Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: TOKRA

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 29-03-20

Ultimo aggiornamento: 03-11-20

 

Commenti: 15 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: ou quand une simple robe peut faire changer beaucoup de choses dans la vie de City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Une petite robe rouge" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une petite robe rouge...

 

Capitolo 2 :: Une soirée pas de tout repos...

Pubblicato: 16-04-20 - Ultimo aggiornamento: 16-04-20

Commenti: Bonjour ! Merci à celles et ceux qui m'ont laissé une review. Voilà le chapitre suivant ! j'espère être un peu plus rapide à poster le chapitre suivant. Bonne lecture à tous !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Quand ils arrivèrent au lieu de réception, Ryo vit qu'une fois de plus la mini détonnait au milieu de toutes ces voitures de luxe. Et alors qu'il prenait place dans la file des véhicules qui attendaient qu'un voiturier soit libre, il espéra que ça ne serait pas trop long, le trajet avait été une torture pour lui, et patientant tranquillement il se remémora ces minutes de calvaire qu'il avait vécu.  

 

Flashback  

 

La robe de Kaori déjà courte, remontait dangereusement sur le haut de ses cuisses, laissant apparaître encore plus de peau nue. Alors qu'il se retenait de poser sa main sur la cuisse de la jeune femme, il préféra se concentrer sur la route.  

 

La route sinueuse, lui fit tout de suite penser aux courbes de la jeune femme à côté de lui. Il s'imaginait s'arrêtant sur le bord de la route remonter encore plus la robe et enfin toucher cet endroit qui pour l'instant lui était encore interdit. Glisser ses doigts sur elle, et même en elle... Il la ferait gémir et même crier.  

 

- Ryo !  

 

Ce cri par contre était bien réel et lui fit reprendre pied avec la réalité et il eut juste le temps de donner un grand coup de volant pour ne pas se retrouver nez à nez avec un camion. Mais qu'est-ce qui lui avait pris, il avait failli les tuer tous les deux.  

 

- ça va ? On dirait que tu es ailleurs ? Tu veux que je conduise à ta place ?  

 

Tout en lui parlant, Kaori s'était approché de lui posant sa main sur son avant bras.  

 

Ryo se dit que s'il s'arrêtait sur le bas côté ça ne serait certainement pas pour que Kaori prenne le volant, alors il se contenta d’accélérer et bougonna :  

 

- Non, tu n'arrivera pas à conduire avec de telles chaussures et puis on est presque arrivés.  

 

Fin du Flashback  

 

 

 

Quand vint leur tour, Ryo se précipita hors du véhicule sans laisser le temps au voiturier de faire son travail. Sa partenaire n'avait pas l'habitude de porter de robe aussi osée, qui plus est sans sous-vêtements, et la mini était une voiture plutôt basse de châssis. Il ne voulait pas qu'un autre voit Kaori surtout si elle était amené à dévoiler malencontreusement encore plus de son corps.  

 

Il ouvrit la portière et se posta devant sa partenaire, la cachant au regard des autres personnes présentes sur les marches du château devant lequel ils se trouvaient.  

 

Une chance pour Ryo, Kaori sortit avec autant de grâce que possible du véhicule, il n'eut pas besoin de la toucher. Puis, ils grimpèrent les escaliers et Ryo tendit leur invitation au portier qui les fit entrer.  

 

Kaori déposa sa cape au vestiaire, Ryo aurait préféré qu'elle la garde car il avait l'impression que la robe avait rétrécie un peu comme son pantalon dans lequel il commençait à se sentir à l'étroit.  

 

La salle était noire de monde. Une fois de plus Eriko n'avait pas fait les choses à moitié. Ce soir, il y avait un nombre incalculable de célébrités et de personnes travaillant dans le milieu de la mode. Et, pour la grande joie de Ryo, il y avait également de nombreuses mannequins plus ravissantes les unes que les autres.  

 

En temps ordinaire, il y aurait eu longtemps qu'il aurait sauté sur elles, mais là il y avait Kaori... ou plutôt les hommes qui depuis qu'ils avaient franchis le seuil de la porte n'arrêtaient pas de la « mater ». Il avait beau leur lancer son regard noir de tueur, il devait se rendre à l'évidence que contrairement aux truands, cela n'affectait pas ces hommes du « beau monde », tout simplement car ils ignoraient qui il était ou alors car ils ignoraient totalement sa présence..  

