Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 20-04-15

Ultimo aggiornamento: 08-05-15

 

Commenti: 12 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Histoire en cours de refonte totale, marquée comme terminée le temps de tout supprimer et de remettre à jour.

 

Disclaimer: The characters of "Title to change" belong exclusively to Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: De feu et de glace

 

Capitolo 6 :: Un souffle de feu

Pubblicato: 27-04-15 - Ultimo aggiornamento: 27-04-15

Commenti: Devant la ola de la foule en furie (je plaisante), voici un nouveau chapitre. Patatra j'ai entendu ton appel et fait un poil plus long. Le prochain le sera encore plus: loin de moi l'idée de faire naître le moindre sentiment de frustration. Bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

Ryô n’eut pas besoin de vérifier le système de localisation pour savoir qu’il était presque arrivé. La fumée noire qui s’élevait dans le ciel était comme un sinistre appel, une flèche pointant dans la bonne direction. Si les services de secours n’étaient pas déjà là, ils n’allaient pas tarder : pas moyen de manquer cette traînée dans le ciel bleu.  

 

Durant les interminables secondes qui suivirent il imagina toutes les possibilités et se demanda même si ce n’était pas Kaori, avec sa délicatesse habituelle, qui avait volontairement mis le feu pour signaler sa position. Hypothèse farfelue mais qui eut le mérite de le faire sourire.  

 

Soudain il perçut le bruit caractéristique d’une arme à feu. Sept détonations successives, rapides, qu’il compta inconsciemment.  

 

Alors qu’il dérapait dans un dernier virage, il vit sa partenaire sortir du hangar d’où sortait le nuage noir, une enfant dans les bras. Il dégaina son Colt pour neutraliser le moindre individu qui pourrait les poursuivre et freina, les roues glissant sur le bitume dans un crissement aigu, au moment où de façon incompréhensible Kaori retournait sur ses pas.  

 

La voiture s’arrêta entre le bâtiment et Yoko, qui après quelques pas était tombée à terre et pleurait en appelant sa mère de toute son âme. Ryô jaillit de la voiture et prit le temps de mettre l’enfant en lieu sûr, la déposant à l’intérieur avant de claquer la portière et de se précipiter à la suite de Kaori.  

 

Se protégeant d’un bras, son arme braquée devant lui, il entra tout en hurlant son prénom. Sa respiration se bloqua quand il reprit son souffle, son corps refusant l’air brûlant et chargé de cendres qui tournoyait autour de lui. La vision de la voiture en flammes l’alarma immédiatement : c’était un miracle que le réservoir n’ait pas encore explosé, miracle qui n’allait pas durer bien longtemps. Le bruit caractéristique de bois qui se consume en chuintant et qui craque pour se transformer en charbon lui rappela de mauvais souvenirs qu’il écarta de sa mémoire. La fumée obstruait son champ de vision, mais il pouvait distinguer une forme mobile qui venait vers lui. En s’approchant il vit Kaori tenter de tirer un homme par le bras, la lourde charge la faisant se plier en deux.  

 

Il la rejoignit et après avoir remis son arme dans son holster saisit l’homme sous les aisselles tout en intimant l’ordre à Kaori de sortir. Elle obtempéra et Ryô la suivit à reculons en traînant le corps inerte jusqu’à la voiture, derrière laquelle il se mit à couvert. Craignant de ne pas avoir le temps de faire monter tout le monde et de partir avant l’explosion, il fit à la place descendre Yoko pour la placer à l’abri avec eux. L’enfant se débattit, la frappant de ses petits poings en hurlant sa peur : elle voyait en lui encore un agresseur, un homme qui allait lui faire du mal et qui l’avait enfermée sans un mot.  

 

- Yoko ! Arrête ! Je suis un ami, un ami de Kaori. C’est fini maintenant, tu vas retrouver ta maman.  

 

Il dut répéter plusieurs fois les mêmes mots avant qu’ils ne pénètrent le carcan de terreur qui avait poussé l’enfant à bout. Ce n’est qu’après avoir cherché Kaori du regard et l’avoir vue, juste là assise à la gauche de Ryô, qu’elle se calma enfin.  

 

Ryô se tourna vers sa partenaire pour lui demander si elle pouvait prendre Yoko et courir vers les bâtiments qui leur faisaient face, mais la question mourut sur ses lèvres. Kaori était adossée à la voiture, les jambes repliées contre elle, serrant ses mains contre sa poitrine, peinant à reprendre sa respiration entre deux quintes de toux. Ses vêtements étaient noircis, déchirés par endroit, là où elle avait arraché des morceaux d’étoffe pour créer des masques de fortune. Pourtant il n’avait pas le choix. Il fallait s’éloigner du souffle potentiel de l’explosion, mettre tout le monde à l’abri.  

 

- Allez finies les vacances, on bouge. Kaori, debout ! Arrête de rêvasser ! Lève-toi !  

 

Elle se tourna vers lui et cligna plusieurs fois les yeux, comme si elle venait de se rendre compte de sa présence. Ses pupilles étaient dilatées, rendant son regard presque noir. Ryô se demanda un instant si elle était en état de choc, mais elle lui fit signe qu’elle l’avait compris et tendit ses bras pour que Yoko puisse s’y blottir tout en se s’appuyant du dos contre la voiture pour se relever.  

 

En voyant les traces de brûlures sur ses avant-bras Ryô hésita à lui confier Yoko : elle devait souffrir atrocement et risquait de ne pas pouvoir la prendre, voire de la lâcher à tout instant. Mais Kaori lui enleva l’enfant et se mit à avancer d’une démarche hésitante.  

