Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 20-04-15

Ultimo aggiornamento: 08-05-15

 

Commenti: 12 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Histoire en cours de refonte totale, marquée comme terminée le temps de tout supprimer et de remettre à jour.

 

Disclaimer: The characters of "Title to change" belong exclusively to Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: De feu et de glace

 

Capitolo 3 :: Pour une seconde d'éternité

Pubblicato: 22-04-15 - Ultimo aggiornamento: 22-04-15

Commenti: Un nouveau chapitre (j'en ai encore un d'avance, mais je me garde une marge de sécurité) ! Merci pour les reviews (et message spécial pour Rirette: eh non, ce n'est pas ma première histoire. Tu trouveras "Corps à Coeur" et "Soir d'Orage" dans ce site. Mais elles ont déjà plusieurs années, il faudra un peu dépoussiérer !)

 


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- Je ferai tout ce que vous voudrez si vous laissez Yoko tranquille.  

 

De sa main libre, Kaori ouvrit lentement un bouton de son corsage, effleura sa peau du bout du doigt, puis ouvrit un deuxième bouton. Un geste qu’elle avait vu faire par Saeko des dizaines de fois et qui était capable de faire perdre tous ses moyens à Ryô en une seconde…  

Certes, Ryô n’était pas difficile à embobiner et elle n’avait pas la sensualité maîtrisée de Saeko, mais avec un peu de chance au moins un de ses deux ravisseurs aurait le même handicap que son partenaire : celui de ne pouvoir faire travailler qu’une tête à la fois…  

 

Son cœur battait la chamade à l’idée de ne pas être capable de jouer ce rôle de composition. Elle avait l’impression d’être une adolescente chaussant les talons aiguilles de sa mère… Il fallait qu’elle ait confiance en elle, sinon elle n’y arriverait jamais.  

 

Le conducteur abaissa très légèrement son arme. Kaori tenta de se mettre dans la peau de Saeko, et sur une impulsion mordilla sa lèvre inférieure en le regardant dans les yeux. En le voyant déglutir elle sut que son plan avait une petite chance de fonctionner.  

 

Elle fit semblant d’embrasser Yoko et en profita pour lui chuchoter à l’oreille de lui faire confiance et de se cacher à son signal, avant de la laisser glisser à terre.  

 

Yoko tremblait encore, et s’accrocha aussitôt à sa jupe. Kaori grimaça intérieurement : sa liberté de mouvement allait être limitée si la fillette continuait à la coller ainsi.  

 

« Chaque chose en son temps ».  

 

L’homme fit un pas dans sa direction. Le rictus qu’elle vit se dessiner sur ses lèvres la répugnait, mais elle masqua son dégoût d’un sourire.  

 

- Il faudrait que tu sois une très gentille fille… Avec nous deux, hein Eisuke ?  

 

Kaori ne répondit pas. Elle se contenta de dégrafer un troisième bouton d’une main, et de regarder le dénommé Eisuke.  

 

- Vous deux en même temps ? Aucun problème.  

 

Les deux hommes s’approchèrent, leur arme toujours en main mais qui ne la visaient plus. Eisuke fit un geste vers l’échancrure du corsage, et alors qu’il touchait presque l’objet de sa convoitise le visage de leur proie changea du tout au tout.  

 

- Deux en même temps, ça m’arrange même, bande d’abrutis congénitaux !  

 

Kaori sortit sa bombe lacrymogène en criant à Yoko d’aller se cacher, et aspergea généreusement le visage des deux hommes qui dans un ensemble parfait se cachèrent les yeux et lâchèrent leurs armes.  

 

- Et ça, c’est un cadeau « spécial pervers » de la part du « bonus » !  

 

Aveuglés, ils ne virent pas la massue gigantesque qui les aplatit simultanément. Kaori les aurait bien écrasés une seconde fois, mais elle remit ce plaisir à plus tard, se saisit de l’arme la plus proche et se jeta derrière la caisse qui était destinée à les enfermer.  

