. Nouvelle base, nouvelle collection à laquelle elle allait avec joie, collaborer. Elle avait hâte de pouvoir le voir en action car il avait une manière bien particulière de travail, qui captivait toutes les personnes chanceuses d’être présentes.  

 

« Ses mains »  

 

Elles glissaient avec une telle subtilité sur le tissu, qu’elles dégageaient rien que par leurs mouvements une sensualité à donner le frisson vertigineux de plaisir en imaginant c’était son corps qui s’offraient entièrement à ses délicates caresses.  

 

L’arrivée de sa meilleure amie et de son partenaire la fit émerger brutalement de ses réflexions sentimentales qui déviaient vers des envies et pensées beaucoup plus mutines. Ce fut avec joie, et surprise qu’elle avait d’ailleurs apprit que la personne qui guiderait la cérémonie ne serait d’autre que Kaori. Pourquoi une cérémonie de thé ? En lisant un magazine, elle avait constaté, l’attrait des touristes occidentaux autour de ce rituel ancestral. Ainsi l’idée avait infusé dans son esprit. Ce gishikino apparut comme une évidence comme cadeau de bienvenu pour cet homme aimant par-dessus tout la tradition Japonaise. Son vœu le plus cher était d’offrir à l’élu de son cœur incertain, une cérémonie mélangeant tradition et modernité, à l’image du du fabuleux travail qu’il effectuait. Lorsque La jeune styliste se décida à revenir réellement à la réalité, elle fut étonnée en apercevant l’air réjoui de Kaori…Depuis quelques temps, la jeune femme avait pu constater avec inquiétude le vague à l’âme qui s’était sournoisement installé chez son amie d’enfance. Déviant le traditionnel sujet « Ryo »dés qu’elle tentait de l’aborder, la nettoyeuse s’était enfermée dans un mutisme et une indifférence envers l’homme ombrageux le plus craint du Japon. Il fallait bien avouer que leur relation n’était pas simple vu l’environnement dans lequel ils vivaient. Néanmoins, elle s’impatientait elle aussi pour son amie. Largement patiente malgré les écarts de conduite de l’étalon de Shinjuku, Kaori méritait d’apprécier pleinement le bonheur qu’elle escomptait vivre avec ce nettoyeur lubrique. Comme quoi en matière sentimentale, il ne fallait jamais faire de généralité, car elle n’aurait jamais parié que Kaori puisse être amoureuse d’un homme aussi compliqué.  

 

Mais en la voyant aujourd’hui souriante en leur adressant ses salutations, elle fut un temps soi peu rassurée. Ce n’était d’ailleurs nullement une impression, la jeune nettoyeuse se sentit réellement paisible. Une joie enivrante s’était emparée d’elle, parcourant délicieusement tout son corps lui procurant un sentiment de bien être. Etait ce la « magie » du thé vert qu’elle buvait abondement pour s’exercer ou était ce du à l’événement qui se préparait ? Le fait de retourner durant l’espace de quelques heures au cœur des traditions ancestrales allaient leur faire du bien. La jeune nettoyeuse n’était pas venue les mains vides. Serrant un objet emballé et assez imposant contre son cœur, elle se retourna joyeusement en direction de l’ancienne mercenaire, et lui dit avec entrain :  

 

- Miki, je te ramène un petit joyau japonais!  

 

Après l’avoir regardé avec un peu d’hésitation et d’émotion, la jeune nettoyeuse lui précisa en lui remettant  

 

- Il s’agit d’un kurotomesode… personne ne l’a porté ! Je serai très heureuse que tu puisses le mettre le jour de la cérémonie  

 

 

Avec précaution, la tenancière du Cat’s ouvrit délicatement et doucement la housse et aperçut qu’il s’agissait d’un kimono. Un silence quasi religieux avait envahit le café. Le tissu du joyau était d’un noir profond, tranchant avec la dorure des motifs délicats cousu à la main. Ces précieux et délicats ornements enserraient le kimono au niveau du bassin donnant un air protecteur au corps chanceux de pouvoir le revêtir. Touchée par ce cadeau inattendu, l’ancienne mercenaire le fut encore plus en sachant la signification et la portée de ce présent japonais. Ce vêtement d’apparat n’était réservé qu’aux femmes mariées. Ainsi, Kaori s’était peut être résignée à l’idée de ne jamais pouvoir le porter. C’était un fait. Même en imaginant Ryo se décider enfin à être davantage sérieux vis-à-vis de leur relation embryonnaire, il était nullement réalisable qu’ils célèbrent leur union d’une manière civile et protocolaire.  

