Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Catzen20

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 3 capitoli

Pubblicato: 02-03-19

Ultimo aggiornamento: 28-05-19

 

Commenti: 6 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Oserais-je dire que le titre aide... J’espère que cela vous plaira :) ~Cat~

 

Disclaimer: Les personnages de "A la croisée des chemins." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la croisée des chemins

 

Capitolo 1 :: Chapitre 1

Pubblicato: 02-03-19 - Ultimo aggiornamento: 29-05-19

 


Capitolo: 1 2 3


 

A la croisée des chemins  

 

Chapitre 1  

 

*Je veux retrouver ma vie d'avant !* ; *J'en ai assez de toujours devoir te protéger sans cesse !* ; *J'en ai assez que tu me fasses la morale et j'ai le droit de rentrer dans l'état que je veux et surtout d'être avec qui je veux !* * Et arrête de me regarder de la sorte, je ne veux pas être avec toi ! Sans cette maudite prom-* Ryô n'avait pas eu le temps de finir que Kaori le gifla. Il était complètement soûl ; plus que d'habitude et cela ne faisait que s'accroître soir après soir. Comme s'il voulait tester ses limites et les dépasser. Se détruire.  

 

Kaori n'en pouvait plus. Ses limites à elle aussi avait été atteintes et ce depuis plusieurs jours maintenant. Elle ne le comprenait plus.  

 

Elle avait essayé de son mieux. Elle avait été patiente, avait pris sur elle plus qu'elle ne l'aurait dû. Mais là ! Plus elle faisait cela, plus Ryô était odieux à son égard.  

 

C'était un point de non-retour, elle venait de le réaliser. Pour une raison qui lui échappait, Ryô était devenu ignoble avec elle. Elle avait beau chercher elle n'en comprenait pas la raison. Qu'avait-elle bien pu lui faire pour qu'il déverse un tel torrent de haine !  

 

Leurs différents amis avaient bien tenté d'intervenir mais le regard et les mots acerbes de Ryô les en avaient dissuadés. Tous se disaient - et espéraient ! - que son attitude allait passer et qu'il allait redevenir le Ryô qu'ils connaissaient. Malheureusement, plus les jours passèrent et plus cela s'aggravait. En réalité, chacun se demandait comment Kaori arrivait à supporter une telle situation. Pour Miki et les autres filles, il était certain qu'elles seraient parties bien avant.  

 

- Tu veux que je m'en aille, c'est cela ? Lui dit-elle en tentant de retenir les larmes qui menaçaient d'apparaître.  

 

- T'as enfin compris ! T'en as mis du temps ! Lui répondit Ryô de façon abrupte et complètement soûl.  

Puis, sans se retourner, en titubant il gagna tant bien que mal sa chambre sans avoir manqué une ou deux marches de l'escalier.  

 

Kaori l'avait regardé gagner sa chambre sans tenter de l'aider. Elle était telle une statue. Sous le choc. Elle ne pouvait plus continuer ainsi. Sa joie de vivre, sa lumière s'éteignait de jour en jour. Elle perdait le goût de tout, même par moment de vivre. Elle n'avait plus la force de poursuivre. Cela devait cesser pour son bien, à elle.  

 

Elle prit donc la décision.  

 

Étrangement, elle se sentie soulagée, légère. Pour la première fois depuis plusieurs jours, elle se sentait libre. Elle avait la sensation qu'elle pouvait de nouveau respirer, comme si elle avait cesser de le faire pendant tout ce temps. Elle prit une profonde et longue inspiration, puis expira lentement.  

Cela lui fit un bien fou !  

 

Son regard se porta sur la chambre de Ryô ; en la regardant, elle se dit que c'était probablement la dernière fois qu'elle ferait cela. Elle devrait avoir envie d'hurler ; elle l'aimait tellement et pourtant, elle ne ressentait rien. Ni colère envers lui, ni peine.  

 

Une page... Non, un chapitre se fermait et elle allait en ouvrir un autre. A cette pensée, un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle avait hâte de commencer ce nouveau chapitre.  

