Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 20-04-15

Ultimo aggiornamento: 08-05-15

 

Commenti: 12 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Histoire en cours de refonte totale, marquée comme terminée le temps de tout supprimer et de remettre à jour.

 

Disclaimer: The characters of "Title to change" belong exclusively to Tsukasa Hojo.

 

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It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: De feu et de glace

 

Capitolo 4 :: Le soufre et la mort

Pubblicato: 23-04-15 - Ultimo aggiornamento: 23-04-15

Commenti: L'histoire est en train de prendre son autonomie, au point que je ne sais pas du tout si elle va se finir rapidement (je l'espère) ou si elle va m'embarquer sur d'autres chemins. Plusieurs chapitres néanmoins sont encore à prévoir. Merci pour les reviews (et message spécial à Patratra, que je n'ose déranger par mail: sauf erreur il n'y a pas d'alerte sur HFC pour signaler de nouvelles reviews. Tu en trouveras une sur "Japanese Story", en forme de supplique ;) ). Bonne lecture

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Elle avait failli l’avoir, cette petite garce. Il aurait dû se méfier dès le départ : au début il avait cru qu’il s’agissait d’une de ces filles qui prennent des cours de sport de combat, mais la manière dont elle avait pointé cette arme sur lui prouvait le contraire. Une professionnelle, un flic peut-être ?  

 

Kino avança prudemment le long de la voiture, prêt à agir cette fois-ci si jamais elle le prenait en traître. Arrivé à l’avant il jeta un coup d’œil rapide et sourit. Il se redressa tranquillement : elle avait eu ce qu’elle méritait.  

 

La fille était par terre, à moitié couchée sur la gamine, un bras autour d’elle. En s’approchant il vit qu’elle n’était pas totalement inconsciente, juste sonnée. Il l’avait touchée au niveau de la hanche, elle était donc encore dangereuse.  

 

Il écarta l’arme qu’elle tenait encore, et en souvenir de ce qu’elle lui avait fait lui asséna un coup de pied au bas des reins. Elle se cambra sous la douleur et se tourna sur le dos.  

 

- Viens là, toi.  

 

Kino attrapa le bras de Yoko, la souleva d’une main pour aller la déposer dans la caisse puis jeta le couvercle dessus. Vu sa taille, elle aurait du mal à en sortir toute seule. Un problème en moins. Ils en avaient encore besoin, en tout cas tant qu’ils n’étaient pas certains que tout c’était bien passé. L’autre par contre, il s’en fichait.  

 

Il s’approcha de Kaori et leva son arme.  

 

- Quand j’ai un problème, je m’en débarrasse. Et toi, tu es un vrai problème.  

 

Le téléphone se remit à sonner au moment où il allait lui tirer une balle dans la tête. Il avait totalement oublié l’appel.  

 

« Si ça se trouve on a déjà réussi ! ».  

 

Il s’agenouilla près d’Eisuke et retrouva le portable dans la poche de sa veste.  

 

- Allo ?  

- Kino ? Où est Eisuke ?  

- Votre frère est dans les vapes, il a confondu plaisir et boulot. Mais il est déjà en train de se réveiller, ça va. Par contre Shun est toujours hors service.  

- Hein ? Tu me raconteras plus tard : c’est fait, on a l’argent. Grouillez vous de finir comme convenu. Vous avez trois minutes, les flics sont sur les dents.  

- Compris.  

 

Trois minutes ? Il allait falloir se presser. Il attrapa Eisuke par les bras et le força à se lever.  

 

- C’est fait. Ton frère a appelé.  

- Merde. Alors on allume et on se barre. Va chercher la bagnole, passe moi les allumettes.  

 

Kino acquiesça, lui lança la boîte qu’il avait dans la poche et courut vers la porte qu’il entrouvrit. Après un coup d’œil rapide il se glissa dehors et disparut.  

 

Eisuke secoua la tête pour se remettre les idées en place. Il leva un sourcil en voyant la scène devant lui : la femme blessée, la gamine enfermée qui appelait sa mère et tambourinait sur le couvercle qui se levait et se rabaissait à chaque coup, Shun à moitié inconscient…  

 

« J’ai loupé des épisodes on dirait ».  

 

Il n’avait pas le temps de se poser des questions. Il se dirigea vers le coffre : Kino avait déjà sorti les bidons d’essence, tant mieux. Il attrapa un premier bidon et en renversa le contenu sur les caisses du côté gauche, puis réitéra avec un deuxième bidon de l’autre côté. Le troisième servit pour l’intérieur de la voiture, en insistant sur l’endroit où il était assis.  