 

De plus, elle ne voyait absolument pas le japonais accepter une telle cérémonie de mariage. Il n’était pas dans ce registre de vie. Mais était ce bien le plus important ? Non, mais le fait de voir Kaori se résigner la touchait.  

 

Miki resta un moment sans prendre la parole afin de trouver les bons mots tout en fixant le kimono. Comme à son habitude, Ryo regarda discrètement la scène qu’il aurait crue tout droit sorti d’un livre de traditions japonaises. Peu habitué par l’étonnante ambiance que provoqué cet habit d’apparat, il était malgré lui captivé par le futur événement le mettant lui-même face à ses propres origines japonaises. Ses racines qu’il ne connaissait d’ailleurs pas ou très peu venaient se dresser devant lui sous forme de Chanoyu. En prenant du recul, il se rendit compte qu’il ne s’était jamais penché à la question de son propre patrimoine historique. D’ailleurs cela ne l’intéressait peu et n’en voyait aucun l’intérêt. Ce sujet le mettait mal à l’aise vu les circonstances de son enfance. Pour palier l’absence de réponses à ses questions existentielles, il préféra reprendre son observation beaucoup plus intéressante en scrutant chaque fait et geste des jeunes femmes.  

 

 

- En plus d’être neuf…, il est neutre Miki…Je n’ai pas mis les kamon (家紋) ou les….. « mon » si tu préfères..(紋) mes insigne familiales…Tu pourras mettre les tiens ! Rajouta la nettoyeuse.  

 

La voix de Kaori fut peut être un peu moins assurée mais, elle continua son explication en indiquant avec les gestes :  

 

- Tu en mettras cinq: sur les manches... Le milieu du dos… Et sur le devant, au niveau de chaque épaule…  

 

- Oh non Kaori ! C’est trop ! Garde le Kaori ! Tu mettras un jour ma chérie, lui dit Miki gênée d’un tel présent  

 

-Non Miki, je souhaite te l’offrir… Prend ça comme un second cadeau de mariage avec un peu de retard... Accepte-le sans quoi je serai vexée ! Déclara la jeune femme avec conviction.  

 

- D’accord…Merci Kaori... Merci... J’y ferai attention ! Lui répondit la mercenaire dans un murmure.  

 

- Je ne me fais aucun soucis là-dessus…Il t’ira formidablement bien… En conclut la nettoyeuse  

 

Ne souhaitant pas d’avantage s’attarder sur cet héritage vestimentaire qu’elle venait de léguer, la jeune nettoyeuse embraya directement :  

 

- il faudra absolument cloisonner le Cat's... Je m'explique : une partie sera réservée au repas à proprement parler et une partie à la cérémonie du thé.  

 

- Pourquoi ne pouvons ne nous pas faire le thé là où l'on fera le repas ? demanda Miki.  

 

Kaori répondit négativement de la tête.  

 

- Normalement, la cérémonie du thé se déroule dans une maison réservée à ça : le Chashitsu. D’où la difficulté supplémentaire pour nous d'être crédibles. Tu sais Miki, tout est codifié dans une cérémonie. Rien n’est laissé au hasard. Le moindre détail compte. : la maison de thé, la hauteur de sa porte, la hauteur des pierres du chemin y menant, le feu, les ustensiles, la vaisselle, les gestes du maître de cérémonie et même celles des invités... Il ne faut pas loin de deux heures pour se faire une tasse de thé !  