 

Aucune seconde à perdre, elle en avait suffisamment perdu. Elle prit donc son téléphone, puis appela celle qui était devenue sa confidente. Celle en qui elle avait une confiance aveugle et ce depuis leur rencontre. Elles pouvaient se comprendre même dans leur silence. Miki et les autres étaient des amies chères à son coeur, mais en ce moment précis elle ne voyait qu'elle à contacter et lui faire part de sa décision. Décision qui ne sera certainement pas une surprise pour elle, plus un soulagement. En effet, ces derniers temps, elle avait poussé Kaori à prendre ses distances avec Ryô, et à prendre cette décision. Le bien-être de Kaori était sa préoccupation.  

 

Elle fut plus que soulagée d'apprendre qu'enfin Kaori allait arrêter de s'occuper de son partenaire et de subir toutes ses humiliations. Kaori avait pris conscience qu'elle devait s'occuper d'elle d'abord.  

 

Après avoir raccroché avec elle, Kaori passa un second appel qui allait définitivement sceller sa décision.  

 

Quand Ryô se réveilla le lendemain matin, où plutôt bien après midi, il se demanda pourquoi Kaori n'était pas venue le réveiller. Certes, avant d'aller se coucher, il avait eu des mots envers elle assez durs. Il en avait un vague souvenir. Il savait que ces derniers temps, il n'était pas tendre avec elle. Il s’assit sur son lit, passa la main sur son visage et se mit à réfléchir. Pourquoi avait-il fallu qu'il l'entende ? Pourquoi avait-il fallu qu'il entende ses mots ! Cela l'avait terrifié mais aussi il s'était rendu compte qu'ils étaient, qu'ils le veuille ou non, à ce moment précis qu'il avait tant redouté. Ils étaient à la croisée des chemins.  

 

Il soupira. Cela ne pouvait pas continuer ainsi. Il ne pouvait plus lui faire subir cela. Non seulement à elle, mais aussi à lui. Il devait prendre une décision. Il sourit faiblement ; en réalité, cette décision, il l'avait déjà prise, il y a longtemps maintenant. Il avait eu la frousse.  

 

Mais de quoi avait-il si peur ? Elle lui avait prouvé à maintes reprises et ce malgré son attitude qu'elle ne le quitterait pas. Il soupira de nouveau mais cette fois-ci, ce soupir fut léger comme si un poids sur son âme venait de lui être enlevé.  

 

- Si j'avais su que cela serait aussi facile et simple, ne put-il s'empêcher de dire à voix haute. Il avait toujours pensé que le jour où il accepterait cette décision, au début cela le terrifierait mais là, il se rendit compte que cela était tout le contraire.  

 

Il était impatient, impatient de la voir, impatient de lui faire comprendre, de le lui dire. Il n'avait plus une seconde à perdre.  

 

Il se leva et sortit de sa chambre.  

 

Il fut surpris de ne pas sentir comme chaque "matin" une bonne odeur provenant de la cuisine et de ne pas voir la table de salle à manger dresser. Il ouvrit la porte menant à la cuisine avec appréhension. Vide. Il n'y avait rien de préparer.  

 

Il ressentit une peur plus intense quand il détourna son regard en direction de la chambre de Kaori.  

Plus il se dirigea vers cette pièce et plus sa peur grandissait. Comme s'il savait ce qu'il allait ou plutôt ce qu'il n'allait pas trouver.  

 

En ouvrant la porte de la chambre de sa partenaire, Ryô retint son souffle.  

 

Sa plus grande crainte venait de prendre forme.  

 

Le lit de Kaori était fait, sa chambre rangée comme à son habitude. Kaori aurait pu être allée à la gare comme tous les matins puis passer au Cat's et pourquoi pas se rendre à l'orphelinat pour la journée. Cependant Ryô savait bien qu'il n'en était rien.  

 

Kaori était partie.  

 

L'absence de la photo d'elle et de son frère qui trônait toujours sur la commode ne s'y trouvait plus.  

 

Ryô s'accrocha à la poignée de la porte, les yeux ébahis, il arrivait à peine à respirer.  

 

Il aurait dû être content ; après tout il avait eu ce qu'il voulait. Elle était partie. Pourtant, malgré tout ce qu'il disait et son attitude envers elle, c'était bel et bien la seule chose qu'il ne voulait pas. Il avait tout fait pour mais au fond, il pensait que quoiqu'il fasse, elle resterait à ses côtés. Un orgueil mal placé qui lui faisait croire qu'il pouvait tout lui faire endurer, tout lui faire subir. Il se rendit compte que Kaori avait, elle aussi, ses limites. Elle l'avait quitté. Ryô pensait vivre le pire mais il avait tort. Le pire vint quand il réalisa qu'à la place de la photo se trouvait une lettre écrite de la main de Kaori.  