 

En jurant, Ryô assura sa prise sur cette homme que Kaori voulait absolument sauver, et s’élança à leur suite. Bien que ralenti par ce poids mort il ne mit pas longtemps à les rattraper et par la voix poussa sa partenaire à continuer à avancer, jusqu’à ce qu’il juge la distance suffisante. Il posait l’homme à terre quand le souffle d’une déflagration le projeta en avant. Il fit de son mieux pour tomber sur Kaori et sur la petite fille, les mains sur sa tête pour se protéger des débris qui retombaient autour d’eux.  

 

Lorsque la pluie de cendre finit par s’arrêter, il entendit le toit du hangar céder et s’effondrer dans un grincement de tôle. Puis le silence, troublé uniquement par le bruit de leurs respirations et des pleurs de Yoko.  

 

Ryô se retourna et s’assit par terre : devant lui les flammes faiblissaient déjà, ayant dévoré tout ce qui était comestible, et n’avaient pas touché l’Austin. Les vitres en revanche avaient volé en éclat…  

 

- Oh non. Non non non ! Ma voiture !! Ma pauvre petite voiture.  

 

La larme à l’œil, le menton tremblant, il montra du doigt la voiture à Kaori et Yoko comme pour les prendre à témoin.  

 

Mais sa tentative de détendre un peu l’atmosphère tomba à plat : Kaori ne réagit pas, les yeux fixés sur les débris de leur prison. Seule Yoko sembla s’interroger devant la tête bizarre qu’il faisait, suffisamment pour interrompre ses pleurs.  

 

Il renonça à son numéro de clown et laissa un instant à Kaori pour apprécier le simple fait d’être en vie, puis se tourna vers elle :  

 

- On reste à regarder le feu de joie ou on rentre ?  

 

Devant l’absence de réaction de sa partenaire, Ryô sentit à nouveau une boule prendre naissance au creux de son estomac.  

 

- Kaori, tu m’écoutes ? Rah là là, on ne va pas rester là toute la journée non ? J’ai un programme bien rempli avec plein de miss mokkori qui se languissent de mon corps ! Et quant à cette jeune demoiselle, elle aussi est attendue. En revanche je ne sais pas quoi faire de la belle au bois dormant, là.  

- C’est qui, Mismikkori ?  

 

Ryô s’immobilisa et une grosse goutte de sueur coula le long de sa tempe. La probabilité d’une mort imminente par compression verticale via une massue de gabarit exceptionnel était proche du maximum… Il tenta de distraire Yoko, assise entre les jambes de Kaori: ce genre de mots dans la bouche d’une enfant était une limite à ne pas franchir !  

 

- C’est personne ma chérie, juste une très bonne amie à moi. Et je te propose que ça reste un secret entre nous, sinon ça va faire BOUM ! termina-t-il en chuchotant.  

- Boum ? Comme Kaori, elle a fait boum au monsieur, là ? demanda Yoko en désignant l’homme en costume, qui émergeait enfin de son sommeil forcé en grognant.  

 

Ryô jeta un œil à l’homme et, tout en faisant mine de s’étirer, le frappa du plat de la main à la nuque pour le renvoyer au pays des songes. Il voulait des explications, mais pour l’instant il avait d’autres urgences. Il extirpa son portable de la poche de son pantalon et commença à composer le numéro de Saeko, mais fut interrompu lorsqu’après une hésitation Yoko continua d’une toute petite voix en tentant de retenir ses larmes.  

- Et après, un autre monsieur il a fait pan. Et après j’étais dans la boîte et il faisait tout noir.  

 

Il caressa le bout du nez de Yoko, en profitant pour retirer un peu de suie, et lui fit un clin d’œil puis lui tira la langue. La petite fille hoqueta encore deux ou trois fois, puis s’arrêta, fascinée par les grimaces ridicules que lui faisait ce grand monsieur.  

 

Ryô en profita pour détailler sa partenaire à la dérobée. Ses bras étaient à nouveau croisés contre son corps depuis que Yoko n’y était plus protégée et elle était pâle comme un linge, le souffle court. Ryô lui toucha l’épaule pour la faire réagir et lorsqu’elle se tourna vers lui il remarqua à nouveau ses pupilles dilatées, puis ses cernes et la brillance anormale de sa peau. Il caressa sa joue et en sentit la moiteur. Tous ces symptômes n’étaient pas anormaux compte tenu de ce qu’elle venait de traverser, mais ce que Yoko venait de dire lui faisait craindre le pire.  

 

Tout en parlant avec la fillette il s’approcha de Kaori et chercha des yeux le signe d’une blessure, puis ses mains glissèrent le long de ses épaules, de ses bras, de son dos…  

 

- Mais c’est fini maintenant, tu es avec le beau Ryô, et tu vas bientôt voir ta maman. Dis-moi au fait, elle est jolie ta maman ?  

- Oui !  

- Alors il faut absolument que tu me la présentes… mais pas tout de suite.  

 

Ses doigts s’étaient arrêtés au niveau de la ceinture du pantalon et avaient glissés sur sa hanche. Les vêtements sombres et la noirceur de la suie avaient masqué la couleur du sang, mais au toucher le liquide poisseux était inratable.  

 

« Etat de choc, brûlures, et perte de sang. Plus question d’attendre ».  

 

- Je vais appeler une gentille dame qui va venir te chercher et…  

 

Ryô sursauta. Son poignet était enserré dans un étau glacé et brûlant à la fois. Il leva les yeux et eut de la peine à reconnaître sa partenaire dans la femme décidée, implacable, qui le regardait. Il eut tout autant de mal à reconnaître sa voix.  

 

- Non.  

 

 


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