 

La tenancière du Cat’s resta bouche bée devant la minutie du travail à accomplir. En observant la mine déconfite de la propriétaire des lieux, et aussi pour se rassurer elle-même, Kaori rajouta :  

 

- A nous de dépoussiérer nos traditions et de les alléger !… On peut faire vivre une cérémonie de thé différemment, à notre manière tout en conservant les gestes techniques. Le décor n’est pas un problème.  

Malgré sa bonne volonté de rassurer son amie, la jeune nettoyeuse n’en demeurait pas moins anxieuse quant à la tâche qui les attendait.  

 

Après quelques instants de réflexion, elle se tourna vers Eriko et lui demanda :  

 

 

- Eriko dit moi, ton ami veut un repas traditionnel ?  

 

- Euh... Je ne sais pas trop en fait ! il est très exigeant en terme de nourriture. Il revient des Etats Unis et il souhaite retrouver ses racines, selon les dernières rumeurs... Je suppose que cela lui ferait plaisir ! Lui répondit la styliste en pouffant de rire en se replongeant dans ses pensées mutines.  

 

D’un regard amusé, la jeune nettoyeuse constata le trouble de son amie lorsque le sujet de la conversation concernait le futur invité.  

 

-A propos.. tu nous avais jamais dit que tu avais un « mentor »..Comment s’appelle cet ami ? Tu n’en avais jamais parlé il me semble ? Demanda la jeune nettoyeuse en donnant un coup de coude complice à Miki, qui était tout aussi ravie de la tournure de la discussion.  

 

Eriko redevint sérieuse et déclara d’un ton quasi solennel :  

 

- C'est le très grand Monsieur Hoshi... Akimoto.  

 

Le silence repris possession du lieu dédié au café jusqu’à ce que Kaori s’exclame :  

 

- Comment ? Le grand Monsieur Hoshi ? Mais... c’est le monsieur..Enfin........... Celui dont tu t’es inspirée pour tes dernières collections? C’est çà ?  

 

 

Prise de panique, Kaori ajouta sans laisser le temps à son amie de répondre  

 

-Mais Eriko...... JAMAIS ! Jamais je ne serai être à la hauteur !!! C'est l’un des plus grands jeunes créateurs Japonais.... ET …  

 

La nettoyeuse se décomposa, au fur et à mesure de sa réflexion. Eriko, qui avait bien gardé pour elle l'identité du mystérieux invité, essaya de rassurer son amie :  

 

- Mais si Kaori ! Je suis sure que tu y arriveras ! Monsieur Hoshi souhaite voir la nouvelle génération de jeunes femmes, justement pour sa prochaine création avec ma collaboration ! Il a été emballé quand je lui ai appris que le thé serait servi dans un café moderne, mais relooké pour l'occasion ! Il m'a même dit qu'il sentait que cela allait l'inspirer pour sa prochaine collection !... Dépoussiérer les traditions est une très bonne idée Kaori ! Je suis persuadée qu’il va apprécier !  

 

 

- Regarde-moi, jamais je ne serai être à la hauteur face à Monsieur Hoshi. ! Je n’ai pas fait une étude approfondie pour mener un tel rituel ! Il va tout de suite s’en rendre compte !  

 

- Il ne demande que de l’authenticité Kaori voilà tout ! Alors ne t’inquiète pas ! Rassura la styliste.  

 

- Hoshi Akimoto ….Ce nom me dit vaguement quelques chose !Intervient le nettoyeur qui restait volontaire en retrait.  

 

A la remarque de Ryo, montrant ainsi son manque de connaissance totale en matière de mode ; Miki, sourire aux lèvres lui répondit :  

 

- Bien sûr Ryo ! C’est l’une des personnes les plus influentes du moment…mais il est normal que cela ne te dit pas forcement quelques chose, ce monsieur se montre très discret ! Mais….Tout de même ! Il ne passe pas inaperçu ce monsieur Hoshi ! Rajoutant t’elle en faisant tourner une de ses mèches de ses cheveux autour de son index d’un air songeur. Ce fut Le raclement de gorge de son mari qui la fit sortir de ses rêveries  

 

- Enfin je veux dire…Il a un sens créatif débordant ! Se justifiant la tenancière.  