 

Il entra à pas de loup et dans un silence total dans cette chambre qui dorénavant deviendrait un sanctuaire pour aller jusqu'à cette commode. Cela lui parut une éternité pour arriver à cette commode. Il ferma les yeux et dut se faire violence pour prendre cette lettre. Son courage et sa force l'avaient abandonné. Lui, le grand Ryô Saeba, n'était plus que l'ombre de lui-même.  

 

Avec une main dont il ignorait jusqu'à ce jour qu'elle pouvait trembler, il prit cette lettre où son prénom y était inscrit. Il caressa du bout des doigts cette lettre pliée et son prénom. Délicatement, il la déplia et ignora comment il pouvait rester encore debout au fur-et-à-mesure qu'il la lisait.  

 

A travers cette lettre, il l'avait la sensation de revivre ces dernières soirées quand il rentrait et plus particulièrement celle d'hier.  

 

Ryô,  

Si tu lis cette lettre c'est que je suis partie. Hier soir, j'ai réalisé à quel point tu me considérais comme un poids mort. Je suis cela pour toi, un poids mort qui t'empêche de vivre ta vie comme tu l'entends. Pendant des années, j'ai espéré et par moment j'y ai même cru mais hier soir, j'ai réalisé que je devais me rendre à l'évidence. Je ne suis pour toi qu'une promesse faite à un homme que tu considérais comme ton frère. Tu as tenu cette promesse et ce depuis bien longtemps. Elle n'a plus lieu d'être, mais j'espérais qu'il y avait peut-être plus que cela entre nous. J'avais tort. Je me voilais la face. Ces derniers jours j'ai dû me rendre à l'évidence de ce que j'étais pour toi. Je suis désolée que cela ait pris autant de temps mais dorénavant tu es libre et tu peux mener la vie que tu souhaites et être avec qui tu veux. Tu as raison, je n'ai aucun droit de te dire comment vivre ta vie.  

 

Je te remercie de tout ce que tu as fait pour moi. Grâce à toi, j'ai pu affronter et accepter la mort de mon frère. Je pense aussi que c'est grâce à toi que je suis devenue la jeune femme que je suis aujourd'hui.  

 

Merci pour tout cela ; pour toutes ces années où tu m'as supportée, aidée et protégée et reçu mes massues, alors que tu pouvais facilement les éviter.  

 

Je te souhaite de mener la vie qu'il te convient.  

 

Adieu.  

 

Kaori.  

 

A la fin de sa lecture, Ryô ne put s'empêcher de rire aux éclats.  

 

Vivre la vie qu'il lui convenait ! Quelle ironie ! Lui qui venait juste d'accepter de mener enfin la vie qu'il voulait avoir ! Lui qui venait enfin de se décider à lui avouer qu'il voulait plus ; il voulait être un couple à part entière avec elle, et rien qu'avec elle. Il avait peur, peur de ne plus être libre et autre, mais il avait surmonté cette peur qui en réalité était idiote et ridicule et surtout qui n'avait pas lieu d'être. Kaori l'acceptait tel qu'il était. Ce matin en se réveillant, il avait enfin accepté, enfin réalisé qu'il avait perdu trop de temps et que tout ce qu'il désirait par-dessus tout, c'était être avec elle !  

 

Son rire cessa, et le souffle lui manqua.  

 

Trop tard, pensa-t-il amèrement, Un idiot, je ne suis qu'un idiot ! A sa place, je serais parti il y a bien longtemps, et je n'aurais certainement pas accepté tout ce que je lui ai fait subir.  

 

Il sortit de cette chambre en titubant tout en tenant fermement contre la poitrine cette lettre que Kaori avait écrite. Le seul lien qu'il lui restait avec elle. Tout en sortant de cette chambre et en refermant cette porte, il se demanda comment il allait pouvoir faire face à cette journée et à toutes les autres.  

 

A SUIVRE...  

 

 

 

 

 


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