 

Un coup de klaxon dehors l’avertit du retour de Kino. Plus le temps de tout arroser. Il posa le bidon et se dirigea vers Shun. Il commença à le saisir par les bras et à le tirer vers la sortie, puis le reposa.  

 

- En même temps, mon frère et moi on n’a jamais pu te sentir. Et un mec inconscient dans une voiture, ça attire les regards.  

 

 

Il fit demi-tour et reprit le bidon, laissant couler à reculons un filet d’essence depuis les caisses jusqu’à la sortie. Arrivé dehors il fouilla ses poches à la recherche des allumettes et en ressortit également ses cigarettes et la clé du hangar.  

 

Il fit craquer deux allumettes, alluma une cigarette puis lança les allumettes à l’intérieur, regardant le feu se créer un chemin le long de la piste d’essence pour embraser les caisses. Parfait.  

 

En fermant le verrou, il se dit qu’il avait eu sa dose d’imprévus pour la journée et se promit de demander une prime supplémentaire à son frère. Après tout, Shun n’aurait plus besoin de sa part, maintenant.  

 

 

----  

 

Inspirer, expirer. Serrer les dents, résister à la nausée, à l’envie de dormir. Il fallait qu’elle bouge, qu’elle protège Yoko. Elle l’appelait. Elle hurlait. Kaori se força à ouvrir les yeux, à oublier la douleur qui lui donnait l’impression d’avoir une épée dans le corps.  

 

Elle regardait le plafond, suivant les poutrelles en fer des yeux. Où était-elle ? Le hangar. On lui avait tiré dessus. Ça faisait un mal de chien, et elle avait l’impression que ses organes avaient changé de place. Ryô ne lui avait jamais dit que ça faisait cet effet là. Ryô… Est-ce qu’il la cherchait ?  

 

Elle fut soudain prise d’une quinte de toux. Une odeur âcre l’avait prise à la gorge. C’était désagréable, ça l’empêchait de se rendormir.  

 

« Il ne faut pas t’endormir. Elle a besoin de toi ».  

 

L’idée lui traversa la tête, mais elle ne savait plus qui avait besoin d’elle.  

 

Elle avait été touchée, mais où ? Du bout des doigts, elle parcourut son ventre pour trouver où elle avait le plus mal. Son annulaire s’enfonça dans un trou humide, juste au-dessus de sa hanche gauche, et elle faillit vomir. Elle continua l’exploration d’une main tremblante et sentit un autre trou, plus petit, quelques centimètres en arrière. Soit elle avait été touchée deux fois, soit la balle avait traversé.  

 

 

Des bribes de conversations lui remontèrent en mémoire. Falcon et Mick qui se disputaient au Cat’s Eyes en comparant leurs faits d’arme. Falcon qui racontait l’histoire d’un homme qui n’avait même pas eu conscience d’avoir pris une balle dans la tête et qui avait pu marcher 10 minutes avant de s’en apercevoir. Mikki qui lui expliquait des bases de balistique, dans la salle de tir. Mick qui se tournait vers elle un soir de beuverie et lui proposait de lui montrer ses cicatrices.  

 

Quel crétin celui-là. Et pourquoi pensait-elle à tout ça ? Pourquoi faisait-il si chaud tout à coup ?  

 

Elle tourna la tête en suivant les poutrelles des yeux et crut un instant qu’elle délirait. De la fumée ?  

 

Ce qu’elle ressentait, ce qu’elle voyait, tout se mit en place dans un déclic. L’adrénaline déferla dans son corps, la poussant à agir. Elle se tourna sur le côté et s’aida du sol pour se relever.  

 

Elle prit une profonde inspiration en regardant autour d’elle. Un des murs était en feu et l’autre commençait à être léché par les flammes. Elle comprit instantanément qu’ils étaient partis en laissant un incendie faire le ménage.  

 

Il fallait sortir de là. Rassemblant ses forces, elle marcha vers la caisse d’où sortaient les hurlements de Yoko et vit qu’un de ses agresseurs était toujours allongé là.  

 

Elle repoussa le couvercle et la fillette eut un geste de recul avant de comprendre qui l’avait délivrée et de lui tendre les bras. Kaori parvint à la soulever et clopina le plus vite possible vers la sortie.  

 

Elle agrippa la poignée et tira de toutes ses forces, mais la porte bougea à peine.  

 

 

« Non. Pas comme ça. Je ne veux pas mourir comme ça ».  

 

 


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