 

- En plus de cela, il un savoir vivre cet homme là ! Rajouta Eriko en gloussant à son tour.  

 

 

- Ha d’accord... Se contenta de répondre Ryo. Malgré sa furtive curiosité, il commença à s’ennuyer sévèrement en constatant avec mauvaise humeur, la tournure de la discussion. « monsieur Hoshi »l’énervait sans même le connaitre. Pour s’assurer que sa partenaire ne s’était pas elle aussi laisser emporter par le tourbillon provoqué par le couturier, il la regarda discrètement et constata qu’elle était plus inquiète de sa mission que séduite par cet invité.  

 

- Pourquoi a-t-il une envie soudaine de retourner à ses racines celui là ? Il n’était pas censé rester aux USA ?? Demanda de but en blanc la jeune nettoyeuse stoppant ainsi lesglousseries des deux femmes.  

 

A la question posée, la jeune styliste reprit une mine sérieuse et répondit :  

 

- Il souhaite rentrer au pays voilà tout… Et d’après les dernières rumeurs, je crois qu’il souhaite se poser... Elle termina sa phrase en étouffant un rire gêné.  

 

- Tente ta chance Eriko ! lui lança Miki, de plus en plus excitée par la conversation.  

 

Ce fut l’arrivée de Mick Angel qui vint stopper la conversation plus que joyeuse qui avait envahi le café. Avec la violente dispute de la veille, les futurs protagoniste de la cérémonie étaient inquiets.. Affichant un sourire rassurant à la jeune nettoyeuse gênée, l’américain adressa un bonjour général pour détendre l’atmosphère qui était devenue subitement beaucoup plus lourde. De peur de provoquer une étincelle, chacun osait à peine respirer.  

 

 

Après une nuit de réflexion, Mick était venu enterrer la hache de guerre. Si Ryo n’appréciait pas sa proximité avec son premier amour, il n’avait que de son coté agir en conséquence pour avoir l’esprit tranquille. Kaori débordait d’amour pour lui. Il n’avait qu’à faire un geste pour enfin goûter au bonheur qui se refusait bêtement. Quel idiot ! Pensa-t-il en commandant un café…Pou prouver qu’il n’était pas là pour en découdre une seconde fois pour une tassé de thé. Certes, il était remonté contre son acolyte japonais, mais les tensions d’hier, ne changeraient rien à la situation. « Resté en retrait »…Son sens lui disait de rester proche de Kaori…Allez savoir pourquoi, il avait un étrange pressentiment depuis quelque temps.  

 

Nullement au courant de l’incident de la veille, Eriko posa sa tasse et dit avec entrain  

 

- Je t’attendais Mick !  

 

- Ha oui ? Je t’ai manqué à ce point ? Interrogea le blond se dotant d’un sourire taquin.  

 

- Idiot ! Je t’attendais car j’aurai un travail pour toi et Ryo. Déclara Eriko  

 

- Ha..Répondit-il en lançant un regard discret en direction de son acolyte japonais.  

 

 

- Un travail ? Renchérit le japonais quelque peu surpris.  

 

- Oui…L’agent d’Akimoto m’a confié qu’il cherchait une protection rapproché pour son unique sortie publique…Il faut deux gardes du corps  

 

- Qui est Akimoto ? Demanda l’américain tentant de comprendre la situation  

 

 

- C’est le monsieur pour lequel la cérémonie de thé va avoir lieu Mick Répondit Kaori  

 

- Deux gardes du corps ? pour un seul homme ? Laissez-moi rire ! Il est si fragile que cela ce monsieur Hoshi ? quoique…Dans le domaine de la mode, il doit être beaucoup habitué à toucher du tissu qu’utiliser ses petits poings fragiles pour se défendre ! S’exclama Ryo en affichant une mine moqueuse.  

 

- Détrompe-toi Ryo ! Je ne te permets pas de te moquer de lui ! J’essaye dans la mesure du possible que son retour se passe au mieux ! Se défendit avec virulence la jeune styliste.  

 

- Pardon de plaisanter de ton grand Monsieur Hoshi..Eriko !Dis moi C’est que tu mets les petites tasses dans les grandes pour ce monsieur Hoshi ! Rajouta Ryo avec amusant en constatant l’attitude protectrice de la jeune styliste.  