 

Quand un vieux commença à reluquer Kaori de haut en bas comme si elle était une marchandise qu'il souhaitait acheter, Ryo se retint de lui coller sous le nez son python 357 magnum qui ne le quittait jamais. Il était là bien au chaud dans son holster prêt à sortir si le besoin s'en faisait sentir. Mais, même ça le démangeait dangereusement, il savait qu'il devait se conduire correctement sous peine de subir les foudres de Kaori et Eriko.  

 

Pourtant il y aurait un moyen tout simple de faire comprendre à tous ces mâles en rut qu'ils ne devaient pas s'approcher de Kaori. Mais, cependant, il se refusait à le faire.  

 

Poser sa main sur la taille de Kaori, supposait trop de choses. Il voulait avancer dans sa relation avec sa partenaire mais pas comme cela. Il voulait que ça soit réfléchi et certainement pas en public. Mais surtout, il avait peur de la réaction de la jeune femme qui, avec sa délicatesse habituelle, pourrait l'assommer d'une de ses massues dans un geste d'auto-défense.  

 

Ryo se dit alors que la meilleure solution pour lui serait de ne pas quitter la jeune femme d'une seule semelle durant la soirée. Tant pis pour les magnifiques demoiselles présentes ce soir. Ce n'était que partie remise. Eriko avait certainement leurs numéros de téléphones et il lui suffirait de trouver un prétexte pour lui subtiliser cette liste et à lui les Miss Mokkori !  

 

- Eriko ! Tu es ravissante !  

 

La voix de Kaori fit reprendre à Ryo pied avec la réalité. Tout à la surveillance de sa partenaire, il n'avait pas prêté attention à l'arrivée de la styliste, qui, il faut le dire portait une robe assez osée.  

 

La robe de couleur noire ne laissait pas vraiment la place à l'imagination. Composée d'un décolleté plongeant dans le dos et l'avant. Il n'y avait pas vraiment de tissu qui recouvrait la peau de la jeune femme, dont on reconnaissait tout de suite le style. Cette robe vraiment osée n'en était pas pour autant vulgaire, seuls les plus grands stylistes pouvaient se permettre une telle excentricité dans sa tenue et Eriko étaient de ceux là.  

 

Cependant, Ryo se dit que si Eriko avait donné cette robe à Kaori pour qu'elle la porte ce soir il ne l'aurait pas laissé quitté l'appartement. Mais alors certainement pas !  

 

L'ancien Ryo n'aurait pas résisté à autant de peau nue et aurait sauté directement sur Eriko. Et même s'il sentait bien son fidèle ami se tendre devant une telle tentation, il était hors de question pour lui de se faire remarquer et risquer que Kaori ne craque sa robe en l'assommant d'une massue. Alors il pensa à nouveau à ce cher Umibozu qui serait également ravissant dans cette tenue et ça le calma tout de suite.  

 

La styliste fit le tour de Kaori, pour constater que la robe épousait parfaitement les courbes de son amie et avec ravissement elle lui dit :  

 

- Toi aussi tu es splendide Kaori ! Une fois de plus j'avais raison, c'est la robe qu'il te fallait.  

 

Oh oui qu'elle était splendide Kaori, ça Ryo l'avait bien vu. Depuis le début de la soirée, il n'arrêtait pas d'avoir des pensées pas très catholiques qu'il calmait grâce à ce cher Umibozu. Il faut dire qu'imaginer son ami en robe n'avait rien de très mokkori. Ce qui n'était pas le cas des deux jeunes femmes qui se trouvaient devant lui. Mais, malheureusement pour le nettoyeur, celles-ci semblaient l'avoir totalement oublié, se contentant de discuter toutes les deux. Avait-il perdu son talent de séduction pour être mis à l'écart comme ça ?  

 

Avec soulagement, Ryo constata que ce n'était pas le cas quand Eriko se tourna dans sa direction. Mais il déchanta vite quand elle lui dit :  

 

- Ryo soit un chou, va nous chercher à boire !  

 

Il fit comme s'il n'avait rien entendu. Si elle avait soif, elle n'avait qu'à demander à un serveur, lui était là pour surveiller Kaori, ou plutôt empêcher qu'un homme, autre que lui, ne l'approche.  

 

Mais quand il croisa le regard de la demoiselle à la robe rouge, il savait qu'il était foutu. Il n'arrivait pas à résister à Kaori.  