 

« Deux de moins, reste un ».  

 

Elle ne bénéficiait plus de l’effet de surprise, elle ne savait pas où Yoko était cachée, et les deux crêpes n’allaient pas rester longtemps dans les bras de Morphée. Si elle ne parvenait pas à se débarrasser du troisième gangster rapidement, elle serait de retour au point de départ. D’un coup d’œil sur sa montre, elle estima l’arrivée de Ryô à dix minutes environ. S’il avait eu son message, bien sûr. Dix longues minutes au mieux, bien plus au pire… Merveilleux. La première partie du plan s’était déroulée sans accrocs, si on oubliait ces « détails ».  

 

- Kino ? Et si nous en restions là ? Je n’ai aucune envie d’aller voir la police, et la petite ne pourra pas vous décrire. Je vous assure qu’il y a quelqu’un dehors qui serait furieux si vous ne me laissez pas sortir.  

 

« Déjà qu’il sera de très mauvaise humeur parce que je n’ai pas préparé le déjeuner… »  

 

 

A part quelques gémissements qui s’échappaient encore de la massue, seul le silence lui répondit. Elle ferma les yeux un instant, cherchant un signe, un souffle, ne serait-ce qu’un grincement pour l’aider.  

Sous la voiture. Un gémissement. Yoko. Kaori la chercha du regard, et aperçut la forme de l’enfant, à plat ventre. Elle se pencha derrière la caisse, presque au point d’être couchée au sol, pour essayer de capter son regard. La lumière filtrait par la fenêtre, éclairant des particules de poussières qui tournoyaient au ras du sol.  

 

Sauf à un endroit : derrière la voiture, sur le côté droit juste derrière Yoko, une masse sombre bloquait la lumière.  

 

« Ryô Saeba, si tu n’arrives pas tout de suite, je vais devoir tenter quelque chose qui va vraiment te déplaire, et que je n’ai jamais réussi… ».  

 

Kaori espéra brièvement entendre le bruit caractéristique de la Mini, ses pneus crissant sur le bitume. Mais ce fut un nouveau gémissement de Yoko, un peu plus fort, qui parvint à ses oreilles et qui la poussa à agir avant que Kino la découvre.  

 

La bombe lacrymogène était à quelques centimètres. Elle allongea le bras pour la faire rouler vers elle, puis l’agrippa.  

 

« Si quelqu’un m’entend là-haut, faites que les heures passées avec Miki portent leurs fruits, et que je le touche… Et si je le touche, faites que je ne le tue pas… ».  

 

Une dernière inspiration. Ajuster sa position, les pieds bien ancrés dans le sol, le bras dégagé, être prête à assurer l’autre main dès qu’elle aurait jeté la bombe. Kaori répéta l’enchaînement dans sa tête, visualisa l’homme jaillissant de la voiture, son arme tendue, la balle qui atteignait son poignet.  

 

Kaori expira lentement. Fit le vide.  

 

« Maintenant ».  

 

Le lancer était parfait. La bombe décrivit une parabole au-dessus des caisses, pour venir percuter le mur en métal jusqu’à le faire résonner. Kino se leva, et Kaori appuya sur la gâchette une seconde plus tard.  

 

Et pendant cette précieuse seconde un téléphone portable sonna derrière elle, troublant sa concentration et modifiant son angle de tir de quelques degrés.  

 

Elle comprit que tout venait de voler en éclat. Elle vit comme au ralenti sa balle manquer l’homme et traverser la porte en fer, puis Yoko s’extirper de sa cachette et courir vers elle, affolée par le bruit, et enfin Kino se tourner dans sa direction, arme au poing.  

 

Elle hurla à Yoko de se coucher à terre, se jeta vers elle. Puis ce furent la douleur et le bruit d’une détonation.  

 

 


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