 

 

- Exactement mon cher Ryo ! et si son agent demande deux personnes ! c’est qu’il doit bien avoir une raison ! Rajouta Eriko contrariée par l’attitude du nettoyeur.  

 

- C’est non..Je ne travaille pas pour les hommes ! Déclara le japonais souhaitant ainsi clore cette discussion qui lui semblait totalement idiote.  

 

 

- Il propose tout de même un salaire de 707 300 円 yens ! Précisa Eriko en lançant un regard en direction de son amie Kaori.  

 

A l’annonce du salaire, Miki occupée à verser le café de Mick s’interrompit dans son élan  

 

- 707 300 yen Répéta t’elle dans un murmure  

 

- Pfff c’est maigre ! Répondit le nettoyeur en revêtant une mine boudeuse.  

 

- 707300yens …Chacun…pour une seule journée de travail....Cela va sans dire… !Argumenta la jeune femme avec conviction tout étant persuadée que son annonce allait faire son effet.  

 

 

- On accepte ! s’écria Kaori en se levant de son siège tellement surprise par le montant.  

 

- Non !non ! et NON ! Se défendit le nettoyeur en se levant à son tour pour montrer son opposition face à la décision unilatérale de sa co-équipière.  

 

- Et bien moi je dis que tu accepteras ! Hurla Kaori en empoignant Ryo par son col  

 

 

- C’est hors de question ! Résista le nettoyeur malgré la prise musclée de sa partenaire.  

 

- C’est ce qu’on verra ! On accepte Eriko ! Rajoutant Kaori en resserrant davantage sa poigne et en lui lançant un regard assassin.  

 

 

 

- On ne va pas laisser passer une somme pareille alors que le tableau demeure désespérément vide Ryo ! tu pourrais faire tout de même un effort ! Argumenta-t-elle en le regardant avec reproche et colère.  

 

«Un effort »…Ces mots raisonnèrent en lui d’une étrange façon… Il songea instantanément à sa bonne résolution de la veille : Des gestes concrets pour lui prouver qu’il tenait à elle malgré son comportement déplorable. Puisant au plus profond de lui-même la force nécessaire pour répondre, et ne pas faire attention aux regards de ses amis, il mit quelques secondes avant de réagir. Que c’était dur de mettre son orgueil de coté…Juste une fois afin de lui faire plaisir ! Il s’entendit lui dire avec difficulté :  

 

-entendu !  

 

Surprise d’une réponse directe et positive sans devoir le sermonner, Kaori le relâcha aussitôt en le scrutant du regard pour détecter toute trace d’une éventuelle plaisanterie… En le voyant sérieux, elle fut d’abord décontenancée de son accord, mais sa surprise se transforma vite en joie. L’effet que le nettoyeur japonais escomptait ne tarda pas : un adorable sourire apparut sur le visage de sa partenaire  

 

- Mais c’est que tu deviens raisonnable ! Murmura-t-elle en le fixant davantage avec émotion.  

 

- Tais-toi ! avant que je ne change d’avis ! Répondit dans un souffle le nettoyeur remettant sa pauvre chemise malmenée et souhaitant ainsi clore au plus vite le sujet.  

 

 

Ce petit moment de complicité aussi infime qu’une goutte de thé n’échappa pas au regard avisé de l’américain. A cet instant, il ne savait si il devait être heureux ou contrarié par ce tendre et subtil épisode. La dualité de ses sentiments le mettait à mal depuis quelques temps. Sans avoir encore donné sa réponse verbalement, elle était déjà prise. Il allait être coéquipier le temps d’une cérémonie de thé avec ce japonais entêté. Soupirant malgré lui, il ne pouvait qu’admettre qu’il était encore capable de déplacer des montagnes juste pour lui faire plaisir et la voir sourire lui aussi…Son cœur se serra en constatant un fait qu’il se refusait d’analyser.  