 

Il n'avait pas du tout envie de quitter sa partenaire un instant, mais comme elle était avec Eriko, il savait qu'elle était en sécurité. Face à son amie, Kaori avait l'air tout à fait prude et couverte, elle ne risquait pas les assauts d'un homme tant qu'elle restait avec elle. Et puis en se dépêchant il serait de retour dans moins de cinq minutes, il suffisait qu'il trouve un serveur et prendre deux coupes et de retourner à son poste de surveillance.  

 

Malheureusement pour lui, tous les serveurs autour de lui avaient leurs plateaux vides. Il dut donc se rendre au bar où il y avait déjà pas mal de convives.  

 

«  Surtout des pics assiettes » se mit-il à marmonner. Et quand enfin il retint l'attention d'un des barmans, il trépigna quand l'homme dut ouvrir une nouvelle bouteille ! Ce n'est pas possible, les dieux étaient contre lui.  

 

Alors au lieu de s'énerver, il but cul sec un whisky qu'un autre barman déposa non loin de lui. Tant pis s'il était destiné à quelqu'un d'autre il en avait trop besoin.  

 

Quand enfin il eut en main les deux coupes, il ne s'attarda pas et fonça en direction de sa partenaire.  

 

Cependant, malheureusement pour lui, la malchance continuait à le suivre. Alors qu'il tentait de se frayer un chemin parmi la foule de plus en plus dense. Il sentit une des coupes lui échapper de la main, ou plutôt glisser le long de sa main.  

 

Il se tourna en direction de l'intrus qui avait osé lui prendre l'une des coupes et se retrouva face à une femme comme celles qu'il reluquait dans ses magazines. C'est alors qu'il se rendit compte que c'était Miss Monokini de la page 42 du numéro 2147 de son magazine préféré. Elle était beaucoup habillée que dans cet exemplaire, mais Ryo l'avait reconnu tout de suite. Il n'oubliait jamais une femme !  

 

Il y a quelques mois, il aurait certainement terminé la soirée et la nuit avec elle, mais ça c'était avant. Il n'avait pas une minute à perdre avec elle. Alors, il fit comme s'il n'avait rien vu et poursuivit son chemin.  

 

Mais la Miss Monokini ne semblait pas en avoir fini avec lui, elle agrippa son bras et se colla à lui. Ryo devinait très bien les rondeurs de la jeune femme et sentait que son corps n'y était pas insensible. Un rictus commençait à se dessiner sur son visage, alors pour stopper cette réaction naturelle de son corps, Ryo s'éloigna brusquement d'elle.  

 

Mais cela ne dérangea pas du tout la Miss qui se mit à ronronner :  

 

- J'adore les hommes qui me résistent. Et je peux te dire que tu es tout à fait mon genre. Et si on allait ailleurs, je m'ennuie dans ces soirées, il ne s'y passe jamais rien de bien intéressant.  

 

Ryo se dit qu'il n'allait jamais réussir à se défaire que cette femme pire qu'une colle glu alors il lui dit la première idée qui lui passa par la tête espérant que ça marche.  

 

- Si tu t'ennuies, tu n'as qu'à aller cueillir des fraises à l'autre bout du pays !  

 

La jeune femme ne sembla pas apprécier sa phrase et le lui fit savoir :  

 

- Tu n'es qu'un goujat ! Jamais un homme ne m'a parlé comme cela.  

 

Elle s'éloigna rapidement du nettoyeur et Ryo vit qu'elle s'approcha d'un homme seul. Elle était à la recherche d'une nouvelle proie et Ryo souhaita mentalement bonne chance au nouveau prétendant, qui ne semblait pas insensible à son « charme ». Voilà, il était enfin débarrassé de cette sangsue et il allait enfin pouvoir retrouver Kaori.  

 

Il héla un serveur au passage, et prit une coupe sur le plateau.  

 

Quand il se rapprocha à l'endroit où se trouvaient Eriko et Kaori, le spectacle qu'il vit ne lui plut pas mais alors pas du tout !  

 

Une horde d'hommes entouraient les deux amies, essayant d'être celui qui retiendrait l'attention de l'une des deux.  

 

Sentant la colère l'envahir, il ne se rendit pas compte qu'il bousculait des personnes en fendant la foule pour retrouver les deux jeunes femmes.  

 

 

 


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