 

- A la bonne heure ! Magnifique ! Vraiment magnifique ! Par contre il souhaiterait rencontrer les personnes qui l’accompagneront, même si cela ne l’enchante pas du tout ! Donc vous devrez faire abstraction de son éventuelle mauvaise humeur ! Alors..Demain à 15 heures…Est-ce que cela vous convient ? S’exclama Eriko ravie de l’acceptation de Ryo.  

Elle s se tourna en direction de l’américain pour avoir sa réponse en l’interrogeant du regard. Peu enclin à parler en raison de son trouble issu de sa réflexion sentimentale, Mick ne fit qu’un hochement de tête positif, en jetant un regard neutre en direction du nettoyeur japonais.  

 

Ravie….la jeune nettoyeuse était ravie de constater que Ryo et Mick avait enterré la tassé de thé à leur manière. En plus de cela, ils allaient avoir un bon salaire qui viendrait renflouer le compte en banque pour un petit moment. Cet épisode sous le signe du thé vert, prenait une tournure qu’elle appréciait. Malgré l’angoisse de ne pas être à la hauteur, elle était satisfaite d’être actrice dans cet événement. Que c’était bon de goûter du bout des lèvres la légèreté d’une vie ordinaire. Pas de mission à proprement parler, pas d’arme ni d’ennemi !juste une séquence de vie sous le signe d’une cérémonie. Tandis que Kaori savourait cette apesanteur accentuée par l’acceptation de son co équipier à participer à cette étrange affaire, Eriko échafaudait déjà sa future journée en ressentant son cœur s’affoler rien qu’en pensant à son idée cachée derrière tout ses gestes attentionnés. C’est dans une ambiance plus que détendue que la nuit s’installa sur le Japon  

 

***
 

 

Après avoir préparé un repas en un temps record pour satisfaire l’estomac hurlant de son partenaire Kaori s'écroula sur sa chaise en soupirant.  

 

- Je trouve très gentil qu'Eriko ait pensé à toi pour la protection rapprochée de Monsieur Hoshi…c'est un travail qui nous tombe du ciel, et qui va soulager nos finances.  

 

Le nettoyeur ne releva même pas la tête n’ayant pas une minute à perdre. Son pauvre estomac avait été malmené à cause d’elle en traînant au Cat’s à parler de ce monsieur Hoshi. Le silence de son partenaire, la poussa à porter son attention sur lui  

 

- Ryo Tu es incorrigible ! Pour quelqu’un qui n'apprécie pas ma cuisine, tu l’engloutis à une de ces vitesses ! constata Kaori.  

 

Elle ouvrit de grands yeux en le voyant engloutir d’une seule bouchée toute son assiette. Après avoir goulûment bu son verre, il s’avachit sur sa chaise pour faciliter la digestion.  

 

-. Ryo tu manges trop beaucoup trop vite ! Déclara la jeune nettoyeuse horrifiée par le manque de savoir vivre de son partenaire.  

 

Néanmoins, sa remarque ne fit nullement réagir le nettoyeur. Exaspérée par le manque d’intérêt du japonais de ses propos bienveillants, elle soupira une nouvelle fois tout en replongeant malgré elle dans ses songes teintés de Jade. Après quelques instants de réflexion, elle se mit à sourire…Elle…Mener une cérémonie de thé pour une personne ayant une grande renommé. Elle se mit à rougir malgré elle en s’imaginant devant lui. Jamais elle ne pourrait préparer le thé ni même le lui servir sans trembler.  

 

-Ce n’est pas gagné ! murmura-t-elle.  

 

- Qu’est qui n'est pas gagné ? Demanda nettoyeur qui malgré son attitude détaché, n’avait rien manqué du changement d’attitude de sa partenaire.  

 

- Savoir que c’est Monsieur Hoshi l’invité d’honneur me perturbe pour être honnête…Je ne pensais pas qu’il s’agissait de quelqu’un d’aussi connu ! Répondit-elle en rougissant.  

 

- Nous y voilà…Ce monsieur Hoshi…je constate que qu’il ne laisse aucune femme indifférente ! Lui lança Ryo avec un sourire ironique mais crispé.  

 

Cet homme l’agaçait…Voilà quelle était sa réaction en apercevant Kaori s’engouffrer elle aussi dans le tourbillon émotionnel que provoquer cet homme.  

 

-Pas du tout ! Cela n'a rien à voir…Je pense juste à la pression supplémentaire que ce sera pour moi…C’est tout ! Se défendit la jeune femme.  

 

Ryo se mit à rire devant la mine confuse de sa partenaire. .  

- Tu n’as pas à t’inquiéter tout ira bien Sugar il ne va pas te manger tout cru ce monsieur Hoshi..D’après ce que j’ai compris, il n’aime que les aliments de première qualité.  

 

Cette dernière remarque lui échappa…Malgré lui…Il était en colère contre elle en voyant qu’elle n’était pas indifférente à ce styliste japonais. Il regretta aussitôt mais il ne pouvait pas s’empêcher de brimer toute forme d’éloignement de sa part.  

 

- Oses-tu me dire que je ne suis qu’un sushi avarié Ryo ? Déclara-t-elle en se levant brusquement de sa chaise dotée d’un regard menaçant.  

-  

A ce moment précis, il ne savait s’il devait se taire ou tenter de se défendre. Il n’eut guère le temps de réfléchir à la question, projeté avec violence contre le mur, il fut une nouvelle la victime de sa célèbre massue préférée. Alors qu’il tenta de désencastrer sa pauvre tête du mur en pensant avoir eu sa sentence, il fut pris de court en en se voyant rouler violemment comme un vulgaire sushi dans grosse couverture. Après s’être assurer d’avoir serré les cordages pour que le dit sushi ne sorte pas de sa matière textile, elle fut satisfaite de son travail. Après ce dur labeur semi culinaire, elle se frotta les mains et lui lança :  

 

- Je peux te garantir mon petit Ryo que tu ne vas plus regarder les sushis de la même façon !  

 

Elle était dans un tel état de rage, qu’elle le prit sans mal sur son épaule malgré les protestations vigoureuses de son partenaire qui gigotait dans tout les sens pour sortir de ce piège. Une fois arrivé sur la terrasse surplombant leur immeuble, Shinjuku aurait pu vibrer tant le nettoyeur hurler face à la sentence qui l’attendait : être suspendu comme une vulgaire saucisse n’allait pas l’aider dans sa renommée d’être l’étalon de Shinjuku. Alors que la tortionnaire allait lancer le nettoyeur numéro du japon dans le vide, elle stoppa son geste en le laissant tomber sans ménagement sur le sol.  

 

Interdit, il regarda sa partenaire et aperçut avec horreur cet air réjoui, qui redoutait à chacune de ses bêtises. Humant fortement les rafâles qui se levaient, Kaori leva l’index en l’air et déclara :  

 

- Je crois…Je crois …qu’il va avoir de l’orage cette nuit !  

 

Ce fut le grondement du tonnerre qui lui confirma ses dires. Hochant avec satisfaction de la tête, un sourire sadique fit son apparition sur le visage de la jeune femme avant de le projeter dans le vide.  

 

- Bonne nuit Ryo ! s’écria-t-elle  

 

- En plus d’être violente tu es sadique ! Hurla-t-il tout en étant projeté dans le vide  

 

Le grand Ryo Saeba fut ainsi suspendu comme un vulgaire sushi de premier prix par une corde. Machiavélique… elle avait choisi le meilleur emplacement pour sa sentence...Là où les courants d’air étaient les plus forts le faisant se balancer dangereusement et se prendre violemment le mur à chaque rafale qui se faisait de plus en plus forte.  

 

- Kaoriiiiiiiiiiii !!!! Hurla-t-il en tentant de gagner sa pitié. Mais, le grondement de l’orage lui donna la réponse : elle ne viendrait pas.  

Une conclusion s’imposa à lui, vu les faits : Il détestait Monsieur Hoshi  

 

Pire, il allait devoir travailler pour lui. Soupirant tout en se laissant voltiger dans tout les sens Ryo était plus qu’impatient que cette cérémonie se termine au plus vite pour ne plus entendre le nom Hoshi. 

 


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